La "French tech" avec des étrangers, logique![]()
La "French tech" avec des étrangers, logique![]()
Cette mesure va tirer les salaires vers le bas, alors qu'on se plaint déjà du fait que les diplômés tendent à aller chercher du travail à l'étranger, notamment parce que les salaires proposés par les entreprises françaises de ce domaine sont relativement bas...
Ôtez-moi d'un doute: s'agit-il là d'une énième ânerie de nos élus due à leur déconnexion de la réalité?
Non, c'est juste que leur politique en la matière est écrite par les chefs d'entreprise.
Ce n'est pas aussi évident que quand Google et Facebook avaient acheté le gouvernement Britannique au vu et au su de tous (et en toute légalité), parce que la législation Française notamment en termes de comptes de campagne protège mieux la démocratie du capitalisme. Mais in fine c'est bien les chefs d'entreprise, et notamment ceux de SS2I, qui dictent la politique du gouvernement.
le silicone, c'est proche de la vaseline, non ?
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Bonjour,
On forme aussi des stagiaires en 57 jours (parcours de formation POEI) pour soit-disant devenir de vrais professionnels informaticiens. On leur fait croire qu'ils sont bons et ils le croient. Beaucoup deviennent imbus de leur personne tellement qu'ils croient être incontournables dans le métier...
J'aurai dû faire un métier comme mécanicien ou électricien : au moins je n'aurais pas investi des années d'études universitaires et j'aurais gagné beaucoup plus. Et en plus, ce sont de beaux métiers.
Ingénieur Informatique, je pense me reconvertir à plus de 55 ans à cause de notre métier devenu vraiment difficile. Aujourd'hui, le mérite et le savoir faire sont mis à mal par des personnes à qui on apprend à "pondre" du code mal fait...
Maintenant au tour du French Tech Visa : Vive la France...
A+![]()
C'est clair qu'en France on ne devient pas développeur pour le salaire. Avoir un BAC+5 n'a jamais garanti un bon salaire.
Mais bon c'est plus confortable comme travail, t'as en fauteuil à roulette, le chauffage l'hivers, la climatisation l'été.
Mécanicien et électricien sont des métiers difficile physiquement.
Perso je pense que c'est beaucoup plus épanouissant que bosser dans un bureau.
S'occuper de l’électricité d'une maison ou réparer une voiture ça a directement un impact concret dans le monde réel, une utilité clair.
Alors qu'il y a des gens qui ont passé des années à développer un logiciel qui au final ne sera jamais utilisé par le client... (c'est rare comme scénario)
Dans les bureaux il existe des métier de ce genre :
Bullshit jobs
« Bullshit jobs » est une expression d'anglais américain signifiant littéralement « emplois à la con ». Elle désigne des tâches inutiles, superficielles et vides de sens effectuées parfois dans le monde du travail. Le terme est apparu sous la plume de l'anthropologue américain David Graeber qui postule que la société moderne repose sur l'aliénation de la vaste majorité des travailleurs de bureau, amenés à dédier leur vie à des tâches inutiles et sans réel intérêt pour la société, mais qui permettent malgré tout de maintenir de l'emploi. Sa théorie, publiée en 2013 et largement médiatisée suscite de nombreuses controverses sur sa pertinence. Les psychologues du travail ont repris le concept pour décrire la pathologie du travailleur affecté par cette « démission intérieure » encore appelée « brown-out ».
On devrait peut-être commencer par se demander pourquoi les talents Français s'expatrient....
J'ai fait USA, Bresil, Irlande, Finlande.
Pas pret de revenir.
J'ai recontre pas mal de francais, les raisons sont diverses mais reviennent toujours aux meme plus ou moins.
- Petit management
- Salaire minable
- Insecurite
- etroitesse d'esprit
Il faut dire qu'un francais de metropole et un francais de l'etranger, ce ne sont pas les memes bestiaux.
Ca ne veut pas dire que les francais de metropole sont des cons, ca veut dire que ceux de metropole qui s'expatrient on un profil particulier.
Certains aussi evitent le plus possible les autres francais.
Je triche, je suis dans une boite Américaine, mais en France. Alors la RH est franco-française, mais elle n'a pas un pouvoir de nuisance immense(les recrutements sont gérés au niveau "régional", c'est-à-dire.....depuis Dubai). Le management est presque honnête(faut pas trop creuser quand même, mais par rapport aux boites française, il n'y a pas photo), le salaire est supérieur à la moyenne(pas tant que ça, mais ça fait toujours plaisir), il y a des augmentations, les gens qui se font virer sont soit en période d'essai soit des managers qui ont failli, très rarement des grouillots, et je n'ai jamais entendu quelqu'un se faire reprocher d'avoir tenté quelque chose.
C'est loin d'être le paradis, mais on sent déjà la différence.
"Si l'on veut percer à l'international, nous devons nous-mêmes devenir internationaux"
Faire entrer des étrangers sans exigence de diplôme, c'est pas être international, c'est être simplement stupide.
On a déjà ruiné la valeur de nos diplôme (globalement) ces 30 dernières années en diplômant des incompétents (on remercie les quotas de l'éducation nationale).
On a déjà laissé les jeunes Ingénieurs logiciel être considérés comme de la viande dans les sociétés de services / ESN.
On a déjà intégré des personnes en reconversion professionnelle formés à la pelle aux métiers du numérique avec des "formations accélérées" bidons (de 2 ans à 2 semaines selon le poste visé, et parfois pour des milliers d'€) et qui n'ont pas le niveau mais qui ont sûrement le manque de confiance en eux suffisant pour tolérer toutes sortes de mauvaise considération en entreprise.
On a déjà méprisé et réduit le statut d'Ingénieur à un "Bac+5 amélioré" (pourtant il y a un écart réel et béant entre Master et Ingénieur) et remplacé certains d'entre eux (ou plutôt d'entre nous) par des gens formés dans des Universités étrangères dont la qualité reste à prouver (selon les pays) qui souvent acceptent de travailler à salaire moindre, faisant baisser le "prix du marché" d'un professionnel de l'IT.
On ne cherche même pas à garantir l'emploi des Francais car il n'y a pas de priorité entre un Francais et un étranger, à qualité égale, à l'embauche.
Comme protection de l'emploi on a vu mieux.
Comme réduction du poste d'Ingénieur à un simple exécutant bête et mou, on a rarement vu mieux.
Mais allons-y prenons des gens -au nom de l'expansion économique- et donnons leur nos emploi!
L'Ingénieur du futur sera à l'image d'un maçon en bâtiment: un SMIC amélioré, une évolution professionnelle difficile et restreinte, un marché du travail chaotique et aucune considération.
J'éxagère mais vous verrez qu'on y retrouvera ces traits.
C'est terrible cette mentalité française autour du diplôme. Oui ça aide, oui ça compte pour les 2-3 premiers jobs, mais après l'industrie change tellement vite que le cursus d'il y a 5-10 ans déjà presque obsolète à l'époque ne devrait même plus compter. Si après des années de dev. professionnel un développeur n'a pas les bases, avec ou sans diplômes il est juste nul.
Pour cette histoire de visa, il suffit de faire comme les pays anglo-saxons chez qui ça marche. C'est pas du tout la porte grande ouverte, il faut avoir un job dans le pays d'accueil et que l'entreprise prouve qu'elle ne trouve pas de bon candidat localement. Et pour la concurrence des pays de l'est, pas besoin d'attendre cette mesure on fait parti de Schengen donc les polonais et les hongrois peuvent venir bosser en France sans problème, et la Roumanie va peut être en faire parti dès la fin de l'année.
A titre personnel, je vais rentrer en France à la fin de l'année après 3ans d'expatriation et le seul truc qui me fait un peu flipper c'est de revenir à un management moyenâgeux.
On les a déjà sur le territoire les talents.. C'est juste qu'à force de les payer comme des merdes, ils se comportent comme des merdes (ils sont pas cons, ce sont des talents quand même).
ce que tu décris avec l'absence de reconnaissance est bien connu, certains employeurs ont malheureusement tendance à affirmer (croire?) que l'absence de reconnaissance *salariale * est sans incidence sur leurs troupes...
Pourquoi personne ne dit combien il gagne : https://www.psychologies.com/Travail...mbien-il-gagne
Évoquer le montant de son salaire est monnaie courante aux États-Unis, pas du tout chez nous. Peur de susciter des jalousies? Crainte d’être réduit à ce que nous gagnons? Une certitude : ce que nous touchons nous touche.
Les effets de la reconnaissance sur les individus : http://cgsst.com/les-effets-de-la-re...les-individus/
Plus de motivation et de satisfaction!
Bourcier et Palobart (1997) mettent en évidence le caractère essentiel de la reconnaissance en milieu de travail en tant que source de motivation et de satisfaction. Lorsque le salarié considère qu’il possède une place au sein de l’organisation et que sa contribution est appréciée à sa juste valeur, il est plus enclin à s’engager dans son travail et à se motiver pour se surpasser d’un point de vue professionnel. Il importe de préciser que la motivation constitue en quelque sorte un moteur de l’action, elle détermine les conduites de travail. La reconnaissance consolide également le sentiment de compétence et entraîne une certaine satisfaction de la part des membres de l’organisation. En contribuant à la satisfaction et à la motivation au travail, elle influence positivement la productivité et la performance des organisations.
La santé mentale
Le travail peut entraîner des conséquences directes et diverses sur la santé psychologique des travailleurs. Il est pertinent de préciser que la santé mentale au travail fait référence au sentiment de bien-être ou de mal-être psychologique, physique et émotionnel que les travailleurs ressentent par rapport au travail. Selon une étude réalisée par la Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail de l’Université Laval, le niveau de détresse psychologique des travailleurs oeuvrant en milieu hospitalier, universitaire, forestier et de l’industrie métallurgique est de 43 %, soit plus du double que le taux établi pour l’ensemble de la population québécoise (20 %) (Brun & al., 2002). Parmi les facteurs cités comme causes de cette détresse, le manque de reconnaissance au travail arrive en deuxième position, juste après la surcharge de travail. Bref, l’absence de reconnaissance au travail peut être considérée comme un des facteurs de risque le plus fortement associé à la détresse psychologique élevée au travail.
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