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  1. #1
    Membre très actif Avatar de nikau6
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    Citation Envoyé par Xioth Voir le message
    J'ai suivi d'assez loin cette histoire, donc je ne suis probablement pas le mieux placé pour en parler, mais pour moi il n'est en aucun cas question de censure de la part de Twitter, ils n'ont rien supprimé ni déformé du message de Trump. Ils ont juste ajouté un lien permettant aux gens de se faire leur propre avis et de nuancer les propos de Trump. Du coup, je trouve que cela relève bien du principe de liberté d'expression.
    Et ont-ils jamais fait la même chose pour une autre personnalité politique, notamment démocrate ? Trump serait le seul á mentir. Et Twitter serait en mesure de dire le vrai du faux ?

    Ensuite, le problème, contrairement à ce que relaie cet organisme qui s'attaque à Trump, est bien plus large que ça.
    Le problème est que Twitter censure beaucoup de posts du camp républicain. La censure politique est aujourd'hui très importante sur cette plateforme, hors, ça n'est pas son rôle.
    Leur rôle est de relayer les messages quels qu'ils soient. Si ils enfreignent cette règle, alors ils violent leur statut juridique de simple hébergeur de contenu et ils deviennent éditeur. Et si ils passent au statut d’éditeur, ils deviennent juridiquement responsables de tout ce qui est publié sur leur plateforme, ce qui serait ingérable pour eux. Ils ne peuvent donc pas se permettre de perdre leur statut actuel de simple hébergeur. Et Trump joue avec cette menace, modifier leur statut , afin d'amener Twitter à ne plus censurer ce qui ne lui convient pas politiquement.
    Et j’espère qu'il va gagner ce combat car je suis pour la liberté d'expression, et donc contre la censure de ceux qui ne pensent pas comme moi. Le camp démocrate, lui, qui prétend appartenir au camp du bien, ne semble pas de cet avis. Ils ne supportent pas que l'on ne pense pas comme eux, et ils ont très peur de la contradiction, c'est dire comme ils sont sur de leurs arguments....

    Je rajouterais que le mensonge fait également parti de la liberté d'expression. La liberté d'expression c'est la liberté de dire exactement tout ce que l'on veut, que cela plaise ou non. Et en disant cela je n'affirme pas que Trump aurait menti dans ce message commenté par Twitter, je pense qu'il dit le vrai et que Twitter fait de la politique en le contredisant, ce qui n'est pas sont rôle. Et quand bien même il mentirait, Twitter outrepasserait son status juridique de simple hébergeur de contenus en se permettant de commenté ce message.
    Twitter ne peut pas prétendre appliquer son droit ¦a la liberté d'expression en faisant cela, c'est ridicule. Ils ont un statut juridique et ils doivent le respecter. Sinon qu'ils en assument les conséquence.

  2. #2
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    J'ai suivi d'assez loin cette histoire, donc je ne suis probablement pas le mieux placé pour en parler, mais pour moi il n'est en aucun cas question de censure de la part de Twitter, ils n'ont rien supprimé ni déformé du message de Trump. Ils ont juste ajouté un lien permettant aux gens de se faire leur propre avis et de nuancer les propos de Trump. Du coup, je trouve que cela relève bien du principe de liberté d'expression.
    La liberté d'expression ne done pas le droit de diffamer. Donnez des liens qui laisse sous-entendre que le type se trompe alors qu'ikl existe des précédents, c.est pour le moins tendancieux.Remarque qu'ils ont le droit de le faire, Mais c'est un ligne éditoriale. Alors dans ce cas, ils ne peuvent pas prétendre qu'il ne sont pas des éditeurs. Et de facto, ils devraient être soumis au même lois que CNN.

    Mais ce n'est pas le pire problème. Le pays sort d'une enquête de prêts de deux ans sur une supposé ingérence par des troll russe sur le dernière élection. En quoi, une ingérence dans les prochaines élections par les géants du web serait-t-elle plus acceptable? Pourquoi cela ne serait-il pas considéré comme une contribution? La démocratie, c'est une personne un vote.

  3. #3
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    Par défaut USA : la FCC va passer à l'action pour affaiblir le bouclier juridique des médias sociaux
    USA : la FCC va passer à l'action pour affaiblir le bouclier juridique des médias sociaux.
    Ils n’ont pas droit « à une immunité spéciale refusée aux autres médias »

    Ajit Pai, président de la Commission fédérale des communications (FCC), a déclaré jeudi que l'agence allait établir de nouvelles règles pour « clarifier » la signification d'une protection juridique, essentielle pour les entreprises de médias sociaux. L'annonce a été faite alors que les républicains ont exprimé leur colère face à la décision de Twitter d'interdire le partage d'un article du New York Post concernant Hunter Biden, le fils du candidat démocrate à la présidence Joe Biden, a rapporté Bloomberg. Facebook et Twitter devraient être assignés à comparaître après un vote mardi prochain au comité judiciaire du Sénat.

    Ajit Pai soutient la proposition du président Donald Trump visant à limiter les protections juridiques des sites de médias sociaux qui bloquent ou modifient le contenu publié par les utilisateurs. Pai avait depuis refusé de commenter un décret du président Donald Trump signé en mai dernier. Mais, jeudi, il a fait une déclaration dans laquelle il a dit qu'il ouvrirait un processus de réglementation pour clarifier le fait que, malgré le premier amendement, les entreprises de médias sociaux ne bénéficient pas d'une « immunité spéciale » pour leurs décisions de modération de contenu.

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    Ajit Pai, président de la FCC

    « Les sociétés de médias sociaux ont un droit à la liberté d'expression au titre du premier amendement », a déclaré Pai. « Mais elles n'ont pas de droit au Premier Amendement à une immunité spéciale refusée aux autres médias, tels que les journaux et les radiodiffuseurs », lit-on dans une déclaration disponible sur le site de la Commission.

    Cette action fait suite à une demande de l'administration Trump adressée à la National Telecommunications and Information Administration (NTIA) de faire en sorte que la FCC publie une nouvelle interprétation de la section 230 du Communications Decency Act. Le Président américain veut que les régulateurs diluent la loi vieille de plusieurs décennies qui, selon Facebook Inc, Twitter et Google, est cruciale pour la liberté de l’expression en ligne. Les conservateurs ont allégué que les efforts de Twitter et de Facebook pour modérer le contenu de leurs plateformes ont effectivement censuré les points de vue de la droite - ce que les entreprises nient.

    La question s'est de nouveau posée jeudi lorsque les républicains du Sénat ont demandé à entendre en personne les directeurs généraux de Facebook et Twitter pour discuter de la prétendue censure d'un article du New York Post accusant le candidat démocrate à la présidence Joe Biden de liens avec un dirigeant ukrainien. La campagne de Biden a réfuté l'histoire, qui, selon le Post, était basée sur des documents de l'avocat personnel de Trump, Rudy Giuliani.

    Le président Trump a tweeté jeudi que « si la Big Tech persiste, en coordination avec les médias traditionnels, nous devons immédiatement les dépouiller de leurs protections de la section 230 ».

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    Cette loi américaine stipule, entre autres, qu'aucun fournisseur ou utilisateur d'un service informatique interactif « ne doit être traité comme l'éditeur ou le locuteur de toute information fournie par un autre fournisseur de contenu d'information ». La pétition de l’administration Trump déposée en juillet auprès de la FCC demandait à la Commission de limiter les protections juridiques des sociétés de médias sociaux en vertu de l'article 230 en changeant la définition de "fournisseur de contenu d'information".

    Le changement demandé définirait le terme plus largement pour inclure les plateformes qui prennent "des décisions éditoriales qui modifient ou altèrent le contenu". Cela pourrait transformer Facebook et Twitter de "services informatiques interactifs" en "fournisseurs de contenu d'information", limitant leurs protections juridiques lorsqu'ils bloquent ou filtrent du contenu.

    « Alors que les élus envisagent de modifier la loi, la question demeure : que signifie actuellement l'article 230 ? Beaucoup avancent une interprétation trop large qui, dans certains cas, protège les entreprises de médias sociaux des lois sur la protection des consommateurs d'une manière qui n'a aucun fondement dans le texte de l'article 230. L'avocat général de la Commission m'a informé que la FCC a l'autorité légale d'interpréter l'article 230. Conformément à cet avis, j'ai l'intention d'aller de l'avant avec une réglementation visant à clarifier sa signification, a dit Pai dans sa déclaration.

    Une modification de cette loi est clairement « hors de portée de la FCC »

    Selon Reuters, Twitter a gelé le compte de la campagne de Donald Trump @TeamTrump après avoir publié une vidéo faisant référence à l'article du Post qui contenait des détails présumés sur les relations commerciales de Hunter Biden avec une société énergétique ukrainienne. Twitter a déclaré plus tard qu'il avait pris des mesures pour bloquer les liens vers l'article parce que certaines des images de l'article contenaient du matériel qui violait les règles du média social sur le partage des informations personnelles et du matériel piraté.

    Un porte-parole de Facebook n’a pas répondu à la demande de commentaire de Bloomberg. Un porte-parole de Twitter a fait référence à la déclaration de l'entreprise suite à la demande de Trump pour la réglementation, dans laquelle il a qualifié la décision de Trump « d'approche réactionnaire et politisée d'une loi historique » et de menace pour « l'avenir du discours en ligne ».

    L'Internet Association, un groupe représentant les principales sociétés Internet, dont Facebook, Amazon, Twitter et Google, a déclaré : « La constitution garantit la liberté d'expression, et non la liberté d'accès », a rapporté Bloomberg. « Le premier amendement protège la capacité de chaque entreprise privée à fixer et à faire respecter des règles pour un contenu acceptable sur leurs services. La FCC n'a pas non plus le pouvoir d'apporter les changements proposés dans la pétition de la NTIA, car ils sont en contradiction avec le langage clair de la section 230. Seule une modification fondamentale du premier amendement, et non de la section 230, permettrait d'atteindre l'objectif de la pétition de la NTIA, ce qui est clairement hors de portée de la FCC ».

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    Les deux démocrates de la FCC ont critiqué l'annonce de Pai. « Le timing de cet effort est absurde. La FCC n'a pas à être la police du discours du président », a déclaré la commissaire Jessica Rosenworcel. Le commissaire Geoffrey Starks a quant à lui dit : « Nous sommes en plein milieu d'une élection. Le décret présidentiel sur l'article 230 était politiquement motivé et juridiquement non fondé. La FCC ne devrait pas faire ce que le président lui demande ici ».

    Le groupe de défense des consommateurs Public Knowledge a déclaré que « la FCC n'a pas le pouvoir de « clarifier » la section 230 - ce n'est pas une loi sur laquelle le Congrès a donné à l'agence une quelconque autorité », d’après un communiqué de presse publié jeudi.

    TechFreedom, un groupe de réflexion non partisan, a déclaré en juillet que la pétition est inconstitutionnelle. « Le président Pai le sait et a été un ardent défenseur du premier amendement », a déclaré à l'époque l'avocat général de TechFreedom, James Dunstan. « Nous espérons que lui et les autres commissaires reconnaîtront que cette proposition est une pure folie constitutionnelle et la rejetteront immédiatement ».

    Quelle pourrait être la suite ?

    La prochaine étape importante pour Pai serait de publier une proposition que la commission plénière examinerait, peut-être avec une période de commentaires publics supplémentaire. Cela pourrait prendre des mois, donc le résultat dépendra probablement de l'élection présidentielle. Si le candidat démocrate à la présidence Joe Biden battait Trump, il nommerait un nouveau président démocrate qui annulera probablement la proposition.

    Quoi qu’il en soit, la Maison-Blanche a retiré la nomination du commissaire républicain Michael O'Rielly de la FCC pour un nouveau mandat après qu'il ait exprimé des doutes sur la demande de Trump. O'Reilly peut rester au sein de la Commission jusqu'à la fin de l'année. Sans son vote à la Commission de cinq membres, la procédure aurait des perspectives incertaines, car Pai et le membre républicain restant n'ont pas pu trouver jeudi le troisième vote nécessaire de l'un ou l'autre des démocrates de l'agence.

    Quant à Brendan Carr, l’autre commissaire républicain, il a soutenu vigoureusement la proposition de Trump et a applaudi l'annonce de Pai jeudi : « Aller de l'avant à la FCC apportera une clarté bien nécessaire à la section 230 et comblera les lacunes que la Big Tech a exploitées », a déclaré Carr. Ces réformes vont promouvoir « un forum pour une véritable diversité du discours politique », comme le Congrès l'a envisagé lorsqu'il a adopté la section 230, sans limiter les droits du premier amendement de tout intervenant ».

    En août 2018, selon Reuters, Pai a déclaré lors d'un forum qu'il espérait que les entreprises de médias sociaux adopteraient la liberté d'expression, mais qu'il ne voyait pas de rôle pour la FCC de réglementer les sites Web comme Facebook, Google et Twitter. « Le gouvernement n'est pas là pour réglementer ces plateformes. Nous n'avons pas le pouvoir de le faire », a déclaré Pai en 2018. Selon Reuters, le président de la FCC a aussi noté jeudi qu'il avait favorisé la liberté d'expression pendant son mandat.

    Sources : Déclaration d’Ajit Pai, Public Knowledge


    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Êtes-vous pour un affaiblissement du bouclier juridique des médias sociaux ? Pourquoi ?
    Quelles seront les conséquences de ce changement, selon vous ?

    Voir aussi :

    Une action en justice contre un décret de Trump insinue qu'il viole le droit des sociétés à la liberté d'expression, par sa répression des médias sociaux
    L'administration Trump propose de réduire les protections juridiques pour les grandes entreprises technologiques via un projet de loi visant à réviser l'immunité offerte par l'article 230 de la CDA
    Trump vs Twitter : le Président américain signe son décret contre les réseaux sociaux, qu'il accuse de censure et biais politiques
    Trump demande à la Cour suprême de le laisser bloquer les critiques sur Twitter, le président n'utilise pas un compte « pour donner aux membres du public un forum pour lui parler »

  4. #4
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    Twitter est soit une plateforme de communication, soit un éditeur.
    Si c'est une plateforme de communication, elle n'a pas à prendre parti pour ou contre ses clients. De la même façon qu'Orange ou Free n'ont pas à délibérer sur les contenus politiques ou les idées des uns et des autres qui transitent par leurs tuyaux.
    Si c'est un éditeur, Twitter peut favoriser un point de vue éditorial. Mais alors elle peut se retrouver au tribunal pour n'importe quoi publiée sur son site.
    On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
    Dans tous les cas, Twitter n'est pas un journal, n'en a ni les prérogatives ni les compétences. Twitter n' a pas plus de légitimité à annoncer ce qui est vrai ou faux que Coca-Cola, LVMH ou la British American Tobacco.
    Ces grosses compagnies de la côte Ouest des USA qui vendent principalement du vent ont chopé la grosse tête et s'imaginent être le centre du monde.

  5. #5
    Inactif  
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    Sauf dictature, ils ne pourront par garder la main sur les institutions éternellement ; le retour de bâton est inévitable.

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