(Nouveau post, pour ne pas mélanger les torchons et les serviettes.)
Autre chose, et c'est plus intéressant, même si c'est bizarre, et trompeur. Ci-dessous un extrait de
L'Œuvre, de Zola, pris tout en bas de la page 419 de l'édition de 1886 chez Charpentier et c
ie (récupérée chez Gallica). Désolé, le bord gauche (à l'intérieur, la 419 est à droite) est un peu comprimé, le processus de scan ne pouvait pas trop aplatir l'objet, au risque de lui casser le dos.
Lisez bien les derniers mots de la dernière phrase de l'avant-dernier paragraphe : «
[...] la fillette avait failli le gagner. »
Et si j'en parle, et si je suis allé chercher
cette édition pour comparer, c'est parce que dans la mienne, de décembre 1990 chez France Loisirs avec un beau papier offset bouffant, une belle police (Baskerville), une belle impression, une couverture rigide et bien agréable au toucher, bref, que du bonheur, en page 440 je lis «
la perte avait failli le gagner. » Hé ouais !
J'ai fait un tel bond en me disant
mais qu'est-ce qu'il raconte qu'il m'a fallu aller vérifier.
Comment ont-ils pu passer de
fillette à
perte ? Je suspecte une erreur d'océérisation (
) transformant
fillette en
petite et de là en
perte, mais c'est quand même fort de café, non ?
Et pas un relecteur n'a bronché…
Vous me direz, en page 114 ils m'ont transformé
un peintre en
un geindre et page 118
au point de en
au joint de, alors bon, y en un qui a dû abuser,
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