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  1. #1
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    Entièrement d'accord avec Totozor et Anselme.

    Musk on l'aime ou on l'aime pas, c'est un personnage clivant.

    Mais derrière il est un soutien de Trump, la plus grosse sorcière du moment, on sait même plus trop pourquoi.

    Ce qui m'inquiète le plus c'est la progression de la cancel culture. A peine quelqu'un prend une position que la doxa n'aime pas qu'il doit être banni de la place publique et trainer dans la boue.

    Le simple soutien de Musk aux Anglais insatisfait de la politique migratoire et sécuritaire de la Grande Bretagne à (re)mis le feu au poudre entre lui et notre censeur en chef Thierry Breton, c'est surtout à ce sujet qu'on devrait se poser des questions... Ce qu'il fait de ses sous, qui lui prête des sous et qui est son actionnariat c'est secondaire.

    Personne se pose la question de la légitimité des investissements Américains en Ukraine et des relations qu'entretiennent ses investisseurs avec les va t'en guerre...

    On est des guignols, on se couche littéralement devant les américains en permanence et SURTOUT on les aides à discréditer Trump au profit des va t'en guerre de Biden :
    C’est ainsi que Thierry Breton, tout à sa détestation d’Elon Musk et de Donald Trump, a réussi à créer un incident diplomatique entre l’Europe et les Etats-Unis. Apprenant qu’Elon Musk avait décidé de diffuser un entretien avec le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis sur X, le commissaire européen l’a interpellé et menacé publiquement sur les réseaux sociaux. La réponse ne s’est pas fait attendre. Le contraste entre les deux modes d’expression est frappant. Alors que le commissaire européen est tout en circonlocutions ampoulées et autres contorsions verbales, le tout aboutissant à des menaces réelles camouflées sous des phrases telles que : « vous devez veiller à ce que toutes les mesures d’atténuation proportionnées et efficaces soient mises en place en ce qui concerne l’amplification de contenus préjudiciables en rapport avec des évènements pertinents », l’Américain lui répond simplement « Fuck » par le biais d’un extrait du film Tonnerre sous les Tropiques. La réponse gagne en clarté ce qu’elle perd en courtoisie, mais parle aussi du bras de fer que peut provoquer la mise en place de la modération des réseaux sociaux quand elle est utilisée comme outil de censure.

    Hélas pour l’irascible Français, le collège des commissaires l’a désavoué. Ursula Van der Leyen a officiellement déploré que la lettre de Thierry Breton ait été envoyée sans son consentement. Il faut dire que le commissaire européen au Marché intérieur a pour le moins manqué de discernement et de sens politique dans cette affaire. Il a ainsi donné l’impression que la Commission européenne s’immisçait dans la campagne présidentielle des Etats-Unis. Voilà pourquoi celle-ci a immédiatement pris ses distances en critiquant à la fois le choix du moment, comme la formulation du courrier. Et elle a eu le nez creux car si la réponse d’Elon Musk aux accusations et aux menaces de Thierry Breton était désinvolte, la lettre adressée par le Congrès américain au commissaire européen au Marché intérieur et publiée sur X est, elle, cinglante. Elle intime à Thierry Breton de cesser « d’interférer avec le processus démocratique américain ».

  2. #2
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    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Mais derrière il est un soutien de Trump, la plus grosse sorcière du moment, on sait même plus trop pourquoi.
    En dehors du fait qu'il est raciste, mysogine, menteur, complotiste et comploteur?
    Ce qui m'inquiète le plus c'est la progression de la cancel culture. A peine quelqu'un prend une position que la doxa n'aime pas qu'il doit être banni de la place publique et trainer dans la boue.
    Heureusement qu'il y a BFM pour trainer dans la boue ceux qui prennent position pour une pseudo doxa.
    Le simple soutien de Musk aux Anglais insatisfait de la politique migratoire et sécuritaire de la Grande Bretagne à (re)mis le feu au poudre entre lui et notre censeur en chef Thierry Breton, c'est surtout à ce sujet qu'on devrait se poser des questions... Ce qu'il fait de ses sous, qui lui prête des sous et qui est son actionnariat c'est secondaire.
    Tu veux dire "un simple soutien de Musk aux Anglais racistes les plus radicaux qui réagissaient à une fakenews" (que l'assassin des fillettes était musulman)?
    Je ne défend pas Thierry Breton mais Musk a été une merde cette fois (et ce n'est pas la première fois).
    ce n'est pas une question de doxa, c'est une question de souffler sur des braises allumées par l'islamophobie en Angleterre qui construit des fausses informations.

  3. #3
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    Par défaut La société X d'Elon Musk contrainte de révéler ses investisseurs par un juge américain
    La société X d'Elon Musk contrainte de révéler ses investisseurs par un juge américain, "les gens ont le droit de savoir à qui appartient une entreprise aussi importante dans le discours public"

    Un juge a ordonné à Elon Musk de révéler la liste des actionnaires de X Holdings Corp. Cette liste comprend Sean 'Diddy' Combs, le prince saoudien Alwaleed et la société de capital-risque Andreessen Horowitz. Cette révélation fait suite à une requête de journalistes prônant la transparence dans le discours public.

    Selon un rapport, les prêts qu'Elon Musk a utilisés pour acheter Twitter sont devenus la pire opération de fusion-financement pour les banques depuis la crise financière de 2008-2009. Sept banques impliquées dans l'opération, dont Bank of America et Morgan Stanley, ont donné à la holding de Musk environ 13 milliards de dollars pour racheter le géant des médias sociaux en 2022. à l'époque, Elon Musk affirmait que l'entreprise a un potentiel extraordinaire et qu'il est la personne indiquée pour le débloquer. Deux ans plus tard, l'entreprise, rebaptisé X, est embourbée dans différents scandales.

    Selon le Wall Street Journal, les banques n'ont pas été en mesure de vendre la dette sans subir d'énormes pertes, principalement en raison des mauvais résultats financiers de l'entreprise. Cela signifie que les prêts sont restés "accrochés", ou coincés, dans les bilans des banques. La valeur des prêts a baissé après le rachat de Twitter par Musk pour 44 milliards de dollars, mais l'opération se trouve désormais en "territoire historique" en termes de mauvaises performances.

    Récemment, un juge vient d'ordonner à la plateforme de médias sociaux X de lever les sceaux sur la liste des actionnaires de X Holdings Corp. Près de 100 entités ont été répertoriées dans le dossier, toutes détenant une participation dans X, mais certaines semblant représenter différents fonds contrôlés par la même entreprise ou la même personne.

    L'un des noms les plus inattendus est celui du rappeur Sean « Diddy » Combs, qui figure parmi les capitalistes et les entrepreneurs les plus connus de la Silicon Valley. Parmi les autres investisseurs figurent le prince saoudien Alwaleed bin Talal al Saud, le fondateur de Twitter et ancien PDG Jack Dorsey, ainsi que la société de capital-risque Andreessen Horowitz. Ces investisseurs ont aidé Musk à acheter la plateforme de médias sociaux pour 44 milliards de dollars en octobre 2022.

    Alors que la plateforme appartenant à Elon Musk avait initialement apposé son sceau sur la liste des investisseurs. Ce sont les avocats de l'organisation à but non lucratif Reporters Committee for Freedom of the Press qui ont déposé une requête le mois dernier pour demander la levée des sceaux. La juge de district Susan Illston a accédé à la requête déposée au nom du journaliste indépendant Jacob Silverman. Elon Musk a ainsi été contraint de révéler les investisseurs et d'en déposer une copie non expurgée au greffe.

    Le 3 juillet, le journaliste spécialisé dans les technologies a publié sur son site web un article intitulé "Who Owns X ?" suivi du titre "Here's why I'm trying to intervene in a civil suit against Elon Musk's X." (Voici pourquoi j'essaie d'intervenir dans un procès civil contre la société X d'Elon Musk). C'est dans ce billet qu'il fait part des raisons qui l'ont poussé à demander que le document soit rendu public.

    "X avait précédemment déposé la liste sous scellés, le genre d'action légale qui est routinière. Les journalistes font cela tout le temps, arguant que la transparence est dans l'intérêt des tribunaux et du grand public. Je crois que les gens ont le droit de savoir à qui appartient une société qui joue un rôle aussi important dans l'élaboration du discours public, tant aux États-Unis que dans le reste du monde. Le rôle autoproclamé de X comme garant de la liberté d'expression signifie que nous devrions savoir quelles entités extérieures - et quels gouvernements étrangers - peuvent exercer une influence sur l'entreprise."


    Et vous ?

    Pensez-vous que cette décision de justice concernant la liste des investisseurs de X est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Twitter (aujourd'hui X) aurait perdu 72 % de sa valeur depuis qu'Elon Musk a racheté l'entreprise pour 44 milliards de dollars, elle ne vaudrait désormais plus que 12,3 milliards de dollars

    L'acquisition de Twitter par Elon Musk est la pire opération pour les banques depuis la crise financière, sa gestion chaotique de l'entreprise a mis en péril les milliards prêtés par des banques

    Elon Musk sous pression : son leadership commence à diviser les fidèles de Tesla après une baisse des ventes. Un tribunal du Delaware annule sa rémunération de 56 milliards de dollars votée en 2018 par les actionnaires
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  4. #4
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    Et il y aura un autre juge pour dire le contraire!!!

    Comme son nom l'indique une société ANONYME garde ses actionnaires ANONYMES sinon ce ne serait pas une société ANONYME!!!

  5. #5
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Le 3 juillet, le journaliste spécialisé dans les technologies a publié sur son site web un article intitulé "Who Owns X ?" suivi du titre "Here's why I'm trying to intervene in a civil suit against Elon Musk's X." (Voici pourquoi j'essaie d'intervenir dans un procès civil contre la société X d'Elon Musk). C'est dans ce billet qu'il fait part des raisons qui l'ont poussé à demander que le document soit rendu public.

    "X avait précédemment déposé la liste sous scellés, le genre d'action légale qui est routinière. Les journalistes font cela tout le temps, arguant que la transparence est dans l'intérêt des tribunaux et du grand public. Je crois que les gens ont le droit de savoir à qui appartient une société qui joue un rôle aussi important dans l'élaboration du discours public, tant aux États-Unis que dans le reste du monde. Le rôle autoproclamé de X comme garant de la liberté d'expression signifie que nous devrions savoir quelles entités extérieures - et quels gouvernements étrangers - peuvent exercer une influence sur l'entreprise."
    On a le droit de savoir c'est vrai, mais maintenant on fait quoi de cette information?
    Rien.
    Que Twitter a été financé par un artiste apparemment pas si doué pour placer ses investissements, un prince saoudien et une société capital risque, comme à peu pret toutes les grosses entreprises cotée en bourse, non?
    Quel était l'objectif de la demande?
    je suppose qu'il essayait d'y trouver un investisseur qui ferait scandale (Trump, complotiste, réac notoire ou que sais je).
    Pensez-vous que cette décision de justice concernant la liste des investisseurs de X est crédible ou pertinente ?
    Je penses qu'elle mérite d'être un peu plus étayée que "nous devrions savoir qui détient les cordons de la communication"
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Je n'aime pas Musk pourtant cette décision semble juste être la recherche d'un nom juteux pour le décrédibiliser un peu plus. Ca semble être un échec et honnêtement tant mieux.
    On est à deux doigt de faire des études toxicologique dans ses égouts à la recherche d'une drogue quelconque...

  6. #6
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    Avatar de Anthony
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    Par défaut La liste des investisseurs ayant permis à Elon Musk d'acheter X inclut un fonds lié aux oligarques de Poutine
    Un tribunal ordonne à X (ex-Twitter) de révéler ses investisseurs, la liste des investisseurs qui ont permis à Elon Musk de prendre le contrôle de X comprend un fonds associé aux oligarques de Poutine

    La plateforme X (anciennement Twitter) a été contrainte par un tribunal américain de dévoiler ses investisseurs dans le cadre d'un procès intenté par d'anciens employés. La liste des investisseurs qui ont permis à Elon Musk de prendre le contrôle de la plateforme comprend un fonds associé aux oligarques de Poutine.

    Récemment, un juge a ordonné à Elon Musk de révéler la liste des actionnaires de X Holdings Corp. Cette liste comprend Sean 'Diddy' Combs, le prince saoudien Alwaleed et la société de capital-risque Andreessen Horowitz. Cette révélation fait suite à une requête de journalistes prônant la transparence dans le discours public.

    La Cour fédérale de Californie a ordonné à X de divulguer la liste des investisseurs. Cette liste comprend plus d'une centaine d'entrées, dont des personnes issues du monde de la finance, du show-business et un membre de la famille royale d'Arabie Saoudite. Cependant, un fonds en particulier a attiré l'attention : il implique les fils d'oligarques russes étroitement associés à Vladimir Poutine.


    Il s'agit plus précisément du 8VC Opportunities Fund II. Sur le site web du fonds, Denis Aven et Jack Moszkowicz figurent dans la section du personnel. Ils sont les fils des oligarques Petr Aven et Vadim Moszkowicz. Petr Aven, milliardaire russe et fondateur du groupe Alfa, est décrit comme « l'un des principaux portefeuilles de Poutine ». Il fait l'objet de sanctions imposées à la Russie en raison de la guerre en Ukraine.

    Vadim Moszkowicz a fait fortune dans l'industrie agricole et fait partie du cercle rapproché de Poutine, ce qui explique qu'il ait également fait l'objet de sanctions occidentales.

    Interrogée par le magazine Fortune, la société X n'a pas commenté ces informations. Cependant, Joe Lonsdale, le fondateur de 8VC, a fait un commentaire, considérant qu'il s'agissait d'une réponse à une attaque des médias de gauche pour avoir « soutenu Trump ». M. Lonsdale faisait référence à un article publié par le magazine Forbes décrivant les liens de son fonds avec les fils d'oligarques russes.

    Dans un message publié sur X, M. Lonsdale a qualifié Jack Moszkowicz de « star » de l'entreprise. Il a également qualifié Vadim Moszkowicz de « leader agricole prospère en Russie » et de « superstar ». « Je le connais et je lui fais confiance », a-t-il ajouté.

    M. Lonsdale aurait embauché Denis Aven sur la recommandation de M. Moszkowicz, car ils se connaissent depuis l'enfance.

    Dans sa publication, « Forbes » note qu'« il n'y a aucune preuve de l'implication des pères dans le fonds », mais mentionne également que « ces rapports interviennent à un moment où le gouvernement américain accorde plus d'attention aux connexions étrangères dans l'industrie technologique ».

    « Il n'y a rien d'illégal à embaucher le fils d'une personne sanctionnée. Mais si vous embauchez les enfants de personnes dont on peut raisonnablement soupçonner qu'elles soutiennent le régime russe - même si elles ont pu avoir des doutes privés à un moment donné - vous feriez mieux de faire preuve de diligence raisonnable », a déclaré Daniel Fried, ancien coordinateur de la politique des sanctions au département d'État, au magazine.

    Parmi ceux qui ont réagi à ces informations, Guy Verhofstadt a déclaré sans ambages que « les amis de Poutine ont aidé Musk à acheter Twitter ». Il a ajouté : « Cela explique beaucoup de choses : la position de Musk sur la Crimée, le refus à un moment donné de permettre à l'Ukraine d'utiliser Starlink, le soutien à Trump. Il est temps que les États-Unis se réveillent ! »

    Source : Forbes

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des déclarations de M. Verhofstadt ? Trouvez-vous qu'elles sont crédibles ou pertinentes ?

    Voir aussi :

    La société X d'Elon Musk contrainte de révéler ses investisseurs par un juge américain, "les gens ont le droit de savoir à qui appartient une entreprise aussi importante dans le discours public"

    Twitter (aujourd'hui X) aurait perdu 72 % de sa valeur depuis qu'Elon Musk a racheté l'entreprise pour 44 milliards de dollars, elle ne vaudrait désormais plus que 12,3 milliards de dollars
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  7. #7
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    Citation Envoyé par Anthony Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des déclarations de M. Verhofstadt ? Trouvez-vous qu'elles sont crédibles ou pertinentes ?
    On a trouvé des Poutinistes (supposés) dans les soutiens, so what?
    Pour moi ce n'est pas ça qui explique la position de Starlink dans la guerre en Ukraine, c'est juste que Musk est potes avec les puissants qui sont d'accord avec lui.
    Ce qui explique :
    1. Qu'il les aide de temps en temps.
    2. Qu'ils l'aide de temps en temps.

    La cause n'est pas l'investissement mais l'amitié/l'intérêt commun qui existait déjà avant.

  8. #8
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    On a trouvé des Poutinistes (supposés) dans les soutiens, so what?
    Excuse-moi, il faut vraiment argumenter sur le fait qu'être soutenu par un dictateur qui mène un ce moment une guerre d'expansion ?

  9. #9
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    Citation Envoyé par Rolllmops Voir le message
    Excuse-moi, il faut vraiment argumenter sur le fait qu'être soutenu par un dictateur qui mène un ce moment une guerre d'expansion ?
    Ai je dit que ce n'est pas un problème? Non
    J'ai dit que ce soutien n'explique pas la position de Musk parce que leur accointance date d'avant cet évènement, et que l'évènement est la conséquence de celle ci.

    Ce que je n'ai peut être pas dit mais qui renforce mon "so what" est que va-t-on faire ensuite?
    La réponses est "rien d'autre que des tweets".
    On essaye de virer TikTok des USA, va on faire de même pour Twitter? Je met ma main à couper que non.
    Va-t-on mettre une amende à Twitter/Musk? Je met ma main à couper que non.
    La France et l'Europe va-t-elle prendre ses distance avec Twitter à cause de ça? Je met ma main à couper que non.

    Le seul résultat est que les "wokistes Twitter" vont traiter Musk de Poutiniste en plus de facho.

    Je me trompe peut être, ou je manque peut être un fait majeur dans cette situation mais j'ai quand même vachement l'impression qu'avec ou sans cette argent Musk aurait soutenu Poutine.

  10. #10
    Membre prolifique Avatar de Jon Shannow
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    Citation Envoyé par totozor Voir le message
    Je me trompe peut être, ou je manque peut être un fait majeur dans cette situation mais j'ai quand même vachement l'impression qu'avec ou sans cette argent Musk aurait soutenu Poutine.
    Ce qui est d'ailleurs étonnant, c'est qu'au début du conflit, Starlink a donné accès à internet à l'Ukraine, faisant hurler Poutine (si ma mémoire est bonne)

  11. #11
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    Qui se ressemble s'assemble. Aucune surprise.

  12. #12
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    Par défaut Grâce Elon Musk, les huit principaux investisseurs de X valent aujourd’hui 5 milliards de dollars de moins
    Grâce Elon Musk, les huit principaux investisseurs de X valent aujourd’hui 5 milliards de dollars de moins, son intervention pour "améliorer" X s'est soldée par un désastre

    Une analyse montre que les investisseurs qui ont participé au rachat de Twitter par Elon Musk ont perdu énormément de leurs valeurs. En 2022, Elon Musk affirmait que l'entreprise a un potentiel extraordinaire et qu'il est la personne indiquée pour le débloquer, malheureusement son utilisation de X a provoqué une énorme destruction de richesse.

    Lors de la négociation du rachat de plateforme Twitter, depuis renommée X, Elon Musk avait annoncé qu'il avait l'intention d'acheter Twitter pour 44 milliards de dollars. Elon Musk affirmait que l'entreprise a un potentiel extraordinaire et qu'il est la personne indiquée pour le débloquer. Mais une plainte avait été déposée contre lui par un actionnaire alléguant que le PDG de Tesla a activement manipulé les actions de la société à des fins personnelles. La plainte porte sur la conduite de Musk qui aurait tenté de faire plonger les actions de la société dans le but de renégocier la vente.

    Cela montre que le rachat de la plateforme de médias sociaux a demandé beaucoup d'investissement à Elon Musk, mais qu'il n'a pas pu le faire tout seul. Bien qu'il ait utilisé une grande partie de sa fortune pour couvrir les coûts massifs de 44 milliards de dollars en 2022, une liste d'investisseurs et de prêts bancaires a largement contribué à atteindre les objectifs financiers.

    En faisant le bilan, le résultat final montre que les investisseurs ont perdu des milliards. Selon une nouvelle analyse du Washington Post, les huit principaux investissements déclarés par les États-Unis valent aujourd'hui 5 milliards de dollars de moins que ce qu'ils valaient à l'époque.

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    À cette époque, nombreux étaient ceux qui étaient en admiration devant Musk, qui avait réussi à attirer des dizaines d'investisseurs de premier plan dans le monde entier. Musk a reçu deux pouces en l'air concernant ses compétences en matière de leadership et beaucoup l'ont félicité pour la confiance dont il a fait preuve en prenant cette décision. Toutefois, il semble qu'ils aient parlé trop tôt.

    Certains sont satisfaits de l'investissement, tandis que d'autres estiment que l'opération était une énorme erreur au départ. Les investisseurs ne sont pas satisfaits de la façon dont les choses ont tourné pour Twitter, maintenant X. La valorisation de l'entreprise est loin d'être ce qu'elle était, et il est clair que les choses se sont rapidement dégradées.

    Il ne serait pas faux de mentionner que l'intervention de Musk pour améliorer Twitter avec son idéologie du X a échoué. De nombreux experts s'accordent aujourd'hui à dire que Twitter n'aurait jamais dû être entre les mains d'Elon Musk. La publicité était la principale source de revenus de l'entreprise. Après avoir vu les capacités de prise de décision controversées de Musk et ses opinions tranchées, la plupart des annonceurs ont fui.

    Par conséquent, l'objectif de Musk et des dirigeants est désormais de faire de la monétisation une priorité absolue. Il est difficile de se faire une idée précise de la situation financière de l'entreprise aujourd'hui, puisqu'il s'agit d'une société privée. Mais certaines choses sont désormais claires comme de l'eau de roche : la position actuelle de certains des plus grands investisseurs et leur différence par rapport à ce qui s'est fait dans le passé.


    Commençons par le milliardaire de la technologie lui-même, Elon Musk. Il a commencé avec 33,5 milliards de dollars provenant de sa fortune personnelle et des actions de Tesla. Aujourd'hui, il vaut 9,38 milliards de dollars, soit une baisse de 24,1 milliards de dollars.

    Ensuite, le prince Alwaleed bin Talal de la Kingdom Holding Co. a investi 1,8 milliard de dollars, et la valorisation est aujourd'hui de 529 millions de dollars. Les pertes encourues s'élèvent à près de 1,36 milliard de dollars. De tous les investisseurs, il est le plus optimiste car il continue à voir X prospérer dans le futur.

    Jack Dorsey, cofondateur et ex-PDG de Twitter, a investi 1 milliard de dollars et ne vaut plus que 280 millions de dollars aujourd'hui. Les pertes subies s'élèvent à près de 720 millions de dollars. Il regrette la décision de Musk d'acheter Twitter.

    Larry Ellison, cofondateur et président du conseil d'administration d'Oracle, a investi 1 milliard de dollars, qui valent aujourd'hui 280 millions de dollars. Les pertes subies s'élèvent à environ 720 millions de dollars, ce qui n'est pas non plus une très bonne décision. De son côté, Sequoia Capital a investi 800 millions de dollars, qui valent aujourd'hui 224 millions de dollars. Les pertes subies s'élèvent à 576 millions de dollars.

    Vy Capital a investi 700 millions de dollars, ce qui représente aujourd'hui 196 millions de dollars. Les pertes subies s'élèvent à 504 millions de dollars. Alors que Binance était enthousiaste à l'idée d'investir 500 millions de dollars et de donner vie à la vision d'Elon Musk, elle ne vaut plus que 140 millions de dollars et les pertes s'élèvent à 360 millions de dollars.

    Andreessen Horowitz a investi 400 millions de dollars dans la société, mais a subi des pertes d'une valeur de 288 millions de dollars, l'évaluation de la société s'élevant aujourd'hui à 112 millions de dollars. Enfin, l'Autorité d'investissement du Qatar a investi 375 millions de dollars, dont la valeur a baissé de 270 millions de dollars pour atteindre 105 millions de dollars seulement. Si le dirigeant de l'entreprise a manifesté son soutien à Musk en 2023, nous ne sommes pas sûrs qu'il soit très satisfait de la position actuelle de l'entreprise.

    La majorité, voire la totalité des investisseurs étant sous l'eau, ce n'est pas l'image que Musk aurait voulu montrer au monde. En réalité, l'utilisation de X par Elon Musk a provoqué une énorme destruction de richesse.

    Source : Washington Post

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette analyse est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    L'acquisition de Twitter par Elon Musk est la pire opération pour les banques depuis la crise financière. Sa gestion chaotique de l'entreprise a mis en péril les milliards prêtés par des banques

    La société X d'Elon Musk contrainte de révéler ses investisseurs par un juge américain : "les gens ont le droit de savoir à qui appartient une entreprise aussi importante dans le discours public"

    Elon Musk réclame des poursuites pénales contre les annonceurs qui refusent de lui verser de l'argent en boycottant la publicité sur X, alors qu'il leur avait publiquement demandé d'aller se faire foutre
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  13. #13
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Commençons par le milliardaire de la technologie lui-même, Elon Musk. Il a commencé avec 33,5 milliards de dollars provenant de sa fortune personnelle et des actions de Tesla. Aujourd'hui, il vaut 9,38 milliards de dollars, soit une baisse de 24,1 milliards de dollars.
    A gauche on devrait se réjouir !
    24 milliards de plus pour les pauvres !
    Non? Ah pourtant quand c'est le mouvement inverse, beaucoup considère que c'est de l'argent volé aux pauvres.

  14. #14
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    J'ai tenu toute sorte de propos sur Musk mais quand je lis que Bruno le Maire préconise 16 milliards d’euros d’économies immédiates supplémentaire (c'est tombé ce matin), en raison de l'augmentation des dépenses des collectivités territoriales alors qu'ils ont déjà mis un coup de rabot de 30 milliards, et bien je me dis qu'Elon Musk à peut-être un peu raison quand il dit que toute cette clique de turbo mondialiste sont vraiment cinglés.

    La France est dans le rouge. Et la situation pourrait encore s’aggraver. Plus dynamiques que prévu, les dépenses des collectivités, couplées à des recettes moindres qu’espérées pour l’Etat, pourraient en effet pousser le déficit public à 5,6 % du PIB cette année, voire 6,2 % en 2025.
    A croire que leurs objectifs c'est vraiment qu'on finisse sous tutelle européenne avec un gouvernement technique qui finira de démanteler le pays et de le vendre au plus offrant.

    Mais dans un contexte pareil, ou aux USA on s'envoie les mêmes fleurs que les échanges cordiaux qui parsème ce forum, bien sûr qu'Elon à fait le bon choix en rachetant X et en semant sa merde.

    Tout le monde est pour la liberté d'expression mais personne ne l'utilise. Et quand Musk tente un truc et que les annonceurs politiquement correct le quitte... tout le monde le tacle ! Au lieu de dire : "ah oui le milieu des annonceurs est quand même un peu trop dans le politiquement correct"... Sérieux être conformiste c'est pas forcément le meilleur plan, arrêtons d'être frustré que des gens pensent et agissent différemment, ça s'appelle être frustré ça, pas être intelligent ou tolérant.

  15. #15
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    Qui aurait cru qu'une plateforme accueillant à bras ouverts les fascistes et néo-nazies aurait du mal à être monétisée ? Probablement tout le monde à part Musk.

  16. #16
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    Citation Envoyé par Rolllmops Voir le message
    Qui aurait cru qu'une plateforme accueillant à bras ouverts les fascistes et néo-nazies aurait du mal à être monétisée ? Probablement tout le monde à part Musk.
    Vous racontez n'importe quoi. Ce n'est ni vrai ni le sujet. Et après vous osez dire que vous êtes pour la diversité d'opinion mais le périmètre de cette diversité semble être plus que restreint pour vous.

    Instagram est en train de ban des influenceurs de droite dans le silence le plus assourdissant.

    Tu me diras NON C DES FACHO, je te répondrais que selon tes critères oui. Et c'est le plus grave... Avec le soutien de gens comme vous on ban des gens et des idées du débat et ça choque personne. Avec des concitoyens comme vous, pas besoin d'ennemis !



    C'est juste une chasse au sorcière qui se déroule sous nos yeux en europe et en amérique du nord car leur base électorale n'en peut plus de certains sujets. Sujets qui sont pourtant le support du moteur mondialiste lui même en train de se casser la gueule. Et rien de complotistes la dedans : certains anticipent la dédolarisation et la fin de l'€, qu'on sait depuis le début ultra instable. Voyez plus loin que le bout de votre petit nez qui passe plus de temps à avoir peur d'un hypothétique reboot du fascisme qu'une vie misérable en 2024...

    La Turquie vient de demander son adhésion au BRICS , l'Europe l'intéresse plus. Et votre peur du retour des bottes fascistes qu'on joue à chaque éléction mon cher monsieur c'est du pipeau. Jospin l'avait déjà dénoncé :
    Pendant toutes les années du mitterrandisme nous n'avons jamais été face à une menace fasciste et donc, tout antifascisme n'était que du théâtre. Nous avons été face à un parti, le Front National, qui était un parti d'extrême droite, un parti populiste aussi à sa façon, mais nous n'avons jamais été dans une situation de menace fasciste et même pas face à un parti fasciste.
    La seule chose qui fait peur aux gens qui vous sussure à l'oreille ces peurs débile ce sont ceux qui ont fait des sous sur la mondialisation et qui ne veulent pas que la France et les autres pays de l'UE reprennent leurs destins en mains

    Allez assez de ce forum pour aujourdhui j'en peux plus des perroquets et de leur éternel point godwin fasciste du bruit des bottes nauséabondes. Vous êtes des idiots utiles.

    Et pour avoir plus de pouce rouge je répète : les vrais néo nazis se disent antifascistes ou siègent à la commission européenne.

  17. #17
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    Mieux vaut une plateforme trop libre que pas assez ...
    Au moins ça montre qu'il prêt à défendre ses convictions au sujet de la liberté d'expression même si le prix est élevé (ça change de Zuckerberg )

  18. #18
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    Citation Envoyé par Artae Voir le message
    Mieux vaut une plateforme trop libre que pas assez ...
    Exemple de plateforme pas assez "libre" s'il te plaît ? Et plus exactement ce que tu aimerais pouvoir y dire que l'on t'empêche de dire ? Tu vas bien évidemment me répondre "Facebook", mais j'y vois en permanence de la propagande homophobe, misogyne, religieuse, transphobe, raciste, tous les thèmes d'extrême-droite de manière générale. Je n'ai pas l'impression qu'il y ait une répression particulièrement violente des idées.

    Si tu insultes directement quelqu'un par contre oui tu peux éventuellement être censuré, ce qui est normal puisque l'injure publique ou la diffamation sont passibles de poursuites en France et je suppose dans la plupart des pays civilisés. Donc c'est ça qui te dérange, ne pas pouvoir dire "sale nègre", "sale pédé", "sale juif" ? Appeler au meurtre de quelqu'un ? Éclaire-nous s'il te plaît sur ce en quoi tu te sens limité dans ta liberté d'expression qui justifie l'ouverture de Twitter aux fasciste et néo-nazies les plus extrêmes comme Alain Soral.

    À l'inverse, Twitter censure ce qui a trait à la transidentité (à part évidemment les insultes et critiques évidemment) et a restreint l'accès au compte de Kamala Harris lorsque sa campagne s'est mise à monter. Liberté d'expression tu disais ?

    Citation Envoyé par Artae Voir le message
    Au moins ça montre qu'il prêt à défendre ses convictions au sujet de la liberté d'expression même si le prix est élevé (ça change de Zuckerberg )
    Elon Musk n'a pas de convictions à part celles d'engranger le plus d'argent possible. C'est un crétin et un idiot utile de l'extrême-droite. Avant hier il a dit "je vais donner 45 millions par mois à Donald Trump", hier "Ah en fait non lol", il a surfé sur le danger du changement climatique pour vendre ses Tesla mais baisse la tête en interview et répond "oui oui" quand Donald Trump assène que c'est qu'il faut c'est subventionner le pétrole. Il n'a ni cerveau, ni idée, ni honneur. Il est à la limite un peu rigolo, un bouffon malgré lui.

  19. #19
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    Par défaut Les anciens dirigeants de Twitter réclament une indemnité de départ de 200 millions de dollars
    Les anciens dirigeants de Twitter réclament une indemnité de départ de 200 millions de dollars,
    alors qu'Elon Musk a mis la société X à feu et à sang

    Dans un contexte juridique complexe, plusieurs anciens dirigeants de Twitter, dont Agrawal, ont engagé des poursuites contre Elon Musk afin d'obtenir leurs indemnités de départ, que ce dernier conteste. Les plaignants soutiennent que Elon Musk éprouve une animosité particulière envers eux, liée à leur rôle dans l'acquisition de Twitter. Ils demandent au tribunal d'accélérer la procédure de découverte pour éviter des retards préjudiciables à leurs demandes d'indemnités. Elon Musk, quant à lui, accuse ces dirigeants de négligence en mettant en avant des paiements controversés et des primes qui auraient gonflé les indemnités dues.

    Les anciens dirigeants estiment que le refus de Elon Musk d'accorder ces indemnités est injustifié et cherchent à obtenir des documents pour appuyer leurs revendications. Ils craignent que les manœuvres juridiques de Elon Musk ne compromettent l'avenir de l'entreprise X, déjà confrontée à des problèmes financiers croissants. Leur situation est d'autant plus précaire qu'ils se battent pour faire reconnaître leurs droits contractuels dans un environnement de plus en plus hostile.

    Nom : Musk.PNG
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    Dans une autre affaire, Twitter fait face à des poursuites de la part de centaines d'ex-employés qui l'accusent de ne pas respecter les accords d'arbitrage. Ces anciens employés dénoncent le non-paiement de leurs indemnités de licenciement et des cas de discrimination. Bien qu'une victoire judiciaire en début d'année ait permis à Twitter de renvoyer ces affaires vers un tribunal arbitral, l'entreprise refuse de couvrir les frais d'arbitrage, qui pourraient atteindre des millions de dollars pour environ 2 000 réclamations.

    Twitter a tenté de partager ces frais, ce qui contrevient aux règles établies par JAMS, l'organisme d'arbitrage concerné. Face à ce blocage, les ex-employés cherchent à contraindre Twitter à s'engager dans l'arbitrage via une intervention judiciaire. Leur objectif est de faire valoir leurs droits sans être pénalisés par les manœuvres de l'entreprise.

    Parallèlement, la plateforme X a été contrainte par un tribunal américain de révéler la liste de ses investisseurs dans le cadre d'un procès intenté par d'anciens employés. Cette liste inclut des noms notables, tels que Sean 'Diddy' Combs et le prince saoudien Alwaleed, ainsi qu'un fonds lié à des oligarques russes proches de Vladimir Poutine. Cette demande de transparence, faite par des journalistes, met en lumière les enjeux entourant les financements de l'entreprise. Depuis l'acquisition de Twitter, Elon Musk est impliqué dans de nombreux litiges, y compris une action en justice contre le cabinet d'avocats Wachtell pour récupérer des paiements jugés excessifs. Ces tensions témoignent des défis financiers et juridiques qui pèsent sur Elon Musk et son entreprise depuis la fusion.

    La bataille de X pour éviter les indemnités de départ

    Dans leur action en justice, les anciens dirigeants de Twitter, y compris Agrawal, l'ancien directeur financier Ned Segal, l'ancienne directrice juridique Vijaya Gadde et l'ancien conseiller général Sean Edgett, affirment qu'Elon Musk prévoit de leur refuser leurs indemnités de départ pour les contraindre à couvrir les coûts supplémentaires qu'ils avaient approuvés lors de l'acquisition de Twitter. Ils affirment également que Elon Musk aurait déclaré à son biographe, Walter Isaacson, qu'il avait l'intention de les « traquer » et de leur promettre « une vie entière de vengeance ». Elon Musk se serait vanté d'avoir élaboré un plan pour économiser 200 millions de dollars en trompant les dirigeants sur leurs indemnités de départ.

    Selon les accords de départ, les cadres ne peuvent se voir refuser leurs indemnités que s'ils sont licenciés pour « motif valable » dans des conditions précises, qui ne s'appliquaient pas à leur licenciement immédiat au moment de la signature de l'accord de fusion. La définition de ce qui constitue une « cause » dans le cadre des licenciements est très restreinte, englobant des situations comme une condamnation pénale ou des actes de « négligence grave » ou de « faute intentionnelle ».

    Les anciens dirigeants soutiennent que Elon Musk a tenté de « fabriquer » des justifications en changeant continuellement les raisons évoquées, comme en arguant que les honoraires versés au cabinet d'avocats qui ont empêché Elon Musk de se retirer de l'accord constituaient une forme de « négligence grave » ou de « faute intentionnelle ». Dans sa demande de rejet, Elon Musk critique les dirigeants pour avoir imposé des frais juridiques exorbitants à Twitter et à ses investisseurs, en déclarant que des paiements d'environ 100 millions de dollars avaient été effectués à certains avocats juste avant la clôture de l'acquisition.

    Elon Musk s'est également opposé à des primes de rétention accordées aux dirigeants, les considérant comme une négligence ou une faute intentionnelle. Il a été particulièrement agacé par l'ajout d'une employée qui aurait déjà été sur le point d'être licenciée, ainsi qu'une autre dont l'intégration à un plan a augmenté son potentiel de rémunération de 15 millions de dollars. Les anciens dirigeants, cependant, affirment avoir consulté le conseil d'administration pour approuver ces honoraires, défendant leurs choix comme étant dans le meilleur intérêt de l'entreprise plutôt que comme des décisions impulsives de Elon Musk.

    Dans leur plainte, ils précisent que, le jour de l'acquisition de Twitter, le conseil d'administration a reconnu la création de valeur significative pour les actionnaires grâce aux efforts de l'équipe juridique. Ils soulignent que la majeure partie des frais juridiques n'a été engendrée que par le refus de Elon Musk de respecter un accord auquel il était contractuellement lié. Ils concluent que, si Elon Musk pensait que ces paiements étaient inappropriés, il aurait dû demander l'annulation de l'accord plutôt que de retenir les indemnités de départ des cadres.

    Une entreprise en crise : les accusations contre Elon Musk s'accumulent

    Pour contraindre Elon Musk, les anciens dirigeants de Twitter ont sollicité X afin d'obtenir des documents, y compris ceux qu'ils ont créés ou reçus lors du rachat de Twitter. Cependant, X a retardé la remise de ces documents, arguant parfois de leur confidentialité, bien que les cadres en soient les auteurs ou que ces documents aient déjà été rendus publics dans d'autres litiges concernant les indemnités de licenciement. Ils estiment que le refus de Elon Musk d'accorder ces indemnités constitue un « effort futile qui ne tiendrait pas devant un tribunal », bien que la communication des preuves dans leur procès n'ait pas encore réellement débuté. Alors qu'ils ont reçu des documents incomplets de la part de X, certains documents ont été entièrement refusés.

    Les anciens dirigeants espèrent qu'une fois l'enquête terminée, le tribunal conclura qu'ils ont droit aux indemnités de départ. Celles-ci pourraient inclure des actions acquises à la valeur de rachat de 44 milliards de dollars, alors que la valorisation actuelle de X ne s'élève qu'à 9 milliards de dollars. Dans un document contesté par Elon Musk, les dirigeants soulignent qu'ils ne sont pas obligés de choisir leur recours à ce stade du litige, précisant qu'ils ont droit à des actions acquises à la valeur de rachat, tout en laissant entendre que « la réintégration est également une option ».

    Elon Musk, quant à lui, semble déterminé à lutter contre tous les litiges concernant les indemnités de départ, alors qu'il s'efforce depuis près de deux ans de redresser la situation financière de X. Depuis son licenciement, Agrawal a remporté une victoire en obtenant le remboursement de 1,1 million de dollars en frais d'avocat, mais Elon Musk continue d'éviter de payer les indemnités dues, dont celle d'Agrawal, estimée à 57 millions de dollars.

    L'année dernière, X a tenté de négocier avec des milliers d'employés licenciés, mais ces discussions ont échoué sans aboutir à un accord. En juin, Elon Musk a perdu une plainte concernant 500 millions de dollars dus à d'anciens employés, mais les plaignants peuvent toujours faire appel ou rejoindre d'autres actions en justice. Les dirigeants craignent de plus en plus que Elon Musk ne prolonge les litiges jusqu'à la disparition de X. Bien qu'il ait affirmé avoir sauvé l'entreprise de la faillite en réduisant les coûts, les experts avertissent que l'accumulation de procès pourrait compromettre cette stratégie.

    Dans leur plainte, les cadres affirment que « sous le contrôle de Elon Musk, Twitter est devenue une entreprise délinquante, ne respectant pas ses employés, ses propriétaires et ses fournisseurs ». Ils ajoutent que Elon Musk ne paie pas ses factures, considère que les règles ne s'appliquent pas à lui, et utilise sa richesse et son pouvoir pour intimider ceux qui s'opposent à lui.

    Les défis de la gouvernance d'entreprise à l'ère Elon Musk

    La situation actuelle entre Elon Musk et les anciens dirigeants de Twitter soulève des questions importantes sur la gestion des ressources humaines, la responsabilité des dirigeants d'entreprise, et les pratiques éthiques dans le monde des affaires. Les plaintes des ex-dirigeants, notamment d'Agrawal, mettent en lumière un conflit non seulement financier, mais aussi personnel, avec des allégations d'hostilité de la part de Elon Musk. Cela pose la question de la manière dont les leaders d'entreprise doivent gérer les transitions et les licenciements, surtout dans un contexte aussi turbulent que celui d'une acquisition.

    D'un côté, les anciens dirigeants argumentent que leur droit à des indemnités de départ est clairement établi par leurs contrats, et que les accusations de Elon Musk, qui les accuse de négligence, semblent davantage motivées par un désir de réduire les coûts que par une véritable analyse des faits. Leur demande d'accélérer le processus de découverte souligne la nécessité d'une transparence dans cette affaire. En effet, les retards dans le traitement des documents peuvent non seulement nuire à leurs chances d'obtenir ce qui leur est dû, mais aussi affecter la perception de la justice au sein de l'entreprise, déjà sous pression financière.

    D'un autre côté, la manière dont Elon Musk gère cette crise révèle une stratégie qui pourrait être perçue comme défensive voire agressive. Son attitude semble refléter une volonté de repousser les revendications des anciens dirigeants, ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur la culture d'entreprise et la motivation des employés restants. Cela suscite des inquiétudes quant à la durabilité de X à long terme, car une entreprise qui ne respecte pas ses engagements envers ses anciens employés risque de souffrir d'une réputation ternie, ce qui pourrait influencer sa capacité à attirer de nouveaux talents.


    De plus, la complexité juridique de cette affaire souligne les défis croissants auxquels les entreprises technologiques font face dans un environnement législatif en constante évolution. Les dirigeants doivent naviguer dans des eaux troubles, entre obligations contractuelles et pressions économiques, tout en préservant leur réputation et celle de leur entreprise. La situation de Elon Musk, qui jongle entre ses rôles chez Tesla, SpaceX et X, illustre les risques d'une gestion dispersée et d'une focalisation sur des intérêts personnels plutôt que collectifs.

    Cette affaire souligne l'importance de la gouvernance d'entreprise et des responsabilités éthiques des dirigeants. Elon Musk, en tant que figure emblématique de l'innovation, doit également prendre en compte l'impact de ses décisions sur l'environnement de travail et les relations humaines au sein de ses entreprises. Les défis auxquels il fait face ne sont pas seulement juridiques, mais aussi éthiques, et les conséquences de ses actions pourraient bien influencer l'avenir non seulement de X, mais aussi de sa propre réputation en tant que leader d'opinion dans le secteur technologique.

    Source : Complaint from former Twitter executives

    Et vous ?

    La gestion des licenciements et des indemnités par Musk respecte-t-elle les meilleures pratiques en matière de ressources humaines, ou s'agit-il d'une approche défensive et agressive ?

    Les accusations de négligence portées par Musk contre les anciens dirigeants sont-elles fondées ou reflètent-elles simplement une tentative de se dédouaner de ses obligations contractuelles ?

    En quoi la situation actuelle de X illustre-t-elle les défis auxquels font face les entreprises technologiques en matière de gestion des ressources humaines ?

    Voir aussi :

    Twitter accusé de ne pas respecter ses engagements envers près de 1000 ex-employés, selon une plainte. Comment Twitter tente de se dérober à l'arbitrage qu'il leur a lui-même imposé

    Un tribunal ordonne à X (ex-Twitter) de révéler ses investisseurs, la liste des investisseurs qui ont permis à Elon Musk de prendre le contrôle de X comprend un fonds associé aux oligarques de Poutine

    L'acquisition de Twitter par Elon Musk est la pire opération pour les banques depuis la crise financière, sa gestion chaotique de l'entreprise a mis en péril les milliards prêtés par des banques
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  20. #20
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    Par défaut L'UE envisage de calculer les amendes de X en incluant les revenus des autres entreprises de Musk
    S'inspirant du Brésil, l'UE envisage de calculer les amendes de X en incluant les revenus des autres entreprises de Musk
    telles que SpaceX, Neuralink et xAI pour non-conformité aux règles de modération de la DSA

    Les régulateurs de l'Union européenne (UE) ont récemment averti Elon Musk que les amendes potentielles pour sa plateforme X pourraient inclure les revenus générés par ses autres entreprises, telles que SpaceX, Neuralink, xAI et The Boring Company. Cette décision pourrait radicalement augmenter les sanctions pour non-conformité aux règles strictes de modération de contenu de la loi sur les services numériques (DSA).

    Contexte et implications

    La loi sur les services numériques, adoptée pour réguler les géants technologiques et protéger les consommateurs européens, permet à l'UE de sanctionner les plateformes en ligne avec des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d'affaires mondial annuel. Ces sanctions visent les entreprises qui ne parviennent pas à traiter les contenus illégaux, à lutter contre la désinformation ou à respecter les exigences de transparence.

    Les régulateurs de l'UE envisagent maintenant de redéfinir le concept de « fournisseur » pour inclure l'ensemble des entreprises dirigées par une même entité ou une même personne. Dans le cas de Musk, cela signifierait que les revenus de SpaceX, l'entreprise aérospatiale visionnaire; de Neuralink, la société de neurotechnologie futuriste; de xAI, l'entreprise dédiée à l'intelligence artificielle; et de The Boring Company, spécialisée dans les infrastructures et les tunnels, pourraient être pris en compte pour calculer les amendes de X. Une telle approche pourrait multiplier les montants des sanctions, rendant les amendes potentiellement plus dissuasives.

    L'UE prévient X qu'elle pourrait calculer les amendes en incluant les revenus des autres entreprises d'Elon Musk

    Selon un article de Bloomberg, les régulateurs de l'Union européenne ont averti la plateforme X d'Elon Musk qu'elle pourrait calculer les amendes en incluant les revenus des autres entreprises de Musk, y compris SpaceX.

    X a déjà été accusée d'avoir enfreint la loi sur les services numériques (Digital Services Act, DSA), ce qui pourrait entraîner des amendes allant jusqu'à 6 % du chiffre d'affaires annuel mondial total. Cette amende serait imposée au « fournisseur » de X, qui pourrait être défini comme incluant d'autres entreprises dirigées par Musk.

    Bloomberg écrit que « les régulateurs examinent si les ventes de SpaceX, Neuralink, xAI et la Boring Company, en plus des revenus générés par le réseau social, devraient être incluses pour déterminer les amendes potentielles contre X, ont dit des personnes familières avec le sujet, demandant à ne pas être identifiées parce que l'information n'est pas publique ». Le rapport de Bloomberg indique que les ventes de Tesla « seraient exemptées de ce calcul parce qu'elles sont cotées en bourse et qu'elles ne sont pas sous le contrôle total de Musk ».

    « En prenant en compte les revenus de ses autres entreprises, la commission évalue essentiellement si Musk lui-même devrait être considéré comme l'entité à amender, plutôt que X elle-même », affirment les sources de Bloomberg.

    Une telle décision augmenterait considérablement les amendes potentielles, en particulier compte tenu des difficultés rencontrées par X dans le secteur de la publicité. Le Brésil a déjà traité les entreprises dirigées par Musk comme un groupe économique unique et a saisi environ 2 millions de dollars sur un compte bancaire de Starlink pour couvrir les amendes de X.

    Comprendre la différence entre DMA et DSA

    La Digital Market Act (DMA) et la Digital Services Act (DSA) sont deux réglementations majeures de l'Union Européenne visant à encadrer le secteur numérique, mais elles ont des objectifs et des cibles différents.

    La DMA vise principalement les géants du numérique (comme les GAFAM - Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft). Son objectif est de garantir des marchés numériques plus équitables et ouverts en imposant des obligations et des interdictions spécifiques à ces grandes plateformes. Par exemple, il vise à empêcher les pratiques anticoncurrentielles et à favoriser la concurrence sur le marché numérique.

    La DSA, quant à elle, a une portée plus large. Elle s'applique à un plus grand nombre d'entreprises liées à l'économie numérique, y compris les petites et moyennes entreprises. La DSA vise à réguler la diffusion en ligne de contenus illicites et à protéger les droits des utilisateurs en ligne. Elle impose des obligations en matière de transparence, de modération de contenu et de protection des données pour toutes les plateformes en ligne.

    En résumé, la DMA se concentre sur les grandes entreprises pour garantir une concurrence équitable, tandis que la DSA vise à encadrer l'ensemble des plateformes en ligne pour protéger les utilisateurs et lutter contre les contenus illicites.

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    Définition du « fournisseur »

    Un porte-parole de l'UE a déclaré que « le fournisseur de X est responsable du respect des obligations de la DSA. Les amendes sont calculées sur la base du chiffre d'affaires annuel mondial total du fournisseur. Il n'est nécessaire d'identifier définitivement le fournisseur d'une très grande plateforme en ligne qu'au stade de la décision finale ».

    La déclaration de l'UE laisse entrevoir la marge de manœuvre dont disposent les régulateurs pour définir le terme « fournisseur ».

    « Les obligations prévues par la DSA s'adressent au fournisseur de la très grande plateforme en ligne ou du très grand moteur de recherche en ligne », indique la déclaration de l'UE. « Cela s'applique indépendamment du fait que l'entité exerçant une influence décisive sur la plateforme ou le moteur de recherche soit une personne physique ou morale ».

    En juillet, la Commission européenne a annoncé sa conclusion préliminaire selon laquelle X a enfreint la loi sur les services numériques parce que la refonte par Musk du système de vérification de Twitter trompe les utilisateurs.

    X « conçoit et exploite son interface pour les “comptes vérifiés” avec la “coche bleue” d'une manière qui ne correspond pas aux pratiques du secteur et qui trompe les utilisateurs », a déclaré le régulateur de l'UE à l'époque. Étant donné que n'importe qui peut s'inscrire pour obtenir un tel statut « vérifié », cela affecte négativement la capacité des utilisateurs à prendre des décisions libres et informées sur l'authenticité des comptes et des contenus avec lesquels ils interagissent. Il existe des preuves que des acteurs malveillants motivés abusent du « compte vérifié » pour tromper les utilisateurs ».

    Musk promet une bataille judiciaire « très publique »

    L'UE a également allégué des violations des règles exigeant la transparence dans la publicité et l'accès aux données pour les chercheurs. La procédure permet à X de répondre avant la décision finale, et Musk a promis de lutter contre toute sanction par une « bataille très publique devant les tribunaux afin que les Européens puissent connaître la vérité ».

    Lorsque la décision préliminaire a été annoncée, le commissaire européen chargé du marché intérieur, Thierry Breton, a reproché à Musk de diminuer l'importance des coches bleues, affirmant que les icônes sur les comptes vérifiés « signifiaient des sources d'information dignes de confiance ». Breton a depuis démissionné.

    « Après sa démission en septembre, Breton a légué ses pouvoirs d'imposition d'amendes à Margrethe Vestager, la patronne du secteur de la concurrence et du numérique. Les décisions relatives aux sanctions et à leur mode de calcul incomberaient en dernier ressort à Mme Vestager », a écrit Bloomberg. La Commission européenne aurait le dernier mot.

    « La Commission n'a pas encore décidé de pénaliser ou non X, et le montant de toute amende potentielle est encore en cours de discussion », écrit Bloomberg, citant ses sources anonymes. « Les pénalités peuvent être évitées si X trouve des moyens de répondre aux préoccupations de l'organisme de surveillance ».

    X déclare que toucher aux revenus de SpaceX devrait être interdit

    Bien que X soit exposée à des amendes potentielles au titre du DSA, elle évitera les sanctions au titre de la loi sur les marchés numériques (DMA) de l'UE. La Commission européenne a annoncé que X n'était pas « considérée comme un gardien en ce qui concerne son service de réseau social en ligne, étant donné que l'enquête a révélé que X n'était pas une passerelle importante permettant aux utilisateurs professionnels d'atteindre les utilisateurs finaux ».

    Mais les documents relatifs à l'enquête de la DMA sur X soulèvent la possibilité de traiter plusieurs entreprises dirigées par Musk comme une seule entité appelée le « groupe Musk » à des fins de conformité. Dans une lettre adressée à Musk et à X Holdings Corp. en mars 2024, « la Commission a exposé son point de vue préliminaire sur la désignation éventuelle de M. Elon Musk et des sociétés qu'il contrôle ("le groupe Musk") en tant que contrôleur d'accès », selon un document signé par Thierry Breton.

    X a fait valoir qu'il ne serait pas logique d'inclure les autres sociétés de Musk dans le calcul des revenus lors de l'émission de pénalités. « X Holdings Corp. soutient que la valeur de marché combinée du groupe Musk ne reflète pas avec précision le potentiel de monétisation de X dans l'Union ou sa capacité financière », indique le document. « Elle fait notamment valoir que X et SpaceX fournissent des services entièrement différents à des utilisateurs entièrement différents, de sorte qu'il n'y a pas d'effet de passerelle, et que les entreprises contrôlées par Elon Musk « ne forment pas un front financier unique, comme le présume l'autorité de gestion des données ».

    Réactions et perspectives

    La réaction à cette annonce a été variée. Les partisans de la réglementation stricte y voient une avancée nécessaire pour contraindre les géants technologiques à respecter les règles établies et à assumer leurs responsabilités. En incluant les revenus des autres entreprises de Musk, les régulateurs européens espèrent envoyer un message clair : personne n'est au-dessus des lois, quelle que soit l'ampleur de ses activités économiques.

    Cependant, d'autres voix s'élèvent pour exprimer des préoccupations quant à l'impact de cette décision sur l'innovation et la croissance des entreprises technologiques. Ils craignent que des amendes trop lourdes n'étouffent la créativité et la volonté de prendre des risques, indispensables à l'avancement technologique. Il existe également des questions sur la faisabilité juridique de cette approche et sur la manière dont elle pourrait être mise en œuvre de manière équitable et transparente.

    Conséquences potentielles

    L'inclusion des revenus d'autres entreprises pour calculer les amendes pourrait avoir des conséquences étendues. D'une part, cela pourrait créer un précédent pour d'autres régulateurs à travers le monde, incitant des pays à adopter des mesures similaires pour réguler les géants de la technologie. D'autre part, cela pourrait forcer les grandes entreprises à repenser leur structure organisationnelle et leurs stratégies de conformité pour éviter des sanctions massives.

    Il est également possible que cette décision encourage davantage d'entreprises à investir dans des technologies de modération de contenu plus avancées et à mettre en place des mesures de transparence robustes. Cela pourrait à terme conduire à un environnement en ligne plus sûr et plus responsable, bénéfique pour les utilisateurs.

    Conclusion

    La décision de l'UE d'inclure les revenus des autres entreprises d'Elon Musk dans le calcul des amendes de X pourrait marquer un tournant dans la régulation des plateformes en ligne. En s'attaquant aux géants technologiques avec des sanctions potentiellement plus sévères, l'UE montre sa détermination à faire respecter ses règles et à protéger les consommateurs.

    Cependant, cette approche doit être équilibrée pour ne pas freiner l'innovation. Les discussions et les négociations sur les modalités exactes de cette mesure seront cruciales pour assurer une application juste et efficace.

    Sources : Commission européenne (1, 2), Bloomberg

    Et vous ?

    Pensez-vous que l'UE devrait pouvoir inclure les revenus d'autres entreprises appartenant au même propriétaire pour calculer les amendes? Pourquoi ou pourquoi pas?
    Comment cette décision pourrait-elle influencer l'innovation et la croissance des entreprises technologiques?
    Quelles seraient les conséquences positives et négatives de cette approche sur les pratiques de modération de contenu?
    Est-ce que cela pourrait créer un précédent pour d'autres régulateurs à travers le monde? Comment?
    Quels autres moyens pourraient être utilisés pour inciter les grandes entreprises technologiques à respecter les régulations sans pénaliser l'innovation?
    Comment, selon vous, Elon Musk et ses entreprises devraient-ils réagir à cette décision de l'UE?
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