Il y a un souci dans cet article qui mélange 2 trucs, le livre papier et le livre électronique. Une commission veut interdire le port gratuit du livre papier donc, et la députée propose une solution sur les livres électroniques. Mon pneu fuit, ha ben je vais réparer le pare-brise.
Je suis pour interdire le port gratuit car ça évite de faire de la distorsion de concurrence pour les petits libraires, (économie d'échelle des gros distributeurs), et ça redonne de la valeur aux services de la poste qui ne va pas déjà très bien, alors si on incite Amazon à prendre sous-traitants sous-payés, donc pas bons par la force des choses, qui doivent prendre leur propre voiture (si si) on ne va pas avancer, et à mettre encore plus la poste dans le rouge pour un service pas virtuel du tout, pas dématérialisé, qui coute à chaque déplacement.
Je ne suis pas contre ce que dit cette députée, pour moi peu importe que le programme soit libre par contre le contenu, comme le dit la photo, ne doit pas expirer donc pour le coup il doit être libre, le problème c'est comme pour la musique et le cinéma il faut trouver l'équilibre entre les droits d'auteurs (pas des éditeurs, des auteurs je dis bien pour qu'ils se nourrissent) et le droit des lecteurs tout en proposant des solutions accessibles et pas complétement nazes actuels de la musique et du cinéma qui font qu'il est plus facile de pirater que d'acheter. En fait c'est toujours le même problème que pour la musique: ok libre mais comment rétribuer l'auteur? Un écrivain, contrairement à un prof qui écrit des cours ou un informaticien qui développe, il ne peut pas vendre un service.
De toute façon c'est tellement large que c'est complétement un autre sujet que les iphones.
haaa ce bout de phrase est bien dans l'esprit de ce sujet, comme le titre de l'article, lié. Oui c'est un téléphone, oui c'est un livre même s'il est mal distribué, même s'il est malhonnête. On ne va quand même pas appeler un objet en fonction de qu'on pense de lui. Ou lui dénier d'être ce pourquoi il a été conçu ? C'est vrai que ces problèmes de dénomination ça fait penser à la baguette que les boulangers qui se lèvent à 4h du matin, ne veulent plus voir vendre par des boulangers qui se lèvent à 7h du matin en faisant cuire une patte déjà levée. Mais là c'est pour éviter une distorsion de concurrence. Tandis que pour les téléphones c'est l'intention. En fait ce qui est gênant, et on les voit venir avec des gros sabots, c'est la FSF qui dirait ce qui est bon ou pas? Par contre je suis d'accord que la loi doit obliger d'indiquer s'il y a des DRMs et de dire leur condition d'utilisation pas à la 350é ligne des CGV mais sur la première ligne (DRM ou pas, effaçable si on change de pays). Mais il faut se méfier du politiquement correct à vouloir nommer en fonction des considération éthique d'une partie de la population.
Ps: Je préfère le bon vieux livre papier, plus facile à lire n'importe où et sans avoir besoin de matos.
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