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  1. #1
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    Par défaut La Commission européenne conclut que le modèle "pay or consent" de Meta enfreint les règles du DMA
    La Commission européenne conclut que le modèle "pay or consent" de Meta enfreint le DMA en exigeant des utilisateurs qu'ils payent pour protéger leur vie privée
    ou consentent à la collecte de leurs données

    La Commission européenne affirme que le modèle "pay or consent" ou "pay or OK" (payer ou consentir) proposé par Meta sur Facebook et Instagram n'est pas conforme à la loi sur les marchés numériques (DMA). Elle précise que le nouveau modèle commercial de Meta enfreint le DMA de deux manières différentes. Ces accusations ouvrent la voie à de potentielles amendes pouvant aller jusqu'à 10 % du chiffre d'affaires mondial de Meta. Les Big Tech américains sont dans la tourmente depuis l'entrée en vigueur du DMA et emploient différents stratagèmes afin de s'affranchir de son contrôle ou de contourner les dispositions, parfois très strictes, de la législation.

    Meta a lancé en novembre dernier son modèle d'abonnement sans publicité "pay or consent" en réponse à la réglementation européenne sur les marchés numériques. Cette approche exige que les utilisateurs consentent à ce que leurs données soient utilisées à des fins de publicité personnalisées ou qu'ils optent pour une expérience sans publicité basée sur un abonnement. Il coûte 9,99 € par mois pour les utilisateurs des plateformes Web (de Facebook et d'Instagram) et 12,99 € par mois pour les utilisateurs des applications mobiles, ce qui constitue une alternative au modèle classique entièrement basé sur la publicité.

    Meta affirme que cette nouvelle politique permet à l'entreprise de se conformer aux réglementations européennes plus strictes en matière de confidentialité des données, mais elle soulève des questions cruciales sur le pouvoir des utilisateurs, l'accessibilité financière et l'avenir d'Internet. Les groupes européens de défense des consommateurs ne sont pas contents et affirment que le consentement sous cette forme n'est pas valablement recueilli. La Commission européenne s'est saisie de l'affaire et a mené une enquête préliminaire sur la nouvelle politique de Meta. Les conclusions préliminaires viennent d'être publiées.


    La Commission européenne affirme que le modèle "pay or consent" de Meta n'est pas conforme à la directive sur la protection des données. Elle indique que le modèle de Meta enfreint le DMA de deux manières. Tout d'abord, le modèle ne permet pas aux utilisateurs d'opter pour un service qui utilise moins de leurs données personnelles, mais qui est par ailleurs équivalent au service basé sur des annonces personnalisées. Et deuxièmement, le communiqué de la Commission indique que le modèle ne permet pas aux utilisateurs d'exercer leur droit de consentir librement à la combinaison de leurs données personnelles en ligne.

    Elle a déclaré avoir informé Meta de son avis préliminaire selon lequel le modèle lancé par l'entreprise en novembre dernier n'est pas conforme au DMA. « Ce choix binaire oblige les utilisateurs à consentir à la combinaison de leurs données personnelles et ne leur fournit pas une version moins personnalisée, mais équivalente des réseaux sociaux de Meta. Pour garantir la conformité avec le DMA, les utilisateurs qui ne donnent pas leur consentement doivent quand même avoir accès à un service équivalent qui utilise moins de données à caractère personnel, en l'occurrence pour la personnalisation de la publicité », note-t-elle.

    Meta doit maintenant examiner les preuves fournies par la Commission et défendre sa politique. L'enquête de la Commission européenne devrait s'achever en mars prochain. Et si la défense de Meta échoue et que les conclusions préliminaires de la Commission devaient être finalement confirmées, la Commission adopterait une décision constatant que le modèle de la société n'est pas conforme à l'article 5, paragraphe 2, du DMA. En cas de non-conformité au DMA, Meta pourrait se voir infliger une amende pouvant aller jusqu'à 10 % de son chiffre d'affaires mondial total. Elle pourrait atteindre 20 % en cas d'infraction répétée.

    En outre, en cas de non-respect systématique, la Commission est également habilitée à adopter des mesures correctives supplémentaires, telles que l'obligation pour un contrôleur d'accès (ou un gatekeeper) de vendre une entreprise ou des parties de celle-ci ou l'interdiction pour le contrôleur d'accès d'acquérir des services supplémentaires liés au non-respect systémique. Dans son communiqué, la Commission a déclaré qu'elle poursuit son engagement constructif avec Meta afin d'identifier une voie satisfaisante vers une mise en conformité effective. Cependant, Meta a l'intention de contester les conclusions de l'enquête.

    Meta affirme que son nouveau modèle sans publicité a été approuvé par la plus haute juridiction européenne, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE), l'année dernière. « L'abonnement sans publicité suit l'orientation de la plus haute cour d'Europe et est conforme au DMA. Nous sommes impatients de poursuivre un dialogue constructif avec la Commission européenne afin de clore cette enquête », a déclaré un porte-parole de Meta. Toutefois, certains critiques ont fait remarquer que l'approbation supposée n'était pas une partie officielle de la décision et que ce cas particulier ne concernait pas la conformité au DMA.

    La décision de la CJUE s'inscrivait dans le cadre d'une affaire sur la conformité de Meta avec le règlement général sur la protection des données (RGPD), et non avec le DMA. Dans cette affaire, la CJUE a déclaré qu'en vertu du RGPD, les utilisateurs doivent être libres de refuser individuellement de donner leur consentement à des traitements de données particuliers qui ne sont pas nécessaires pour que Meta puisse fournir ces services, sans être obligés de s'abstenir complètement d'utiliser le service. Ces utilisateurs doivent se voir proposer, moyennant une redevance appropriée si nécessaire, un service approprié.

    En d'autres termes, ils doivent se voir proposer une alternative équivalente qui ne s'accompagne pas de tels traitements de données. Meta tente d'appliquer cette logique au DMA en mettant en place ce modèle, ce qui a suscité les protestations de groupes de défense de la vie privée. Selon plusieurs experts, le modèle "pay or consent" de Meta n'offre finalement que l'illusion d'un choix et soulève plusieurs questions essentielles, que l'on peut classer en trois grandes catégories :

    Préoccupations en matière de protection de la vie privée

    • un consentement trompeur : les critiques soutiennent que l'option "consentement" de la version gratuite est trompeuse. Les utilisateurs peuvent croire qu'ils refusent toute collecte de données, alors qu'ils sont toujours suivis et profilés, même si c'est à des fins autres que la publicité ciblée. Ce manque de transparence nuit à l'autonomie de l'utilisateur et à la prise de décision éclairée ;
    • limites de la collecte de données : même dans la version payante sans publicité, l'étendue des limites de la collecte de données n'est pas claire. Meta n'a pas fourni d'informations détaillées sur les données collectées et leur utilisation, ce qui suscite des inquiétudes quant à d'éventuelles pratiques de traçage cachées ;
    • érosion des droits fondamentaux : le fait de présenter la protection de la vie privée comme un service payant pourrait normaliser l'idée que la vie privée est un privilège et non un droit fondamental. Cela pourrait conduire à une plus grande érosion de la protection des données et permettre aux entreprises d'exploiter les données des utilisateurs à leur profit.


    Obstacles financiers

    • accessibilité et exclusion : le coût de l'abonnement peut exclure les utilisateurs à faible revenu de l'accès sans publicité, créant ainsi un système à deux vitesses où seuls ceux qui en ont les moyens peuvent contrôler pleinement leurs données. Cela soulève des questions d'équité numérique et renforce les inégalités sociales existantes ;
    • la marchandisation de la vie privée : le modèle marchandise la vie privée en la liant à une étiquette de prix. Cela pourrait conduire à une plus grande monétisation des données des utilisateurs et donner la priorité au profit plutôt qu'aux droits des utilisateurs et au contrôle de leurs informations.


    Pratiques anticoncurrentielles et pouvoir de marché

    • position dominante et pouvoir de marché : la position dominante de Meta dans le paysage des médias sociaux pourrait lui conférer un avantage déloyal. Si les concurrents sont contraints d'adopter des modèles similaires, cela pourrait étouffer l'innovation et limiter le choix des utilisateurs ;
    • réduction de la concurrence et de l'innovation : le modèle pourrait homogénéiser l'espace en ligne, toutes les plateformes donnant la priorité à la collecte de données et à la monétisation plutôt qu'au respect de la vie privée des utilisateurs et à la diversité des expériences. Cela pourrait étouffer l'innovation et conduire à un environnement en ligne moins vivant et dynamique.


    Il ne s'agit là que de quelques-unes des principales préoccupations que suscite le modèle sans publicité de Meta. Les implications à long terme pour la vie privée des utilisateurs, l'égalité en ligne et l'avenir d'Internet restent à voir. Il est essentiel d'avoir des discussions ouvertes et critiques sur ce modèle pour s'assurer qu'il n'érode pas davantage les droits des utilisateurs et ne crée pas un paysage numérique où la vie privée est un luxe, et non un droit fondamental.


    Le groupe de défense de la vie privée NOYB a déposé une plainte visant à bloquer le projet de Meta visant à facturer des frais d'abonnement pour se conformer au DMA. NOYB a fait valoir que pour une famille de quatre personnes, la protection des données pourrait bientôt coûter 35 000 euros, soit plus que le revenu moyen d'un travailleur à temps plein dans l'UE. Les critiques pensent qu'il s'agit d'un stratagème de Meta pour étouffer l'esprit du DMA.

    « En outre, les chiffres de l'industrie suggèrent que seulement 3 à 10 % des personnes veulent être suivies, mais plus de 99 % décident de ne pas payer lorsqu'elles sont confrontées à des frais de confidentialité », a déclaré NOYB. Thierry Breton, le commissaire européen chargé du marché intérieur, a déclaré dans le communiqué de presse que les conclusions préliminaires représentent une autre étape importante pour assurer la pleine conformité de la Meta avec le DMA.

    « Nous prenons une nouvelle mesure importante pour garantir le respect total du DMA par Meta. Notre avis préliminaire est que le modèle "pay or consent" de Meta est contraire au DMA. Le DMA a pour but de redonner aux utilisateurs le pouvoir de décider de l'utilisation de leurs données et de veiller à ce que les entreprises innovantes puissent rivaliser sur un même pied d'égalité avec les géants de la technologie en ce qui concerne l'accès aux données », a-t-il déclaré.

    Source : communiqué de la Commission européenne

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'avis de la Commission européenne sur le modèle "pay or consent" de Meta ?
    Selon vous, comment Meta va-t-il réagir face aux accusations de la Commission ? Va-t-il abandonner ce modèle ?
    Quelles sont les principales préoccupations que pose le modèle commercial "pay or consent" de Meta ?

    Voir aussi

    La politique "payer ou consentir" de Meta sur Facebook et Instagram est contraire à la loi sur les marchés numériques, obliger les citoyens à payer ou à renoncer à leurs données est illégal d'après l'Europe

    Le Conseil européen de la protection de la vie privée a décidé que l'interdiction norvégienne du marketing comportemental par Meta sur Facebook et Instagram deviendra permanente et s'étendra à l'UE

    "Pay or Okay" : 1 500 € par an pour protéger votre vie privée en ligne ? Le Comité européen de la protection des données (CEPD) décidera bientôt de l'avenir du consentement libre en ligne

  2. #2
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    C'est une excellente nouvelle vu combien Meta s'en met plein les fouilles en volant et exploitant les données personnelles des internautes consentants ou non y compris des internautes n'utilisant pas les services de Meta

    en vertu du RGPD, les utilisateurs doivent être libres de refuser individuellement de donner leur consentement à des traitements de données particuliers qui ne sont pas nécessaires pour que Meta puisse fournir ces services, sans être obligés de s'abstenir complètement d'utiliser le service. Ces utilisateurs doivent se voir proposer, moyennant une redevance appropriée si nécessaire, un service approprié.
    et si je comprend bien, la conclusion de la commission européenne fait que certains sites comme marmiton qui obligent payer si on refuse les cookies permettant l'exploitation des données personnelles sont donc dans l'illégalité également
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    Je ne répondrai à aucune question en MP
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  3. #3
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    Citation Envoyé par shenron666 Voir le message
    C'est une excellente nouvelle vu combien Meta s'en met plein les fouilles en volant et exploitant les données personnelles des internautes consentants ou non y compris des internautes n'utilisant pas les services de Meta


    et si je comprend bien, la conclusion de la commission européenne fait que certains sites comme marmiton qui obligent payer si on refuse les cookies permettant l'exploitation des données personnelles sont donc dans l'illégalité également
    Comme tous les sites du groupe Webedia et leurs fameux Cookies Wall. C'est effectivement pas très CNIL-Friendly. Toutefois, le sujet est assez "compliqué"..

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  4. #4
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    Citation Envoyé par fmartini Voir le message
    Comme tous les sites du groupe Webedia et leurs fameux Cookies Wall. C'est effectivement pas très CNIL-Friendly. Toutefois, le sujet est assez "compliqué"..
    si la conclusion de la Commission Européenne contre Meta venait à être validée et enterrinée ; ce qui n'est pas encore le cas ; elle pourrait contrer la décision du conseil d'état qui devrait alors se conformer à son tour et ce serait la fin des cookie walls.
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  5. #5
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    Par défaut Excellente nouvelle

    Excellente nouvelle pour les utilisateurs européens ! Ce modèle de "pay or consent" est une stratégie pour Meta de rester dans un statu quo. Mais Personne n'est dupe !

    On attend la conclusion de la Commission Européenne concernant le DMA avec impatience !

  6. #6
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    Par défaut USA : Un quart des utilisateurs de Facebook ont supprimé l'application en un an. Découvrez pourquoi !
    USA : un quart des utilisateurs de Facebook ont supprimé l’application en 12 mois
    Tandis que 74 % ont changé leur relation avec le réseau social

    Un nouveau sondage publié le mercredi dernier par l'institut Pew Research Center montre que des américains sont massivement en train de réviser leur position vis-à-vis du réseau social Facebook. Le sondage, réalisé du 29 mai au 11 juin, sur un échantillon de 3 413 utilisateurs de Facebook, a révélé que 74 % des utilisateurs américains de Facebook ont pris des mesures pour redéfinir une nouvelle orientation de leur vie sur le réseau social.

    La période couverte par le sondage a été une période difficile pour le géant des réseaux sociaux. En effet, depuis mars 2018, Facebook fait face à ce qui peut sans doute être considéré comme la plus grosse crise de son histoire. Les données personnelles de 87 millions utilisateurs de Facebook ont été affectées dans l’affaire qualifiée de scandale Cambridge Analytica impliquant le réseau social. Depuis lors, la firme a commencé à faire ses meilleurs efforts : de la mise à jour de sa politique de confidentialité à la facilitation de la modification des paramètres d'utilisateurs, en passant par une vague de suspensions des applications qui abusent des données personnelles de ses utilisateurs, pour ne citer que ces actions.

    Malgré ces efforts, la cote de popularité du réseau social a subit une dégradation auprès des utilisateurs qui se sont inquiétés de la diffusion de leurs données personnelles.

    Nom : FT_18.09.05_FacebookRelationship_taken-a-break.png
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    Parmi les utilisateurs américains du réseau social âgés de 18 ans et plus qui ont été sondés, 54 % ont modifié leur paramètres de confidentialité au cours des 12 derniers mois tandis que 42 % ont même cessé de consulté Facebook pendant plusieurs semaines. Un peu plus du quart des répondants (26 %) sont allés plus loin dans leur décision de changer leur relation avec le réseau social en supprimant l’application de leur téléphone portable. 74 % des de la cible du sondage ont réalisé au moins l’une de ces actions en signe de recherche de protection de leurs données personnelles suite au scandale Cambridge Analytica et aux nombreuses révélations de contrats de partage de données faites par Facebook.

    Cependant, cette décision prise par les américains de réviser leur relation avec la plateforme Facebook est fortement nuancée par les tranches d’âge. 44 % des plus jeunes de 18 à 29 ans ont supprimé l’application Facebook de leur téléphone au cours de la période de 12 mois, contre environ quatre fois moins (12 %) pour les personnes plus âgées, 65 ans et plus.

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    En ce qui concerne la décision de modification des paramètres, c’est sans surprise que la proportion des jeunes l’ayant faite est environ le double (64%) de la proportion des personnes âgées (33 %) qui ont reconfiguré leur paramètres de confidentialité, à cause de l’aptitude des premiers à pouvoir le faire facilement et régulièrement et de leur effectif plus élevé sur le réseau social.

    Des proportions similaires de jeunes et de personnes âgées n’ont pas consulté leur compte Facebook pendant plusieurs semaines alors que la plateforme est plus utilisée par les jeunes que les personnes âgées. Ceci montre un taux élevé de personnes âgées qui ont pris une pause sur le réseau social.

    Selon le sondage, des utilisateurs de Facebook qui tiennent beaucoup à l’intégrité de leurs données constituent 9 % de l’ensemble des utilisateurs. Ils ont effectué l’opération de téléchargement de données personnelles facilitée par la mise à jour des paramètres de confidentialité effectuée à la suite des révélations concernant l’affaire Cambridge Analytica. 47 % des utilisateurs qui ont téléchargé leurs données personnelles ont supprimé l’application Facebook de leur téléphone portable, tandis que 79 % ont conservé l’application mais ont reconfiguré les paramètres de leur compte Facebook.

    Source : Pew Research Center

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Selon vous, Facebook devrait s’inquiéter de la perte de ses jeunes utilisateurs ?

    Voir aussi

    Dans la foulée du scandale Cambridge Analytica, Facebook bannit une nouvelle application de sa plateforme, mais la décision frise l'abus
    Scandale Cambridge Analytics : les utilisateurs commencent à déserter Facebook, pour protester contre la collecte illicite de données
    Scandale C.A : Facebook suspend 200 applications qui auraient abusé des données personnelles de ses utilisateurs, vers une chasse aux sorcières ?
    Scandale Cambridge Analytica : Facebook a perdu plus de 70 Md$ de capitalisation, néanmoins Zuckerberg refuse de répondre aux députés britanniques
    Facebook présente ses résultats du 2T18 avec un chiffre d'affaires qui bondit de 42 %, malgré une diminution des utilisateurs journaliers européens

  7. #7
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    Par défaut Les actionnaires de Facebook soutiennent la proposition de révoquer Zuckerberg à la présidence
    Facebook : Les actionnaires influents s’associent pour révoquer Zuckerberg en tant que président
    Afin d'améliorer la surveillance du réseau social

    Mark Zuckerberg partira-t-il cette fois de la présidence de Facebook ? Nous le saurons en mai 2019 après la réunion annuelle. Pour l’heure, quatre grands fonds publics américains qui détiennent des actions dans Facebook Inc. reviennent à la charge en se joignant à Trillium Asset Management dans une proposition de révocation de Zuckerberg en tant que président. Le groupe d’actionnaires demande au conseil d’opter pour un président indépendant afin d'améliorer la surveillance et la réputation du plus grand réseau social et s’est engagé à faire du lobbying auprès des gros investisseurs de Facebook afin de les rallier à la cause.

    En effet, Facebook connait depuis quelques temps de nombreux problèmes : l’affaire Cambridge Analytica qui a révélé le partage non autorisé des données des utilisateurs et dont la gestion a conduit le PDG Mark Zuckerberg devant les sénateurs américains ainsi que d’autres institutions européennes ; l’ingérence russe dans les élections américaines de 2016 qui aurait exposé plus de la moitié de la population électorale américaine avec une diffusion d’environ 80 000 de messages sur Facebook par des opérateurs basés en Russie à environ 126 millions d’Américains. Facebook et d’autres géants de la technologie ont été entendus par le Sénat américain à ce sujet ; la diffusion des fausses actualités sur le réseau social qui a valu des accusations portées contre Facebook selon lesquelles le réseau social aurait délibérément permis cette campagne de fausse nouvelle qui a influencé les grands électeurs. Facebook a été accusé d’avoir contribué à l’investiture de Donald Trump.

    Tous ces événements ont contribué à ternir l’image de la société au point que les utilisateurs méfiants ont commencé à modifier leur relation avec le réseau social. Plusieurs utilisateurs ont même désinstallé l’application Facebook de leur téléphone portable, selon une étude. En outre, certains actionnaires ont accusé Zuckerberg de pratiquer la « dictature d'entreprise », lors de la réunion annuelle le 1er juin dernier. L’un d’entre eux l’a même comparé à Vladimir Poutine.

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    En 2017, des actionnaires ont fait une proposition visant à obtenir un président indépendant qui a connu d’importantes oppositions parmi les investisseurs. Certains gros investisseurs tels que les fonds Vanguard Total Stock Market Index et Fidelity Contrafund avait voté contre la proposition de 2017.

    Mercredi dernier, quatre grands fonds publics américains investisseurs de Facebook ont proposé, à nouveau, de démettre Mark Zuckerberg en tant que président-directeur général au profit d’un président indépendant. Ils justifient leur proposition par la série de scandales notoires qui ont émaillé la vie du réseau social depuis un certain temps et espèrent obtenir le soutien de grands gestionnaires d'actifs.

    Le groupe des quatre fonds concernés par la nouvelle proposition se compose des trésoriers d'État de l'Illinois, du Rhode Island et de la Pennsylvanie, ainsi que du contrôleur de la ville de New York, Scott Stringer. Le Trésor de Pennsylvanie détenait 38 737 actions et le Trésor de l’Illinois, 190 712 actions en août. Les fonds du Rhode Island détiennent 168 230 actions Facebook et les fonds de pension de la ville de New York détenaient environ 4,5 millions d’actions au 31 juillet. Et le Trillium, qui était à l’origine de la résolution de 2017, détenait 53 000 actions au 31 juillet, selon Reuters.

    Selon Seth Magaziner, trésorier de l'État du Rhode Island, leur proposition doit être considérée afin qu’elle serve à attirer l’attention sur les problèmes du réseau social en vue de les résoudre, en faisant référence aux controverses qui ont écornée l’image de la société. « Cela nous permettra de forcer une conversation lors de la réunion annuelle et, d'ici là, devant le tribunal de l'opinion publique », a déclaré Magaziner lors d'un entretien téléphonique.

    Quant à au trésorier d’Etat de l’Illinois Michael Frerichs, il a admis, dans une interview, qu’un président indépendant n’aurait peut-être pas empêché tous les problèmes, cependant, « il pourrait y avoir eu moins de ces problèmes et moins de chute du prix des actions » dans la société, selon Reuters.

    Une autre raison qui motive les résolutions, c’est la chute régulière des actions depuis le début des problèmes de Facebook. En effet, la mauvaise réputation de la société engendrée par les problèmes opérationnels et de confidentialité ainsi que les inquiétudes liées au ralentissement de la croissance des revenus ont entrainé une évolution défavorable des actions de Facebook durant toute une année. Mercredi, les actions étaient à 159,42 dollars, soit 10 % de moins qu’au début de l’année.

    Selon Reuters, la proposition de 2017 a reçu le soutien d'une faible majorité d'investisseurs extérieurs, dont les fonds Growth Fund of America. Par contre, les fonds Vanguard Total Stock Market Index et Fidelity Contrafund ont voté contre. Pour que cette dernière proposition retienne l’attention, les trésoriers Magaziner et Frerichs ont annoncé leur intention de chercher à influencer de gros investisseurs de Facebook afin d’avoir leur soutien, au cours des prochains mois avant la réunion annuelle.

    La position du réseau social est connue sur la question de création d’une présidence indépendante. Selon Facebook, un président indépendant pourrait « créer de l'incertitude, de la confusion et de l'inefficacité dans les fonctions et les relations du conseil d'administration et de la direction».

    En attendant, Zuckerberg, crédité d’environ 60 % des droits de vote, selon un document qui date d’avril dernier, continue à occuper le poste de président-directeur général du plus grand réseau social.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette proposition de présidence indépendante ?
    Pensez-vous qu’avec un président indépendant Facebook parviendra à minimiser les scandales ?

    Voir aussi

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