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Affichage des résultats du sondage: Quelles sont vos principales craintes en lien avec l'exposition de vos enfants aux RS ?

Votants
51. Vous ne pouvez pas participer à ce sondage.
  • Sommeil insuffisant

    13 25,49%
  • Pas assez d'activité physique

    3 5,88%
  • Pas assez de concentration sur le travail scolaire

    11 21,57%
  • Besoin malsain d'approbation ou d'attention

    29 56,86%
  • Pas assez d'interaction en face à face

    13 25,49%
  • Exposition précoce à la sexualité

    17 33,33%
  • Pas assez d'intimité personnelle

    17 33,33%
  • Exposition aux prédateurs sexuels

    23 45,10%
  • Exposition aux discours haineux

    14 27,45%
  • Inhibition du développement d'un cerveau sain

    18 35,29%
  • Intimidation des autres

    15 29,41%
  • Autres (à préciser)

    0 0%
Sondage à choix multiple
  1. #1
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    Avatar de Patrick Ruiz
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    Par défaut Une étude révèle les principales inquiétudes des parents concernant les réseaux sociaux
    Une étude révèle les principales inquiétudes des parents concernant les réseaux sociaux
    Qui seraient conçus pour exploiter les vulnérabilités humaines et donc des adolescents

    Sean Parker – ancien président de Facebook – a attiré l’attention sur le phénomène : les réseaux sociaux seraient conçus pour exploiter les vulnérabilités humaines. Normal donc que des parents au fait de tels développements aient des inquiétudes en ce qui concerne l’impact de ces derniers sur leur progéniture. Dans un sondage qui touche à près de 3000 parents d’adolescents, l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago en révèle les principales.

    L'utilisation des réseaux sociaux est un sujet à controverse pour les parents, qui dépend de la façon dont les enfants utilisent la plateforme. Ces derniers peuvent permettre aux enfants de se connecter avec leurs amis et de partager des souvenirs précieux, mais ils peuvent également nuire au bien-être social et psychologique des enfants. L'enquête de l'hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago a révélé que 58 % des parents pensent que l'utilisation des médias sociaux a un effet négatif sur leurs adolescents. Plus de détails sur les résultats de l'enquête :

    Comment les médias sociaux affectent-ils les adolescents ?

    L'enquête a, sur deux pans, examiné l'impact de l'utilisation des médias sociaux, répartis en deux catégories différentes. Le premier concerne les manques que ces derniers font subir aux adolescents. Le second cible divers éléments que les médias sociaux exposent également aux adolescents. Voici les principales préoccupations des parents concernant l'utilisation des médias sociaux pour leurs enfants : sommeil insuffisant (58 %) ; pas assez d'activité physique (57 %) ; pas assez de concentration sur le travail scolaire (52%) ; besoin malsain d'approbation ou d'attention (51%) ; pas assez d'interaction en face à face (49 %) ; exposition précoce à la sexualité (45 %) ; pas assez d'intimité personnelle ou partage excessif (44 %) ; exposition aux prédateurs sexuels (41 %) ; exposition aux discours haineux (41 %) ; inhibition de la capacité de l'enfant à se concentrer à se concentrer (37 %) ; Inhibition du développement d'un cerveau sain (29 %) ; intimidation des autres (18 %) ; aucune de ces réponses (5 %)

    Utilisation des réseaux sociaux pendant la pandémie de Covid-19

    Dans la partie suivante de l'enquête, on a demandé aux parents si leurs adolescents utilisaient plus ou moins les réseaux sociaux pendant la pandémie de Covid-19 et ce qu'ils pensaient de leur utilisation accrue ou réduite. 63 % des parents indiquent que l'utilisation des médias sociaux par leurs adolescents a augmenté pendant la pandémie, 25 % disent qu'ils les utilisent moins et 12 % disent les utiliser à peu près de la même manière. Même si l'utilisation des médias sociaux a largement augmenté pendant la pandémie COVID-19, les parents sont plus nombreux (45 %) à apprécier les médias sociaux pendant cette crise que ceux qui s'en préoccupent de plus en plus (39 %).

    Quelles sont les plateformes de réseaux sociaux qui préoccupent le plus les parents ?


    L'enquête a interrogé les parents sur des plateformes de médias sociaux spécifiques afin d'en savoir plus sur celles qui les préoccupent le plus pour leurs enfants. Les plus populaires de l’heure apparaissent en tête de liste.

    Nom : 42.png
Affichages : 3353
Taille : 94,4 Ko

    Impacts sociaux et psychologiques de l'utilisation des médias sociaux pour les adolescents

    Certaines des statistiques les plus intéressantes de l'ensemble de l'enquête concernent l'impact de l'utilisation des médias sociaux sur les adolescents. L'enquête a révélé que 68 % des parents pensent que les réseaux sociaux affectent la capacité de leur adolescent à se socialiser normalement et 67 % se sont sentis concernés par le fait que leur adolescent soit accro aux médias sociaux. Les parents pensent également que la plupart des adolescents ont un désir qui n'est pas sain d'obtenir plus d'attention et d'approbation à cause des médias sociaux. Bien que l'utilisation des médias sociaux ait de nombreux impacts négatifs, l'hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago pense que des recherches supplémentaires doivent être menées pour découvrir comment les médias sociaux peuvent avoir des résultats positifs dans la vie des adolescents.

    Réseaux sociaux : l'absence de vie privée

    La partie suivante de l'enquête demandait aux parents ce qu'ils pensaient du comportement de leurs enfants et de l'image qu'ils donnaient d'eux-mêmes sur leurs profils dans les réseaux sociaux. Plus de 50 % des parents interrogés ont déclaré qu'ils étaient généralement mal à l'aise quant au comportement de leur adolescent sur les médias sociaux. De nombreux parents estiment que leurs enfants partagent trop de leur vie personnelle avec le monde.

    L'enquête demandait spécifiquement pourquoi les parents étaient mal à l'aise avec le comportement de leurs enfants en ligne. Voici les cinq réponses les plus fréquentes : ils sont trop ouverts, manquent d'intimité (35 %) ; ils sont trop penchés sur la sexualité (20 %) ; ils se sont montrés insensibles (18 %) ; ils sont agressifs avec les autres enfants (16 %) ; ils sont imprudents (11 %)

    L'enquête s'est également penchée sur certains comportements démographiques dans cette section. Elle a révélé que les filles étaient deux fois plus susceptibles d'avoir des comportements trop sexuels sur les médias sociaux, alors que les garçons étaient deux fois plus susceptibles d'être trop agressifs sur les médias sociaux.

    Comment les parents fixent les règles d'utilisation des réseaux sociaux

    De nombreux parents sont obligés d'établir des règles et des directives concernant l'utilisation des médias sociaux afin que leurs enfants limitent le temps qu'ils passent sur les médias sociaux et ce qu'ils publient. L'enquête a révélé que plus de 80 % des parents ont déclaré avoir établi des règles concernant l'utilisation des médias sociaux et du téléphone et que la plupart des parents ont réussi à faire appliquer ces règles. 43 % des parents sont allés jusqu'à utiliser une application pour surveiller ou restreindre l'utilisation des appareils et de l'internet afin de limiter l'utilisation des médias sociaux par leurs enfants. Dans ces cas, 68 % des parents ont déclaré que l'application fonctionnait comme prévu.

    Quelles sont les règles que les parents appliquent ?

    Ci-dessous, la liste des principales règles que les parents ont déclaré appliquer : limiter la quantité d'utilisation du téléphone (31 %) ; limiter les périodes d'utilisation téléphone (23 %) ; limiter les lieux d'utilisation du téléphone (11 %) ; toutes les mesures en même temps (35 %). En plus de ces règles, certains parents vont même jusqu'à censurer l'ensemble des postes de leurs enfants si le parent juge qu'il n'est pas approprié de les partager.

    Source : Sondage

    Et vous ?

    Quelles sont vos principales craintes en lien avec l’exposition de vos enfants aux réseaux sociaux ?
    Quelles sont les règles que vous veillez à faire appliquer ?
    Quelles sont les astuces dont vous usez pour que l'exposition de vos enfants aux RS ait un impact positif sur ces derniers ?

    Voir aussi :

    Facebook pense que la confidentialité sur les réseaux sociaux n'existe pas et qu'il n'y aurait pas de vie privée en ligne

    La manipulation de l'opinion publique sur les plateformes de médias sociaux est devenue une menace critique pour la vie publique, selon un rapport

    Les jeunes Français préfèrent largement les médias traditionnels aux réseaux sociaux, ce qui les différencie des jeunes des autres pays européens

    La Chine cherche à restreindre l'utilisation des réseaux sociaux par la presse les médias ne pourront plus les citer comme source d'information

    Les médecins confrontés au COVID-19 utilisent les médias sociaux pour trouver des solutions en temps réel, même si cela amène parfois à adopter de nouvelles manières de faire dans la profession
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Je ne réponds pas au sondage. Ma fille fait ce qu'elle veut sur les réseaux sociaux, je ne m'en mêle pas !

    Bon, c'est peut-être aussi parce qu'elle a 36 ans !
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
    Au nom du fric, on baisse son froc...

  3. #3
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    Je suis assez surpris que Discord et Twitter soient aussi bas.
    Car entre les pointeurs de Discord et toute la toxicitée de Twitter (peu importe le camp)....

  4. #4
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    Citation Envoyé par Denliner Voir le message
    Car entre les pointeurs de Discord
    C'est quoi les pointeurs de Discord ?
    J'aimerais bien aller vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.

  5. #5
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    Citation Envoyé par halaster08 Voir le message
    C'est quoi les pointeurs de Discord ?
    Des prédateurs sexuels plus particulièrement ceux intéressé par les jeunes mineurs.

  6. #6
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    Citation Envoyé par Denliner Voir le message
    Car entre les pointeurs de Discord
    Tu en trouve sur toute les plateformes, mais ils sont surtout présent sur les plateformes spécialiser pour les ado. TikTok étant la nouvelle référence.
    Mais va sur n'importe quel site de rencontre entre ado, créer toi un profil d'ado tu recevra très vite plein de demande d'adulte...

    Internet est remplis de prédateur sexuelle. La priorité c'est d'en informer ses enfants afin qu'ils sachent comment réagir et limiter ceux qui se ferons piéger :/

  7. #7
    Membre extrêmement actif Avatar de Jon Shannow
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    Citation Envoyé par Edrixal Voir le message
    Internet est remplis de prédateur sexuelle. La priorité c'est d'en informer ses enfants afin qu'ils sachent comment réagir et limiter ceux qui se ferons piéger :/
    Déjà, éviter ceux qui portent un vêtement ecclésiastique ...
    Au nom du pèze, du fisc et du St Estephe
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  8. #8
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    Par défaut Les législateurs de Floride interdisent les médias sociaux aux enfants de moins de 16 ans
    Les législateurs de Floride interdisent les médias sociaux aux enfants de moins de 16 ans,
    Meta, la société mère de Facebook, s'oppose à la législation, craignant des problèmes de confidentialité

    Les législateurs de Floride, majoritairement républicains, ont approuvé un projet de loi interdisant l'accès aux médias sociaux aux moins de 16 ans. Le gouverneur républicain Ron DeSantis doit encore examiner la version finale. La mesure nécessiterait que les plateformes de médias sociaux mettent fin aux comptes des moins de 16 ans et utilisent une vérification par un tiers pour éliminer les mineurs. Certains estiment que cela protégerait la santé mentale des jeunes, tandis que d'autres pensent que cela viole la liberté d'expression.

    Meta, la société mère d'Instagram et de Facebook, s'oppose à la législation, craignant des problèmes de confidentialité. Le projet de loi vise les plateformes avec des fonctionnalités addictives, excluant les services de messagerie. Les entreprises doivent supprimer définitivement les données des comptes résiliés, et les parents peuvent engager des poursuites civiles en cas de non-respect. D'autres États américains envisagent des réglementations similaires, suivant l'exemple de l'Utah en 2023.

    Le mois dernier, DeSantis avait exprimé des préoccupations concernant une possible violation du droit à la vie privée. Ce mois, il a informé la presse qu'il n'avait pas encore examiné la version finale du projet de loi, soulignant sa conviction que les médias sociaux sont préjudiciables aux enfants. Il a ajouté que les parents pouvaient superviser et exprimé sa méfiance envers une politique contournant leur autorité, soulignant la nécessité de trouver un équilibre.

    La Chambre des représentants de Floride a adopté la mesure par 108 voix contre 7, peu de temps après l'approbation finale du Sénat. Les partisans estiment que la loi protégerait les enfants des effets néfastes des médias sociaux, tandis que les opposants affirment qu'elle enfreint le premier amendement en laissant aux parents, et non au gouvernement, le pouvoir de décision sur la présence en ligne de leurs enfants.

    Le projet de loi ne cite aucune plateforme de médias sociaux en particulier, mais précise qu'il vise les sites de médias sociaux qui favorisent le « défilement infini », affichent des mesures de réaction telles que les mentions « j'aime », proposent des vidéos en lecture automatique, des flux en direct et des notifications « push ». Les sites web et les applications dont la fonction principale est l'envoi de courriels, de messages ou de textes entre un expéditeur et un destinataire particuliers seraient exemptés.

    Paul Renner, président de la Chambre des représentants de Floride, a déclaré que les législateurs avaient élaboré cette mesure pour répondre aux inquiétudes concernant d'éventuelles violations du droit à la vie privée. « Nous avons répondu aux préoccupations constitutionnelles en limitant le champ d'application du projet de loi aux fonctions addictives, en ajoutant des dispositions d'anonymat renforcées au processus de vérification de l'âge afin de protéger les données des utilisateurs, et en incorporant des sanctions significatives pour tenir les grandes entreprises technologiques responsables », a déclaré Renner, un républicain, sur la plateforme de médias sociaux X jeudi.

    Le projet de loi exigerait des entreprises de médias sociaux qu'elles suppriment définitivement les informations personnelles collectées sur les comptes résiliés et permettrait aux parents d'engager des poursuites civiles contre celles qui ne le feraient pas. En mars 2023, l'Utah est devenu le premier État américain à adopter des lois réglementant l'accès des enfants aux médias sociaux, suivi par d'autres États tels que l'Arkansas, la Louisiane, l'Ohio et le Texas, selon une analyse législative préparée pour le projet de loi de la Floride. L'analyse indique que de nombreux autres États envisagent d'adopter des réglementations similaires.

    La position officielle de Meta sur le sujet

    Ma fille avait 12 ans lorsque nous lui avons offert son premier téléphone. La décision n'a pas été facile à prendre et je me suis demandé si c'était le bon moment. En tant qu'ancienne enseignante, conseillère auprès du procureur général d'un État et aujourd'hui cadre chez Meta, j'ai consacré ma carrière à la protection des enfants en ligne. On pourrait penser que j'ai confiance dans les règles et les garde-fous à mettre en place pour ma fille, mais je m'inquiétais quand même.

    Il est difficile d'être parent. Les parents ont toujours eu le souci constant de savoir comment leurs enfants se comportaient à l'école, dans la cour de récréation, sur le terrain de sport, mais la génération actuelle de parents doit naviguer dans un tout nouveau monde avec leurs enfants : leur vie en ligne. « Je pense à ces défis tous les jours lorsque nous travaillons à développer des expériences sûres et positives pour les jeunes sur des applications comme Instagram, et lorsque nous cherchons à simplifier les choses pour les parents », Antigone Davis, responsable mondial de la sécurité.

    Les parents veulent s'impliquer dans la vie en ligne de leurs adolescents, et une étude récente de Pew suggère que 81 % des adultes américains sont favorables à l'obligation d'obtenir le consentement des parents pour que les adolescents puissent créer un compte sur les médias sociaux. Mais la technologie est en constante évolution et il peut sembler impossible de se tenir au courant de toutes les applications utilisées par les adolescents. En tant qu'industrie, nous devrions collaborer avec les législateurs pour créer des moyens simples et efficaces permettant aux parents de superviser les expériences en ligne de leurs adolescents.

    Les entreprises technologiques développent des expériences distinctes et adaptées à l'âge des adolescents, tandis que les législateurs envisagent de nouvelles lois destinées à protéger leur sécurité et leur vie privée en ligne. La législation est nécessaire pour que toutes les applications utilisées par les adolescents soient soumises aux mêmes normes. Mais ce qui se passe est bien plus compliqué que cela.

    Les États américains adoptent une mosaïque de lois différentes, dont beaucoup exigent que les adolescents (d'âges divers) obtiennent l'autorisation de leurs parents pour utiliser certaines applications, et que tout le monde vérifie son âge pour y accéder. Les adolescents passent d'un site web à l'autre et d'une application à l'autre, et les lois sur les médias sociaux qui imposent des normes différentes d'un État à l'autre signifient que les adolescents ne sont pas protégés de la même manière.

    En quoi cela concerne-t-il les parents ? Si les lois sont adoptées telles quelles, chaque fois que votre enfant voudra s'inscrire à une application (en supposant que l'application respecte les règles), vous devrez passer par différentes méthodes pour vous inscrire, fournir vos informations d'identification potentiellement sensibles et celles de votre enfant à des applications dont les pratiques en matière de sécurité et de protection de la vie privée ne sont pas uniformes, et répéter ce processus à maintes reprises.

    Il existe une meilleure solution. Les parents doivent approuver les téléchargements d'applications de leurs enfants, et nous soutenons la législation fédérale qui exige que les magasins d'applications obtiennent l'accord des parents lorsque leurs enfants de moins de 16 ans téléchargent des applications. Avec cette solution, lorsqu'un adolescent souhaite télécharger une application, les magasins d'applications seraient tenus d'en informer ses parents, de la même manière que les parents sont informés lorsque leur enfant tente d'effectuer un achat. Les parents peuvent décider d'approuver ou non le téléchargement. Ils peuvent également vérifier l'âge de leur enfant lors de la configuration du téléphone, ce qui évite à chacun de devoir vérifier son âge plusieurs fois dans plusieurs applications.

    Les parents peuvent ainsi superviser et approuver l'activité en ligne de leur enfant en un seul endroit. Ils peuvent s'assurer que leurs enfants n'accèdent pas à des contenus ou à des applications pour adultes, ou à des applications qu'ils ne veulent tout simplement pas qu'ils utilisent. Et lorsque des applications comme la nôtre proposent des fonctionnalités et des paramètres adaptés à l'âge, les parents peuvent s'assurer que leurs enfants les utilisent.

    Cette solution permet également de préserver la vie privée. En vérifiant l'âge d'un adolescent sur l'app store, les applications individuelles ne seraient pas tenues de collecter des informations d'identification potentiellement sensibles. Les applications n'auraient besoin que de l'âge indiqué par l'app store pour s'assurer que les adolescents sont placés dans des expériences adaptées à leur groupe d'âge. Les parents et les adolescents n'auront pas besoin de fournir aux centaines d'applications utilisées par leurs enfants des informations sensibles telles que des pièces d'identité gouvernementales.

    La meilleure façon d'aider les parents et les jeunes est d'adopter une solution simple, applicable à l'ensemble du secteur, dans laquelle toutes les applications sont soumises à des normes identiques et cohérentes.

    Les médias sociaux, une menace pour la santé mentale

    En 2019, des chercheurs de l'Université d'État du Michigan ont publié les résultats d'une étude mettant en évidence que l'usage excessif de médias tels que Facebook peut entraîner des troubles comportementaux et altérer la prise de décision des utilisateurs. Le chirurgien général des États-Unis a récemment averti que les médias sociaux représentent un véritable risque pour la santé mentale des enfants et des adolescents en raison de l'impact sur leur cerveau résultant du temps passé à les utiliser.

    Le Dr Vivek Murthy, chirurgien général, a déclaré que les adolescents utilisant les médias sociaux pendant plus de trois heures par jour présentent deux fois plus de risques de souffrir de dépression et d'anxiété. Cette préoccupation est accentuée par le fait que les enfants utilisent en moyenne trois heures et demie par jour les médias sociaux, selon Murthy.

    Selon un avis, 95 % des adolescents âgés de 13 à 17 ans utilisent une application de médias sociaux, avec plus d'un tiers les utilisant « presque constamment ». L'avis souligne que les médias sociaux peuvent contribuer à des problèmes tels que l'insatisfaction corporelle, les troubles alimentaires, les comparaisons sociales et le manque d'estime de soi, en particulier chez les adolescentes.

    Linus Torvalds considère les médias sociaux comme une maladie propageant des contenus nuisibles en ligne et préconise la suppression de l'anonymat. Jonathan Haidt, psychologue social à l'école de commerce de l'université de New York, estime que les réseaux sociaux ont rendu les individus « exceptionnellement stupides », affirmant dans un article d'avril dans The Atlantic que les grandes plateformes de réseaux sociaux ont involontairement sapé la confiance, la croyance dans les institutions et les récits partagés qui maintenaient la cohésion d'une démocratie diversifiée et séculaire.

    Des documents internes de Facebook révèlent une stratégie visant à considérer les enfants de 10 à 12 ans comme une « richesse inexploitée » et à les attirer sur la plateforme. En 2021, le Wall Street Journal (WSJ) a obtenu ces documents, démontrant comment l'entreprise envisageait d'exploiter les préadolescents en les considérant comme un potentiel inexploité. Facebook avait l'intention de tirer parti des rendez-vous de jeu pour inciter davantage d'enfants à utiliser l'application Messenger Kids.

    Une équipe spéciale de Facebook s'est penchée sur la monétisation des enfants, les considérant comme un « public précieux, mais inexploité » dans un document. Un autre document de mars 2021 révèle que Facebook éprouve des difficultés à atteindre une pénétration globale chez les adolescents, avec un ralentissement de l'acquisition d'utilisateurs adolescents. La concurrence avec des applications comme Snapchat et TikTok, populaires chez les adolescents, est soulignée comme un défi majeur.

    Les recherches internes de Facebook indiquent une baisse de 19 % des adolescents utilisant la plateforme chaque jour au cours des deux dernières années. Les enfants considèrent Facebook comme destiné aux personnes âgées, avec une prévision interne de chute d'environ 45 % de l'audience adolescente d'ici 2023. Les efforts de l'équipe visaient à encourager les enfants à utiliser Messenger Kids lorsqu'ils sont avec leurs amis.

    Le modèle économique de Facebook, centré sur la publicité, dépend du suivi intensif des utilisateurs pour créer des profils de comportement utilisés pour cibler les publicités. Bien que la loi fédérale interdise la collecte de données pour les moins de 13 ans, Facebook a cherché à convaincre les enfants d'utiliser ses services dès qu'ils sont en âge d'être suivis. Suite à la publication du rapport par le WSJ, Facebook a nié les allégations, qualifiant le rapport de tentative pour nuire à l'entreprise. La société a affirmé que le langage utilisé autour des playdates était mal formulé et faisait partie de la recherche visant à améliorer l'expérience des familles avec l'application Messenger Kids.

    Équilibre délicat entre protéger les jeunes en ligne et respecter la liberté d'expression

    L'approbation par les républicains en Floride du projet de loi interdisant l'accès aux médias sociaux aux moins de 16 ans suscite des interrogations sur l'équilibre entre la protection des enfants en ligne et la liberté d'expression. D'un côté, la préoccupation légitime de protéger la santé mentale des jeunes face aux risques des médias sociaux est mise en avant, arguant que l'usage excessif peut contribuer à des problèmes tels que l'anxiété et la dépression.

    Cependant, l'opposition à cette législation émanant de Facebook, la société mère d'Instagram, soulève des préoccupations, notamment en ce qui concerne la violation potentielle du droit à la vie privée et la remise en question de la liberté des parents de prendre des décisions pour leurs enfants. La position de Facebook met en lumière le défi délicat de réguler l'accès des mineurs aux médias sociaux tout en préservant les droits individuels.


    D'autre part, l'implication du gouverneur républicain Ron DeSantis, qui n'a pas encore examiné la version finale du projet de loi, souligne des inquiétudes concernant la politique contournant l'autorité parentale. Le besoin de trouver un équilibre entre la protection des enfants et le respect des droits parentaux est crucial pour garantir une législation éclairée et éthique.

    En fin de compte, l'adoption de telles lois reflète la préoccupation croissante à l'égard des effets néfastes des médias sociaux sur les jeunes, mais la réponse doit être mesurée pour éviter toute restriction excessive de la liberté d'expression et pour respecter la capacité des parents à guider l'usage des médias sociaux par leurs enfants.

    Sources : Florida House of Representatives, Meta

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Quel est votre point de vue sur la position de Facebook qui s'oppose à la législation en raison de craintes liées à la confidentialité ? Considérez-vous cela comme une fuite en avant ou une réaction justifiée ?

    Voir aussi :

    Les réseaux sociaux sont-ils vraiment nuisibles ? Ils nous ont rendus « exceptionnellement stupides », Estime Jonathan Haidt, psychologue social

    Les jeunes sont vulnérables aux effets négatifs de l'utilisation des médias sociaux à différentes périodes de leur adolescence, d'après une équipe internationale de scientifiques

    Les médias sociaux peuvent mettre les jeunes en danger, avertit le Dr Vivek Murthy, chirurgien général, aux États-Unis

    Une étude révèle les principales inquiétudes des parents concernant les réseaux sociaux, qui seraient conçus pour exploiter les vulnérabilités humaines et donc des adolescents
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  9. #9
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    Cette loi c'est ça (au minimum) :

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  10. #10
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    Par défaut La Floride adopte une loi exigeant un accord parental pour l’inscription des moins de 16 ans sur les RS
    La Floride adopte une loi exigeant un accord parental pour l’inscription des moins de 16 ans sur les réseaux sociaux
    Et ravive le débat sur la vérification de l’âge en ligne

    Le gouverneur de Floride a signé un projet de loi exigeant un accord parental pour l’inscription des jeunes de moins de 16 ans sur les réseaux sociaux. La Floride rejoint ainsi L’Utah qui est devenu le premier Etat américain à exiger des entreprises de médias sociaux qu’elles obtiennent le consentement des parents pour l’utilisation de leurs applications par les enfants et qu’elles vérifient que les utilisateurs ont au moins 18 ans. Une proposition de loi similaire est en examen en France et prévoit que les jeunes en dessous de l’âge de 15 ans devront obtenir un accord parental pour s’inscrire sur un réseau social (Facebook, Twitter, etc.) Problème : les mesures semblent inutiles sans l’effectivité d’un contrôle des âges des internautes qui pourrait mener à une levée de l’anonymat sur Internet.

    Le projet de loi exige des plateformes de médias sociaux qu'elles empêchent les enfants de moins de 14 ans de créer des comptes et qu'elles suppriment les comptes existants. Il exige également le consentement des parents ou des tuteurs pour que les jeunes de 14 et 15 ans puissent créer ou gérer des comptes de médias sociaux et oblige les plateformes à supprimer les comptes de médias sociaux et les informations personnelles de ce groupe d'âge à la demande de l'adolescent ou de ses parents. Les entreprises qui ne suppriment pas rapidement les comptes appartenant à des jeunes de 14 ou 15 ans peuvent être poursuivies au nom de ces enfants et peuvent leur devoir jusqu'à 10 000 dollars de dommages-intérêts chacune. Une violation en connaissance de cause ou par insouciance pourrait également être considérée comme une pratique commerciale déloyale ou trompeuse, passible d'une amende civile pouvant atteindre 50 000 dollars par infraction.

    Le projet de loi exige en sus que de nombreuses applications commerciales et sites web vérifient l'âge de leurs utilisateurs, ce qui pose de nombreux problèmes en matière de protection de la vie privée. Mais il exige que les sites web donnent aux utilisateurs la possibilité de procéder à une vérification anonyme de l'âge, c'est-à-dire une vérification effectuée par un tiers qui ne peut pas conserver les informations d'identification une fois la tâche terminée. L'obligation entre en vigueur lorsqu'un site commercial contient une partie substantielle de matériel préjudiciable aux mineurs, c'est-à-dire plus d'un tiers du contenu du site, ce qui vise clairement les sites pornographiques en particulier. Ces sites doivent s'assurer que les utilisateurs sont âgés de 18 ans ou plus, bien que les sites d'information soient exemptés de cette obligation. Les infractions sont également passibles d'une amende civile pouvant aller jusqu'à 50 000 dollars chacune.

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    Le gouverneur a opposé son veto à un projet de loi antérieur sur les médias sociaux qui aurait interdit les comptes de médias sociaux pour les enfants de moins de 16 ans. Contrairement à la nouvelle loi, celle à laquelle le gouverneur a opposé son veto n'aurait pas donné aux parents la possibilité d'approuver les comptes de leurs enfants de 14 ou 15 ans.

    « Il est important de protéger les enfants contre les préjudices associés aux médias sociaux, tout comme il est important de soutenir les droits des parents et de préserver la capacité des adultes à s'exprimer de manière anonyme », avait-il indiqué.

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    Le dénominateur commun avec ces projets de loi que l’on soit aux USA ou en France est qu’ils ne proposent pas de solution technique de vérification de l’âge. Ils laissent plutôt cette charge aux réseaux sociaux.

    Le système de vérification en ligne de l’âge sur la base de pièces d’identité à fournir fait partie de ceux explorés, mais est jugé invasif et risqué. Même conclusion pour d’autres approches comme le contrôle de carte de crédit ou le recours à des opérateurs de téléphonie mobile ou des fournisseurs de services Internet.

    « Après les brèches d'Optus et de Medibank, des millions de personnes sont maintenant très conscientes des dangers de la collecte et du stockage de grandes quantités d'informations personnelles. La vérification de l'âge est une combinaison terrible d'invasivité et de risque, tout en étant inefficace pour l'objectif qu'elle est censée atteindre. Les méthodes qui sont moins invasives pour la vie privée sont facilement contournées par les enfants férus de technologie, et celles qui sont plus susceptibles de fonctionner pour limiter l'accès à la pornographie créent des risques massifs et disproportionnés pour la vie privée et la sécurité numérique », déclare un responsable de Human Rights Watch.

    Les travaillistes du Royaume-Uni demandent que la responsabilité pénale de ceux qui dirigent ces entreprises soit engagée sur ces questions de gestion de l’exposition des enfants aux contenus sur les réseaux sociaux. Ainsi, le Royaume-Uni envisage d’emprisonner les responsables des réseaux sociaux qui enfreignent les règles sur la sécurité des enfants en cours d’élaboration dans le cadre d’un projet de loi similaire à celui de la France.

    Source : Ron DeSantis

    Et vous ?

    Quelle appréciation faites-vous de ces propositions de loi sur l’accord parental pour l’inscription des moins de 15 ou 16 ans sur les réseaux sociaux ? Utiles ou inutiles ?
    Quelle solution technique au problème de contrôle des âges sur les réseaux sociaux vous semble la plus viable ?

    Voir aussi :

    France : le débat sur le trouble du jeu vidéo s'invite dans les instances gouvernementales. Quel traitement préconiser à ceux qui en souffrent ?
    Tueries dans les écoles : Donald Trump accuse les jeux vidéo violents à l'occasion de sa rencontre avec l'industrie
    L'Organisation mondiale de la santé considère désormais l'addiction aux jeux vidéo comme une maladie au même titre que l'addiction à la cocaïne
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  11. #11
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    C'est bien, les jeunes vont redécouvrir les canaux IRC et les boards qui ne requièrent pas de création de compte. Le grand retour du ASV !

  12. #12
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    Par défaut Contestation judiciaire de la loi anti-médias sociaux pour enfants en Floride
    La Floride se prépare à des poursuites judiciaires concernant la loi interdisant aux enfants d'utiliser les médias sociaux,
    sans consentement parental

    La Floride se trouve au centre d'une controverse juridique avec l'adoption d'une loi interdisant aux enfants l'accès aux médias sociaux sans consentement parental. Cette législation, considérée comme l'une des plus restrictives du pays, suscite des critiques quant à sa constitutionnalité. La loi HB 3 exige des applications telles qu'Instagram et Snapchat qu'elles vérifient l'âge des utilisateurs et suppriment les comptes des moins de 14 ans sans autorisation parentale, sous peine d'amendes sévères. Les partisans, dont le gouverneur Ron DeSantis, affirment que cela protégera les enfants des préjudices associés aux médias sociaux.

    Cependant, des groupes technologiques et des défenseurs des droits craignent que cela n'empiète sur les libertés individuelles et la vie privée. Les entreprises de médias sociaux envisagent des poursuites, tandis que des préoccupations surgissent quant à l'impact sur l'accès à d'autres contenus en ligne, y compris la pornographie. Malgré les défis juridiques attendus, les partisans de la loi restent déterminés à la faire appliquer.


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    Dans un communiqué, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a déclaré que cette « loi historique » donne « aux parents une plus grande capacité à protéger leurs enfants » contre toute une série de préjudices liés aux médias sociaux. Le président de la Chambre des représentants de Floride, Paul Renner, qui est à l'origine de la loi, a expliqué certains de ces préjudices en déclarant que l'adoption de la loi HB 3 était essentielle car « Internet est devenu une ruelle sombre pour nos enfants, où les prédateurs les ciblent et où les médias sociaux dangereux entraînent des taux plus élevés de dépression, d'automutilation et même de suicide ».

    Aujourd'hui, le gouverneur Ron DeSantis a signé la loi HB 3, qui interdit aux enfants de moins de 14 ans de devenir titulaires d'un compte sur les médias sociaux et permet aux jeunes de 14 et 15 ans de devenir titulaires d'un compte avec le consentement de leurs parents.

    « Les médias sociaux nuisent aux enfants de diverses manières », a déclaré le gouverneur Ron DeSantis. La loi HB 3 donne aux parents une plus grande capacité à protéger leurs enfants. Merci au président de la Chambre des représentants, Renner, d'avoir présenté cette loi historique. « L'internet est devenu une ruelle sombre pour nos enfants où les prédateurs les ciblent et où les médias sociaux dangereux conduisent à des taux plus élevés de dépression, d'automutilation et même de suicide », a déclaré Paul Renner, président de la Chambre des représentants.

    Grâce à la signature du gouverneur DeSantis, la Floride montre la voie en matière de protection des enfants en ligne, alors que les États du pays entier luttent contre ces dangers.

    En 1993, un caricaturiste a dit avec humour que, sur Internet, personne ne sait que vous êtes un chien. De même, personne ne sait si vous avez réellement plus de 18 ans, et cela n’a pas vraiment changé au cours des 30 dernières années. Bien qu’il existe des lois fédérales limitant la manière dont l’internet interagit avec les enfants - le Children’s Online Privacy Protection Act, par exemple, a été introduit en 1998 par le sénateur Richard Bryan pour restreindre la manière dont les sites web peuvent faire du marketing auprès des jeunes de moins de 13 ans - elles ne nécessitent pas beaucoup de moyens techniques pour leur mise en œuvre.

    Si un visiteur de site web clique sur « Oui » ou tape une date suffisamment éloignée dans le passé lorsqu’on lui demande s’il a plus d’un certain âge, c’est généralement suffisant d’un point de vue juridique. Cependant, de nombreux parents aimeraient qu’Internet fasse mieux pour protéger leurs enfants. Les législateurs de l’Utah et de la Louisiane ont récemment adopté des lois strictes sur la vérification de l’âge pour la pornographie. Cela a conduit à la création ou à l’adoption de lois similaires dans d’autres États.

    Internet, les enfants et la loi : entre protection et censure

    Au fur et à mesure que les enfants adoptent de nouvelles plateformes numériques, ils peuvent eux aussi produire des images sexuellement explicites. Et bien que ces images puissent être destinées à une relation adaptée à l'âge de l'enfant, elles peuvent se retrouver largement partagées sans le consentement de l'enfant. Parfois, des adultes de confiance sollicitent les enfants pour qu'ils partagent des images. Pour l'enfant victime, cela peut se traduire par un isolement social, des problèmes de santé mentale, une toxicomanie, une automutilation ou un suicide, ainsi qu'une probabilité accrue de présenter des comportements abusifs à l'âge adulte.

    En début d’année, la secrétaire d'État britannique à la culture a déclaré qu'elle n'excluait pas de modifier le projet de loi sur la sécurité en ligne afin de permettre aux régulateurs de poursuivre les patrons de médias sociaux qui n'auraient pas protégé la sécurité des enfants. Le projet de loi sur la sécurité en ligne vise à réprimer toute une série de contenus en ligne qui, selon les ministres, causent un préjudice grave. Michele Donelan a déclaré qu'elle était ouverte aux changements demandés par des dizaines de députés conservateurs, et qu'elle adopterait une « approche raisonnable » de leurs idées.

    En septembre, le Parlement britannique a adopté une loi visant à renforcer la sécurité en ligne, notamment pour les enfants, en imposant aux plateformes numériques de supprimer rapidement les contenus illégaux ou nuisibles. La loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Bill) sera appliquée par l’Ofcom, le régulateur des télécommunications, qui pourra infliger des amendes pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires annuel ou 21 millions d’euros, selon le montant le plus élevé, aux entreprises qui ne respectent pas leurs obligations. Dans certains cas, les dirigeants des plateformes pourront même être poursuivis pénalement.

    En Australie, la commissaire à la cybersécurité, Julie Inman Grant, a proposé une « feuille de route » sur la sécurité en ligne. Elle décrit un moyen d'empêcher les mineurs d'accéder à des contenus pour adultes en s'assurant que les sites hôtes ont vérifié l'âge des utilisateurs. Le système de vérification de l'âge en ligne, nécessitant l'utilisation d'une pièce d'identité serait « invasive et risquée », selon des groupes de défense de la vie privée.

    L’Utah a annoncé l’année dernière que les mineurs de son Etat devront obtenir le consentement de leurs parents avant de créer des comptes de médias sociaux - et les plateformes de médias sociaux devront à leur tour donner un accès complet au compte d’un mineur à ses parents consentants. Voyant que les législateurs des États ont réussi à améliorer leur fortune politique en pensant aux enfants, les législateurs du Congrès s’y mettent à leur tour. La loi fédérale COPPA (Children's Online Privacy Protection Act) par exemple vise à protéger les enfants de moins de 13 ans lorsqu'ils sont en ligne. Elle vise à empêcher quiconque d'obtenir des informations personnelles sur un enfant sans que les parents en soient informés et aient donné leur accord au préalable.

    Lundi, la Floride est devenue le premier État à interdire aux enfants de moins de 14 ans l'accès aux médias sociaux sans l'autorisation de leurs parents. Il est probable que cette loi, considérée comme l'une des plus restrictives des États-Unis, fera l'objet d'importantes contestations juridiques avant d'entrer en vigueur le 1er janvier.

    En vertu de la loi HB 3, les applications telles qu'Instagram, Snapchat ou TikTok devraient vérifier l'âge des utilisateurs, puis supprimer les comptes des utilisateurs de moins de 14 ans en l'absence d'autorisation parentale. Les entreprises qui ne bloquent pas les utilisateurs mineurs « en connaissance de cause ou par négligence » s'exposent à des amendes pouvant aller jusqu'à 10 000 dollars de dommages et intérêts pour toute personne intentant une action en justice au nom d'enfants utilisateurs. Elles pourraient également être condamnées à des sanctions civiles allant jusqu'à 50 000 dollars par infraction.

    Mais les groupes technologiques qui critiquent la loi ont laissé entendre qu'ils envisageaient déjà d'intenter une action en justice pour l'empêcher d'entrer en vigueur. Les groupes de défense des droits numériques affirment que presque toutes les approches de la vérification de l'âge comporteront un certain niveau de risque pour la vie privée et la sécurité. « Après les brèches d'Optus et de Medibank, des millions de personnes sont maintenant très conscientes des dangers de la collecte et du stockage de grandes quantités d'informations personnelles », a déclaré Samantha Floreani, responsable de programme à Digital Rights Watch.

    Dans une déclaration, une organisation à but non lucratif qui s'oppose à la loi, la Computer & Communications Industry Association (CCIA) a déclaré que, bien que la CCIA « soutienne le renforcement des protections de la vie privée pour les jeunes utilisateurs en ligne », elle craint que « toute méthode de vérification de l'âge disponible dans le commerce qui pourrait être utilisée par une plateforme couverte entraîne de graves problèmes de sécurité et de protection de la vie privée pour les utilisateurs, tout en portant atteinte aux protections du premier amendement qui leur permettent de s'exprimer de manière anonyme ».

    « Cette loi pourrait créer des obstacles considérables pour les jeunes qui cherchent à accéder à l'information en ligne, un droit accordé à tous les Américains, quel que soit leur âge », a averti Khara Boender, directrice de la politique de l'État de la CCIA. « Il est prévisible que cette loi se heurte à une opposition juridique similaire à celle observée dans d'autres États. Carl Szabo, vice-président et avocat général de Netchoice, une association commerciale dont les membres incluent Meta, TikTok et Snap, est allé encore plus loin en avertissant que la « loi inconstitutionnelle de la Floride protégera exactement zéro Floridien ».

    Szabo a suggéré qu'il y avait « de meilleurs moyens de garder les Floridiens, leurs familles et leurs données en sécurité en ligne sans violer leurs libertés ». La représentante démocrate Anna Eskamani s'est opposée au projet de loi, arguant qu' « au lieu d'interdire l'accès aux médias sociaux, il vaudrait mieux garantir de meilleurs outils de surveillance parentale, un meilleur accès aux données pour arrêter les mauvais acteurs, ainsi que des investissements majeurs dans les systèmes et les programmes de santé mentale de Floride ».

    Netchoice s'est dit « déçu » que DeSantis ait accepté de signer une loi exigeant une « carte d'identité pour l'Internet » après « son opposition farouche à cette idée à la fois sur la piste de campagne » et lors du veto à une version antérieure du projet de loi.

    La loi HB 3 imposera en effet une « carte d'identité pour Internet » à tout Floridien souhaitant utiliser un service en ligne, quel que soit son âge, mettant en garde contre la collecte de données invasive nécessaire pour vérifier qu'un utilisateur a moins de 14 ans ou qu'il est le parent ou le tuteur d'un enfant de moins de 14 ans. « Ce niveau de collecte de données mettra en danger la vie privée et la sécurité des Floridiens et violera leurs droits constitutionnels », a déclaré Szabo, notant que dans les décisions de justice rendues en Arkansas, en Californie et en Ohio sur des lois similaires, « chacun des juges a noté les problèmes constitutionnels et de protection de la vie privée posés par ces lois ».

    La loi de Floride exige également une pièce d'identité pour accéder au porno

    La déclaration de DeSantis indique qu' « en plus de protéger les enfants contre les dangers des médias sociaux, la loi HB 3 exige que les sites web pornographiques ou sexuellement explicites utilisent une vérification de l'âge pour empêcher les mineurs d'accéder à des sites inappropriés pour les enfants ».

    Cela suggère que la Floride pourrait être confrontée à une contestation juridique de la part de sites pour adultes tels que Pornhub, qui ont intenté des procès pour empêcher les États d'exiger une pièce d'identité pour accéder à des contenus pour adultes. Plus récemment, Pornhub a bloqué l'accès à sa plateforme au Texas, arguant que de telles lois « empiètent sur les droits des adultes à accéder à des discours protégés » et ne satisfont pas à « l'examen strict en employant les moyens les moins efficaces et pourtant les plus restrictifs pour atteindre l'objectif déclaré du Texas de protéger prétendument les mineurs ».

    Après que Pornhub et d'autres sites pornographiques affiliés aient bloqué l'accès à internet au Texas pour protester contre la loi sur la vérification de l'âge, les recherches des utilisateurs texans sur les VPN ont quadruplé selon les données de Google. Les VPN, établissant des connexions chiffrées et masquant la localisation des utilisateurs, suscitent un nouvel intérêt alors que les Texans cherchent des moyens de contourner les restrictions. Aylo, société mère de Pornhub, explique avoir pris cette mesure pour se conformer à la loi, mais critique la législation comme inefficace et dangereuse.

    Les recherches les plus importantes sur les VPN se situent dans les zones métropolitaines de Dallas-Ft. Worth, Houston, Austin, Waco-Temple-Bryan et San Antonio. Aylo, appartenant à Ethical Capital Partners, se bat pour l'industrie et conteste la constitutionnalité de la loi. Les sites d'Aylo sont également bloqués ou restreints dans d'autres États américains ayant adopté des lois similaires.

    Pornhub et d'autres sites pour adultes affiliés ont bloqué l'accès aux utilisateurs du Texas, dans le cadre d'une bataille juridique avec le procureur général de l'État de l'étoile solitaire au sujet d'une loi sur la vérification de l'âge.

    Meta accusé d'être à la traîne en matière de sécurité des enfants

    Selon le Guardian, Renner s'attendait à ce que les entreprises de médias sociaux intentent des poursuites dès la signature de la loi HB 3. Jusqu'à présent, aucune contestation juridique n'a été soulevée, mais Renner semble s'attendre à ce que l'accent mis par la loi sur les « fonctions addictives telles que les alertes de notification et les vidéos en lecture automatique, plutôt que sur leur contenu » permette à la loi de répondre à toutes les préoccupations constitutionnelles potentiellement soulevées par les entreprises de médias sociaux.

    En début d'année, le bureau du procureur général du Nouveau-Mexique a déposé une plainte contre Meta, la société mère de Facebook, alléguant que près de 100 000 enfants sont harcelés sexuellement chaque jour sur ses plateformes. La plainte, basée sur des documents internes et des communications d'employés de Meta, accuse l'entreprise de favoriser la pornographie enfantine et de permettre aux prédateurs de solliciter des mineurs. Les enquêteurs ont créé des comptes-leurres d'enfants qui ont été exposés à des images sexuellement explicites, même sans intérêt exprimé. La plainte affirme que Meta a négligé la sécurité des enfants, nuisant à leur santé mentale et à leur sécurité physique.

    Meta rejette les accusations, déclarant que la plainte dénature son travail et soulignant les mesures prises pour protéger les adolescents. Cette affaire s'ajoute à d'autres poursuites à l'encontre de Meta, soulignant les préoccupations croissantes concernant la sécurité des enfants sur les réseaux sociaux. La société a annoncé des mesures supplémentaires pour protéger les adolescents, mais les critiques persistent quant à l'efficacité de ses systèmes de modération de contenu.

    Meta a répondu à la pression gouvernementale en annonçant des mesures visant à protéger les adolescents de contenus sensibles liés au suicide, à l'automutilation et aux troubles de l'alimentation. Les adolescents ne pourront plus voir ces contenus, même s'ils sont partagés par leurs amis, et seront redirigés vers des ressources d'aide expertes en cas de recherche de telles informations. Les comptes d'adolescents seront soumis à des paramètres de filtrage restrictifs par défaut, modifiant le type de contenu visible. Ces changements surviennent alors que Meta est sous surveillance gouvernementale concernant la sécurité des enfants sur ses plateformes.

    La question de l'accès des enfants aux médias sociaux est un sujet complexe qui suscite des débats animés, comme le montre la récente adoption de la loi HB 3 en Floride. D'un côté, les partisans de cette législation, y compris le gouverneur Ron DeSantis, soutiennent qu'elle vise à protéger les enfants contre les dangers potentiels des médias sociaux, tels que l'exposition à des contenus inappropriés ou le harcèlement en ligne. Ils estiment que l'exigence d'un consentement parental pour les utilisateurs de moins de 14 ans est une mesure nécessaire pour renforcer la sécurité en ligne des jeunes.

    Cependant, cette approche est critiquée par certains groupes technologiques et défenseurs des droits qui soulèvent des préoccupations concernant les libertés individuelles et la vie privée. Ils mettent en garde contre les risques d'une réglementation excessive qui pourrait restreindre l'accès à l'information et à la communication en ligne, ainsi que les implications potentielles sur la confidentialité des données des utilisateurs. De plus, l'impact sur d'autres contenus en ligne, comme la pornographie, soulève des questions quant à la portée et à la mise en œuvre de telles lois.


    La perspective des entreprises de médias sociaux, envisageant des poursuites contre cette législation, souligne les tensions entre les intérêts commerciaux et la réglementation gouvernementale dans ce domaine. Malgré les intentions louables de protéger les enfants, la question demeure de savoir si une approche aussi coercitive est la plus efficace pour atteindre cet objectif, sans compromettre les droits fondamentaux des individus.

    Sources : Florida Senate, Florida Governor Ron DeSantis in a statement

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Quelle solution technique semble la plus adéquate pour aborder le problème de vérification de l'âge sur les réseaux sociaux ?

    La Floride adopte une loi exigeant un accord parental pour l'inscription des moins de 16 ans sur les réseaux sociaux et ravive le débat sur la vérification de l'âge en ligne

    Des documents de Meta montrent que 100 000 enfants sont harcelés sexuellement chaque jour sur ses platesformes, avec aucun effort pour protéger les jeunes contre le harcèlement sexuel

    Les adolescents sur Facebook et Instagram ne pourront plus voir les contenus sur l'automutilation, le suicide et les troubles de l'alimentation, même si leurs amis les partagent
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