Ça a l'air génial pour l'économie la légalisation du cannabis.
Ça créer des jobs, ça motive les gens à investir.
Pourquoi la marijuana a la cote en bourse ?
Le bénéfice d'Aphria témoigne de l'engouement pour le cannabisConsommer et cultiver du cannabis sera légal à partir du 17 octobre prochain au Canada. La nouvelle ne réjouit pas seulement les adeptes de la marijuana. A l’approche de la date fatidique, nombre d’investisseurs se sont enamourés pour les sociétés spécialisées dans la production d'herbe. Au point que celles-ci connaissent des bouffées boursières délirantes.
Wall Mart veut vendre des produits qui contiennent du cannabis, Coca Cola veut faire une boisson au CDB, Heineken est attentif.Aphria, producteur canadien de cannabis, a annoncé vendredi un bond de 41% de son bénéfice trimestriel, porté par une forte demande et par la progression de la valeur de ses investissements dans deux entreprises spécialisées dans le cannabis à usage thérapeutique, Liberty Health Sciences et Hiku Brands.
Le Canada deviendra le 17 octobre le premier grand pays à légaliser la consommation récréative de cannabis et les producteurs ont vu leurs titres flamber en Bourse en prévision de cette mesure, qui semble faire tourner la tête à certains investisseurs.
Le titre coté à New York de Tilray s'est ainsi envolé d'environ 500% depuis l'introduction en Bourse en juillet de cette entreprise canadienne entièrement consacrée à la production de cannabis.
Le Canada devient le 2ème pays du monde à légaliser le cannabis et ça va lui rapporter gros
Normalement avec le CETA les entreprises productrices de cannabis pourront attaquer les états de l'UE pour "manque à gagner" et en plus de payer une amende, les états devront autoriser le cannabis canadien.Après l'Uruguay, le Canada légalise le cannabis la semaine prochaine. 5,4 millions de Canadiens devraient en acheter générant 1,1 milliard de dollars de revenus sur la seule fin d'année 2018.
Le TTIP et la zone de libre échange UE-USA ou comment brader notre démocratie
Les états perdront toujours face aux entreprises.Le plus scandaleux dans cet accord, c’est qu’un tribunal dominé par une petite clique d’avocats d’affaires pourra jeter l’anathème sur des États ou des instances qui enfreindraient ses dispositions. Les firmes seront en droit d’exiger de ces États ou instances des dommages et intérêts si certaines mesures (environnementales ou sociales) risquent d’entraîner pour elles un « manque à gagner». Les accords de libre échange conclus par les USA ont déjà rapporté plus de 400 millions de dollars à diverses firmes qui ont porté plainte contre l’interdiction de substances toxiques, contre des régimes de licences, des lois protégeant l’eau potable ou la forêt et autres réglementations « gênant les investissements ». Par exemple, au sein de l’ALENA (NAFTA, Accord de libre-échange d’Amérique du Nord, entre USA, Canada et Mexique), le fabricant d’un additif cancérigène contenu dans l’essence, a exigé du Canada, pour avoir interdit cet additif, 250 millions de dollars pour « pertes de ventes et entrave au commerce ». Craignant de perdre le procès, le Canada a autorisé cet additif et versé un dédommagement de 10 millions de dollars au fabricant.
Ces entreprises qui attaquent des Etats en justice
À moins que le projet de loi ait changé depuis, mais ça m'étonnerait que ce genre de tribunal disparaisse...Les litiges opposant des Etats à des entreprises estimant avoir été lésées par une décision gouvernementale se multiplient. Dans le traité transatlantique, l'Europe et les Etats-Unis envisagent justement de créer un mécanisme d'arbitrage de ce type. Un projet très contesté.
On devrait produire du cannabis en France, comme ça il n'y aurait pas de problème.
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