Je ne suis pas d'accord. Tu n'as pas besoin d'envoyer des journalistes "sur place" pour faire un minimum de vérification des informations que tu reçois. Bien souvent 20 secondes de recherches Google permettent de vérifier nombre d'informations.
Je ne suis pas d'accord aussi, l'information journalière existe et existait depuis des décennies et a toujours du succès.
De même, tu as toujours des documentaires, des débats hebdomadaires, voire des vidéos Youtube qui arrivent bien après les faits (parfois des années après), et qui rencontrent un grand succès.
C'est sûr que si on produit des actualités de qualité médiocre, la seule chose qui peut permettre de se distinguer de ses concurrents est d'être le premier à publier... Toujours est-il encore que cela n'empêche pas de faire quelques vérifications rapide d'informations.
Ce qui est absolument faux.
Rien que la recherche est largement subventionné, et je peux t'assurer qu'elle est à 100% indépendante.
Un EC n'a aucun problème à envoyer chier n'importe qui, qu'il soit directeur du laboratoire, un ministre, ou que sais-je encore.
C'est un média quand même très partisan avec toujours une qualité d'information pas toujours au top...
Un journaliste peut tout à fait contacter des "experts". Personnellement, cela m'arrive assez fréquemment de voir un de mes collègues recevoir des coups de fil d'un journaliste pour donner son avis.
Ce n'est pas aussi qu'une question de connaissances dans un domaine précis... mais aussi et surtout de connaissance en journalisme... d'appliquer une méthode rigoureuse, bref, de faire correctement son métier.
Tiens par exemple:
Je pense qu'il faut déjà éduquer le public. Il est inacceptable que des citoyens en capacité de voter n'aient pas une culture scientifique et méthodologique.
Ensuite, je pense qu'il faut revoir le statu du journalisme par la création d'une charte (indication sur la méthodologie, transparence, correction des erreurs, principes de prudence/nuance, distinction entre opinion et "faits" ) et d'un conseil, e.g. à l'image du CNU (i.e. composé de ses pairs), pour gérer l’appellation de "journaliste" et de "journal d'information". Ainsi il sera toujours possible de publier n'importe quoi, mais sans pouvoir utiliser l'appellation de "journal d'information" si on ne respecte pas quelques règles d'éthique journalistique.
Par exemple, le recrutement pourrait se calquer sur celui de la recherche avec une période de 3 ans assortie d'une soutenance et de la rédaction d'une thèse, sur le suivie d'une ou plusieurs actualités "longues" (e.g. suivi d'un projet de loi de ses débuts à sa fin, la criminalité dans les quartiers historiques, ...). Avec un jury composé de pairs, et choisi par l'encadrant de cette "pseudo-thèse". Ensuite, la personne pourra postuler à des postes avec un véritable background scientifique et sur certains domaines précis.
Par contre, cela signifierait aussi de faire un peu de ménage dans l'ESR des sciences molles...
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