La Free Software Foundation invite les utilisateurs à boycotter l’iPhone 5S et 5C
« dans l’intérêt de leur propre liberté et celle de leur entourage »

Alors que de nombreux fans de la marque à la pomme croquée se réjouissent des sorties de l’iPhone 5S et l’iPhone 5C, une voix s’élève sur internet pour mettre en garde contre les tout derniers smartphones d’Apple.



Nouvel iPhone

« Parce que beaucoup de personnes gardent sur eux des périphériques qui permettent de les suivre à la trace, ou encore d’épier la moindre de leur conversation, le tout sans qu’ils ne s’en rendent compte, un avenir viable ne saurait se définir sans la liberté, comme celle qu’on retrouve dans le logiciel libre ».

Pour tous ceux qui suivent l’actualité de bout en bout, une telle déclaration proviendrait très probablement d’un acteur de la Free Software Foundation (FSF). Effectivement, la déclaration est de John Sullivan le directeur exécutif en exercice à la FSF. Au passage, précisons que sa déclaration est en parfait accord avec l’opinion de Stallman sur Apple en général.

Pourquoi tant d’hostilité à l’égard des nouveaux smartphones d’Apple ? La philosophie de la FSF est simple : l’utilisateur a le contrôle total sur tous les logiciels qu’il installe. Il doit avoir le droit de faire ce qu’il désire de ses logiciels (les modifier, les distribuer à sa guise).

John Sullivan déplore le fait qu’une fois de plus, Apple propose un système fermé à ses utilisateurs. Il estime que « les propriétaires de smartphones se servent de leurs périphériques pour stocker des données personnelles comme : vidéos, photos, e-mails et bien d’autres. Il est donc impératif que les logiciels et l’OS exécutés sur leur mobile soient entièrement sous leur contrôle. Or, une fois de plus, Apple propose un système fermé dont il est le seul à décider ce qu’un utilisateur a le droit d’installer ».

Par ailleurs, le directeur exécutif de la FSF invite à supporter les projets comme Replicant (un fork d’Android) et Fdroid un référentiel d’applications pour Android, car, d’après lui, ils n'enfreignent pas la liberté fondamentale de l’utilisateur.


Source : FSF

Et vous ?

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