Oui mais non. Tout le monde n'est pas égal face aux virus.
Par exemple je l'ai choppé (probablement au bureau) début 2020 et si je n'avais pas fait de test, je ne l'aurai jamais su (aucun symptôme). Dès lors, je ne vois pas en quoi je devrais être forcé de me faire vacciner tous les 6 mois, alors que ce vaccin n'empêche pas la contagion mais rend asymptomatique: la preuve, en Suisse on a eu quelques cas de personnes âgées qui se sont contaminées entre elles malgré le fait d'avoir été entièrement vaccinées par exemple.
D'un autre côté, j'ai perdu ma tante deux jours après sa vaccination. Elle vivait pourtant isolée au fin fond de la campagne: il y avait peu de chances pour qu'elle l'attrape ou qu'elle contamine qui que ce soit. Mes parents, eux, sont vaccinés (c'est leur "choix", pas le mien) et pour le moment ils se portent bien.
J'ai bien fait les vaccins les plus courants, mais par exemple je ne me vaccine pas contre la grippe saisonnière, parce que je suis assez jeune pour y résister, que je ne tombe vraiment malade qu'une fois tous les 4-5 ans et que je reste chez moi quand ça arrive.
Là j'ai l'impression qu'on veut nous la faire à l'envers: d'un côté on a des hôpitaux surchargés même hors covid (70% officiellement pour la Suisse par exemple / 25% pour les urgences) pour lesquels on continue de diminuer les moyens (certains sont même "obligés" de recourir à des sociétés privées pour rendre "rentable" leur activité - comprendre facturer au malade et donc à la SECU des choses dont il n'a pas besoin), et dans le même temps on veut me forcer à verser de l'argent tous les six mois à des sociétés pharmaceutiques déjà ultrariches. Ça devient une redevance à ce niveau là, sur un "marché" qui représente des dizaines de milliards. Et cerise sur le gâteau, nos "dirigeants" profitent de la situation pour étendre le traçage individuel et la collecte de données privées. C'est quand même dingue!
Je n'ai pas oublié certains scandales comme le Mediator, le Crestor, etc, et je trouve que la gestion de cette "crise" laisse un peu trop de pouvoir à ces multinationales qui ne se montrent déjà pas dignes de confiance en temps "normal". Alors forcer les gens à consommer leurs produits tous les X mois, c'est un non pour moi - et tant pis si je ne peux plus voyager: je dépenserai moins mon argent.
On n'est plus tant dans la science que dans la consommation. Il faut se calmer deux minutes et arrêter d'accepter n'importe quoi. Si vous avez peur pour votre vie, vous avez un vaccin de disponible.
EDIT: au passage, l'affaire des dîners mondains de certaines de nos "élites" pendant le confinement en dit long sur ce qu'ils pensent de cette crise sanitaire.
C'est l'aboutissement d'une gestion calamiteuse de bout en bout pour un virus dont la létalité n'est que très relative.
Ca fait cher payé le masque chirurgical à 5 cents d'euro fabriqué dans la Chine...infectée !
Mais regardez ce qui pourrait bien nous arriver : https://www.santemagazine.fr/actuali...ondiale-892769
Si la pandémie a fait si peu de morts c'est justement parce que les gouvernements ont réagit très vite et très fort.
Si on n'avait pas obligé les gens à rester enfermé chez eux pendant plus d'un an, la pandémie aurait peut-être fait plus de morts.
Là on dirait qu'on arrive à la fin, c'est bon il y a des gens qui ont ont été vaccinés 2, 3 fois, avec un peu de chance on pourra bientôt vivre un peu plus normalement (pas de masque, pas de certificat, pas de vaccin, pas de passeport vaccinal).
Les festivals de 60 000 personnes debout et sans masque ne sont peut-être plus si loin.
Par contre un jour ça redeviendra moins drôle, quand on reparlera de la dette.
L'état à creuser sa dette plus vite que jamais auparavant pour payer le chômage partiel et les aides aux entreprises. Ça fait mal.
Je crois que tu es optimiste... Les états ont pris goût au contrôle qu'ils nous ont imposés, d'où cette "urgence", sans doute, à mettre en place les passeports, les applications et tout leur bordel avant que ça ne soit terminé... Vous vous souvenez quand on nous vendait l'Europe (la CEE à l'époque) comme "c'est super, vous pourrez circuler librement sans douanes? La Liberté!"
J'essaie la pensée positive
Plus le virus mute moins il est violent, donc ça va finir par aller au bout d'un moment. Quand il fera 0 mort les gouvernements auront du mal à justifier les histoires de vaccination.
Les personnes à risque vont se faire vacciner et on ne parlera plus de virus. (avec un peu de chance)
Ça malheureusement je ne peux pas me prononcer car je n'ai pas vu de statistiques par classe sociale, mais je trouve scandaleux de demander aux gens de faire une chose (au point de faire crever les ménages et commerces les plus fragiles), mais de faire le contraire derrière.
Si la CNIL l'a vu, autant dire que les machins doivent être bien troués.
France : selon le Conseil d’État, le pass sanitaire n’est pas manifestement illégal,
En réponse aux critiques adressées par la Quadrature du Net
Les autorités se félicitent d'observer que depuis le 1er juillet, le pass sanitaire européen soit utilisé au sein de l'UE. Et note que le « QR Code présent sur le pass sanitaire français pourra être lu partout en Europe, directement dans l’application TousAntiCovid ». De quoi faciliter les voyages et permettre de traverser les frontières avec une plus grande aisance. Si des vacanciers y voient un relâchement des contraintes liées à la situation sanitaire, une partie de la population reste sceptique et craint notamment pour la confidentialité des données qui seront stockées dans l'application. C’est le cas de la Quadrature du Net, qui a saisi en juin le Conseil d’État. Dans son ordonnance rendue mardi, le juge des référés de la haute juridiction a finalement balayé les critiques adressées par l’association et rejeté la demande de suspension du passe sanitaire.
Le pass sanitaire a deux fonctions. Une fois « activité », il doit permettre la reprise de diverses activités interrompues en raison de la crise sanitaire et la réouverture des lieux fermés impliquant de grands rassemblements de personnes (à partir de 1 000 personnes). Le pass sanitaire « frontières », mis en œuvre dans le cadre du futur certificat numérique covid de l’Union européenne (qui est entré en vigueur le 1er juillet). Il doit permettre de faciliter la libre circulation au sein de l’Union européenne.
Le document, papier ou électronique, porte de nombreuses informations personnelles. Outre le résultat d'un examen de dépistage virologique négatif, un justificatif de statut vaccinal ou un certificat de rétablissement à la suite d'une contamination par le covid-19, on y trouve de nombreuses données nominatives, accessibles via un code en deux dimensions. La Quadrature du Net a pointé de multiples contrariétés avec les textes, notamment la loi relative à la sortie de l’état d’urgence sanitaire qui demande que cette présentation soit « réalisée sous une forme ne permettant pas aux personnes habilitées ou aux services autorisés à en assurer le contrôle de connaître la nature du document ni les données qu'il contient ».
Le ministère de la Santé a défendu le passe sanitaire devant le Conseil d’État
Lors d’une audience le 22 juin, le Conseil d’État a examiné le référé déposé par la Quadrature du Net. Le ministère de la Santé a tenté de défendre la solidité juridique du passe sanitaire, dont le cadre de mise en œuvre est critiqué par l’association de défense des libertés. Une fois la loi adoptée en mai, il est revenu à un décret de prévoir les modalités pratiques d’application. Or, ce décret du 7 juin 2021 est apparu aux yeux de la Quadrature en pleine contrariété avec le texte législatif.
En effet, on y découvre que les justificatifs générés par le passe sanitaire comportent « les noms, prénoms, date de naissance de la personne concernée et un code permettant sa vérification ». Mieux, le pass contient également un code en deux dimensions derrière lequel on trouve, outre ces informations nominatives, de nombreuses données de santé. Un code facilement lisible par des tiers non autorisés, au point que la CNIL a appelé le gouvernement, dans son avis, « à mettre en place des mesures d’information des personnes, afin qu’elles soient conscientes de la sensibilité des données stockées dans ces codes, sous forme papier ou numérique, et qu’ils prennent soin de ne les exposer qu’aux personnes spécialement habilitées à les contrôler ».
Pour l’avocat de la Quadrature, Me Alexis Fitzjean Ó Cobhthaigh, pas de doute : « la présence de ces informations sur l’état civil et sur la santé des personnes détentrices de pass sanitaire constitue une ingérence grave et manifestement illégale dans plusieurs libertés fondamentales parmi lesquelles le droit à la vie privée et le droit à la protection des données personnelles ».
Dans sa défense, s’agissant des données relatives à l’état civil des personnes, le ministère de la Santé a opposé en réponse une mesure de « bon sens ». Pour son directeur des affaires juridiques et le DSSI présents à l’audience, ces données d’identification sont « rigoureusement nécessaires ». Elles permettent de prouver que ces éléments se rapportent bien à la personne qui les présente lorsqu'elle désire accéder à des concerts ou d’autres manifestations.
Plutôt qu’un système local, le ministère a conclu que son choix d’un système décentralisé « remplit un motif d’intérêt public dans le domaine de la santé publique ». Quand bien même la Quadrature du Net avait mis sur la table une alternative, à savoir un traitement national générant un simple feu rouge ou vert, l’option choisie par le gouvernement ne viole pas le RGPD, selon le ministère.
Enfin, il a considéré que le choix de ne pas saisir la CNIL de l’analyse d’impact associée à ce traitement n'est pas illégal, au regard justement des faibles risques d’accès illégitimes à ces données.
Rejet des critiques contre le pass sanitaire
Son ordonnance rendue mardi, le Conseil d’État a rejeté tour à tour les critiques de l’association. Cette contrainte légale a surtout été posée pour empêcher que des tiers n'apprennent si la personne est vaccinée, rétablie ou non contaminée. Elle n’interdit pas « la présence dans le justificatif de données d’identité de la personne concernée ». Avant de considérer que le pass sanitaire n'est donc pas manifestement illégal, le juge des référés a rappelé, dans une analyse de proportionnalité, que cet instrument est aussi de nature à permettre de réduire la circulation du virus dans le pays.
Face à la critique de violation du principe de minimisation des données, cher au RGPD, la plus haute juridiction administrative a trouvé qu’il n’en est absolument rien. « Ces données d’identification sont nécessaires pour contrôler que le pass présenté est bien celui de la personne qui s’en prévaut ».
La Quadrature estimait par ailleurs que le code en deux dimensions ne pouvait, sans violer la loi, contenir des données de santé. Elle pointait aussi le risque de détournement de ces informations classées comme sensibles par le règlement général sur la protection des données. Le Conseil d’État a au contraire considéré que le résultat de l’examen de dépistage et les autres informations assimilées peuvent figurer dans le traitement.
Le même juge des référés a été par ailleurs convaincu des arguments portés par le ministère de la Santé : d’un, il y avait une contrainte de temps. De deux, une telle solution a été préférée à un système centralisé générant les pass et croisant les données de santé. De trois, le risque de fuite à l’échelle individuelle « semble peu élevé », puisqu’il suppose qu’un tiers non autorisé dispose d’un logiciel de lecture et surtout d'un accès à l’écran du smartphone.
Le juge des référés a également relevé que le pass sanitaire numérique est facultatif et repose sur la conservation et le contrôle par chacun, sur son propre téléphone mobile, de certaines de ses données de santé (module « Carnet » de l’application TousAntiCovid). Ce choix limite la collecte et le traitement des données de santé sur des bases nationales et réduit les risques de piratage ou d’erreur.
Pour rappel, Christian Quest (porte-parole d’OpenStreetMap France, entre autres) a noté en juin que « cette application qui avait promis, craché, juré qu’elle ne contiendrait pas de données personnelles vient donc de revenir très discrètement sur ses promesses ». Selon lui, « les différents QRCode et 2D-DOC présents sur les certificats papier (y compris ceux que l’on peut récupérer sur https://attestation-vaccin.ameli.fr/attestation) contiennent des données personnelles et des données de santé ».
Sans compter que « ces données sont en “clair” pour qui sait extraire de ces codes-barres les données qu’ils contiennent, car rien n’est chiffré même si ce n’est pas lisible par un humain ». TousAntiCovid (et toute autre appli qui les scannera) a donc accès à leur contenu lorsque l’on ajoute ce certificat dans l’application et traite donc de ce fait des données à caractère personnel et plus seulement des données pseudonymisées, a-t-il dit.
Source : Le Conseil d’État
Et vous ?
Que pensez-vous des critiques de la Quadrature du Net ?
Quels commentaires faites-vous de la l’ordonnance du Conseil d’État qui balaie ces critiques ?
Voir aussi :
Application TousAntiCovid et Pass sanitaire : les informations personnelles et médicales sont disponibles en clair, prévient Christian Quest
Application TousAntiCovid et Pass sanitaire : des données conservées en clair, des doutes quant à la sécurité des données transmises, la CNIL relève les défaillances de l'application
Covid-19 : accord trouvé sur le pass sanitaire européen, il sera disponible sur smartphone, mais aussi en version papier
Que contient le code QR du passeport vert de l'UE ? Environ seize pays auraient déjà commencé à utiliser le pass sanitaire de l'UE
Faut arrêter cette suspicion permanente que l'état nous surveille sans cesse, ça devient pénible.
Bien sûr qu'on est surveillés, mais faut pas abuser non plus. Celui qui voit du tracking dans le pass sanitaire a besoin de reposer les pieds sur Terre de toute urgence !
Et pendant ce temps là, les méfiants, les "pistés", postent toute la journée et sans aucune arrière pensée sur Facebook...
Au contraire on devrait plutot informer plus précisément de comment on est pisté de manière générale, quels sont les enjeux, les outils et problématiques qui se cachent derrière.
Et peut être qu'après on aurait moins de "google home" dans les salons, et de gens qui postent nimportequoi sur Facebook / instagram ....
Ce qui est assez comique avec ces plaintes sur le pass sanitaire, c'est que ces mêmes personnes possèdent et présentent sans problème un passeport ou une carte d'identité.
Donc, avec nom, prénom et date de naissance.
Là, il y a en plus une donnée médicale ! Alors NON ! Ben, c'est aussi le but du pass sanitaire, non ? Permettre de savoir si la personne est OK vis à vis du COVID.
C'est un peu comme aller à la pharmacie et demandé un traitement. "Oui, quels sont vos symptômes ?" "He ! Ce sont des données médicales personnelles, vous n'avez pas à me demander ça !"
C'est pas une excuse pour faire n'importe quoi.
C'est un choix d'architecture comme un autre, il a ses avantages et ses inconvenients. D'un point de vue vie privée, le système choisi est moins bien que celui proposé par la quadrature du net. Et c'est de ça que traite le procés...
Bien sûr. Et les organisateurs de concerts qui vont scanner ces trucs par milliers, ya pas de risque de fuite à ce moment ?
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire... A part un douanier ou un médecin, personne ne devrait avoir accès a ces informations.
Un pharmacien est un professionnel de santé avec une éthiqu, soumis au secret professionnel et dont les systèmes informatiques respectent les contraintes liés aux données médicales personnelles.
Le gérant d'un bar ou un videur d'une boite de nuit ne le sont pas.
Et rassure toi, contrairement à ce que tu dis, les personnes qui sont contre le flicage de ce type aimerait bien avoir un procès verbal de contrôle d'identité histoire de pouvoir mesurer les dérives...Ce qui est assez comique avec ces plaintes sur le pass sanitaire, c'est que ces mêmes personnes possèdent et présentent sans problème un passeport ou une carte d'identité.
moi j'aimerais savoir de l'Etat chaque fois qui accede a mes données sur leurs servers et pourquoi...
J'entend pas mal de personne trouver ca légitime le pass sanitaire en raison du COVID. Mais ce qu'il ne voit pas surtout avec ce genre de décision qui rendent le truc "légale" c'est pourquoi le gouvernement s’arrêterait au seul COVID. Pourquoi vous pensez que le pass sanitaire va s’arrêter une fois le COVID fini (tout comme le port du masque etc....)
Tous les outils technique et légaux se mettent en place. Il suffit ensuite de le généraliser à n'importe quel lieu de vie (vu que la loi n'a aucune jauge de participants) et surtout à n'importe quel maladie. Le pass sanitaire pourrait tres bien s'appliquer chaque année avec l'épidémie de grippe où chaque vacciner de grippe aurait le pass sanitaire et tout ceux qui se font pas vacciné subirait ce pass sanitaire et devrait payer leur test PCR de "confort".
C'est le fameux système de cliquetis. Les gens accepte de plus en plus de chose par pur égoisme parce qu'ils veulent continuer à "voyager pendant 2 semaines" et pendant ce temps on s'approche du système Chinois pendant que les Anglais enlèvent toutes les restrictions eux par exemple.
Et pis d'ailleurs les personnes pro passport sanitaire ne m'ont jamais répondu quand je pose cette question à savoir "Pourquoi les politiciens s'arreterait au COVID et enleverait toutes les restrictions meme si celui-ci se fini" ?
En général quand on pose cette question, les gens répondent "l'altruisme et/ou les politicien veulent notre bien et celui de la France"
D'après certaines personnes "peu visible", le pass sanitaire pourrait devenir 1 carte d'identité européenne/ internationale
En gros, on commence par créer 1 pass sanitaire pour le COVID pour voyager.
Ensuite, toujours pour le voyage, on peut y intégrer le passeport.
Et après, pour le reste, intégrer l'identité de la personne.
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