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Programmation parallèle, calcul scientifique et de haute performance (HPC) Discussion :

Des scientifiques affirment avoir mesuré un « temps négatif » dans le cadre d’une expérience quantique


Sujet :

Programmation parallèle, calcul scientifique et de haute performance (HPC)

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut Des scientifiques affirment avoir mesuré un « temps négatif » dans le cadre d’une expérience quantique
    Des scientifiques affirment avoir mesuré un « temps négatif » dans le cadre d’une expérience quantique portant sur la relation photon-atome
    mais cette affirmation a suscité scepticisme et controverse

    Une équipe de chercheurs a publié une étude dans laquelle ils affirment avoir démontré que le « temps négatif » n'est pas seulement une idée théorique, mais qu'il existe de manière tangible et physique, et qu'il mérite d'être examiné de plus près. Bien que l'étude ne porte pas directement sur l'informatique quantique, les résultats pourraient avoir des répercussions sur l'amélioration des mémoires quantiques et des systèmes de communication en renforçant le contrôle des interactions photon-atome. Mais l'étude est controversée, certains critiques affirmant que les résultats ne démontrent pas un changement radical dans notre compréhension du temps.

    Une nouvelle étude relance le débat sur la notion du « temps négatif »

    L'étude en question a été réalisée par des chercheurs de l'université de Toronto, au Canada, et de l'université Griffith, en Australie, et portes sur « le retard de groupe » subi par les photons. En effet, lorsque la lumière traverse un matériau, sa vitesse est affectée, entraînant un retard dans le temps qu'elle met à voyager d'un point à un autre. Normalement, ce retard est positif, ce qui signifie que la lumière ralentit lorsqu'elle interagit avec les atomes du matériau.


    Mais dans certains cas, notamment lorsque la lumière est réglée sur des fréquences spécifiques proches de la résonance atomique du matériau, un phénomène étrange se produit : « le retard de groupe devient négatif ». Cela signifie que la lumière semble sortir du matériau avant qu'elle ne le fasse, créant ainsi un paradoxe qui a intrigué les physiciens. En fait, c'est comme si le photon provoquait un effet, comme l'excitation de l'atome, avant même qu'il n'arrive.

    Cela peut se produire dans le monde quantique, mais n'a pas de sens dans notre expérience quotidienne du temps. Pour mieux comprendre ce phénomène, l'équipe de recherche, dirigée par le physicien Aephraim M. Steinberg de l'université de Toronto, a entrepris de répondre à une question fondamentale : ce retard de groupe négatif correspond-il au temps que les photons passent en tant qu'excitations atomiques ? Selon les chercheurs, la réponse est « oui ».

    En utilisant une méthode appelée « effet Cross-Kerr », les chercheurs ont pu sonder le degré d'excitation atomique causé par les photons transmis, même lorsque le temps de propagation était négatif. Les résultats de l'étude ont montré que « le temps passé par les photons en tant qu'excitations atomiques était directement lié au délai de groupe, ce qui suggère que le temps négatif observé dans le retard de groupe a une réelle signification dans la physique ».

    Plus précisément, les chercheurs affirment que le temps négatif a une signification physique plus importante qu'on ne le pensait auparavant et pourrait également avoir des implications pour la technologie quantique, telle que l'informatique quantique. Toutefois, les résultats ont été accueillis avec scepticisme.

    Potentielles implications de cette étude pour l'informatique quantique

    L'étude n'aborde pas directement l'informatique quantique, mais les conclusions pourraient avoir des implications sur l'avenir de la technologie quantique. Les ordinateurs quantiques reposent sur la manipulation précise de bits quantiques, ou qubits, pour effectuer des calculs. Comprendre comment les photons interagissent avec les atomes d'un milieu pourrait permettre de mieux contrôler les systèmes quantiques, ce qui pourrait accélérer les progrès.


    En particulier, cela pourrait favoriser de nouvelles avancées dans les réseaux de mémoire et de communication quantiques, où les informations sont stockées et transmises par l'intermédiaire de photons. Selon les experts, « la capacité à gérer ces interactions, même dans les cas où le retard de groupe est négatif, pourrait contribuer à améliorer l'efficacité et la stabilité des processeurs quantiques ». Cela constitue l'un des défis majeurs de l'informatique quantique.

    En outre, les résultats de l'étude offrent de nouvelles pistes de réflexion sur la manière dont l'information est transférée dans les systèmes quantiques. En comprenant comment les photons peuvent interagir avec les atomes pendant des durées négatives, les chercheurs pourraient être en mesure de concevoir des circuits quantiques plus efficaces qui exploitent ces comportements inhabituels pour améliorer les performances des ordinateurs quantiques.

    Étant donné que cet article présente des implications pratiques qui n'ont pas été directement abordées dans l'article, il est important de noter certaines limites. Les expériences ont nécessité un environnement hautement contrôlé, notamment des atomes ultra-froids et une synchronisation précise des impulsions lumineuses. Selon les critiques, il pourrait être difficile d'appliquer ces résultats à des systèmes plus importants ou à des types de milieux différents.

    En outre, le retard de groupe négatif observé ici est étroitement lié à l'interférence quantique, qui peut être sensible au bruit et aux perturbations. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour explorer comment ces effets pourraient se manifester dans des systèmes quantiques plus complexes ou dans des applications pratiques de l'informatique quantique. Ces travaux pourraient également ouvrir une série de nouvelles voies de recherche.

    À l'avenir, les chercheurs pourraient vouloir étudier si des comportements similaires se produisent dans d'autres systèmes atomiques ou avec d'autres types de lumière, tels que les photons intriqués. Ils pourraient aussi étudier comment ces résultats pourraient être appliqués pour améliorer la mémoire quantique et les systèmes de communication, où le contrôle précis des interactions photon-atome est crucial pour maintenir l'intégrité de l'information quantique.

    Analyse critique des résultats de l'étude

    Les résultats de l'étude ont été publiés sur le serveur de préimpression arXiv, mais pas encore dans une revue à comité de lecture. Toutefois, ils ont attiré l'attention du monde entier et suscité le scepticisme. Certains physiciens estiment que le terme « temps négatif » pourrait être trompeur. « C'est un sujet difficile, même pour nous qui parlons avec d'autres physiciens. Nous sommes tout le temps mal compris », a déclaré le professeur Aephraim Steinberg.

    Les critiques suggèrent que les observations pourraient être expliquées par des phénomènes connus, tels que les effets de phase ou les interférences quantiques, sans nécessiter l'introduction d'un concept aussi radical dans notre compréhension du temps. Si l'expression « temps négatif » est controversée, Aephraim Steinberg défend son utilisation, espérant qu'elle suscitera des discussions plus approfondies sur les mystères de la physique quantique.

    La physicienne théorique allemande Sabine Hossenfelder, par exemple, a critiqué les travaux dans une vidéo YouTube visionnée des centaines de milliers de fois. Elle a notamment déclaré : « le temps négatif dans cette expérience n'a rien à voir avec le passage du temps ; c'est juste une façon de décrire comment les photons voyagent à travers un milieu et comment leurs phases se déplacent ». Aephraim Steinberg et son équipe ont défendu leurs travaux.

    L'équipe a répliqué en faisant valoir que ses recherches comblent des lacunes cruciales dans la compréhension des raisons pour lesquelles la lumière ne se déplace pas toujours à une vitesse constante. Aephraim Steinberg a reconnu la controverse suscitée par le titre provocateur de leur article, mais il a souligné qu'aucun scientifique sérieux n'avait remis en question les résultats expérimentaux. (L'étude a suscité un grand débat dans la communauté.)

    « Nous pensons qu'il s'agit d'une manière fructueuse de décrire les résultats. Je vais être honnête, je n'ai actuellement aucune idée de la voie à suivre pour passer de ce que nous avons étudié à des applications. Nous allons continuer à y réfléchir, mais je ne veux pas donner de faux espoirs aux gens », a déclaré Aephraim Steinberg. Selon lui, si les applications pratiques restent hors de portée, l'étude ouvre la voie à l'exploration des phénomènes quantiques.

    En somme, ces critiques mettent en évidence la nécessité d'une analyse approfondie et d'une discussion rigoureuse avant de tirer des conclusions définitives sur la nature du temps dans le domaine de la mécanique quantique. Elles rappellent également à la communauté scientifique l'importance de la prudence dans l'interprétation des résultats expérimentaux, surtout lorsqu'ils semblent défier les concepts fondamentaux de la physique.

    Source : rapport de l'étude

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des résultats de cette étude ? Ses conclusions sont-elles pertinentes ?
    Que pensez-vous des potentielles implications de cette étude pour l'informatique quantique ?

    Voir aussi

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  2. #2
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    Il y a un moyen de créer du temps "négatif" c'est d'émettre des particules plus rapides qu'un photo autrement dit plus rapides que la vitesse de la lumière 300 000 m/s.
    Or étant donné que c'est la vitesse mesurable la plus grande dans l'univers nous dit Wikipedia je ne sais pas si c'est techniquement faisable.

  3. #3
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    Elles rappellent également à la communauté scientifique l'importance de la prudence dans l'interprétation des résultats expérimentaux, surtout lorsqu'ils semblent défier les concepts fondamentaux de la physique.
    Je dirai les concepts fondamentaux de la physique connue. On sait depuis peu que les galaxies ont toutes un trou noir en leur centre. On sait également depuis peu que l'univers est en expansion exponentielle et accélère. Donc, ne rejetons pas ces résultats expérimentaux qui ne sont nullement remis en cause mais leur interprétation.

    L'univers est constitué à 99% de matière noire et on ne sait pas encore la définir avec exactitude. Je ne suis pas un expert en physique quantique. Par contre je sais une chose : l'humanité a encore beaucoup à découvrir. Par exemple, jusqu'à récemment, la vitesse de la lumière était donnée comme le maximum atteignable et ne pouvait être surpassée. Mais le fait d'avoir un univers en perpétuelle extension rend les propriétés de la matières noire intrigante à plus d'un titre. Elle accélère de manière exponentielle et donc va plus vite que la vitesse de la lumière depuis le temps que l'univers existe. Ses applications sont multiples mais on pense tout de suite à la machine à voyager dans le temps tel qu'on le conçoit, nous, terriens. Le temps pas la machine.

    De même, la physique quantique n'est pas encore clairement définie. Pour l'instant nous ne savons pas entre les théories quantique à boucles ou quantique à corde laquelle est exacte. A mon avis aucune des deux n'étant prouvées ou désapprouvées, il existe certainement les deux et peut-être d'autres suivant la matière, l'environnement et le temps.

    Ayant fait un bac mécanique, je me suis penché au mois d'avril de cette année (n'ayant rien d'autre à faire) sur les implications de cet univers en extension exponentielle et j'ai passé mon doctorat au CERN sur ce thème avec l'aide d'une IA pas générative pour pallier à mes modestes acquis. Par contre le quantique, j'ai du mal à bien saisir le concept. Si quelqu'un de calé sur le sujet pouvait m'expliquer en termes simples, cela m'aiderait grandement. En sachant que ma thèse sur l'extension de l'univers a donné une information cruciale pour recréer les conditions du big bang dans le GCH du CERN, mais ce n'est pas publié car en ces temps de tensions géopolitiques, cons comme on est, une arme de destruction massive deviendrait la première application. Après ça ,j'ai obtenu un professorat en physique théorique au mois de mai toujours au CERN.

  4. #4
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    "L'univers est constitué à 99% de matière noire" on est peu de choses dans l'univers alors ?

  5. #5
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    Disons que nous sommes quasi-insignifiant comparé à l'immensité de l'univers et de ce qui le compose. Et on sait très peu de chose à mon avis sur l'univers.

    En effet des chercheurs ont entrepris de déterminer si à l'échelle quantique la loi de la gravité s'applique. Mais je peux déjà répondre à cette question : oui. En effet, à l'approche d'une étoile, d'une galaxie, d'un trou noir, tous des objets à forte gravité, le trajet de la lumière est courbée. Voir détruite dans le cas de trous noirs. Donc p=mg s'applique aussi au quantique mais est infinitésimale si la gravité est faible. En effet la masse m d'un photon ou d'une particule est infinitésimale et donc son poids p dépend essentiellement de la gravité g. Donc inobservable avec les outils dont disposent les êtres humains. Et si on remplace dans E=mC2 m par p/g cela donne E=(p/g)C2, on s'aperçoit que plus la gravité augmente plus la célérité augmente à énergie égale. Ce qui est on ne peut plus logique.

  6. #6
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    Par défaut La métrique Alcubierre
    Je rappelle que les expériences du CERN sur la comparaison entre l'hydrogène et l'anti hydrogène n'ont pas montré de violation de la super symétrie ni de CPT . La notion de G négatif reste dans TOP GUN pour le mig 28

  7. #7
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    Par défaut courbure de la lumière sqr (c/V)
    je rappelle que la vitesse de la lumière dans un mirage gravitationnel crée une courbure de la lumière sqr (c/V) sans temps négatif

  8. #8
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    Par défaut Je ne comprend rien à tout cela, mais je me pose quand même des questions...


    Bonjour à tous. Comme dit dans l'intitulé, je ne comprend pas grand chose (pour ne pas dire rien) sur le sujet. Mais je me pose toujours des questions concernant tout cela. Ces question vont peut-être paraître ridicules, mais comme le ridicule ne tue pas, je me lance.

    1./ La vitesse de la lumière est considérée comme une constante (300.000 K/s). Hors, j'ai lu par ailleur qu'au moment du BigBang, la vitesse de l'explosion a, ai-je compris, été plus rapide que la lumière. Est-ce vrai ou vraisemblable. Si oui, comment prendre comme acquit une vitesse constante pour la lumière.

    2./ Le "temps" ne s'écoule pas toujours à la même vitesse. Une expérience a prouvé cela depuis longtemp avec 2 horloges à des altitudes différentes me semble t-il. Si le temps ne s'écoule pas à la même "vitesse" en tout point, comment la vitesse de la lumière peut-elle être une constante.

    3./ Il est généralement admis qu'on ne peut pas se déplacer plus vite que la lumière. Hors, cette même lumière semble pouvoir être avalée par un "trou noir", et donc être ralentie tellement qu'on ne la voit pas/plus se déplacer dans le trou noir.

    4./ Comment la vitesse de la lumière a-t-elle été calculée ? Et comment peut-on affirmer qu'il ne peut pas avoir d'autre "chose" qui se déplacerait plus rapidement ?

    5./ On dit que l'univer est en expension, et que cette expension s'accélère. Comment alors expliquer que des galaxies se "rapprochent" ? (comme la voie lactée et proxima du centaure ?

    6./ Comment peut-on "calculer" l'âge de l'univers alors qu'il est en expension et que cette dernière s'accélère ?

    7./ L'Univer étant en expension, a-t-on su déterminer quel est son centre (le point de départ du BigBang) ?

    8./ Toujours concernant l'expension et l'éccélération de cette expension, il arrivera un moment ou tout sera tellement éloigné de tout, que l'univer deviendra noir car la lumière n'aura plus de temps de "parvenir" jusqu'a nous. Je ne peux m'expliquer cela que si, à un moment donné, la vitesse de l'expension dépasse la vitesse de la lumière, non ?

    9./ Une petite dernière. Avec cette expension, arrivera-t-il un moment où cette expension disloquera les galaxies ? Ou bien ces dernières resteront-elles "groupées" et nous pourrons toujour voir au minimum, les étoiles de notre galaxie (qui resterait un tout) ?

    Voilà, si quelqu'un peu répondre à ces questions, j'en serais ravi, car ce sont des choses qui me dépassent.

    Merci, Bàv, et Peace & Love.

  9. #9
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    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    Par exemple, jusqu'à récemment, la vitesse de la lumière était donnée comme le maximum atteignable et ne pouvait être surpassée. Mais le fait d'avoir un univers en perpétuelle extension rend les propriétés de la matières noire intrigante à plus d'un titre. Elle accélère de manière exponentielle et donc va plus vite que la vitesse de la lumière depuis le temps que l'univers existe.
    Il me semble que tu parles de l'énergie noire (qui est responsable de l'accélération de l'expansion de l'univers) et non de la matière noire ici. Effectivement on peut mesurer des vitesses supérieures à celle de la lumière, mais il s'agit de l'espace-temps lui-même, le "conteneur" qu'est l'univers. Donc ça ne contredit pas le fait que rien parmi le "contenu" de l'univers, dont la lumière, soit plus rapide que la vitesse de la lumière.


    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    De même, la physique quantique n'est pas encore clairement définie. Pour l'instant nous ne savons pas entre les théories quantique à boucles ou quantique à corde laquelle est exacte. A mon avis aucune des deux n'étant prouvées ou désapprouvées
    La physique quantique est contre-intuitive mais bien définie et fonctionne remarquablement bien (voir les équations de fonction d'onde, ou bien les ordinateurs quantiques). La théorie des cordes et théorie de gravitation quantique à boucle sont une tentative de fusionner la physique classique (à grande échelle, incluant la gravité) et la physique quantique (à petit échelle). La fusion est effectivement complexe mais n'empêche l'une et l'autre de fonctionner. Cela dit oui, aucune des deux n'a été validée expérimentalement.

  10. #10
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    le temps négatif, ce n'est pas quand tu regarde la TV, video, jeux, la politique ? et là ce n'est pas une théorie

  11. #11
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    " La relativité restreinte est un complexe à simplifier" d'où la difficulté de concevoir des choses absolues comme Dieu si on considère que l'objet de toute théologie est le théisme lui-même

  12. #12
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    Bonjour,

    La mécanique classique, y compris relativiste, s'intéresse aux mouvements mais la mécanique quantique a introduit une notion de déplacement sans mouvement dont l'effet tunnel, le changement d'orbite électronique sont quelques exemples. Comme il n'y a pas d'états intermédiaires ce sont des déplacements instantanés pour lesquels la notion de temps n'a pas d'existence.

    Dans l'effet tunnel, une particule peut se retrouver de l'autre coté d'une barrière de potentiel sans avois l'énergie lui permettant de la franchir. Sa fonction d'onde prévoyant une probabilité faible mais non nulle d'être de l'autre coté peut se trouver exaucée sans aucun franchissement. Il est tentant de faire l'assimilation avec un déplacement classique mais ce serait une erreur (voir les énergies que cela impliquerait).

    Je me souviens d'une démonstration qui faisait la moyenne des comportements de particules similaires qui se présentent devant le mur de potentiel pour en déduire que le comportement moyen restait largement en dessous des limites de la mécanique classique. Cela rassure sans expliquer.

    Donc, une expérience relevant, même partiellement, de la mécanique quantique doit être décortiquée avec soin notamment en matière de temps.

    Pour revenir à la mécanique classique, une hypothétique vitesse supérieure à la lumière ne ferait pas apparaître un temps négatif mais des racines de nombre négatifs dont on ne sait que faire.

    Salutations

  13. #13
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    Cela voudrait dire que l'extension de l'univers se fait par effet tunnel de l'énergie noire et de la matière noire et donc 'accélère' bien de manière exponentielle en faisant des bonds de plus en plus grands par téléportation. NE serait-ce pas important de creuser la question pour se déplacer plus vite que la lumière puisqu'instantané dans l'espace ?

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