En même temps, non-français qui utilisent Qwant il ne doit pas y en avoir des masses
C'est pas une question que l'utilisateur soit français ou non...
C'est une question que si avec Qwant, je fais une recherche qui me retourne des résultats avec des extraits de journaux belges, suisses, espagnol ou autre, les éditeurs de ces journaux ne toucheront pas un sous de Qwant eux...
Avez-vous vraiment compris de quoi il retournait au final ?
Le problème des droits d'auteurs ne s'arrête pas à la frontière française hein...
Et alors ? Après c'est une question de mise en oeuvre et d'accords internationaux à trouver.
C'est déjà mieux que de venir whiner "olalala le parlement réclame qu'on reverse des miettes des milliards que l'on se fait sur le dos des créateurs de contenus, ça va tuer le web libre !!!"
Pour les citations courtes, il a au contraire été montré que les journaux gagnaient des visites au lieu d'en perdre.
Citations que les journaux configurent presque eux-même lorsqu'ils créés leur page Web.
Pour les œuvres, les Youtubeurs sont loin de se faire des milliards, et le problème n'est pas de reverser des miettes, mais de reverser l'entièreté de ses revenus pour quelques secondes de vidéos, ainsi que des procédures partiales (l'ayant-droit étant à la fois juge et parti sans aucun contrôle), du fait de la politique de Youtube. Politique qui s'est retrouvée exacerbée en anticipation de ces articles.
Pour les filtres, le problème est l'aberration d'une telle mesure, à la fois techniquement très compliquée, et avec de trop grandes possibilités de faux-positifs (e.g. liées au fair use).
Tout cela est purement et simplement du protectionnisme pour une industrie qui n'a pas sû au cours des décennies s'adapter au changement technologique qu'est Internet.
Ces oligopoles ne méritent pas mieux que de mourir pour faire place à de nouvelles industries qui tireront leur épingles du jeu, justement en s'appropriant la technologie qu'est Internet.
S'adapter ou crever, c'est la règle du jeu en économie. Il n'y a pas de raison que certaines entreprises dérogent à la règle en recevant un traitement de faveur de nos politiques.
Google devrait totalement déréférencer l'intégralité des sites de journaux.
"Vous ne voulez pas qu'on affiche des extraits de vos articles ? Très bien, dorénavant on ne partagera plus rien qui vient de chez vous, comme ça vous devriez être content "
La logique "les gens lisent le titre mais pas l'article" ne fonctionne pas, à ce compte là on pourrait dire au kiosque à journaux "les gens regarde la première de couverture et n'achète pas le magasine"...
Les journaux critiquent Google News alors qu'il n'affiche que les titres...
Et du côté des recherches c'est normal qu'on affiche un extrait du texte, sinon comment les gens pourraient trouver ce qu'ils cherchent ?
Je ne comprend pas du tout ce que reproche les journaux à Google. Google les aide à générer du trafic...
Surtout que d'autre référenceur comme Yahoo par exemple, récupère la majorité de l'article en plus du titre ! Eux par contre doivent réellement faire du tord.
À leur tour, les pays de l'UE disent "oui" à la réforme du droit d'auteur,
malgré un lobbying intense des grandes enseignes du numérique
En 2018, le projet de loi Directive Copyright vivait un vrai parcours du combattant. La faute à deux articles particuliers considérés comme liberticides par de nombreuses associations de défense d'un Internet libre : les articles 17 et 15 (anciennement 13 et 11). Le premier porte sur la mise en place d’accords entre les plateformes comme YouTube et les ayants droit pour que ces derniers soient rémunérés lorsque leurs œuvres sont utilisées.
Sans accord, la plateforme en question sera tenue responsable de la publication d’œuvres protégées – un durcissement par rapport à la législation française. Autrement dit, la plateforme aura l’obligation de placer des filtres de contenu comme le content ID de YouTube, une mesure qui pourrait entraîner une censure généralisée des contenus publiés en ligne, selon les opposants à la réforme sur le droit d’auteur.
Le deuxième article controversé, en l’occurrence l’article 15, prévoit que tous ceux qui créent des liens et utilisent des extraits d'articles de presse devraient d'abord payer l'éditeur pour obtenir une licence. Ce droit, qu’on appelle communément droit voisin, prend effet pendant deux ans après la publication de l’article, une exception est toutefois faite pour les contenus ne dépassant pas quelques mots. Le texte permettrait donc de mettre un terme au « pillage » dont sont victimes les industries culturelles et les éditeurs de presse.
Ces nouvelles obligations qui visent principalement les géants du web ont été vivement débattues dans le Parlement de Strasbourg. Les eurodéputés opposés à la directive ont remis en cause les articles controversés du texte. Des députés ont appelé à supprimer l’article 13 jugé comme étant déséquilibré et favorisant plus les ayants droit.
D'autres députés ont tiré l’attention sur la mise en application complexe de l’article 11, qui dans le fond cherche à favoriser les éditeurs de presse face aux titans couronnés de succès comme Google. Mais en réalité, ces députés craignent que cet article fasse office d’entrave à la créativité et impacte les droits fondamentaux des Européens.
Pour les partisans de ce texte, il permettrait d’assurer une rémunération juste des ayants droit. Selon eux, il n’est pas question d’affecter la liberté d’expression des citoyens, une fausse crainte qui serait la conséquence du lobbying massif des géants comme Google et Facebook pour faire barrage à la directive, selon Axel Voss, rapporteur de la directive sur le droit d’auteur du Parti populaire européen. À plusieurs reprises, les ayants droit ont accusé les opposants au texte d’être manipulés ou financés par les géants du numérique.
Fin mars, les eurodéputés se sont néanmoins prononcés pour ce texte (348 voix en faveur contre 274). Pour Julia Reda du Parti pirate, il s’agissait là d’un « jour sombre pour les libertés numériques ». Elle a regretté aussi qu’une série d’amendements qui aurait permis de modifier le texte ait été repoussée. Le gouvernement français, par la voix de la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau, a salué une victoire des « créateurs, des artistes, de la culture européenne (…) contre les lobbies ».
Les pays de l’UE votent en faveur du projet
Le projet de l’Union européenne de réformer le droit d’auteur à l’ère numérique a franchi le dernier obstacle lundi avec l’approbation par les Etats membres de la directive.
Dix-neuf pays, dont la France et l’Allemagne, se sont prononcés en faveur de la réforme. La Finlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne et la Suède s’y sont opposés, tandis que Belgique, Estonie et Slovénie se sont abstenus.
Malgré un intense lobbying de la part des géants du net mais aussi des partisans d’un internet entièrement libre et gratuit, le Parlement européen avait adopté le 26 mars le projet de directive permettant aux éditeurs, médias et artistes d’obtenir une rémunération pour la mise en ligne de leurs productions.
Il faut rappeler que la législatrice européenne Julia Reda du parti Pirate, qui a mené l'opposition à certains éléments des réformes, a exhorté les opposants à cette réforme à participer à des manifestations européennes le mois dernier.
Les critiques disent que les filtres sont coûteux et pourraient conduire à un blocage erroné.
Dans un billet de blog, Timothy Vollmer de Creative Commons, avait noté la limite de ce genre de réglementation
« Du point de vue du droit d'auteur, l'article 13 bouleverse le fonctionnement du Web. Presque toutes les plateformes Web à but lucratif qui autorisent les téléchargements de contenu générés par les utilisateurs devront soit obtenir une licence pour tous les téléchargements, soit installer des filtres de copyright et censurer le contenu. Si les plateformes ne se conforment pas, elles pourraient être tenues responsables des dommages-intérêts massifs pour violation du droit d'auteur. Le résultat logique est que cela nuira aux plateformes existantes et empêchera la création et l'épanouissement de nouveaux services innovants en Europe, car ces nouveaux acteurs ne disposent ni de l'argent, ni de l'attraction, ni de l'expertise pour conclure des contrats de licence ou pour construire (ou payer) les coûts. technologies de filtrage nécessaires. Au lieu de cela, les sociétés établies deviendront simplement plus enracinées et dominantes, des services comme YouTube ayant une longueur d'avance sur ces deux fronts. Nous ne pouvons pas soutenir un écosystème du droit d'auteur qui consolidera simplement le pouvoir de marché étendu des acteurs en place et créera en même temps des obstacles inutiles pour les nouvelles plateformes et les nouveaux services stimulant la créativité et le partage.
« Ce renversement du régime de responsabilité qui impose de mettre en œuvre les filtres de chargement a une autre conséquence déconcertante : les droits des utilisateurs sont rejetés car les technologies de filtrage ne peuvent pas savoir quand un travail est en infraction et quand il est utilisé légalement, en vertu d'une exception au droit d'auteur. Un tel système limitera presque certainement la liberté d'expression, car les plateformes vont atténuer tout risque en bloquant simplement le contenu, que l'utilisation soit ou non sanctionnée en vertu d'exceptions au droit d'auteur, telles que la critique, la citation et la parodie ».
Des artistes tels que les producteurs de films Pedro Almodovar et Michel Hazanavicius, Benny Andersson d’Abba et l’auteur Ali Smith ont manifesté leur soutien à cette refonte.
Europe for Creators, qui représente les particuliers et les organisations des industries créatives, a exhorté les législateurs à soutenir la réforme sans aucun changement.
La Commission européenne avait lancé le débat il y a deux ans pour protéger l’industrie européenne de la création, qui représente 915 milliards d’euros et emploie 11,65 millions de personnes dans l’UE.
En plus de la rémunération des auteurs, le texte oblige YouTube (Google), Instagram (Facebook) et d’autres services de partage à installer des filtres pour empêcher leurs utilisateurs de télécharger des matériaux protégés par le droit d’auteur.
Source : Reuters
Voir aussi :
Un Européen sur quatre pense que l'IA pourrait prendre de meilleures décisions que les politiciens, d'après un rapport
Le blocus Huawei de Trump fléchit en Europe, qui ne veux pas prendre de retard dans le déploiement de la 5G
Google va demander aux utilisateurs d'Android en Europe quel navigateur et moteur de recherche ils veulent comme applis sur leurs mobiles
40 % des « startups en IA » en Europe n'utilisent pas d'intelligence artificielle, l'IA est-il un argument pour attirer les investisseurs ?
Voilà, sous-titre corrigé.malgrégrâce à un lobbying intense desgrandes enseignes du numériqueayants droits
On notera que se sont les mêmes débiles qui vont se demander pourquoi il n'y a pas d'émergence de GAFA européens
Eu : Article 13
Nord vpn :
This is america !
Je ne comprends pas le rapport Parce que les services secrets européens ne se gaveraient pas de données personnelles si elles en avaient l'occasion ?
Et des services cloud européens il y en a aussi, faut pas déconner non plus.
Bref, en France on n'a peut-être pas de Google, de Facebook ou d'usines qui sortent des smartphones à la chaîne, mais on a un droit du travail qui respecte un minimum les employés et une sécurité sociale qui fonctionne. Après chacun a ses priorités hein.
Les européens ne dépendraient plus des solutions étasuniennes. L'autonomie c'est toujours chouette. Dépendre des autres ça craint.
Ce serait chouette qu'il y ait un Google Norvégien et un Microsoft Suisse.
Bon après avec l'optimisation et l'évasion fiscale je ne sais pas si ça rapportait vraiment de l'argent, mais au moins les européens en donneraient moins aux entreprises US.
C'est triste que les européens ne sont que des consommateurs de produits étasunien fabriqué en Chine.
Ce serait plus sain que tout soit local (usines et bureaux en France)
Ouais c'est un gros avantage pour les USA, ils peuvent récupérer les thèses de chercheurs de la plupart des universités au monde et ils peuvent faire de l'espionnage industrielle.
Avec le big data ils étudient les consommateurs et essaient de créer des produits et des services qui se vendront bien.
Ils n'ont pas le budget de la NSA.
On l'a vu avec Snowden, aucun pays n'investi autant dans la surveillance de masse, c'est assez flippant.
Il n'y a plus d'usine donc forcément il y a peu d'opérateurs qui se font exploiter ^^
Les usines sont délocalisées là où les charges sont moins élevées, il y a des pays où le salaires sont plus faible, où les règles sont moins strict.
Par exemple les entreprises allemandes installent leurs usines dans des pays comme la Pologne.
Il y a des entreprises qui naissent en France et qui se font racheter par des sociétés US.
La start-up française Kronos Care croquée par l'américain Narvar
Snapchat rachète la start-up française Zenly 250 millions de dollars
La startup française Weezic rachetée par l’américain MakeMusic
Google rachète la startup française Moodstocks
La division santé de Qualcomm s’offre la pépite française Capsule Technologie
L'Américain Zimmer Biomet rachète Medtech pour 164 M€
Citrix rachète la start-up française Norskale
Quelques dizaines de millions pour une dizaine de très grosses entreprises qui bouffent de plus les parts des entreprises n'ayant pas les moyens de délocaliser leurs activités.
C'est génial, ça permettra l'entretien d'une petite route ou le financement de la sécurité sociale pendant quelques jours...
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