Salut,
Je me permets d'intervenir au sujet des équipements car j'en ai.
L'oscilloscope grosso modo c'est le débogueur de l'informaticien, à noter que l'informaticien amateur s'en passe relativement facilement. Là où il va servir c'est quand on va rencontrer un problème hardware plus ardu que d'habitude ou quand tu veux t'assurer de quelques choses. L'oscillo permet de voir les choses.
Quelques exemples :
- Tu fais un filtre passe bas du second ordre pour un signal PWM afin d'en extraire la tension moyenne mais il s'avère que la tension moyenne oscille beaucoup.
- Tu envoies un signal carré (logique 1 ou 0) à un transistor MOSFET et tu te rends compte qu'il chauffe anormalement, tu te demandes quelle tronche à le signal carré.
- Tu vois qu'une carte électronique fait des RESET intempestifs, en laissant l'oscillo sur l'alimentation (avec le bon trigger) l'oscillo peut mémoriser les courbes au moment où il voit l'alimentation se casser la figure.
- Tu veux mesurer le temps que dure une fonction, tu allumes un led au début de la fonction et tu l'éteints à la fin, avec l'oscillo tu peux mesurer précisément la durée.
- Tu veux voir si les trames I2C que ton Arduino envoie sont les biens celle que tu avais prévue dans ton soft.
- Tu mesures une petite tension sur un pont diviseur de tension et tu veux savoir si les petites variations de l'alimentation (ripple) du pont sont négligeables.
...
L'alimentation de labo, elle sert à enlever une inconnue en cas de problème car dans les systèmes embarqués les problèmes peuvent venir du hard et/ou du soft, on peut tourner en rond assez longtemps. Tant qu'à faire autant écarter un problème d'alimentation faite nous même et qui fait du yoyo sans qu'on le voit. Une autre chose que je vais avec mon alimentation ; lorsque je créais du hard, j'ai une idée assez précise de la consommation théorique de mon électronique (en faisant simplement la somme des courants), je limite le courant de l'alimentation au plus proche de la théorie à la première mise en route comme ça si j'ai mis un composant à l'envers ou que j'ai fait un court-jus donc si il y a une conso anormal, la tension de l'alimentation s’effondre, le montage n'est plus alimenté et je ne crame rien.
Le multimètre, c'est l'outil de contrôle de niv 1 mais n'est efficace que pour les tensions continues.
J'ai un soucemeter mais c'est particulier, il permet de mesurer avec précision des tensions et des courants mais il peut aussi générer des tensions et des courants. Si je veux tester un AOP câblé en transimpédance (convertisseur courant/tension), je peux prendre mon sourcemeter pour envoyer un courant. On peut s'en passer même si c'est très pratique.
L'analyseur logique on en trouve des pas chers sur Amazon et qui font parfaitement l'affaire mais le mien est encore dans son emballage, on me l'a offert mais je n'en ai jamais eu besoin. Quand je me remettrai à faire du FPGA peut être (quoi que)
D'un point de vu prix des oscillos, quand le mien sera cuit (c'est un truc pro, cher, mais vieux) j’achèterai très certainement ça ou un équivalent car depuis le temps certains constructeurs on fait des choses presque incroyables par rapport à mon oscillo actuel !!!
400€ TTC
- 200MHz de bande passante (permet de mesurer des signaux rapides)
- 2 voies
- 500µV/div (par petit carreau) pour les plus petites mesures
- 1Gsample/s c'est la profondeur de la mémoire pour mémoriser une courbe lorsqu'on déclenche sur un événement (un front montant, chute de tension, niveau de tension, ...)
- Décode automatiquement les trames I2C, SPI, UART, RS232, CAN, et LIN (dans les voitures)
- Sait faire, de série des opérations mathématiques (addition, subtraction, multiplication,division, integration, differential, square root) et FFT sur 1024pts
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