Comme les amphétamines, elle a largement été utilisée sur les soldats lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment des Allemands, des Finlandais, mais également des Japonais. L'étude des effets secondaires n'ayant pas été poussée encore très loin à cette époque, des doses assez fréquentes étaient ainsi administrées. Le 9 novembre 1939, Heinrich Böll, prix Nobel de littérature, stationné en Pologne, écrit à ses parents pour leur demander de la Pervitin.
Les médecins militaires allemands bourraient aussi le chocolat de méthamphétamine, donnant le Fliegerschokolade ou « chocolat des aviateurs » aux soldats.
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La substance est commercialisée sous les noms de Pervitin, du laboratoire Temmler et Isophan, une version légèrement différente, fabriquée par le laboratoire Knoll Pharmaceuticals (en).
Durant la Seconde Guerre mondiale, la Wehrmacht (armée allemande) a distribué de la Pervitin dans ses divisions à tous les niveaux, soit 3 millions de soldats Elle est utilisée sous le nom de « Panzerschokolade », « Fliegerschokolade », « Stuka-Tabletten » ou encore « pilules Hermann Göring » (« Hermann-Göring-Pillen ») ou pour les pilotes (« Fliegermarzipan »). Le chocolat noir énergisant était enrichi à l'époque, à la caféine ou à la Pervitin[Information douteuse]. Le but recherché était la préparation au combat, la diminution de l'anxiété, l'augmentation de la puissance, la concentration et l'agressivité des soldats et des pilotes ; de plus, les soldats pouvaient rester éveillés pendant plus de 24 heures. Entre avril et juin 1940, la Wehrmacht et la Luftwaffe ont utilisé plus de 35 millions de comprimés de Pervitin essentiellement pour les soldats spécialisés (aviateurs, tankistes).
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