Le 6 mai 2014, Éric Zemmour, également poursuivi pour « diffamation raciale », avait déclaré : « Les Normands, les Huns, les Arabes, les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacés par les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent ».
« J’aurais pu ajouter les Russes et les Géorgiens, mais il faut bien s’arrêter », avait répondu incisif Eric Zemmour à la présidente de la 17e chambre du tribunal correctionnel qui l’interrogeait sur les raisons qui l’avaient conduit à ne citer « que » ces cinq « cibles ».
Le polémiste, qui s’est retranché derrière des chiffres et des documents sur la délinquance restés « au fond de son cerveau » au fil de leur lecture, avait expliqué avoir également appuyé ses propos sur des témoignages, comme ceux « d’agriculteurs dépouillés par des bandes de roms » et « des touristes chinois dévalisés à Paris » par ces mêmes « bandes ».
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