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Développement 2D, 3D et Jeux Discussion :

Google perd son appel dans le procès intenté par Epic Games concernant son magasin d'applications


Sujet :

Développement 2D, 3D et Jeux

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut Apple a reçu une amende des autorités néerlandaises chaque semaine depuis janvier, voici pourquoi
    Les autorités néerlandaises ont infligé leur neuvième amende consécutive à Apple, liée au fait que les créateurs d'applications de rencontres ne peuvent pas faire appel à des tiers pour recevoir des paiements

    Les grandes entreprises technologiques américaines sont souvent confrontées à toutes sortes d'amendes lorsqu'elles tentent d'exporter leurs activités vers les pays européens. Apple, en particulier, a connu des moments difficiles aux Pays-Bas, où les autorités ont infligé leur neuvième amende consécutive au géant de la technologie.

    Cette amende est liée au fait que les créateurs d'applications de rencontres ne peuvent pas faire appel à des tiers, mais sont liés à l'API iOS intégrée s'ils veulent recevoir des paiements.

    Cela peut être restrictif car pourrait potentiellement empêcher les créateurs d'applications de vraiment profiter de leurs applications sans donner à Apple une part des recettes. Il est important de noter que si Apple a payé les amendes, elle n'a pas suivi les directives des autorités néerlandaises visant à permettre aux créateurs d'applications de faire appel à des tiers pour recevoir des paiements, et la société a toujours essayé d'affirmer qu'elle se conformait en fait à l'ordonnance en question.

    Si les autorités néerlandaises ne sont pas satisfaites d'ici la semaine prochaine, elles pourraient finir par prélever une dixième amende qui portera le montant total à 50 millions d'euros, chaque amende étant assortie de 5 millions d'euros. L'ACM, (Autorité des consommateurs et des marchés), a infligé des amendes à Apple sur une base plus ou moins hebdomadaire depuis janvier. L'ACM n'aurait pas été satisfaite des réclamations d'Apple et tente d'inciter la société technologique à se montrer plus proactive en ce qui concerne le respect des ordres qu'elle a donnés.

    Cependant, Apple pourrait adopter une approche différente cette fois-ci, compte tenu des nouvelles propositions qu'elle a faites à l'autorité. Il reste à voir si cette proposition s'avérera fructueuse et efficace, mais elle peut certainement être considérée comme un pas dans la bonne direction.

    Il sera intéressant de voir si cette saga se poursuit la semaine prochaine.

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    Et vous ?

    A votre avis, Apple va-t-elle écoper d'une dixième amende ou va-t-elle finalement suivre les directives des autorités néerlandaises ?

    Voir aussi :

    App Store : Apple laissera les apps de rencontres proposer des options tierces de paiement aux Pays-Bas, les devs devront faire deux apps distinctes et continuer de verser une commission à Apple

    L'autorité antitrust néerlandaise inflige une cinquième amende de 5 millions d'euros à Apple pour non-respect présumé de la réglementation relative au système de paiement des applications

    Apple facturera une commission de 27% pour les achats d'applications effectués à l'aide de systèmes de paiement alternatifs aux Pays-Bas

    Apple doit laisser les apps de rencontres proposer des options de paiement alternatives dans l'App Store, le régulateur néerlandais indique qu'Apple risque 50 M € d'amende pour non conformité
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Citation Envoyé par Sandra Coret Voir le message
    Et vous ?

    A votre avis, Apple va-t-elle écoper d'une dixième amende ou va-t-elle finalement suivre les directives des autorités néerlandaises ?

    Voir aussi :
    Si ne pas respecter cette directive leur rapporte plus que ça ne leur coute pourquoi changeraient ils d'attitude?
    Quand tu as payé 9 amendes pour la même raison il parait raisonnable d'envisager qu'elle ne te pose pas tant de problèmes que ça.

  3. #3
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    Moi je propose qu'on leur mette 27% d'amende sur le CA réalisé par l'Appstore.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  4. #4
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    Moi je propose qu'on leur mette 27% d'amende sur le CA réalisé par l'Appstore.
    c'est comme la taxe GAFAM c'est bien de mettre des amendes mais d'une part il va falloir mettre des gens du trésor public pour récolter les amendes.Donc ça coûtera plus cher que ça ne rapporte.
    Ensuite ce qui risque de se passer c'est qu'Apple va augmenter les prix de vente des jeux et c'est le joueur qui va être pénalisé.

  5. #5
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    Par défaut Google testera la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser leurs propres systèmes de facturation
    Google testera la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser leurs propres systèmes de facturation,
    à commencer par Spotify

    Google a lancé un projet pilote pour permettre à « un petit nombre de développeurs participants » d'offrir un système de paiement en plus de celui de Google Play. Spotify sera le premier et utilisera à la fois le système de facturation de Google Play et le sien. L'entreprise a annoncé que la fonctionnalité s'appuie sur ses plans pour autoriser des systèmes de facturation supplémentaires en Corée du Sud, que Google a mis en place en réponse à la législation adoptée en Corée du Sud l'année dernière. Apple doit également autoriser les systèmes de paiement tiers dans le pays en raison de la législation, et la société s'est engagée à le faire à un moment donné.

    En août dernier, la Corée du Sud a adopté un projet de loi écrit pour empêcher les principaux propriétaires de plateformes comme Google et Apple de limiter les développeurs d'applications aux systèmes de paiement intégrés. Le projet de loi a été adopté à 180 voix contre zéro, faisant de la Corée du Sud la première grande puissance économique à adopter une telle législation.

    Le projet de loi sud-coréen offrira la possibilité aux utilisateurs de choisir un système de paiement lors de l'achat d'applications.

    « Cette loi va certainement créer un précédent pour d'autres pays, ainsi que pour les éditeurs d'applications et les créateurs de contenu du monde entier », a déclaré à l'AFP Kang Ki-hwan, de la Korea Mobile Internet Business Association.

    Cet amendement à la loi est un coup dur pour Google et Apple qui exigent tous deux que les achats intégrés ne transitent que par leurs systèmes, au lieu des processeurs de paiement externes, permettant aux grandes enseigne de la technologie de percevoir une commission allant jusqu'à 30%. L'amendement a été apporté au Telecommunications Business Act de la Corée du Sud, et elle pourrait avoir un impact important sur la façon dont le Play Store de Google et l'App Store d'Apple font des affaires à l'échelle mondiale.

    Début mars, la Corée du Sud a approuvé les règles détaillées de cette loi interdisant aux opérateurs de magasins d'applications dominants tels qu'Apple et Alphabet de Google d'obliger les développeurs de logiciels à utiliser leurs systèmes de paiement.

    Les règles, appelées ordonnance d'application, sont entrées en vigueur le 15 mars. Elles précisent que la loi interdit « l'acte d'imposer un mode de paiement spécifique à un fournisseur de contenu mobile » en utilisant injustement le statut d'opérateur du marché des applications, a déclaré dans un communiqué le régulateur de la Commission coréenne des communications (KCC).

    « Afin d'empêcher le contournement réglementaire indirect, les types et les normes d'actes interdits ont été établis aussi étroitement que possible dans le cadre délégué par la loi », a déclaré le président du KCC, Han Sang-hyuk.

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    Google anticipe une situation similaire dans d'autres pays et se prépare en conséquences. Première étape, Spotify

    Le choix de Spotify n'est pas anodin. Au même titre qu'Epic Games, Spotify fait partie des sociétés qui ont fait pression contre les pratiques de Google et Apple concernant leurs vitrines de téléchargement. Elles ont non seulement entraîné des pressions règlementaires en Europe et aux USA, mais aussi la pression du public à force de communications sur les réseaux sociaux. Pour pouvoir se servir de son système de paiement même sur Android, la souscription d'un abonnement Spotify vous redirigeait vers le site Web de Spotify afin de vous inviter à saisir vos informations de paiement.

    Spotify critique vivement les frais de l'App Store d'Apple depuis des années, l'entreprise a même déposé une plainte antitrust concernant la « taxe Apple » en 2019, il n'est donc peut-être pas surprenant que l'entreprise soit le premier partenaire connu de Google sur cette nouvelle initiative.

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    Sameer Samat, Vice President, Product Management chez Google, a déclaré :

    « Les applications mobiles ont transformé nos vies. Elles nous aident à rester informés et à nous divertir, nous maintenir connectés les uns aux autres et ont créé de nouvelles opportunités pour des milliards de personnes dans le monde. Nous sommes touchés par le rôle que Google Play a joué au cours des 10 dernières années dans cette transformation mondiale.

    « Nous ne serions pas là sans le partenariat étroit avec nos précieux développeurs et de l'utilisation de leurs commentaires pour continuer à évoluer. Par exemple, sur la base des commentaires des partenaires et en réponse à la concurrence, notre modèle de tarification a évolué pour aider tous les développeurs de notre plateforme à réussir et aujourd'hui, 99 % des développeurs ont droit à des frais de service de 15 % ou moins.

    « Récemment, une discussion a émergé autour du choix de facturation dans les magasins d'applications. Nous nous félicitons de cette conversation et aujourd'hui, nous voulons partager un programme pilote passionnant sur lequel nous travaillons en partenariat avec les développeurs Play ».

    Facturation au choix de l'utilisateur

    « Lorsque les utilisateurs choisissent Google Play, c'est parce qu'ils comptent sur nous pour leur offrir une expérience sécurisée, et cela inclut des systèmes de paiement intégrés à l'application qui protègent les données et les informations financières des utilisateurs. C'est pourquoi nous avons conçu le système de facturation de Google Play selon les normes les plus élevées en matière de confidentialité et de sécurité afin que les utilisateurs puissent être sûrs que leurs données de paiement sensibles ne seront pas en danger lorsqu'ils effectueront des achats intégrés.

    « Nous pensons que les utilisateurs devraient continuer à avoir le choix d'utiliser le système de facturation de Play lorsqu'ils installent une application à partir de Google Play. Nous pensons également qu'il est essentiel que les systèmes de facturation alternatifs répondent à des normes de sécurité tout aussi élevées en matière de protection des données personnelles des utilisateurs et des informations financières sensibles.

    « Sur la base de notre lancement récent permettant un système de facturation supplémentaire en plus de la facturation de Play pour les utilisateurs en Corée du Sud et conformément à nos principes, nous annonçons que nous allons explorer la facturation au choix de l'utilisateur dans d'autres pays sélectionnés.

    « Ce pilote permettra à un petit nombre de développeurs participants d'offrir une option de facturation supplémentaire à côté du système de facturation de Google Play et est conçu pour nous aider à explorer les moyens d'offrir ce choix aux utilisateurs, tout en maintenant notre capacité à investir dans l'écosystème. Il s'agit d'une étape importante et la première sur n'importe quel grand magasin d'applications, que ce soit sur mobile, ordinateur de bureau ou consoles de jeux ».

    Partenariat avec Spotify

    « Nous travaillerons en partenariat avec des développeurs pour explorer différentes implémentations de la facturation au choix de l'utilisateur, à commencer par Spotify. En tant que l'un des plus grands développeurs d'abonnements au monde avec une empreinte mondiale et des intégrations sur un large éventail de facteurs de forme d'appareils, ils sont un premier partenaire naturel. Ensemble, nous travaillerons pour innover dans la façon dont les consommateurs effectuent des achats via l'application, offrir des expériences attrayantes sur plusieurs appareils et attirer davantage de consommateurs sur la plate-forme Android.

    « Spotify présentera le système de facturation de Google Play parallèlement à son système de facturation actuel, et leur point de vue en tant que premier partenaire sera inestimable. Ce projet pilote nous aidera à mieux comprendre si et comment la facturation au choix de l'utilisateur fonctionne pour les utilisateurs de différents pays et pour les développeurs de différentes tailles et catégories.

    « Nous comprenons que ce processus prendra du temps et nécessitera une collaboration étroite avec notre communauté de développeurs, mais nous sommes ravis de cette première étape et prévoyons d'en partager davantage dans les mois à venir ».

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    La réaction de Spotify

    Spotify qualifie son partenariat avec Google « d'accord pluriannuel », et nous ne savons pas comment l'accord peut affecter les commissions de Google qu'il prélève des achats effectués dans l'application Spotify à l'aide du système de facturation Play.

    « Aujourd'hui, nous sommes ravis d'annoncer un nouveau chapitre de notre partenariat avec Google : un accord pluriannuel qui représente une option unique en son genre en matière de choix de paiement et offre des opportunités aux consommateurs et aux développeurs.

    « Les utilisateurs qui ont téléchargé Spotify depuis le Google Play Store auront le choix de payer avec le système de paiement de Spotify ou avec Google Play Billing. Pour la première fois, ces deux options cohabiteront dans l'application. Cela donnera à chacun la liberté de s'abonner et d'effectuer des achats en utilisant l'option de paiement de son choix directement dans l'application Spotify. Spotify continuera de communiquer librement avec les utilisateurs à propos de notre service d'abonnement Premium, de promouvoir des remises et des promotions, et de donner aux auditeurs de notre niveau Gratuit la possibilité de passer à Premium directement dans l'application.

    « Au cours des prochains mois, Spotify travaillera avec les équipes de produits et d'ingénierie de Google pour créer cette nouvelle expérience, et nous la déploierons dans des pays du monde entier. En travaillant ensemble, les entreprises testeront et apprendront, explorant conjointement les innovations de produits sur la plateforme Android. Nous prévoyons de lancer la première version de User Choice Billing plus tard cette année.

    « Spotify a publiquement plaidé pour l'équité de la plateforme et l'élargissement des options de paiement, entre autres, parce que les plateformes équitables et ouvertes permettent de meilleures expériences pour les consommateurs et permettent aux développeurs de se développer et de prospérer - lorsque cela se produit, tout le monde y gagne ».

    Alex Norström, Chief Freemium Business Officer, a commenté en ces termes : « Spotify est engagé sur plusieurs années pour garantir aux développeurs d'applications la liberté d'innover et de rivaliser sur un pied d'égalité. Nous sommes ravis de nous associer à Google pour explorer cette approche du choix de paiement et des opportunités pour les développeurs, les utilisateurs et l'ensemble de l'écosystème Internet. Nous espérons que le travail que nous ferons ensemble ouvrira une voie qui profitera au reste de l'industrie ».

    Apple a également déclaré qu'il prévoyait de laisser les applications de rencontres aux Pays-Bas utiliser des systèmes de paiement alternatifs pour se conformer à une décision d'un régulateur néerlandais, bien que le régulateur ait infligé des amendes à Apple à plusieurs reprises pour, de l'avis du régulateur, ne pas avoir satisfait aux exigences de l'ordonnance. Il n'est pas clair si Apple a l'intention d'autoriser les systèmes de paiement extérieurs en dehors de la Corée du Sud ou des Pays-Bas en réponse à l'annonce de Google faite mercredi.

    Sources : Spotify, Google

    Voir aussi :

    App Store : Spotify estime que les concessions d'Apple faites aux développeurs ne corrigent pas ses pratiques anticoncurrentielles, l'entreprise ne compte donc pas arrêter les poursuites judiciaires
    App Store : la tension monte entre Apple et Spotify après le refus d'une mise à jour de l'application de streaming musical de Spotify
    Google prévoit de fermer la faille qui permet à Netflix, Spotify et Tinder d'éviter de payer sa taxe de 30 % sur les applications et facilitera l'installation d'autres app stores sur les appareils
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  6. #6
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    Par défaut Epic n'est pas satisfait par l'annonce de Google concernant son test d'une facturation alternative sur Play
    Epic n'est pas satisfait par l'annonce de Google concernant son test d'une facturation alternative sur Play Store,
    et prévoit de continuer à plaider pour un écosystème d'applications qui offre plus de choix

    Google a annoncé qu'il testerait la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser leurs propres systèmes de facturation dans leurs applications, la première étape de ce qui pourrait conduire à une refonte radicale de l'économie des applications. Cependant, Epic Games, qui a été un fervent partisan de l'ouverture de marchés d'applications et a poursuivi Google après que la grande enseigne de la technologie ait retiré Fortnite de Google Play pour avoir inclus des paiements directs, n'est toujours pas satisfait. Il prévoit de continuer à plaider pour un écosystème d'applications qui offre plus de choix.

    « Apple et Google continuent d'abuser de leur pouvoir de marché avec des politiques qui étouffent l'innovation, gonflent les prix et réduisent le choix des consommateurs », a déclaré Corie Wright, vice-présidente des politiques publiques d'Epic, dans un communiqué. « Un accord ne change pas le statu quo anticoncurrentiel. Nous continuerons à nous battre pour des plateformes équitables et ouvertes pour tous les développeurs et consommateurs et travaillerons avec les décideurs politiques et les régulateurs pour tenir ces gardiens responsables de leur comportement anticoncurrentiel ».

    Dans le cadre du nouveau pilote de Google, les développeurs pourront proposer une option de facturation en plus du système Google Play standard :

    « Lorsque les utilisateurs choisissent Google Play, c'est parce qu'ils comptent sur nous pour leur offrir une expérience sécurisée, et cela inclut des systèmes de paiement intégrés à l'application qui protègent les données et les informations financières des utilisateurs. C'est pourquoi nous avons conçu le système de facturation de Google Play selon les normes les plus élevées en matière de confidentialité et de sécurité afin que les utilisateurs puissent être sûrs que leurs données de paiement sensibles ne seront pas en danger lorsqu'ils effectueront des achats intégrés.

    « Nous pensons que les utilisateurs devraient continuer à avoir le choix d'utiliser le système de facturation de Play lorsqu'ils installent une application à partir de Google Play. Nous pensons également qu'il est essentiel que les systèmes de facturation alternatifs répondent à des normes de sécurité tout aussi élevées en matière de protection des données personnelles des utilisateurs et des informations financières sensibles.

    « Sur la base de notre lancement récent permettant un système de facturation supplémentaire en plus de la facturation de Play pour les utilisateurs en Corée du Sud et conformément à nos principes, nous annonçons que nous allons explorer la facturation au choix de l'utilisateur dans d'autres pays sélectionnés.

    « Ce pilote permettra à un petit nombre de développeurs participants d'offrir une option de facturation supplémentaire à côté du système de facturation de Google Play et est conçu pour nous aider à explorer les moyens d'offrir ce choix aux utilisateurs, tout en maintenant notre capacité à investir dans l'écosystème. Il s'agit d'une étape importante et la première sur n'importe quel grand magasin d'applications, que ce soit sur mobile, ordinateur de bureau ou consoles de jeux ».

    Cependant, Spotify est actuellement le seul développeur connu du programme, et on ne sait pas qui d'autre pourra participer ou quand il sera disponible plus largement :

    « Nous travaillerons en partenariat avec des développeurs pour explorer différentes implémentations de la facturation au choix de l'utilisateur, à commencer par Spotify. En tant que l'un des plus grands développeurs d'abonnements au monde avec une empreinte mondiale et des intégrations sur un large éventail de facteurs de forme d'appareils, ils sont un premier partenaire naturel. Ensemble, nous travaillerons pour innover dans la façon dont les consommateurs effectuent des achats via l'application, offrir des expériences attrayantes sur plusieurs appareils et attirer davantage de consommateurs sur la plate-forme Android.

    « Spotify présentera le système de facturation de Google Play parallèlement à son système de facturation actuel, et leur point de vue en tant que premier partenaire sera inestimable. Ce projet pilote nous aidera à mieux comprendre si et comment la facturation au choix de l'utilisateur fonctionne pour les utilisateurs de différents pays et pour les développeurs de différentes tailles et catégories.

    « Nous comprenons que ce processus prendra du temps et nécessitera une collaboration étroite avec notre communauté de développeurs, mais nous sommes ravis de cette première étape et prévoyons d'en partager davantage dans les mois à venir ».

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    Epic ne fait pas partie du pilote, a déclaré la porte-parole d'Epic, Elka Looks. Elle n'a pas précisé si Epic avait rejeté une offre ou n'avait tout simplement pas été invitée à participer. Rick VanMeter, porte-parole de la Coalition for App Fairness, dont Epic et Spotify sont membres, n'a pas confirmé si, en dehors de Spotify, ses membres ont été approchés par Google.

    Des entreprises comme Epic et Spotify ont critiqué les politiques des magasins d'applications d'Apple et de Google, y compris ce qu'ils prétendent être des frais élevés, pendant des années. Cependant, même si Google assouplit sa position sur les systèmes de facturation alternatifs, il semble toujours que Google recevra une sorte de commission de Spotify dans le cadre du projet pilote.

    Néanmoins, Alex Norström, Chief Freemium Business Officer, a commenté cette annonce de Google en ces termes : « Spotify est engagé sur plusieurs années pour garantir aux développeurs d'applications la liberté d'innover et de rivaliser sur un pied d'égalité. Nous sommes ravis de nous associer à Google pour explorer cette approche du choix de paiement et des opportunités pour les développeurs, les utilisateurs et l'ensemble de l'écosystème Internet. Nous espérons que le travail que nous ferons ensemble ouvrira une voie qui profitera au reste de l'industrie ».

    Source : communiqué Epic Games

    Et vous ?

    Utilisez-vous Spotify ?
    Si oui, qu'en pensez-vous ? Si non, utilisez-vous une application concurrente ? Laquelle ?
    Que pensez-vous de la proposition de Google visant à tester une facturation alternative au sein des applications distribuées sur Play Store ?
    Que pensez-vous du fait que, pour le moment, le test ne soit ouvert que pour Spotify ?
    Que pensez-vous de la réaction d'Epic Games ?
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  7. #7
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    Par défaut
    Si déjà ils commençaient par prendre une commission acceptable sur les achats, ça changerait tout.
    En soit, malgré le fait que leur système soit une catastrophe en terme d'ergonomie et d'architecture pour l'implémentation, ce n'est pas tant un problème de l'utiliser.
    Mais, je suis désolé, 30% et même 15% de com' c'est colossal, si on ajoute les impôts et autres taxes, il ne reste que 40 à 50% de l'argent pour les boites.
    Qu'on ne me dise pas que "c'est pour garantir la qualité des produits" ou "pour payer les testeurs".

    Ils donnent comme excuse que la mise en place des outils coûte cher?
    Vous avez déjà vu un logiciel plus pourri que xcode? moi rarement, et c'est de pire en pire avec les mises à jour.
    Ils font payer aux devs, leurs propres erreurs de jeunesses à avoir voulu aller trop vite sans réfléchir "modularité" et aujourd'hui, les devs en payent doublement le prix (taxe sur le store, même si c'est juste une excuse et qualité terrible des outils de dev et des API).

    En fait, aussi loin qu'on puisse voir, aucun de leur argument ne tient vraiment la route à l'exception du fait qu'effectivement, c'est bien plus sûr d'avoir une plateforme unique ou l'on rentre notre N° de carte de crédit et qu'on puisse gérer de manière centralisée.
    Mais aucune de leur excuse pour justifier le prix absolument aberrant que les éditeurs d'app mobiles doivent payer n'est valable, c'est du 99% de bénéfice pour eux, sans arrière coût, ni plus, ni moins.

    Je pense qu'il n'y aurait eu aucun problème de concurrence déloyale, ni quoi que ce soit d'autre, s'ils avaient simplement été raisonnables et demandé une commission de 3 à 5%.

    Mais oui, quand on sait que ça représente plusieurs 100ène de milliards de $ par an, ils s'y accrochent, et ils feront tout pour faire durer le statu quo aussi longtemps que possible à coup de procès, d'appels ou tout autre moyen possible direct ou détourné.
    Deux ans de plus à faire tenir ce système aberrant, ça représente un fric indécent.

    Au fond, ils savent très bien que ça va finir par tomber, ils veulent juste gagner le plus de temps possible.

  8. #8
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    Citation Envoyé par demonia Voir le message
    Si déjà ils commençaient par prendre une commission acceptable sur les achats, ça changerait tout.
    En soit, malgré le fait que leur système soit une catastrophe en terme d'ergonomie et d'architecture pour l'implémentation, ce n'est pas tant un problème de l'utiliser.
    Mais, je suis désolé, 30% et même 15% de com' c'est colossal, si on ajoute les impôts et autres taxes, il ne reste que 40 à 50% de l'argent pour les boites.
    Qu'on ne me dise pas que "c'est pour garantir la qualité des produits" ou "pour payer les testeurs".

    Ils donnent comme excuse que la mise en place des outils coûte cher?
    Vous avez déjà vu un logiciel plus pourri que xcode? moi rarement, et c'est de pire en pire avec les mises à jour.
    Ils font payer aux devs, leurs propres erreurs de jeunesses à avoir voulu aller trop vite sans réfléchir "modularité" et aujourd'hui, les devs en payent doublement le prix (taxe sur le store, même si c'est juste une excuse et qualité terrible des outils de dev et des API).

    En fait, aussi loin qu'on puisse voir, aucun de leur argument ne tient vraiment la route à l'exception du fait qu'effectivement, c'est bien plus sûr d'avoir une plateforme unique ou l'on rentre notre N° de carte de crédit et qu'on puisse gérer de manière centralisée.
    Mais aucune de leur excuse pour justifier le prix absolument aberrant que les éditeurs d'app mobiles doivent payer n'est valable, c'est du 99% de bénéfice pour eux, sans arrière coût, ni plus, ni moins.

    Je pense qu'il n'y aurait eu aucun problème de concurrence déloyale, ni quoi que ce soit d'autre, s'ils avaient simplement été raisonnables et demandé une commission de 3 à 5%.

    Mais oui, quand on sait que ça représente plusieurs 100ène de milliards de $ par an, ils s'y accrochent, et ils feront tout pour faire durer le statu quo aussi longtemps que possible à coup de procès, d'appels ou tout autre moyen possible direct ou détourné.
    Deux ans de plus à faire tenir ce système aberrant, ça représente un fric indécent.

    Au fond, ils savent très bien que ça va finir par tomber, ils veulent juste gagner le plus de temps possible.
    on parle pas de apple ici mais de google et son android.

    android studio est super bien et les services offerts par google n'ont irne a voir avec ceux de appla en terme de qualité et de possibilité. tu es hors sujet mon ami

  9. #9
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    on parle pas de apple ici mais de google et son android.

    android studio est super bien et les services offerts par google n'ont irne a voir avec ceux de appla en terme de qualité et de possibilité. tu es hors sujet mon ami
    C'était effectivement pour illustrer, j'aurai dû prendre l'exemple de Google.
    Mais je ne suis pas forcément d'accord, les deux sont aussi catastrophiques.
    Les services d'Apple et de Google se valent et la mentalité des deux sont très proches.

    Android c'est une catastrophe en rétrocompatibilité car ils ont sorti un OS bien trop rapidement et ont dû faire énormément d'ajustements et de breaking change pour compenser la structure initiale, dont une grande partie qui ont mené vers tout un tas de soucis par la suite.
    Pour Apple, c'est essentiellement le fait qu'il ne voulaient initialement pas offrir trop de possibilités de customisation graphiques malgré les besoins des devs et que l'OS a été développé pour une seule taille d'écran fixe.

    Mais concernant les outils et surtout le point principal, à savoir le store et leurs marges indécentes, les deux se valent complètement.
    Google a certes laissé un peu plus de liberté mais ne s'est pas privé pour mettre des bâtons dans les roues non plus (message d'avertissement anxiogènes, etc) et n'a pas pour autant décidé de prélever une marge plus faible malgré la moindre qualité des vérifications sur le store.

    Pour ma part, j'ai dev aussi bien sur Android ou iOS natif qu'avec du Xamarin ou du react mais sincèrement, l'écosystème et les API sont d'un autre temps, mal architecturés, mal pensés et même s'ils avaient les meilleures API du monde, ça ne vaudrait pas leurs 30% quoi qu'il arrive.

    Quoi qu'il arrive, même si j'aurai effectivement dû prendre un exemple de Google, le problème reste le même.

  10. #10
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    l'argument de la sécurité est bidon.
    Concernant les virus il y en a pleins sur le play store (régulièrement on lit une news que google supprime des centaines d'apps infecté)
    Concernant les données bancaires, toute les banques aujourd'hui propose de créer des cartes virtuelles, suffit de les utiliser. Et Même sans ça on pourrait imaginer payer avec d'autres plateforme de confiance comme Paypal.

  11. #11
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    Par défaut Les amendes d'Apple dans une affaire antitrust néerlandaise atteignent 50 millions d'euros
    Les autorités néerlandaises ont infligé leur dixième amende consécutive à Apple qui doit désormais verser 50 millions d'euros,
    le litige porte sur les méthodes de paiement in-app

    Apple a été condamné à une amende supplémentaire de 5 millions d'euros aux Pays-Bas par l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM), car la société n'a pas respecté de manière adéquate les exigences du système de paiement alternatif obligatoire pour les applications de rencontres. Les règles sont entrées en vigueur en janvier, et depuis lors, Apple a reçu une amende de 5 millions d'euros chaque semaine. Il s'agit de la 10e amende, portant le total à 50 millions d'euros. Apple a choisi d'autoriser les applications de rencontres aux Pays-Bas à utiliser des méthodes de paiement externes, mais les développeurs qui souhaitent profiter de cette fonctionnalité doivent soumettre un binaire d'application distinct et ne peuvent pas proposer d'options de paiement tierces et d'achats intégrés en même temps.

    L'Autorité des consommateurs et des marchés, ou ACM, le principal régulateur de la concurrence du pays, a déterminé que les règles violaient la loi néerlandaise sur la concurrence en n'autorisant pas les applications de rencontres à offrir aux utilisateurs des options de paiement alternatives.

    Dans une décision publiée la veille de Noël, l'ACM a déclaré que les conditions qui s'appliquent aux fournisseurs d'applications de rencontres – qui sont les mêmes pour tous les développeurs – étaient déraisonnables. Il a ordonné à Apple de rectifier sa politique et de permettre aux développeurs d'applications de rencontres d'offrir aux utilisateurs d'autres options de paiement, à l'intérieur et à l'extérieur de l'application.

    L'ACM a initialement commencé à examiner la politique de paiement dans l'application d'Apple en 2019, craignant un abus de la position d'Apple sur le marché. La société exige des développeurs qu'ils utilisent son système de paiement intégré à l'application, leur interdisant de lier ou de diriger les utilisateurs vers des méthodes de paiement alternatives, et prélève entre 15 et 30 % sur chaque achat. Cependant, au cours de l'enquête, la portée a été réduite pour se concentrer sur les applications de rencontres.

    L'un des plus grands acteurs du secteur des applications de rencontres, Match Group, qui possède plusieurs applications de rencontres populaires, dont Tinder, Plenty of Fish et Hinge, a déposé une plainte auprès de l'ACM concernant les règles de l'App Store d'Apple. Match Group a allégué que les politiques d'Apple entravaient sa communication directe avec ses clients au sujet des paiements.

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    Système tiers de paiement

    En janvier, pour la première fois, Apple a laissé les développeurs d'applications de rencontres proposer des options de paiement alternatives aux Pays-Bas conformément à la décision du régulateur néerlandais.

    Dans un message aux développeurs sur son site, Apple explique qu'il introduit deux nouveaux « droits » facultatifs ou des capacités d'application spécifiques, qui permettront aux développeurs d'ajouter des processeurs de paiement tiers pour les applications de rencontres aux Pays-Bas. Les développeurs d'applications de rencontres peuvent soit diriger les clients vers un site Web pour finaliser leur achat, soit ajouter un service de paiement tiers dans l'application. Cependant, si les développeurs choisissent de se passer du service de paiement d'Apple en faveur d'une alternative, Apple indique qu'il ne sera pas en mesure d'aider les utilisateurs avec les remboursements, la gestion des abonnements ou tout problème de paiement :

    « Apple a conçu l'App Store pour qu'il soit un lieu sûr et fiable permettant aux utilisateurs de découvrir et de télécharger des applications. Le système d'achat intégré d'Apple, qui fait partie intégrante de notre plateforme de commerce de classe mondiale, offre aux utilisateurs une expérience utilisateur privée et sécurisée sur les applications et les appareils Apple, et leur permet de gérer facilement leurs achats et abonnements aux biens et services numériques. Les récentes injonctions de l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) permettront aux développeurs d'applications de rencontres sur l'App Store aux Pays-Bas de partager des options de traitement de paiement supplémentaires avec les utilisateurs. Parce que nous ne pensons pas que ces injonctions soient dans le meilleur intérêt de nos utilisateurs, nous avons fait appel de la décision de l'ACM devant un tribunal supérieur. Nous craignons que ces changements ne compromettent l'expérience utilisateur et ne créent de nouvelles menaces pour la confidentialité des utilisateurs et la sécurité des données. En attendant, nous sommes obligés d'apporter les modifications obligatoires que nous lançons aujourd'hui et nous fournirons de plus amples informations sous peu.

    « Pour nous conformer à l'ordonnance de l'ACM, nous introduisons deux nouveaux droits facultatifs exclusivement applicables aux applications de rencontres sur l'App Store néerlandais qui offrent des options de traitement de paiement supplémentaires aux utilisateurs. Les développeurs d'applications de rencontre qui souhaitent continuer à utiliser le système d'achat intégré d'Apple peuvent le faire et aucune autre action n'est nécessaire. Avant d'envisager de demander l'un de ces droits, il est important de comprendre que certaines fonctionnalités de l'App Store que vous pouvez utiliser ne seront pas disponibles pour vos clients, en partie parce que nous ne pouvons pas valider la sécurité et la sûreté des paiements qui ont lieu en dehors du système de paiement privé et sécurisé de l'App Store. Étant donné qu'Apple ne sera pas directement au courant des achats effectués à l'aide de méthodes alternatives, Apple ne sera pas en mesure d'aider les utilisateurs avec les remboursements, l'historique des achats, la gestion des abonnements et d'autres problèmes rencontrés lors de l'achat de biens et services numériques via ces méthodes d'achat alternatives. Vous serez responsable de traiter ces problèmes avec les clients ».

    Il y a une autre mise en garde, plus préoccupante, cependant : tous les développeurs qui souhaitent ajouter d'autres options de paiement devront créer une version distincte de l'application de rencontres uniquement disponible aux Pays-Bas, comme indiqué sur une page d'assistance aux développeurs. Apple facturera toujours une commission aux applications de rencontres pour l'utilisation de processeurs de paiement externes.

    « Les développeurs d'applications de rencontre qui souhaitent continuer à utiliser le système d'achat intégré d'Apple peuvent le faire et aucune autre action n'est nécessaire. Les développeurs d'applications de rencontre sur l'App Store néerlandais qui souhaitent utiliser un système de paiement différent devront demander l'un des deux nouveaux droits, qui seront bientôt disponibles.

    « Les droits qui facilitent l'application de l'injonction de l'ACM ne sont disponibles que pour les applications de rencontres sur la vitrine néerlandaise, et les applications distribuées conformément à ces droits doivent uniquement être disponibles aux Pays-Bas. Par conséquent, les développeurs d'applications de rencontres utilisant ces droits devront soumettre un binaire d'application distinct pour iOS ou iPadOS qui ne pourra être distribué que dans l'App Store néerlandais. Apple examinera cette application de rencontres spécifique aux Pays-Bas pour s'assurer qu'elle est conforme aux termes et conditions du droit, ainsi qu'aux directives d'examen de l'App Store et au contrat de licence du programme pour développeurs.

    « Conformément à l'ordonnance de l'ACM, les applications de rencontres qui ont le droit de se connecter ou d'utiliser un fournisseur de paiement intégré tiers verseront à Apple une commission sur les transactions. De plus amples informations sur tous les aspects des droits seront disponibles sous peu ».

    Des détails sur l'implémentation

    Les applications de rencontres néerlandaises peuvent choisir de proposer des systèmes de paiement alternatifs en se connectant à un site Web ou en utilisant un flux intégré à l'application. Les applications souhaitant tirer parti de cette fonctionnalité doivent inclure des droits spéciaux dans leur binaire d'application et appeler une API Apple avant de rediriger l'utilisateur, qui présente une feuille modale indiquant au client qu'il est dirigé vers un service de paiement non Apple.

    À première vue, une commission de 27% ne semble pas vraiment être une option convaincante – lorsque le système d'achat intégré d'Apple est facile à utiliser et profondément intégré au système. Apple précise que la commission de 27 % est basée sur le prix payé par l'utilisateur, hors taxe sur la valeur ajoutée. L'éditeur estime « qu'il s'agit d'un taux réduit qui exclut la valeur liée au traitement des paiements et aux activités connexes ».

    Chaque mois, les développeurs devront envoyer un rapport à Apple répertoriant leurs ventes. Apple enverra alors des factures pour sa commission, qui doit être payée dans les 45 jours.

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    L'ACM ne trouvait pas la proposition d'Apple sérieuse

    Peu de temps après qu'Apple a annoncé son plan, l'autorité a déclaré qu'elle enquêterait sur les changements et déterminerait si Apple respectait ou non la décision.

    L'agence a finalement jugé que les plans d'Apple ne suffisaient pas à répondre à ses préoccupations concernant l'App Store. Par conséquent, l'autorité a déclaré qu'elle infligerait à Apple une amende de 5 millions d'euros par semaine jusqu'à un maximum de 50 millions d'euros jusqu'à ce qu'elle se conforme :

    « Nous avons clairement expliqué à Apple comment ils peuvent se conformer aux exigences d'ACM. Jusqu'à présent, cependant, ils ont refusé de faire des propositions sérieuses. Nous regrettons l'attitude d'Apple, d'autant plus que les exigences d'ACM ont été confirmées par le tribunal le 24 décembre. Les soi-disant « solutions » d'Apple continuent de créer trop d'obstacles pour les fournisseurs d'applications de rencontres qui souhaitent utiliser leurs propres systèmes de paiement.

    « Nous avons établi qu'Apple est une entreprise en position dominante. Cela s'accompagne de responsabilités supplémentaires vis-à-vis de ses acheteurs et, plus largement, de la société dans son ensemble. Apple doit fixer des conditions raisonnables pour l'utilisation de ses services. Dans ce contexte, elle ne saurait abuser de sa position dominante. Les conditions d'Apple devront donc tenir compte des intérêts des acheteurs ».

    Lors d'un discours sur l'économie numérique et la confidentialité, Vestager a déclaré qu'Apple « préfère essentiellement payer des amendes périodiques, plutôt que de se conformer à une décision de l'autorité néerlandaise de la concurrence sur les conditions d'accès des tiers » à l'App Store :

    « Certains gardiens peuvent être tentés de gagner du temps ou d'essayer de contourner les règles. La conduite d'Apple aux Pays-Bas ces jours-ci peut en être un exemple. D'après ce que nous comprenons, Apple préfère essentiellement payer des amendes périodiques, plutôt que de se conformer à une décision de l'autorité néerlandaise de la concurrence sur les conditions d'accès des tiers à son App Store. Et ce sera aussi l'une des obligations incluses dans le DMA ».

    50 millions d'amendes mais les exigences de l'ACM en voie d'être satisfaites

    La nouvelle proposition d'Apple, soumise le 27 mars, est actuellement examinée par l'ACM, qui affirme qu'elle pourrait obliger Apple à payer une nouvelle série d'amendes « avec d'éventuelles sanctions plus élevées ». Le régulateur néerlandais a imposé ses amendes par tranches hebdomadaires de 5 millions d'euros, mais l'ACM indique clairement que ce montant est susceptible d'augmenter. Si la nouvelle proposition conduit à des « conditions définitives » pour les applications de rencontres, l'ACM indique qu'elle les transmettra aux développeurs pour évaluation. À partir de là, l'ACM donnera à Apple sa décision finale sur la conformité ou non de l'entreprise :

    « Le dimanche 27 mars, Apple a ajusté sa proposition concernant le respect des exigences fixées par l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) en vertu des règles de concurrence néerlandaises et européennes. ACM se félicite de l'étape actuelle d'Apple. La proposition ajustée devrait aboutir à des conditions définitives pour les fournisseurs d'applications de rencontres qui souhaitent utiliser l'App Store. Dès réception de la proposition de conditions définitives, ACM la soumettra aux acteurs du marché pour consultation. ACM rendra alors dès que possible sa décision si Apple, lors de la mise en œuvre de ces conditions définitives, respecte l'exigence d'ACM selon laquelle des modes de paiement alternatifs doivent être possibles dans les applications de rencontres.

    « Jusqu'au week-end dernier, Apple n'avait toujours pas satisfait aux exigences d'ACM. C'est pourquoi elle doit payer une dixième astreinte, ce qui signifie qu'Apple devra payer l'amende maximale de 50 millions d'euros. Si ACM arrive à la conclusion qu'Apple ne satisfait pas aux exigences, ACM peut imposer une autre commande sous réserve de paiements périodiques de pénalités (avec des pénalités éventuellement plus élevées cette fois-ci) afin d'inciter Apple à se conformer à l'ordonnance ».

    Il n'y a pas de détails sur ce qui est inclus dans la nouvelle proposition d'Apple, mais la société n'a pas été la plus flexible lorsqu'il s'agissait de se conformer aux ordonnances de l'ACM.

    « Seul une entreprise en situation de monopole préférerait payer 50 millions d'euros d'amendes au lieu de se conformer purement et simplement à l'état de droit », a déclaré Rick VanMeter, directeur exécutif de la Coalition for App Fairness. « Nous soutenons la persistance de l'ACM à tenir Apple responsable ces 10 dernières semaines ». La Coalition for App Fairness est composée d'un groupe d'entreprises qui prônent la concurrence et la responsabilité pour les magasins d'applications, avec des membres fondateurs qui incluent Epic Games, Spotify et Tile.

    La décision d'Apple d'empêcher les développeurs d'intégrer des options de paiement alternatives a longtemps été critiquée par un certain nombre d'entreprises technologiques, dont Spotify, la société mère de Tinder (Match Group), et plus particulièrement Epic Games. Google, qui prélève une commission de 15 ou 30% sur les applications du Play Store, a annoncé la semaine dernière qu'il testerait la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser d'autres options de paiement, avec Spotify comme premier sujet.

    Source : ACM

    Voir aussi :

    Google testera la possibilité pour les développeurs Android d'utiliser leurs propres systèmes de facturation à commencer par Spotify
    App Store : Spotify estime que les concessions d'Apple faites aux développeurs ne corrigent pas ses pratiques anticoncurrentielles, l'entreprise ne compte donc pas arrêter les poursuites judiciaires
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  12. #12
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  13. #13
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    pour une personne lambda en cas de récidive les sanctions sont généralement beaucoup plus lourde, pourquoi ne pas faire pareil ? par exemple doubler l'amende

  14. #14
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    Par défaut Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne
    Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne,
    l’entreprise devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles

    Selon certains médias américains, Apple devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles la semaine prochaine pour avoir prétendument empêché ses rivaux d'utiliser Apple Pay, son système de paiement mobile. Ce développement intervient alors que l'Union européenne s'apprête à contester le monopole du géant technologique, dont le chiffre d'affaires atteint 2,5 milliards de dollars. Apple sera poursuivi pour ne pas avoir respecté la législation européenne dans l'exploitation d'Apple Pay.

    L'enquête dirigée par la commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager, prévoit d'accuser Apple de restreindre injustement l'accès de ses rivaux, dont PayPal et certaines banques à son système de portefeuille mobile. Si les accusations sont confirmées, le fabricant de l'iPhone devrait encourir de lourdes amendes pouvant atteindre 10 % de son chiffre d'affaires mondial. L'affaire, qui a été déposée en 2020, serait l'une des nombreuses enquêtes lancées contre Apple à Bruxelles. Apple s'est retrouvé dans le collimateur des autorités réglementaires à plusieurs reprises ces dernières années.

    Nom : antitrust.jpg
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    L'autorité néerlandaise de surveillance des marchés a infligé en fin février à Apple une amende de 5 millions d'euros (montant total : 25 millions d'euros), la cinquième sanction de ce type en plusieurs semaines consécutives, dans le cadre d'un litige sur l'accès à des méthodes de paiement autres que celles d'Apple pour les abonnements à des applications de rencontre.

    L'Autorité des consommateurs et des marchés (ACM) estime que le fabricant de l'iPhone abuse d'une position dominante sur le marché en ne permettant pas aux fabricants d'applications logicielles aux Pays-Bas d'utiliser d'autres méthodes de paiement pour les applications de rencontre accessibles via son App Store.

    L'ACM inflige des amendes hebdomadaires de 5 millions d'euros depuis qu'Apple n'a pas respecté la date limite du 15 janvier pour effectuer les changements exigés par l'organisme de surveillance. Elle a déclaré que la société américaine n'avait fait aucune nouvelle proposition pour se conformer à sa décision au cours de la semaine écoulée. « Nous avons clairement expliqué à Apple comment elle pouvait se conformer à la décision..., a déclaré l'organisme de surveillance dans un communiqué. Jusqu'à présent, cependant, ils ont refusé d'avancer toute proposition sérieuse. »

    En 2020, Epic a noté que lorsqu'il a donné aux utilisateurs de son application Fortnite le choix de la façon dont ils pouvaient faire des achats, Apple a riposté en supprimant Fortnite de son App Store. Puis, quand Epic a poursuivi Apple pour s’attaquer à son abus supposé de position dominante sur les magasins d'applications et les paiements intégrés, Apple a riposté avec férocité.

    Apple a déclaré à Epic que d'ici le 28 août, son accès à tous les outils de développement nécessaires pour créer des logiciels pour les plateformes d'Apple, y compris pour les offres Unreal Engine Epic aux développeurs tiers, serait coupé, pourtant Apple n'a jamais prétendu que ce dernier a enfreint une de ses politiques. Non content de supprimer Fortnite de l'App Store, Apple s'est attaqué à toute l'activité d'Epic dans des domaines indépendants.

    Epic a décidé de solliciter la cour à ces sujets, lui demandant notamment d'exiger qu'Apple rétablisse Fortnite sur sa vitrine de téléchargement, mais de lui interdire de révoquer son accès aux outils de développement iOS et macOS en représailles de l’introduction de l’introduction d’une nouvelle option de paiement dans Fortnite. Le juge lui a donné gain de cause sur le second volet, mais pas sur le premier, interdisant donc à Apple de bloquer Unreal Engine.

    Néanmoins, Apple ne l'a pas entendu de cette oreille. Une fois le délai du 28 août arrivé, Apple a officiellement résilié le compte Epic Games sur l'App Store. Cela signifie que l'application n'est plus disponible sur l'iPhone ou l'iPad, même si vous l'avez déjà téléchargée une fois auparavant et d'autres jeux Epic comme Infinity Blade ne sont plus téléchargeables.

    Dans la même année, Telegram, l’application populaire qui compte plus des millions d'utilisateurs dans le monde, a déposé une plainte antitrust officielle auprès de l'Union européenne concernant les pratiques de l'App Store d'Apple, a rapporté la semaine dernière le quotidien Financial Times. Cette plainte venait s’ajouter à celles d’autres grands développeurs d'applications qui s’unissent pour lutter contre les règles de l'App Store du fabricant d’iPhone. Dans la plainte adressée à la chef de la concurrence de l'UE, Margrethe Vestager, Telegram soutient qu'Apple doit « permettre aux utilisateurs d'avoir la possibilité de télécharger des logiciels en dehors de l'App Store ».

    Alors que le PDG d’Apple sortait d’une seance de deffense de son magasin d’application en ligne lors d’une audition de la sous-commission antitrust de la Chambre des Représentants des États-Unis, le nombre de plaintes antitrust contre l’App Store de la société dans l’Union européenne s’est augmenté de celle de Telegram. Comme l’a souligné le Financial Times, c'est le troisième grand nom, après Spotify et Rakuten, qui a fait pression sur l'UE pour qu'elle fasse quelque chose au sujet des pratiques anticoncurrentielles de l'App Store et de la commission de 30 %.

    Début 2022, l'organisme indien de surveillance de la concurrence a ordonné une enquête sur les pratiques commerciales d'Apple dans le pays, estimant que le fabricant de l'iPhone avait violé certaines lois antitrust.

    L'ordre de la Commission de la concurrence de l'Inde (CCI) intervient après qu'un groupe à but non lucratif a allégué cette année qu'Apple abusait de sa position dominante sur le marché des applications en forçant les développeurs à utiliser son système propriétaire d'achat in-app. Le plaignant, Together We Fight Society, a fait valoir que l'imposition par Apple d'une taxe de 30 % pour la distribution de contenu numérique payant et d'autres restrictions nuisent à la concurrence en augmentant les coûts pour les développeurs d'applications et les clients, tout en constituant une barrière à l'entrée sur le marché.

    La CCI a déclaré que les restrictions d'Apple entraînent à première vue un refus d'accès au marché pour les développeurs et distributeurs potentiels d'applications. « À ce stade, la Commission est convaincue qu'Apple fait l'objet d'une plainte prima facie qui mérite une enquête », a-t-elle déclaré. La société avait déjà été accusée par les régulateurs européens d'enfreindre les lois antitrust en n'autorisant pas les développeurs à proposer aux utilisateurs d'iPhone et d'iPad d'autres options d'achat en dehors des applications.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Les autorités antitrust indiennes ordonnent une enquête sur Apple pour abus présumé du marché des applications, en forçant les développeurs à utiliser son système propriétaire d'achat in-app

    Apple supprime le compte développeur Epic Games : les utilisateurs sur iOS et macOS ne peuvent ni télécharger de jeux Epic Games ni recevoir des mises à jour

    L'autorité antitrust néerlandaise inflige une cinquième amende de 5 millions d'euros à Apple, pour non-respect présumé de la réglementation relative au système de paiement des applications

    Telegram dépose une plainte contre l'App Store d'Apple auprès des autorités antitrust de L'UE, se joignant aux premiers développeurs pour faire pression sur les pratiques de la société
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  15. #15
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    Microsoft va bientôt être le suivants, Windows 11 est un truc qui prend totalement contrôle de votre ordinateur. Les programmes non-certifiés ne pourront plus tourner sur votre machine. Et vos disques seront encryptés sans votre autorisation. Donc en pratique, vous pourrez plus distribuer vos logiciels sans la bénédicition de Microsoft.


    Si cela vous préoccupe, (et cela devrait=être le cas).Jetez un coup d'oeil sur ce vidéo:


    J'ai l'impression que Microsoft a l'intention d'imité Adobe.

  16. #16
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    Microsoft va bientôt être le suivants, Windows 11 est un truc qui prend totalement contrôle de votre ordinateur. Les programmes non-certifiés ne pourront plus tourner sur votre machine. Et vos disques seront encryptés sans votre autorisation. Donc en pratique, vous pourrez plus distribuer vos logiciels sans la bénédicition de Microsoft.
    Amusant, on entendant ce genre de discours déjà du temps de Windows Longhorn (dans l'époque Windows Vista pour resituer).
    Le chiffrement d'un disque n'empêche pas d'installer des logiciels .
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  17. #17
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    Par défaut Le régulateur de l’UE accuse Apple de restreindre l’accès de ses rivaux à la technologie NFC sur iPhone
    Antitrust : le régulateur de l’UE accuse Apple de restreindre l’accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone
    L’entreprise risque jusqu’à 10 % de son CA mondial

    L’enquête est ouverte depuis juin 2020 et concerne les pratiques anticoncurrentielles d’Apple pour ce qui est des règles en vigueur sur l’App Store et Apple Pay. La Commission de l’UE revient de façon spécifique sur le cas Apple Pay dans sa dernière communication des griefs à l’endroit de l’entreprise américaine et l’informe qu’elle estime, à titre préliminaire, qu’elle abuse de sa position dominante sur le marché des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS en limitant restreignant l’accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC. Apple risque jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial.

    L’intégralité de communication de la Commission de l’UE

    La Commission européenne a informé Apple qu'elle estimait, à titre préliminaire, que l'entreprise abusait de sa position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS. En limitant l'accès à une technologie standard permettant d'effectuer des paiements sans contact en magasin au moyen d'appareils mobiles «Communication en Champ Proche (Near Field Communication - NFC)» ou «tap and go»), Apple restreint la concurrence sur le marché des portefeuilles mobiles sur iOS.
    La Commission conteste la décision d'Apple d'empêcher les développeurs d'applications de portefeuilles mobiles d'accéder aux matériel et logiciel nécessaires («entrée NFC») sur ses appareils, au profit de sa solution propriétaire, Apple Pay.

    Mme Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive chargée de la politique de concurrence, a déclaré ce qui suit: « Les paiements mobiles jouent un rôle d'une importance croissante dans notre économie numérique. Aux fins de l'intégration des marchés européens des paiements, il est essentiel que les consommateurs bénéficient d'un paysage des paiements concurrentiel et innovant Nous disposons d'éléments nous indiquant qu'Apple a restreint l'accès de tiers à la technologie clé nécessaire pour développer des solutions de portefeuilles mobiles concurrentes sur les appareils d'Apple. Dans notre communication des griefs, nous avons considéré, à titre préliminaire, qu'Apple pourrait avoir restreint la concurrence, au profit d'Apple Pay, sa solution propriétaire. S'il était confirmé, un tel comportement serait illégal au regard de nos règles en matière de concurrence. »

    Communication des griefs sur les restrictions d'accès mises en place par Apple à la technologie de paiement mobile

    Apple Pay est la solution propriétaire d'Apple en matière de portefeuilles mobiles, proposée sur les iPhones et les iPads. Elle permet d'effectuer des paiements mobiles dans des magasins physiques et en ligne. Les iPhones, iPads et logiciels d'Apple forment un «écosystème fermé», dans lequel Apple contrôle chaque aspect de l'expérience des utilisateurs, y compris l'accès des développeurs de portefeuilles mobiles audit écosystème.

    La Commission considère à titre préliminaire qu'Apple détient une puissance significative sur le marché des appareils mobiles intelligents et une position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles.

    Plus particulièrement, Apple Pay est la seule solution de portefeuille mobile à avoir accès à l'entrée NFC nécessaire sur iOS. Apple ne la met pas à la disposition des développeurs d'applications de portefeuilles mobiles tiers. La technologie NFC «tap and go» est intégrée dans les appareils mobiles d'Apple pour les paiements en magasin. Cette technologie permet la communication entre un téléphone portable et les terminaux de paiement des magasins. La technologie NFC est normalisée, disponible dans presque tous les terminaux de paiement en magasin et garantit une sécurité et une fluidité maximales pour les paiements mobiles. Par rapport à d'autres solutions, la technologie NFC offre une expérience de paiement plus fluide et plus sécurisée, et bénéficie d'une plus large acceptation en Europe.

    La Commission estime à titre préliminaire que la position dominante d'Apple sur le marché des portefeuilles mobiles sur son système d'exploitation iOS restreint la concurrence, en réservant à Apple Pay l'accès à la technologie NFC. Une telle situation produit des effets d'éviction pour ses concurrents, affaiblit l'innovation et restreint le choix des consommateurs en ce qui concerne les portefeuilles mobiles sur iPhones. S'il était confirmé, ce comportement serait contraire à l'article*102 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne (ci-après le «TFUE»), qui interdit d'exploiter de façon abusive une position dominante sur le marché.

    L'envoi d'une communication des griefs ne préjuge pas de l'issue d'une enquête.

    La communication des griefs présentée aujourd'hui ne porte que sur l'accès restreint des développeurs tiers de portefeuilles mobiles à l'entrée NFC pour les paiements en magasin. Dans cette communication, la Commission ne revient pas sur les restrictions en ligne ni sur les refus d'accès à Apple Pay que subiraient certains produits spécifiques de concurrents, au sujet desquels la Commission a fait part de ses préoccupations lorsqu'elle a ouvert l'enquête approfondie au sujet des pratiques d'Apple concernant Apple Pay le 16 juin 2020.
    Contexte

    L'article 102 du TFUE interdit les abus de position dominante. La mise en œuvre de ces dispositions est définie dans le règlement sur les pratiques anticoncurrentielles (règlement n° 1/2003 du Conseil), qui peut également être appliqué par les autorités nationales de concurrence.

    La communication des griefs est une étape formelle des enquêtes menées par la Commission sur les infractions présumées aux règles de l'UE en matière de pratiques anticoncurrentielles. La Commission informe par écrit les parties concernées des griefs soulevés à leur encontre. Les entreprises concernées peuvent examiner les documents versés au dossier de la Commission, répondre par écrit et demander à être entendues afin de faire part de leurs observations sur l'affaire à des représentants de la Commission et des autorités nationales de concurrence. L'envoi d'une communication des griefs et l'ouverture d'une enquête formelle en matière de pratiques anticoncurrentielles ne préjugent pas de l'issue des enquêtes.

    Aucun délai légal n'est prévu pour la clôture d'une enquête en matière de pratiques anticoncurrentielles. La durée de ce type d'enquête dépend de divers éléments, dont la complexité de l'affaire, le degré de coopération des entreprises en cause avec la Commission et l'exercice des droits de la défense.

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    Apple met en avant l’argument sécurité : une redite de son positionnement pour justifier le sevrage des développeurs à des systèmes de paiements alternatifs au sein de l’App Store

    Apple met en avant l’argument sécurité des utilisateurs comme justificatif de la fermeture de son écosystème à des acteurs tiers. La situation est telle que l’entreprise a désormais à dos une coalition pour la défense de la liberté de choix et la concurrence loyale sur l’App Store – la Coalition for App Fairness. La coalition d'entreprises, dont beaucoup sont de petits développeurs de logiciels, vise à obtenir d'Apple un assouplissement des règles relatives aux logiciels sur iOS. Par exemple, l'App Store est la seule méthode permettant aux clients d'installer des logiciels sur les iPads, les iPhones et les montres Apple. Et les développeurs de logiciels ne peuvent accepter les paiements de biens numériques sur iOS que d'une seule manière : le service de paiement d'Apple, qui prélève une commission sur toutes les transactions. Les membres de la coalition veulent d'autres options. La Coalition for App Fairness vise à inciter les législateurs à prendre des mesures contre Apple, soit par le biais d'une nouvelle législation, soit par des actions en justice.

    Ces comportements anticoncurrentiels seront bientôt interdits par le Digital Markets Act qui entrera en application début 2023. Les très grands acteurs de la tech s'exposent à des amendes allant jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires annuel mondial.

    Source : Commission

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’approche Apple de manière générale en matière de gestion de la concurrence ?

    Voir aussi :

    Face au Congrès américain, Jeff Bezos déclare qu'il ne peut pas garantir que les employés d'Amazon n'ont pas accès aux données des vendeurs tiers pour favoriser les produits de son entreprise
    Fortnite aurait fait exploser les bénéfices d'Epic Game en 2018 jusqu'à 3 milliards de dollars grâce notamment à la vente de contenus additionnels
    Après un bras de fer qui aura duré près de deux ans, Epic abandonne le combat et publie Fortnite sur PlayStore, regrettant que Google rende extrêmement mince la possibilité d'éviter le Play Store
    Google assure que Fortnite ne bénéficiera d'aucun traitement de faveur sur le Play Store s'il veut revenir et que sa taxe de 30 % est valable pour tous, Epic dénonce un abus de position dominante
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  18. #18
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    Amusant, on entendant ce genre de discours déjà du temps de Windows Longhorn (dans l'époque Windows Vista pour resituer).
    Le chiffrement d'un disque n'empêche pas d'installer des logiciels .
    En tant que programmeur c'est la certification qui va te poser un problème. Le chiffrement va devenir un problème pour toi, lorsque que Microsoft décidera que ta licence n'est plus valide parce qu'Il considère que ce n'est plus le même ordinateur parce que tu as changer deux disques durs (ou autre chose). Et que windows ne fonctionne plus après la mise-à-jour, sans avertissement préalable.

    J'ai perdu 6 mois de donnée et un site web en construction, après avoir découvert que le programme de récupération détruisait les données sur les disques de plus d'un Tera.

  19. #19
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    Par défaut Elon Musk dénonce les tarifs de l'App Store d'Apple, à la suite de l’avis de la Commission européenne
    Elon Musk dénonce les tarifs de l'App Store d'Apple, à la suite de l’avis de la Commission européenne,
    « App Store , c'est comme avoir une taxe de 30 % sur l'Internet, ce n'est vraiment pas bien »

    Elon Musk a comparé Apple et son App Store à l'équivalent d'une « taxe de 30 % sur Internet » et a déclaré que les frais sont « 10 fois plus élevés qu'ils ne devraient l'être », dans une série de tweets répondant à un tweet de Slashdot sur la dernière plainte antitrust de l'Union européenne contre le géant de la technologie.

    La Commission européenne a informé Apple de son avis préliminaire selon lequel elle a abusé de sa position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles sur les appareils iOS. En limitant l'accès à une technologie standard utilisée pour les paiements sans contact avec des appareils mobiles dans les magasins ("Near-Field Communication (NFC)" ou "tap and go"), Apple restreint la concurrence sur le marché des portefeuilles mobiles sur iOS.

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    La Commission conteste la décision d'Apple d'empêcher les développeurs d'applications de porte-monnaie mobiles d'accéder au matériel et au logiciel nécessaires ("entrée NFC") sur ses appareils, au profit de sa propre solution, Apple Pay.

    La vice-présidente exécutive Margrethe Vestager, en charge de la politique de concurrence, a déclaré : « Les paiements mobiles jouent un rôle en croissance rapide dans notre économie numérique. Il est important pour l'intégration des marchés européens des paiements que les consommateurs bénéficient d'un paysage de paiements compétitif et innovant. Nous disposons d'éléments indiquant qu'Apple a restreint l'accès des tiers à des technologies clés nécessaires au développement de solutions de porte-monnaie mobiles concurrentes sur les appareils Apple. Dans notre communication des griefs, nous avons estimé à titre préliminaire qu'Apple pourrait avoir restreint la concurrence, au profit de sa propre solution Apple Pay. Si cela se confirme, un tel comportement serait illégal au regard de nos règles de concurrence. »

    Apple Pay est la propre solution de portefeuille mobile d'Apple sur les iPhones et iPads, utilisée pour permettre les paiements mobiles dans les magasins physiques et en ligne. Les iPhones, iPads et logiciels d'Apple forment un « écosystème fermé ». Apple contrôle tous les aspects de l'expérience utilisateur dans cet écosystème, y compris l'accès des développeurs de porte-monnaie mobiles à celui-ci.

    La Commission considère à titre préliminaire qu'Apple jouit d'un pouvoir de marché important sur le marché des appareils mobiles intelligents et d'une position dominante sur les marchés des portefeuilles mobiles. En particulier, Apple Pay est la seule solution de porte-monnaie mobile qui peut accéder à l'entrée NFC nécessaire sur iOS. Apple ne la met pas à la disposition des développeurs d'applications tierces de porte-monnaie mobiles.

    La technologie NFC « tap and go » est intégrée aux appareils mobiles Apple pour les paiements en magasin. Cette technologie permet la communication entre un téléphone mobile et les terminaux de paiement dans les magasins. En réponse à ces plaintes de la Commission européenne, Le PDG de Tesla a fait part de ses inquiétudes soutiendrait qu’Apple "abuse" de sa position de leader sur le marché pour étouffer la concurrence pour son système de paiement mobile, Apple Pay.

    Après cette déclaration de Musk, « la boutique d'Apple, c'est comme avoir une taxe de 30 % sur Internet », le milliardaire a ajouté que les frais de l'App Store étaient « littéralement 10 fois plus élevés qu'ils ne devraient l'être ». À l’exemple de Musk, plusieurs entreprises ou dirigeants du secteur de la technologie ont critiqué Apple au sujet des frais de 30 % qui s'appliquent aux téléchargements payants et à d'autres achats pour les développeurs qui gagnent un million de dollars ou plus en revenus annuels par le biais de la boutique.

    L'autorité néerlandaise de surveillance des marchés a infligé en fin février à Apple une amende de 5 millions d'euros (montant total : 25 millions d'euros), la cinquième sanction de ce type en plusieurs semaines consécutives, dans le cadre d'un litige sur l'accès à des méthodes de paiement autres que celles d'Apple pour les abonnements à des applications de rencontre.

    L'Autorité des consommateurs et des marchés (ACM) estime que le fabricant de l'iPhone abuse d'une position dominante sur le marché en ne permettant pas aux fabricants d'applications logicielles aux Pays-Bas d'utiliser d'autres méthodes de paiement pour les applications de rencontre accessibles via son App Store.

    PayPal serait l’une des entreprises ayant contribué à déclencher la plainte antitrust formelle de la Commission européenne contre Apple et son système de paiement par iPhone en faisant part de ses préoccupations à la Commission européenne, selon des personnes ayant connaissance du dossier.

    Apple met en avant l’argument sécurité des utilisateurs comme justificatif de la fermeture de son écosystème à des acteurs tiers. La situation est telle que l’entreprise a désormais à dos une coalition pour la défense de la liberté de choix et la concurrence loyale sur l’App Store : la Coalition for App Fairness. La coalition d'entreprises, dont beaucoup sont de petits développeurs de logiciels, vise à obtenir d'Apple un assouplissement des règles relatives aux logiciels sur iOS. La Coalition for App Fairness vise également à inciter les législateurs à prendre des mesures contre Apple, soit par le biais d'une nouvelle législation, soit par des actions en justice.

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la prise de position d'Elon Musk ?

    Quel est votre avis sur les pratiques d'Apple en matière de gestion de la concurrence ?

    Voir aussi :

    Antitrust : le régulateur de l'UE accuse Apple de restreindre l'accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone, l'entreprise risque jusqu'à 10 % de son CA mondial

    Antitrust : Apple Pay dans le viseur de la Commission européenne, l'entreprise devra faire face à de nouvelles accusations antitrust à Bruxelles

    Le procès antitrust visant à démanteler Facebook Meta peut avoir lieu, selon la décision d'un juge américain. La Federal Trade Commission veut forcer Facebook à revendre Instagram et de WhatsApp

    Antitrust : le régulateur de l'UE accuse Apple de restreindre l'accès de ses rivaux à la technologie de paiement sans contact NFC sur iPhone, l'entreprise risque jusqu'à 10 % de son CA mondial
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  20. #20
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    Venant de la part du mec le plus riche du monde c'est quand même une belle farce.
    Il a dû en taxer pas mal pour avoir plus que le PIB de certains pays en une année, ou bien racheter Twitter dont 20% du prix suffirait à lutter contre la faim dans le monde

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