Discussion :

[Jipété]

Mea culpa :

[…] en page 114 ils m'ont transformé un peintre en un geindre et page 118 au point de en au joint de, alors bon, y en un qui a dû abuser,

Avant d'écrire à FL pour leur signaler les erreurs, j'ai vérifié mes dires dans l'édition de 1886 et, si j'ai raison pour le point transformé en joint, j'ai tort (avec un T comme Thérèse, celle qui rigole quand on… c'est si difficile de s'en souvenir ? -- oui, je profite de l'occasion, , le tort est trop tordu ici et là) pour geindre :

Le geindre est un vieux métier de bouche. Il s'agit de l'assistant du boulanger. Sa principale activité était le pétrissage de la pâte du temps où les pétrins mécaniques n'existaient pas.

source
Dont acte.

[Escapetiger]

Merci Jipété, une autre orthographe avec son étymologie

«C'est la faute à Gavroche, à la société et au progrès. Des centaines de métiers, hier encore courants dans les rues, ont disparu. Tombés dans les toilettes de l'Histoire. Oubliés les «mastroquets», «marmitons» et «chambellans». Plus besoin d'arbalétrier, de hallebardier et de laitier! La technologie a tout écrasé... Ou plutôt, tout remplacé. Car ces emplois d'un autre temps ont pu parfois renaître sous d'autres noms. Les connaissez-vous? Le Figaro vous propose un petit voyage dans le temps

(.../...)

Le gindre, des bonnets aux fourneaux

Rien à voir avec le verbe «geindre». Le gindre, du latin junior, juvenis, «jeune» était, dans un vieux français, l'ouvrier boulanger. Il était l'équivalent de celui que l'on pouvait également nommer le «mitron». Un métier, né du mot «mitre» à cause de la forme primitive des bonnets de garçons boulangers. Les deux termes ont peu à peu été éclipsés par «apprenti».
»

Source: Cinq noms de métiers qui n'existent plus - Langue française - Le Figaro

[tanaka59]

Bonsoir,

Non vous ne rêvez pas :

"La bus d'alcool est dangereux pour la santé"

Trouvé sur une vieille pub écrit en petit ... Je n'ai pas de photo malheureusement

---

Autre question existentielle : pilleur ou pillard ?

[Jipété]

Le gindre, des bonnets aux fourneaux

Mais qu'est-ce qui t'a donné l'idée de chercher ce mot ? Ou peut-être le connaissais-tu déjà ? Moi je l'ai découvert avec Zola.

Autre question existentielle : pilleur ou pillard ?

Pas la moindre idée, du coup j'ai regardé sur le cnrtl et force est de constater que la page sur "pilleur" est moins fournie que l'autre, où l'onglet étymologie propose des dates plus récentes, alors je vote pour "pillard".

[Escapetiger]

Mais qu'est-ce qui t'a donné l'idée de chercher ce mot ? Ou peut-être le connaissais-tu déjà ? Moi je l'ai découvert avec Zola.

Je l'ai découvert grâce à toi ! et j'aime bien connaitre l'origine des mots - question de curiosité, de compréhension...

[tanaka59]

Bonjour,

Tiens récemment je suis retombé sur des explications originales dans une émission ! Des communes françaises ou légalement / grammaticalement les habitants ont plusieurs "gentilée".

Châteauroux > Castelroussins ou Castelroussés
Castelnaudary > Chauriens ou bien Castelin-naudariens ou bien Castelinaudariens

On pourrait même pousser le vice . Castelin étant de l'ancien français (ou plutôt du patois), "Châtelain" / "Châtelin" pourrait aussi être accepté .

En gros tout ce qui contient Château, Castel, Cassel, Cateau .

On constate fortement cela dans le Nord de la France et en Picardie . "sse" devient "che" et "che" devient "ke" . D'un point de vue phonétique je parle.

---

Jusqu'à récemment les habitants de la Hautes Loire (43) n'avait pas de de "gentilée" officielle . Certains disaient Haut-Ligérien , d'autres Alto-ligérien puis Altiligérien fut décidé.

[Glutinus]

Autre question existentielle : pilleur ou pillard ?

Même si les dictionnaires et le cnrtl s'accordent à donner la même définition, j'aurai personnellement tendance à dire qu'un pilleur s'occupe de choses inanimées, de lieux déjà vides d'occupants et abandonnés (pilleurs de tombes, pilleurs de sarcophages, pilleurs de sépultures...) ou de concept poétique (pilleur d'état...) et un pillard détrousse directement des personnes : bandits de grands chemins, pirates sur des bâteaux...

[Lung]

Même si les dictionnaires et le cnrtl s'accordent à donner la même définition, j'aurai personnellement tendance à dire qu'un pilleur s'occupe de choses inanimées, de lieux déjà vides d'occupants et abandonnés (pilleurs de tombes, pilleurs de sarcophages, pilleurs de sépultures...) ou de concept poétique (pilleur d'état...) et un pillard détrousse directement des personnes : bandits de grands chemins, pirates sur des bâteaux...

+1
J'ai le même usage.

[Jipété]

Bonsoir,

ces derniers temps on entend (bouh, c'est pas beau, ) de plus en plus parler d'une espèce de censure sur des textes des siècles précédents au prétexte que ce qui a été écrit sur le moment n'est plus acceptable aujourd'hui.

Alors question : va-t-on devoir récrire/censurer Hugo ?

Étant jeune et précepteur dans une maison presque princière, il avait eu un élève, fils et héritier de la maison, et il l'aimait. Aimer un enfant est si facile. Que ne pardonne-t-on pas à un enfant ? On lui pardonne d'être seigneur, d'être prince, d'être roi. L'innocence de l'âge fait oublier les crimes de la race ; la faiblesse de l'être fait oublier l'exagération du rang. Il est si petit qu'on lui pardonne d'être grand. L'esclave lui pardonne d'être le maître. Le vieillard nègre idolâtre le marmot blanc.

[fredoche]

Ah bah tu vas pouvoir censurer une chiée de monde, y compris nos illustres poètes ou écrivains.

Souvenir ému pour Guillaume Appolinaire et ses "11 000 verges" lu à 16 ans - RIP

Tout ce rigorisme et cet intégrisme qui rend blasphématoire ce qui ne respecte pas un ordre moral nul part écrit, c'est juste un parfait écran, un raccourci vers l'ignorance.

Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées.

[Jipété]

Salut, toi

Souvenir ému pour Guillaume Appolinaire et ses "11 000 verges" lu à 16 ans - RIP

À 16 ans ?! Ça a dû te mettre dans un drôle d'état, àmha !
Et je sais de quoi je parle, moi qui l'ai lu beaucoup plus tard, il y a qq années à peine, et je n'y suis pas resté insensible,

Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées.

Ce à quoi elle aurait dû répondre si vous ne le savez point voir et apprécier, alors passez votre chemin, regardez ailleurs et surtout, n'empêchez pas ceux qui l'apprécient de l'apprécier.
Et là je pense à Brassens, dont les "coupables pensées" sont un régal éblouissant, ah mais !

Ah tiens, ça fait du bien un lundi matin,

[fredoche]

Salut, toi

À 16 ans ?! Ça a dû te mettre dans un drôle d'état, àmha !
Et je sais de quoi je parle, moi qui l'ai lu beaucoup plus tard, il y a qq années à peine, et je n'y suis pas resté insensible,

Salut

Disons que ça a grandement concouru à mon éducation "sentimentale"
J'en ai conservé un goût certain pour la littérature érotique... voire plus. Esparbec si tu as l'occasion

Ce à quoi elle aurait dû répondre si vous ne le savez point voir et apprécier, alors passez votre chemin, regardez ailleurs et surtout, n'empêchez pas ceux qui l'apprécient de l'apprécier.
Et là je pense à Brassens, dont les "coupables pensées" sont un régal éblouissant, ah mais !

Ah tiens, ça fait du bien un lundi matin,

Mais de quel régal parles-tu ?

Du coup moi je viens de réécouter "C'est extra" de notre ami Léo. Et jamais chanson n'a si bien porté son nom

Et coté Brassens j'adore cette chanson, dont je découvre à l'instant le clip :

[tanaka59]

Bonjour,

Ah bah tu vas pouvoir censurer une chiée de monde, y compris nos illustres poètes ou écrivains.

Souvenir ému pour Guillaume Appolinaire et ses "11 000 verges" lu à 16 ans - RIP

Tout ce rigorisme et cet intégrisme qui rend blasphématoire ce qui ne respecte pas un ordre moral nul part écrit, c'est juste un parfait écran, un raccourci vers l'ignorance.

Couvrez ce sein que je ne saurais voir. Par de pareils objets, les âmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées.

Je vous conseille "les contes de la bécasse" de Guy de Maupassant ... Une véritable orgie ce livre . On nous a fait lire cela au collège (4 ou 3ème de mémoire). Donc tes "16 ans" , cela fait une belle jambe

[Jipété]

Je vous conseille "les contes de la bécasse" de Guy de Maupassant ... Une véritable orgie ce livre . On nous a fait lire cela au collège (4 ou 3ème de mémoire). Donc tes "16 ans" , cela fait une belle jambe

Me demande si les souvenirs d'enfance n'embellissent pas les choses… Pas que je n'aime pas Maupassant, non, mais faut pas charrier, quoi, c'est soft de chez soft.
Même La maison Tellier n'a rien d'orgiaque, alors bon…

J'en ai conservé un goût certain pour la littérature érotique... voire plus. Esparbec si tu as l'occasion

Moui, je l'ai découvert complètement par hasard (whaaaaa), il y a une bonne dizaine d'années, on le lisait à deux pi ça dégénérait, lol ! Très agréable et pas sordide, c'est bien.

Mais de quel régal parles-tu ?

Plaisir des lèvres plaisir des doigts plaisir des yeux plaisir du nez, aussi, pour l'odeur de la peau, tout ça finissant en plaisir dans la tête.

Du coup moi je viens de réécouter "C'est extra" de notre ami Léo. Et jamais chanson n'a si bien porté son nom

Et "Ton Style" ! Il faut écouter et écouter fort et apprendre par cœur "Ton Style" (album La Solitude avec le groupe Zoo, ça ne nous rajeunit pas, mais qu'est-ce que c'est bon !)

(par contre, les images ne sont pas terribles, désolé -- mettez-vous le vinyle !)

Et côté Brassens j'adore cette chanson, dont je découvre à l'instant le clip :

Oh, lui, y a strictement rien à jeter. Il me fait frémir, des fois.

[fredoche]

voire plus

Corrigé !

[foetus]

Je viens d'apprendre 1 truc

La règle semble être

1. si on peut remplacer par cela, pour cela/ pour faire cela == pour ce faire
2. sinon pour se faire. "C'était un matin d'automne pluvieux, ce qui valut à mon père de m'offrir un parapluie pour se faire pardonner de ne pas avoir été là."

[tanaka59]

Bonjour,

Je viens d'apprendre 1 truc

La règle semble être

1. si on peut remplacer par cela, pour cela/ pour faire cela == pour ce faire
2. sinon pour se faire. "C'était un matin d'automne pluvieux, ce qui valut à mon père de m'offrir un parapluie pour se faire pardonner de ne pas avoir été là."

On se couchera moins bête

Bizarrerie de la langue ... en effet

[foetus]

Bizarrerie de la langue ... en effet

Il faudrait retrouver l'origine, mais je penche plutôt pour 1 tournure toute faite
Parce qu'1 verbe pronominal fait référence au sujet (<- c'est ma définition , pour peut-être éviter des phrases lourdes avec des soi-même, toi-même, ...), "pour ce faire" n'a clairement pas ce sens.

[fredoche]

Les spécialistes vont intervenir sur le sujet mais je pense que tu te trompes quand tu parles de verbe pronominal : Il n'est pas question d'aller se faire voir chez les grecs , de se faire cuire un oeuf, de se faire discret ou de se faire enguirlander
C'est bien le coté démonstratif qui est à l'usage ici : ... en s'appuyant pour faire cela ...

Tu peux essayer de changer le sujet justement et ça ne marchera pas pour faire mais bien pour appuyer : "en m'appuyant pour me faire" ou "en vous appuyant pour vous faire" contre "en m'appuyant pour ce faire" ou "en vous appuyant pour ce faire"

https://www.francaisfacile.com/exerc...cais-54501.php

[tatayo]

Pour ma part je regarde ce que ça donne à la première personne:
"...en s'appuyant pour ce faire sur le réseau des pharmacies, et pour ne pas se faire épingler..."

"...en m'appuyant pour ce faire sur le réseau des pharmacies, et pour ne pas me faire épingler..."

Tatayo.