Je n'ai encore rien pu aborder que vous faites déjà un procès d'intention.
Je vous dis juste que c'est important de communiquer autour du chômage pour expliquer aux gens la nécessité de mettre en place un modèle économique, un outil de mesure.
Bon admettons que nous ayons de nouveaux indicateurs qui mettent en adéquation le chômage et la précarité et que l'on arrive ainsi à modéliser les données dans le passé.
Maintenant que nous avons répondu au quoi, il faut expliquer le pourquoi nous en sommes arrivé là.
A ce niveau il va donc falloir croiser les données, mettre en évidence qu'en agissant sur tel levier politique, (démographie, immigration, investissement, délocalisation, taxes, ...) on va obtenir des résultats plus ou moins conséquent.
Par exemple, on dit souvent : quand l'immobilier va, tout va. Quant est-il de la démographie ? Car par exemple une population vieillissante ce sera à terme beaucoup plus de logements à vendre que de besoins d'équipement, moins d'infrastructure pour accueillir les enfants, plus de maisons de retraite. Tout ceci a un impact sur le PIB.
Ce que je veux dire, c'est que la démographie, rarement prise en compte, est un facteur essentiel dans le système économique dans lequel nous nous trouvons.
La productivité est également extrêmement importante.
Bref, il y a des centaines et des centaines de leviers. Et bien je propose que l'on mette en place un super calculateur pour modéliser ces données sur le passé de façon à lui enseigner que par le passé nous avons fait ceci et cela a donné cela. Une fois le calculateur correctement paramétré il suffira de jouer sur les leviers pour voir l'impact sur le chômage.
Par exemple levier industriel : nous perdons 800 emplois par jours depuis 1980 donc nous avons perdu 6,4 millions d'emploi, en revanche depuis les années 2000 nous avons créé x millions d'emplois grâce aux technologies de l'information et de la communication.
Bref, très vite il va devenir imparable que nous perdons plus d'emplois que nous en créons et forcément il va falloir se poser les bonnes questions...
Va falloir trouver les bons milliards...
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