Google vs Oracle : quelles seront les conséquences sur les pratiques des développeurs ?
Si Google est reconnu coupable d’avoir utilisé abusivement les API Java d’Oracle
Après six années de bataille juridique, Google et Oracle sont encore loin de mettre fin à leur différend qui pourrait avoir un impact sérieux sur l’activité des développeurs et des entreprises de haute technologie.
À titre de rappel, à l’origine de ce conflit, Oracle a accusé Google d’avoir utilisé des éléments de base de Java dans son système d’exploitation mobile Android sans autorisation. Le géant de Mountain View est accusé d’avoir copié dans Android « la structure, la séquence et l’organisation » de 37 API Java. La firme de Larry Ellison dénonce surtout l’opportunisme de Google, qui en voulant positionner Android comme leader du marché des OS mobiles, a choisi une voie plutôt facile. Pour prendre l’avantage sur les plateformes concurrentes, Google a construit son OS sur Java pour profiter des millions de développeurs qui étaient déjà familiers au langage, affirme Oracle.
De son côté, Google a rejeté toute infraction, expliquant que les API ne devraient pas être protégées par le droit d’auteur parce qu'elles sont nécessaires pour écrire des programmes compatibles. La société estime par ailleurs que si les premières entreprises de technologie revendiquaient de tels droits, cela aurait certainement bloqué le développement de nombreuses technologies dont nous disposons aujourd’hui. C’est ce qu’a également décidé un juge du district US, estimant que les API ne pouvaient être soumises à des droits d’auteur, avant que la Cour d’appel des États-Unis pour le circuit fédéral ne donne un avis contraire. Le verdict rendu par cette dernière suggère en effet que les API sont des œuvres de créativité et ne pouvaient être exclues de la protection par des droits d’auteur. Qu’est-ce que cela signifie donc pour les développeurs et les entreprises de haute technologie ?
Si Oracle obtient gain de cause, cela sous-entend qu’un développeur pourrait être poursuivi pour avoir fait appel à l’API d’un autre. De manière générale, les développeurs et entreprises de la technologie pourraient ne plus pouvoir profiter des gains de temps importants apportés par l’utilisation de programmes d’autrui de peur d’être traduits en justice. Nombreux seront donc obligés de partir de zéro par prudence. Autrement, ces derniers passeront plus de temps à prendre conseil auprès de leurs avocats qu’à développer. Certaines entreprises pourraient également s’appuyer sur les droits d’auteur pour bloquer la concurrence, comme Google et certaines entreprises de haute technologie ont déjà averti. Cela pourrait donc introduire une série de procès qui pourraient bouleverser les habitudes de développement dans l’industrie.
Google a été reconnu coupable d’avoir copié les API Java d’Oracle, mais la société brandit le fair use qui devrait lui permettre de copier ces API de manière légale. Dans le cas de Google, les API copiées ne sont qu’une petite fraction d’Android et la copie a permis de produire quelque chose de nouveau.
Oracle estime à 9,3 milliards de dollars US, les dommages et intérêts que Google doit payer pour avoir copié sans autorisation ses API Java. Après mésentente entre les deux parties, le procès reprend cette semaine, et une interprétation du fair use favorable à Oracle pourrait avoir un impact considérable sur l’industrie du logiciel. C’est ce que pense d’ailleurs Mitch Stoltz, un avocat pour l’Electronic Frontier Foundation (EFF). « Cela va vraiment créer un changement radical dans la façon dont le logiciel est développé dans le monde entier, » a-t-il déclaré dans une interview. Stoltz ajoute que s’il faut une autorisation chaque fois que les API sont utilisées et qu’un code appelle un autre code, alors cela va bouleverser l’économie du logiciel.
L’EFF remet également en cause la décision de la Cour d’appel pour le circuit fédéral, estimant qu’elle est en contradiction avec d’autres décisions rendues par la Cour d’appel des États-Unis pour le neuvième circuit. Lesquels verdicts suggèrent en effet l’interopérabilité entre les systèmes, avec ou sans autorisation du propriétaire d’un droit d’auteur.
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Les modèles, méthodes et autres normes n'auraient pas permis d'éviter cela?
Je pense qu'Oracle fou de la merde dans l'industrie du développement avec ce procès à la c** et en plus sans même le savoir. Bien que je sois un jeune développeur Java, je pense bien que si Oracle gagne ce procès à la c** c'est toute l'industrie du développement qui sera dans la merde. En plus tous les mecs qui détestent Java auront un argument de taille pour dénigrer le langage Java, des commentaires du genre " c'est cette société de Mer** propriétaire du langage Java qui à bouleverser notre belle industrie".Qu’en pensez-vous ?
Bref je serai vraiment heureux lorsque Oracle perdra ce procès.
Un geek ne vieillit pas, il se met à jour.
Pour plus d'informations sur Android regarder la faq Android.
Ensuite les tutoriels Android sont disponibles ici
Pour les mecs, qui n'arrivent pas toujours à digérer le Javascript, Dart peut-être une solution pour vous.
Industries? c'est principalement la production, tu n'es donc pas dans le faux. Mais le cas présent est encore très éloigné de celui d'Intel qui proposerait un C.P.U. sur Socket AM3 pour que je puisse rafraîchir le bon vieux AMD Phenom II X4 945 de mon PC Gamer. (hyperthreading [youpi 8 cores], SSSE3, etc..., et cela sans update de B.I.O.S.)
Je t'assure qu'il n'y aurait jamais eu se problème.
Tu connais surement https://ami.com/products/android-sol...t-for-android/.
Compatibilité PCI-Express 2.0 et 4.0 est surement se qui va ennuyer la rentabilité mais pas les moins polluants.
Dernière modification par MikeRowSoft ; 09/05/2016 à 13h09.
C'est une très mauvaise vision du problème. Le fait que l'API d'une bibliothèque soit soumise au copyright n’empêcherait aucunement de l'utiliser, du moins, pas plus qu'aujourd'hui.Envoyé par Michael Guilloux
Les bibliothèques sont soumises au copyright et suivant les choix de leur auteur elle peuvent être gratuites, payantes, libres, ...
Ce qui changerait, c'est qu'un tiers pourrait être interdit de faire une bibliothèque directement compatible. Le nom des éléments (structures, classes, fonctions, méthodes, ...) devraient être changés même s'il servent exactement à la même chose. Du coup migrer d'une bibliothèque à une autre deviendrait plus complexe étant donné qu'il faudrait également faire des modifications sur les programmes qui l'utilisent.
Quitte a relancer un énième fois un sujet à trolls sans apporter d’éléments nouveaux, autant ne pas en profiter pour ajouter de la désinformation.Envoyé par Michael Guilloux
Je ne sais pas à quoi joue Oracle mais c'est un combat dépassé quand on voit apple et sap faire alliance,
De plus Google est un acteur majeur qui fait la promo de java gratos pour oracle
cette attitude d'Oracle n'est gagnante pour personne
Oracle ne produit plus rien, c'est une boite à licence....
Google a prévu de toute manière une migration vers OpenJdk.
Java finira comme OpenOffice. Quand la communauté désertera Jdk pour OpenJdk, ils lâcheront l'affaire...
IBM est vraiment exceptionnel alors, Lotus Symphony a eu le même sort que OpenOffice (je sais que c'est faux, mais tu es très convaincant).
Surement une histoire de popularité et de support sur le long terme...
Malgré sa, il faut Apple, Intel et bien d'autres pour une telle diversité professionnelle.
Ce que tu dis est un peu extrême et tu risques de t'attirer les foudres des développeurs Java.
La communauté Java est vraiment solide, même si Oracle venait abandonné Java la communauté à elle seule suffira à la faire évoluer et à la maintenir à flot, sans parler de Google et autres.
Et je pense bien qu'il aura une multitude de développeurs qui seront heureux de voir Oracle céder Java.
Bref chacun son avis.
Un geek ne vieillit pas, il se met à jour.
Pour plus d'informations sur Android regarder la faq Android.
Ensuite les tutoriels Android sont disponibles ici
Pour les mecs, qui n'arrivent pas toujours à digérer le Javascript, Dart peut-être une solution pour vous.
Wooooow. J'ai choisi de développer en java pour quatre raisons :
- La possibilité de n'avoir qu'à compiler une fois les sources pour pouvoir déployer un programme sur différents systèmes.
- La syntaxe du langage fortement inspirée du C/C++.
- La doc qui a été et est toujours un modèle de clarté/efficacité ayant inspiré toutes les docs des langages et bibliothèques de fonctions qui ont suivi.
- Le système de licences de Sun Microsystems était clair, l'utilisation de java était libre et gratuite pour les programmes libres et gratuits, seul le programmes commerciaux devaient acquitter une licence.
De là, je trouve tous les arguments d'Oracle fallatieux, et particulièrement celui qui prétend que Google profite des développeurs qui sont déjà familiers au langage dans la mesure ou le langage java est par conception une version simplifiée de C++ .
PhysX SDK et Glide API ont bien bien compris. Surtout le coté un seul binaire exécutable.
Il y a vraiment aucun projet abandonné qui est très utilisé?
C'est vrai qu'a relire se que tu as écris encore et encore me donne des idées et des points d'observations.
Modèle objets donc pas étonnent pour la clarté.
Rational Rose si je devais faire de la pub.
Dernière modification par MikeRowSoft ; 09/05/2016 à 18h09.
Je n'avais jamais vu le conflit entre Google et Oracle sous cet angle, et en effet les conséquences sur notre métier de développeur risque d'être bouleversé. Si une décision favorable devait être prise en faveur d'Oracle, l'industrie informatique exigera de plus en plus l'ouverture des API sous licence open source.
Dans mon cas si une réponse favorable était donner je ne m'inquieterais pas trop, je code en python...
Python est fournie avec une licence très intéressante la "python software foundation" (on peut tous faire, même recompiler le code et juste changer le nom par monproduit si sa vous chante).
Si Oracle veut fermer ces api/JVM, les développeurs soit abandonnerons la JVM, soient abandonnerons carrément le java au profit d'un langage plus permissif (au niveau judiciaire) comme python par exemple.
Dans tous les cas, Oracle sera perdant.
Procès API Java : Oracle reproche à Google d’avoir détourné sa propriété
pour saisir son opportunité et percevoir ses revenus
Après la sélection des membres du jury ce lundi, Google et Oracle se sont présentés devant le tribunal dans une nouvelle tentative de trancher définitivement leur conflit au sujet des API Java utilisés dans Android sans paiement de licence. Mountain View semble mal parti dans la mesure où la firme a été reconnue coupable d’avoir copié les API Java d’Oracle. Sa seule échappatoire, c’est que le tribunal reconnaisse que cette copie, qu’Oracle estime illégale, est couverte par les règles de fair use ou d’usage loyal. Oracle estime à 9,3 milliards de dollars US, la somme que Google doit payer pour dommages et intérêts dans cette affaire, et la firme de Larry Ellison espère bien obtenir gain de cause dans ce nouveau procès.
Dans sa tentative de convaincre les membres du jury, l’avocat d’Oracle a sorti un grand jeu, affichant la plus grande éloquence verbale possible pour être plus persuasif. Mettant de côté les termes techniques, monsieur Peter Bicks a essayé non seulement de montrer la gravité de l’acte de Google vis-à-vis de la propriété intellectuelle, mais encore de persuader les membres du jury qu’Android n’aurait connu aucun succès si Google n’avait pas utilisé les API Java. « Si ce code n'avait pas été dans leurs trois milliards de téléphones, pas un seul n’aurait pu fonctionner », soutient Peter Bicks, l’avocat d’Oracle, en s’adressant au jury.
Citant les propres emails de Google, monsieur Bicks montre que Google a délibérément décidé de violer la propriété d’Oracle pour se faire rapidement du profit. Ce que monsieur Bicks considère comme un « raccourci » illégal. « Google, l’une des entreprises les plus importantes et les plus sophistiquées du monde, a pris une décision d’affaires délibérée de ne pas prendre une licence et de copier et utiliser le précieux logiciel d’Oracle illégalement », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Pourquoi ? D’énormes profits. »
L’avocat d’Oracle a expliqué comment Google a détourné la propriété de son client pour saisir son opportunité et percevoir ses revenus. « Trois milliards de téléphones mobiles ont été activés avec la propriété d’Oracle », a-t-il dit. Il explique qu’il y a 100 000 téléphones Android étant activés chaque heure. Google se serait donc fait « 42 milliards de dollars US en revenus grâce à l'ensemble de ces activations », estime l’avocat. Monsieur Peter Bricks rappelle que chacune de ces activations s’est faite avec la propriété de son client qu’il appelle « le précieux code informatique. »
Les 37 API Java copiées par la firme de Mountain View représentent 11 000 lignes de codes. Si Google estime que cela ne correspond qu’à une fraction du système Android, l’avocat d’Oracle montre que cela représente beaucoup en informatique. Pour illustrer cela, il a montré une diapositive qui explique qu’il a fallu 10 000 lignes de code pour programmer le module informatique de l’atterrisseur lunaire Apollo, là où des vies étaient en jeu. Il revient alors pour dire que cela représente 1000 lignes en moins par rapport au code que Google a copié. Et donc le fair use brandi par Google n’est qu’une excuse.
Comme Oracle l’a plusieurs fois souligné, monsieur Bricks estime qu’Android a gâché l’affaire d’Oracle. Il note que Google s’est enrichi sur le marché des mobiles au détriment d’Oracle. Son client « a vu de l’argent sortir par la porte » pour aller chez Google, a-t-il soutenu.
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Que pensez-vous des arguments de l’avocat d’Oracle ? Pensez-vous qu’Oracle a été convaincant pour obtenir les dommages et intérêts souhaités ?
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L'avocat a utilisé des bons arguments pour convaincre le jury, c'est un fait.
Je ne savais pas que le code d'Apollo était en Javail a montré une slide qui explique qu’il a fallu 10 000 lignes de code pour programmer le module informatique de l’atterrisseur lunaire Apollo![]()
Une solution pour Google serait d'avoir un support polyglot officiel pour Android (cf: pouvoir écrire dans d'autres langages pour arriver au même but), un peu comme Google App Engine, on peut faire du Java (premier a être supporté), Python, PHP, et Go. Ils auraient ainsi plus de cartes en main.
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Leur avocat est quand même assez bon
Procès API Java : le PDG d’Oracle aurait applaudi l’utilisation de Java dans Android en 2009
d'après une vidéo présentée par l’avocat de Google
Après le passage de Peter Bricks, l’avocat d’Oracle, le président exécutif d’Alphabet, Eric Schmidt est passé à la barre des témoins pour donner sa version des faits, en ce qui concerne l’utilisation des API Java dans Android. Lors de son intervention, monsieur Bricks a essayé de persuader les jurés que la firme de Mountain View a délibérément violé la propriété d’Oracle, et par cet acte, a détourné l’opportunité et les revenus de son client.
Interrogé par l’avocat de Google avant celui de la partie adverse, l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt a relaté la genèse d’Android. Il montre surtout que Jonathan Schwartz, le PDG d’alors de Sun Microsystems, était favorable à l’utilisation de Java dans Android. Ayant lui-même travaillé à Sun Microsystems au moment où la société développait le langage Java, l’ancien PDG de Google explique qu’il n’y avait pas de frais à payer pour utiliser le langage. Eric Schmidt met en avant de très bonnes relations avec Schwartz et affirme que ce dernier était informé du développement d’Android, mais n’a exprimé aucune désapprobation, que ce soit par email, dans une discussion, lors d’une rencontre ni d'aucune autre manière. Il ajoute encore que Jonathan Schwartz ne lui a jamais dit qu’il devait avoir une licence de Sun Microsystems pour utiliser les API Java, ou qu’il était en infraction en le faisant. D’ailleurs, l’ancien PDG de Sun Microsystems avait félicité Google pour le choix de Java pour Android. Sun voulait en effet voir Java gagner davantage en popularité, et l’action de Google allait tout simplement y contribuer.
La stratégie de l’avocat de Google s’appuyait sur le fait que Java est un langage ouvert et libre d’utilisation. Robert Van Nest a également rappelé que l’utilisation des API Java dans Android a été transformatrice. Autrement dit, cela a permis de produire quelque chose de nouveau et complètement différent de ce qui existe déjà. Mountain View « a passé plusieurs années et dépensé des centaines de millions de dollars pour créer Android en utilisant le savoir-faire de Google, » explique Van Nest. « Ils ont créé une nouvelle plateforme d’innovation de marque pour les smartphones et tablettes », laquelle plateforme « est allée au-delà de tout ce qu’aucun d’entre nous n’avait jamais vu auparavant », a-t-il précisé.
Il montre encore que la version de Java sur laquelle reposent les API qui ont été utilisées pour construire Android (Java 2 Standard Edition) était trop précoce pour supporter les smartphones. Google a donc abattu un travail énorme en combinant des API qui étaient conçues pour des plateformes de bureau avec 130 packages d’API Android pour mettre en place un système d’exploitation mobile robuste. Ce qu’Oracle et Sun Microsystems n’ont pas réussi à faire.
Cet argument vient pour renforcer le fair use défendu par Google. D’ailleurs, la société revient sur les 11 000 lignes de code Java en faisant remarquer qu’elles représentent « moins d’un dixième d’un pour cent » des 15 millions de lignes de code Android.
En parlant de ceux qui ont félicité Google pour Android, Van Nest fait passer une vidéo datant de 2009, dans laquelle le PDG d’Oracle, Larry Ellison avait également applaudi l’utilisation de Java dans Android. « Nous allons voir beaucoup de dispositifs Java, certains d'entre eux venant de nos amis de Google, » s’est-il réjoui à l’époque. Ainsi, pourquoi Oracle essaie-t-il aujourd’hui d’obtenir des dommages et intérêts de Google ? La réponse se trouve peut-être dans les autres preuves présentées par l’avocat de Google.
Comme Peter Bricks, Van Nest a sorti des documents internes d’Oracle dans lesquels la société reconnait avoir échoué dans le mobile avec Java. « Notre stratégie mobile Java est un échec », peut-on le lire dans un document qui a été projeté lors de l’audience. Dans un autre, Oracle se plaint de « l'expertise interne très limitée pour prendre des décisions intelligentes » en ce qui concerne le domaine du mobile.
Pour Van Nest, cela prouve que « M. Ellison a compris qu'il ne pouvait pas utiliser Java pour construire un smartphone, et c'était trop tard pour un partenariat avec Google ». Ce serait donc ce qui a donné naissance aux accusations d’Oracle.
Sources : Témoignage d’Eric Schmidt, Intervention de l’avocat de Google
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