Je t'accorde qu'il faudrait nuancer, prendre chaque situation séparément, chaque pays/région avec son histoire, etc... Mais bon, je réponds à Ryu, là, faut faire simple, quitte à forcer le trait. Et puis, malgré tout, pour les quelques situations que je connais bien, je t'assure que le bilan est vraiment en défaveur des "grandes puissances", et déprimant. Le cynisme institutionnel (états, organismes, entreprises, lobbies, etc) atteint des sommets que je n'aurais jamais, jamais osé imaginer.
D'une part, les dirigeants des "ces pays", c'est nous qui les avons mis en place. C'est nous qui faisons la pluie et le beau temps sur leurs élections. Pour l'accès aux ressources. La Françafrique, c'est une réalité. Peut-être pas universelle... je ne sais pas, par exemple, jusqu'à quel point nous sommes responsables du bordel malgache. Mais pour beaucoup de pays, oui, c'est bien nous qui avons mis le bazar et continuons de le faire, histoire d'avoir un dirigeant "soumis" dans les pays qui nous intéressent.
D'autre part, la notion de "souci du bien commun", qui nous semble si évidente, n'a rien d'évident et est même plutôt récente. Réplique que j'ai remarquée dans la série "Versailles" (ça vaut ce que ça vaut comme référence, mais ça m'a fait réfléchir), louis XIV, que l'on informe du fait que le peuple a faim et est à deux doigts de se révolter, répond "M'enfin, je suis là pour faire rayonner la France dans le Monde, pas pour m'occuper du peuple !"...
Tout comme beaucoup de chefs d'entreprise considèrent leurs salariés comme des ressources au service de l'entreprise (et par extension, d'eux-mêmes, de leur pouvoir et de leur porte-monnaie) et ne se sentent absolument pas concernés par le bien-être et le développement personnel de leurs salariés au sein de l'entreprise. C'est en train de changer lentement, mais voilà... je pense que beaucoup de gens "de pouvoir" et "au pouvoir" ne se sentent absolument pas concernés par la notion d'intérêt commun.
Dormir, non... quand on est dans l'action, le sommeil est une ressource, c'est ce qui nous permet de faire ce qu'on a à faire le lendemain, donc on dort... mais oui, je trouvais qu'il y avait beaucoup trop de choses/décisions qui nous/me revenaient alors qu'elles auraient dû être prises par l'ONG au niveau de Conseil d'Administration. Responsabilités qu'ils ne prenaient pas... (Je mets ma phrase au passé, en espérant que ça ait changé).
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