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Au Pied Levé - À Main Levée

Soft skills

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par , 01/04/2023 à 12h15 (171 Affichages)
■ ■ ■ SOMMAIRE ■ ■ ■

  • La logique
  • Le perfectionnisme
  • La créativité
  • L'empathie
  • L'adhocratie
  • La poulpe attitude
  • La positive attitude
  • L'impulse attitude
  • La running attitude
  • La pensée "out of the box"
■ Soft skills

Ce sont des compétences stables, « douces » (Compétences humaines, qualités relationnelles, savoirs comportementaux…) qui donnent l’agilité nécessaire pour s’adapter et rester performant dans un environnement changeant. Ce sont des compétences qui créent de la valeur, dans un monde où la valeur ajoutée se situe dans la gestion des interfaces, dans la résolution de situations complexes, dans la conduite du changement, etc.

Une soft skill, c’est une compétence, une aptitude mise en œuvre dans la pratique dont la particularité est sa transversalité car non liée à un métier ou à un contexte technique particulier.

Comme pour toute compétence, l’acquisition d’une soft skill peut-être plus ou moins facilitée par des « prédispositions », des traits de personnalité.

Une compétence devient une soft skill si on lui associe des techniques et des méthodes que l’on peut apprendre et mettre en œuvre.

Les soft skills complètent et renforcent les hard skills (compétences métiers). En d’autres termes, la combinaison [compétences métiers + soft skills] sera toujours plus performante que l’expertise métier seule, même si celle-ci est plus poussée.

Les moyens « objectifs » d’évaluer des soft skills peuvent être :

  • l’observation de ce qui est directement visible (relation développeur / utilisateur),
  • l’analyse des réponses à des questions, ciblées et choisies,
  • le test, à travers une mise en situation,
  • la réalisation d’un exercice,
  • etc.

Les soft skills couvrent différentes dimensions (les activités, les relations, les émotions, etc.). Bien sûr, dans une fonction donnée, toutes les soft skills ne sont pas indispensables.

Exemples de soft skills :

  • L’intelligence émotionnelle : capacité à identifier, comprendre, et traiter ses propres émotions et celles des autres.
  • L’intelligence relationnelle : capacité à instaurer et à manager des relations de coopération positive.
  • L’agilité organisationnelle : capacité à définir, comprendre et faire évoluer une organisation en tant que système.
  • La créativité : capacité à imaginer et concrétiser des solutions nouvelles, en dehors des standards.
  • La pensée critique : capacité à critiquer et à raisonner selon un processus et des arguments rationnels.
  • La rhétorique : capacité à construire et déclamer des discours efficaces.
  • La négociation : capacité à confronter et lier ses intérêts à ceux des autres pour résoudre une situation.
  • La gestion du temps : capacité à dimensionner, organiser, planifier et mesurer des temps.
  • La prise de décision : capacité à modéliser, évaluer, et prioriser des options pour décider.
  • etc.


La logique


Ma logique a commencé à s’exprimer avec la boite de boutons de ma mère. Je rassemblais les boutons identiques et les classais ensuite selon leurs caractéristiques (forme, couleur, etc.). Puis il y a eu mes collections de cailloux et de timbres que j’ai finalement arrêtées lorsque j’ai réalisé qu’elles satisfaisaient mon perfectionnisme maladif au détriment de ma créativité. Quel est l’intérêt d’acquérir un timbre pour le fixer à l’endroit prévu par l’album ?

Omniprésente, ma logique me pollue la vie et celle des autres. Elle va se nicher jusque dans l’organisation de l’espace dans les placards de la cuisine. À la caisse du supermarché, les produits lourds non fragile dans un sac, les produits fragiles dans un autre et les produits frais dans un troisième, prêts à être rangés comme il convient dans le réfrigérateur.

Divagations méthodologiques
La programmation rationnelle
La méthode Warnier


Le perfectionnisme


La perfection, est toujours simple et naturelle.

Aucun hasard, tout ce que je fais est toujours extrêmement pensé et rationnel. Je trouve toujours un moyen de simplifier les choses que l’on fait régulièrement.

Accrocher un tableau signifie percer un trou dans un mur… Mais où ? À quelle hauteur précisément ? Planter un arbre, oui mais où ? Forcément dans l’alignement de quelque chose, à égale distance de part et d’autre de ce qui l’entoure.

J’ai un besoin irrépressible de comprendre, d’anticiper, de maitriser, de simplifier et de structurer ; un besoin de m’approprier les choses en les réorganisant à ma façon. Je n’exploite pas ma mémoire immédiate et je refuse inconsciemment les automatismes et les contraintes. Je veux comprendre par moi-même. Cela m’oblige à m’organiser, à faire en sorte de pouvoir me relire ultérieurement et de toujours comprendre ce que je crée sans faire appel ni à ma mémoire, ni à un quelconque automatisme. Pour me permettre de reconstituer sans effort ma démarche initiale, ce que je crée doit donc être simple, évident, pratique, logique, intuitif. Mentalement, je me situe à la fois dans l’instant et dans la durée. Dans le menu d’une application, les fonctionnalités sont là où elles doivent être. Dans un programme, les instructions sont également là où elles doivent être. Il n’en manque pas une et il n’y en a pas une de trop.


La créativité


On ne sait pas forcément ce qu’on veut faire dans la vie jusqu’à ce qu’on trouve quelque chose qu’on aime faire. L’informatique et la programmation ont été pour moi une révélation et j’ai eu cette chance de pouvoir monter dans le train alors qu’il démarrait à peine.

L’une des caractéristiques de base propre à l’être humain, c’est l’imagination et son potentiel de créativité. On est tous créatifs à l’origine. La créativité, c’est une sorte de terrain de jeu intellectuel. Tout être humain a en lui le besoin de créer. Il n’y a rien de plus exaltant que d’avoir une idée puis de transcrire et réaliser cette idée. La programmation et le développement stimulent l’imagination et la créativité de notre enfance.

Ressentir cette envie de créer est un état très libérateur mais aussi déstabilisant sur le long terme. C’est un besoin qui pousse sans cesse à s’améliorer. En un sens, on se sent obligé de créer, pour vivre tout simplement, pour se sentir vivant, au quotidien. Depuis que je programme, il ne se passe pas une journée sans que je crée. Une journée sans créer est ressentie comme une journée de perdue, une journée qui n’a servi à rien, qui n’a pas été vécue pleinement. Retraité, je ne crée plus avec des instructions mais avec des mots.

La programmation est un processus de création au même titre que l’art, la peinture, la musique, la littérature. Les instructions d’un langage pour le programmeur équivalent aux couleurs pour le peintre, aux notes pour le musicien, aux mots pour l’écrivain.

La créativité est une question d’idées et d’impertinence. Ça requiert une capacité de réflexion, de méfiance des idées toutes faites. Ça peut être aussi l’envie de faire quelque chose que les autres n’osent pas faire.

Ce n’est pas forcément de la créativité mais de la conviction. On voit les choses plus clairement ou autrement que les autres, on établit des convergences, on voit plus loin et ensuite on invente, on crée.

Il y a deux façons d’appréhender la programmation :

  • Soit avec l’état d’esprit « exécutant »,

  • Soit avec l’état d’esprit « créatif ».

L’exécutant va s’attacher à acquérir toujours plus de technicité, à modéliser sa réflexion, à utiliser et non à exploiter ce qu’il apprend, à attendre la solution d’une recette bien apprise, bien appliquée qui lui évite de réfléchir, de se remettre en cause. Sa réflexion indirecte se focalise sur une démarche intermédiaire sensée lui fournir la solution à son problème.

Il s’attache en somme à devenir un Ouvrier Spécialisé. Sa technicité le rassure et constitue sa zone de confort. Il est plus sécurisant et plus confortable de rester confiné dans sa bulle de certitudes.

En témoignent les échanges hors sujet dans cette discussion concernant le typage des langages.

« Notre peur de perdre le contrôle nous pousse à construire des certitudes, à résister aux changements qui nous sont imposés et à nous battre pour obtenir ce que nous voulons. Nous devenons prisonniers de notre propre façon de penser. Les convictions sont souvent des prisons. »

OSER changer, Marc Vachon


Le créatif va exploiter prioritairement son imagination, sans ignorer les concepts théoriques, sans aliéner sa réflexion aux règles de base. Sa réflexion est directe. Sa technicité est juste présente en tâche de fond dans sa mémoire procédurale.

« Il n’est certes pas évident de se libérer du joug des idées préconçues, de la maitrise et du contrôle, de la réponse à toutes les questions, de la construction de certitudes rassurantes ou d’explications toutes faites. Mais les interrogations sont porteuses d’ouverture et c’est notre mise en danger qui nous fait devenir performants. »

Changer d’altitude, Bertrand Piccard


Création d’une œuvre de l’esprit

Alors que Robert Brisebois affirmait que « La valeur d’une œuvre n’existe que dans l’esprit de ceux qui l’apprécient », le droit de la propriété intellectuelle français n’a pas tardé à concevoir une protection de l’œuvre de l’esprit dès 1791.

Mais qu’est-ce qu’une œuvre de l’esprit ?

La définition est simple. La notion d’œuvre de l’esprit au sens du droit de la propriété intellectuelle renvoie à toute création résultant d’une activité intellectuelle ou artistique, qu’il s’agisse de livres, de musiques, de dessins ou encore de logiciels. Dès son achèvement, l’auteur et son œuvre de l’esprit vont bénéficier d’une protection particulière. Découvrons tout cela ensemble !

Toute œuvre de l’esprit peut-elle être protégée ?

Une œuvre de l’esprit n’est protégeable qu’à deux conditions :

  • L’œuvre doit être concrétisée : une idée seule n’est pas protégeable par le droit d’auteur ;

  • L’œuvre doit être originale : en effet, l’article L112-1 du code de la propriété intellectuelle dispose que le droit d’auteur protège « toutes les œuvres de l’esprit, quels qu’en soient le genre, la forme d’expression, le mérite ou la destination, pourvu qu’elles soient des créations originales ». Autrement dit, l’originalité constitue la clé pour actionner le droit d’auteur.

À défaut de précision sur ce critère dans les textes, 3 définitions de l’originalité ont émergé dans la jurisprudence.

  • L’empreinte de la personnalité de l’auteur : un critère subjectif à distinguer de la nouveauté. Une œuvre de l’esprit qui matérialise une idée qui n’est pas nouvelle n’en est pas moins originale en ce qu’elle porte la patte, le style, la conception personnelle du créateur. Classiquement, on prend l’exemple de deux peintres qui peigneraient le même paysage, chacun avec sa propre touche artistique ;

  • La marque de l’apport intellectuel de l’auteur : un critère généralement utilisé pour les œuvres fonctionnelles et pour les écrits plus techniques ou pratiques ;

  • L’expression des choix libres et créatifs de l’auteur : le critère le plus objectif qui exprime la capacité créative de l’auteur.

    Précisons qu’il appartient à celui qui invoque la protection au titre du droit d’auteur d’établir et de caractériser l’originalité de son œuvre de l’esprit, qui sera appréciée par les magistrats en cas de procès.


Citations inspirantes sur la créativité


L’empathie


On peut développer des compétences techniques, acquérir des connaissances et de l’expérience (hard skills), mais l’empathie est une question d’attitude (soft skill).

Qu’appelle-t-on exactement l’empathie ? En psychologie et dans les sciences sociales, c’est la capacité à reconnaître les motivations, les sentiments et les émotions d’autrui, un peu comme si on se mettait à sa place. Cette capacité permet de développer une véritable compréhension des mécanismes à l’œuvre chez la personne qui nous fait face.

  • C’est une capacité intellectuelle de transposition.

  • C’est avoir le souci de l’autre. Ce souci se révèle vis-à-vis de l’utilisateur mais également dans la programmation par sa lisibilité, par l’attention, le soin, la présentation, la clarté, la pédagogie apportés au codage.

Agir avec empathie ne signifie pas seulement comprendre ce que l’autre personne pense ou ressent. C’est aussi être capable d’éprouver de la compassion et si possible de soutenir la personne en difficulté. En ce sens, l’empathie cognitive est irremplaçable, puisqu’elle permet de se projeter dans l’intériorité de l’autre, mais tout en conservant sa capacité à l’action et à la réflexion personnelle.

L’empathie aide à la résolution des conflits et est facteur de réussite professionnelle.

Nous avons tous les capacités pour développer une empathie cognitive et émotionnelle. Les prédispositions sont naturellement présentes chez l’être humain, puisqu’il dispose de neurones miroirs qui se développent entre la troisième et la quatrième année de la vie. Ce sont ces neurones qui nous permettent de comprendre les actions et les sentiments des autres.

L’empathie, qu’elle soit cognitive ou émotionnelle, doit être mise en pratique régulièrement. En d’autres termes, c’est en faisant preuve de compréhension et de compassion à l’égard des autres, dans la vie privée et professionnelle, qu’on devient compétent.

L’empathie émotionnelle est plus difficile à maîtriser que l’empathie cognitive. Mais elle ouvre aussi sur des expériences plus riches. Faut-il les opposer, comme le font certains psychologues ? Sans doute pas, dans la mesure où toutes deux permettent d’améliorer les rapports humains.

Comme partout, tout est dans la mesure, dans le bon dosage. Les deux formes d’empathie sont importantes et se complètent. En fonction de la situation, l’une peut être plus appropriée.
Les deux composantes de l’empathie (cognitive, émotionnelle) ne sont pas indépendantes les unes des autres mais au contraire fonctionnent ensemble et s’influencent mutuellement.

Empathie émotionnelle - Empathie cognitive


L’adhocratie


Il est surprenant de constater à quel point une entreprise peut réagir vite lorsqu’elle rompt avec ses habitudes, transgresse certaines règles et regroupe au sein d’une équipe les individus compétents pour saisir une opportunité ou pour solutionner des problèmes.

Cette démarche que l’on peut appeler simplement l’« adhocratie », qualifie schématiquement toute forme d’organisation qui va à l’encontre de la bureaucratie pour aborder le changement. L’adhocratie coupe à travers les organigrammes, les départements, les fonctions, les profils de poste, la hiérarchie et les traditions.

L’adhocratie peut s’exprimer de manière très banale comme une discussion autour d’un café, mais peut aussi prendre une forme dramatique. Il s’agit alors d’initier, de conduire une équipe de projet (task force) pour obtenir des résultats, sans renverser totalement les règles bureaucratiques.

Malheureusement, ce type d’attitudes nécessite un ensemble de qualités pour lesquelles il n’existe pas de formation.

Sauf au Japon où gérer l’adhocratie est un cadre normal de management, nous avons naturellement tendance à penser la structure fondamentale de toute organisation en termes essentiellement bureaucratiques. Les règles et les procédures nous guident quotidiennement et nous faisons notre possible pour utiliser la bureaucratie lorsque nous sommes confrontés au changement. Mais le changement ignore les procédures et c’est toujours en dehors des circuits normaux que l’on trouve la véritable activité. Nul n’étant prophète en son pays, les entreprises recourent de plus en plus à des cabinets de conseil en management qui mettront à leur disposition une, voire plusieurs équipes ad hoc.

Le théoricien du management Warren Bennis (1960-1970) puis Alvin Toffler dans Le choc du futur (Denoël, 1974), parlaient déjà de formes ad hoc, sans que personne ne songe à développer cette idée, à l’appliquer au monde professionnel ou à identifier les thèmes récurrents qui les distinguent.

La stratégie des équipes ad oc

Principes de l’adhocratie


La poulpe attitude


Face à des décisions à prendre ultrarapides, on ne réfléchit pas intellectuellement mais instinctivement. Au début, cela fait peur, mais après, c’est grisant. Quand on n’a pas le temps de tout voir, de tout analyser, on cherche de grandes envolées ou des flashs. Et quand on en trouve un, le cerveau y prend goût et aime qu’on le sollicite dans la précipitation. En fait, le cerveau aime prendre des décisions intuitives sans réfléchir. Il aime se surpasser et découvrir des possibilités que lui-même avait oubliées. Il y a un plaisir à écouter son intuition, beaucoup plus important que le plaisir à écouter sa logique analytique.

L’intuition n’est pas une science exacte, c’est une sensibilité artistique qu’on développe comme le fait d’être mélomane ou cinéphile. La poulpe attitude consiste tout simplement à être soi-même.

L’intuition s’observe le plus fréquemment lorsque les personnes ont un fort pouvoir de décision, que leur décision est caractérisée par un haut degré de risque, qu’elles agissent sous de fortes pressions, dans des situations de crise ou d’urgence complexe et incertaines.

Trois courants de pensée expliquent l’intuition :

  • C’est un pouvoir paranormal ou un sixième sens magique relevant de pouvoirs extrasensoriels. En bref, une compétence obtenue sans pensée rationnelle.
  • C’est un phénomène complexe lié à l’expérience passée et à l’entrainement, qui puise dans le réservoir de nos connaissances subconscientes, fouille à toute vitesse dans notre mémoire pour permettre une compréhension profonde de la situation. En bref, plus on a de bouteille, plus on est intuitif.
  • C’est un ensemble d’éléments affectifs aboutissant à un savoir direct, sans recours à un raisonnement conscient, analytique. En bref, c’est une mécanique qui fonctionne selon les circonstances, à l’émotion, une huile de coude permettant d’atteindre une vitesse de pensée très rapide et de produire des jugements éclairs chargés émotionnellement.

La poulpe attitude

Principes de la Poulpe Attitude


La positive attitude


À la discipline et à la rigueur ainsi qu’au respect des règles qu’observent certains, d’autres opposent la créativité, l’innovation et l’esprit d’aventure, toutes qualités valorisant un parcours de vie hors des sentiers battus du conformisme et de la reproduction sociale ; toutes qualités émanant d’un esprit positif inné ou d’un comportement extrêmement adaptable face aux réalités du monde ; toutes qualités tirant profit de hasards heureux ou de coïncidences favorables que l’on appelle la chance.

Cette chance, comprise comme la capacité à tirer parti des circonstances, est aussi et avant tout une ressource. Sans doute moins maitrisable que d’autres, souvent plus impalpable, mais une ressource quand même, bien réelle et dotée d’une puissance extraordinaire pour qui sait en décrypter les promesses, en respecter les principes et les règles.

Véritable discipline de vie, authentique compétence de vie, façon spécifique de percevoir et d’agir, face aux aléas et aux imprévus de toute sorte, la chance se travaille, se développe et se cultive… à condition bien sûr de le vouloir et surtout d’être prêt à en respecter les règles de fonctionnement.

Vivre en mode chance, c’est savoir lire la vie, c’est regarder différemment sa propre façon d’être dans le monde, prendre les décisions adéquates, décider de faire ou ne pas faire les choses, anticiper la situation à venir, entrer ou non en relation avec les autres, être plus attentif que d’autres face à l’apparition des occasions favorables, fussent-elles issues du seul hasard.

La chance est bien évidemment totalement irrationnelle et choque à bon droit notre sens commun d’héritiers de la modernité et de l’esprit scientifique. Hasards et coïncidences sont en fait des rencontres accidentelles entre des évènements qui ressemblent furieusement à des rencontres intentionnelles.

C’est une écoute extérieure, un état d’esprit donné à un moment donné qui va fournir à l’événement fortuit son caractère providentiel. Pour que la machine à créer de la chance fonctionne, il faut qu’elle soit programmée et réglée en conséquence dans une direction donnée. C’est cette direction qui va donner un sens aux événements rencontrés. Et ce qui fera la chance, ce seront les intentions sous-jacentes qui vont permettre de la révéler.

Prédisposé voire programmé pour attirer le positif, le logiciel mental du chanceux se caractérise par un ensemble de traits de personnalité générateurs de comportements susceptibles d’attirer la bonne fortune : ouverture d’esprit, extraversion, optimisme, créativité, convivialité, intelligence relationnelle, intuition.

Éloge de la chance

Principes de la Positive attitude


L’impulse attitude


Notre peur de perdre le contrôle nous pousse à construire des certitudes, à résister aux changements, à nous battre pour obtenir ce que nous voulons. Mais plutôt que d’être conditionnés dans nos certitudes, il faudrait saisir qu’il existe des milliers de manières de penser, des milliers de réalités différentes.

Il n’y a plus de place dans notre société pour l’incertitude, l’être humain veut à tout prix remplir tous ses doute par des explications. Comment pouvons-nous ambitionner d’être créatifs et innovants tandis que nous demeurons dans la zone de confort qui nous confine à nos habitudes, nos convictions, nos certitudes.

À l’intérieur de notre place forte, nous continuons à empiler nos certitudes, nos habitudes, nos convictions. Nous renforçons les remparts qui doivent nous défendre de ce que nous ne pouvons pas contrôler. Nous élaborons une vision fragmentaire de l’existence qui correspond à nos références internes.

Le seul moment où l’on peut changer quelque chose, c’est l’instant présent, celui que l’on est en train de vivre. Il n’y a plus de passé, ni avenir, plus d’association d’idées pour parasiter notre cerveau, ni d’automatismes pour diriger notre vie. C’est en apprenant à contrôler notre état de conscience dans l’instant que nous devenons pleinement performants. La prise de risque casse les automatismes et les carcans de pensée, l’ouverture à l’inconnu est une des voies de l’éveil de soi qui stimule notre créativité.

Notre peur viscérale de l’inconnu et notre besoin effréné de sécurité anesthésient nos performances. Notre éducation ne nous apprend plus l’importance de la responsabilité individuelle, de la prise de décision, de la gestion du risque, de la confrontation au danger, du dépassement de soi. Notre quête est celle de la maîtrise et du contrôle, de la réponse à toutes les questions, de la construction de certitudes ou d’explications toutes faites. Ce prêt à penser érode notre faculté d’adaptation, notre liberté intérieure ou conscience.

La conscience de soi, augmente notre faculté de concentration et notre rapidité de réaction. On se sent agir avec précision et concentration, on ne ressent pas seulement intellectuellement mais aussi et surtout physiquement, notre corps devient un outil de perception à part entière.

Nous apprenons à compter davantage sur nous-même que sur l’extérieur, à gérer les situations stressantes du quotidien, à maitriser les imprévus et les risques. C’est en apprenant à contrôler notre état de conscience dans l’instant présent que nous devenons pleinement performants, que nous développons une certaine intuition de l’essentiel.

Quand on se retrouve dans le monde de l’imprévu, de l’improvisation, du doute, de l’intuition, de la sensation, il devient alors impossible de fonctionner comme dans la vie habituelle avec ses certitudes, ses inhibitions, ses automatismes, ses carcans de pensées. On apprend à se sentir à l’aise dans les imprévus et les risques inhérents à la vie, on acquière une faculté de concentration et une rapidité de réaction.

Nous avons peur de l’inconnu parce que nous ne savons qu’en faire. Le silence, la page blanche sont des ruptures dans le flot ininterrompu des informations que notre cerveau reçoit. Tout cela est même vécu comme une menace pour l’équilibre souvent fragile que nous avons réussi à construire.

Nous avons appris à maîtriser ce qui se trouve à l’intérieur de notre zone de confort, pas à apprivoiser l’inconnu, à accompagner, pour les utiliser, les événements qu’on ne peut pas changer. Il y a donc deux attitudes face à l’inconnu, l’évitement en continuant à empiler nos certitudes, nos habitudes, nos convictions, ou l’aventure, c’est-à-dire la recherche de nouvelles ressources pour démystifier la perte de contrôle et s’enrichir d’une expérience différente afin de gagner en performance.

Notre volonté de contrôle par manque de confiance et d’intuition nous fait souvent manquer les cadeaux de l’existence. On croit être performant en apprenant à tout contrôler dans l’instant alors que la perte de contrôle peut déboucher sur une performance beaucoup plus élevée, une conscience de nous-même dans la vie, encore plus durable.

Changer d’altitude

Principes de l’Impulse attitude


La running attitude


Il est facile de reconnaître qu’il y a une grande différence entre la concentration d’un athlète bien entraîné et le reste d’entre nous.

Deux exercices basiques d’entraînement mental impactent la performance :

  • La méditation par la respiration, basée sur une ancienne pratique tibétaine.
  • La technique de visualisation basée sur une pratique courante des athlètes qui consiste à créer des images mentales de leur succès pour les aider à se préparer et à maintenir la confiance en leur performance.


Les athlètes de haut niveau utilisent ces outils mentaux pour maintenir leur concentration et atteindre un meilleur niveau de performance.
Soumis à toujours plus de stress cognitif dans cet âge digital où nous sommes constamment bombardés d’emails, de textes, de réseaux sociaux et de publicités, (avant même que la famille, les amis ou les collègues de travail ne sollicitent notre attention), trouver de l’espace dans notre tête pour réaliser une tâche est un atout inestimable.

L’entraînement mental renforce les connections neuronales qui sont utilisées dans la conduite de performance. Cela a des applications intéressantes dans la vie de tous les jours.

En nous préparant mentalement à la tâche à venir, nous serons capables de réaliser des tâches de façon plus effective et efficace, de gagner du temps dans la durée et de faire un meilleur travail.

En y consacrant juste 10 minutes de notre temps, l’entraînement mental peut renforcer les connections neuronales qui sont utilisées dans la conduite de la performance.

De plus, dans les situations impliquant de plus haut niveau de stress, comme une présentation au travail ou un entretien, ces techniques d’entraînement mental peuvent nous permettre de réduire ce stress, ce qui sera meilleur pour notre santé et nos relations avec les autres.

Sophrologie

Disciple du Docteur Alfonso CAYCEDO depuis 1963, le docteur Raymond ABREZOL est l’un des premiers Sophrologues à avoir adapté les techniques sophrologiques au sport (dès 1966).

Manuel AGUILA (Site Internet : http://www.chronosports.fr/testsphys...ophrologie.htm) décrit l’entraînement sophrologique comme une stimulation de l’imagination par le biais de phases de visualisation : « L’athlète découvre cet état particulier où il peut corriger les épreuves qui le nécessitent et programmer ses futures performances. Lors d’une compétition, son cerveau met tout en œuvre pour reproduire ce qui a été précédemment enregistré. Au-delà de l’apprentissage technique conscient survient l’art. L’atteinte de ce niveau de réalisation, dans le cadre sportif, passe par ce que l’on nomme "le lâcher prise". En associant les pratiques sophrologiques à son entraînement, on intervient sur sa capacité de concentration et d’attention, son énergie et sa puissance physique, sa capacité de récupération après l’effort, sa motivation et sa combativité, d’éventuelles inhibitions, la confiance en soi et en ses potentiels, l’image que l’on a de soi-même, l’intégration de son schéma corporel, la sensibilité interne de son propre organisme (apprentissage des mouvements – cénesthésie, synesthésie, somesthésie), la fluidité de ses mouvements, la mémorisation de ses séquences sportives, la gestion de son seuil de douleur, sa capacité à gérer le stress, etc. ».

Concrètement, la sophronisation de l’athlète peut être vue comme un travail mental d’auto-programmation, de maîtrise de soi dans l’espace et dans le temps, chaque paramètre (effort, récupération, concentration, motivation, etc.) s’intégrant dans l’approche globale d’un ou plusieurs objectifs. Les athlètes se sophronisent tous plus ou moins consciemment et à des degrés divers. Au début du siècle dernier, lorsque le lanceur de poids Raoul PAOLI, en pleine concentration, demande à un athlète venu l’encourager, de le laisser tranquille parce qu’il est en train de devenir champion olympique, n’était-il pas en phase de visualisation pour utiliser le langage d’aujourd’hui. C’est sans doute sur les sautoirs, notamment celui de la hauteur, que les athlètes extériorisent le plus leur processus de sophronisation en mimant le saut qu’ils visualisent mentalement.

Anecdote

1971 : Championnat d’Europe d’Helsinki.

Intronisé programmeur le 1er janvier, je m’investis dans mes deux premiers programmes au point de négliger ma préparation physique. Dans les conditions de l’époque, ces deux programmes m’ont demandé un effort mental important que j’assimile à de la sophrologie. Très en retard dans ma préparation physique, je décide de me remettre à niveau en prenant tous mes congés de l’année juste avant les championnats de France.

Dans ma discipline, le 3.000 steeple, 7 tours et demi, 35 obstacles dont 7 rivières, le deal pour la sélection est de terminer dans les trois premiers du championnat de France et faire moins de 8’40". Je termine troisième en 8’39", en respectant tous mes temps de passage au dixième de seconde près.

J’ai donc pu consacrer quatre semaines à ma préparation physique et mentale. J’avais "tatoué" mes temps de passage dans la paume d’une main. Ma concentration mentale pendant mes entrainements a été plus intense que pour mes deux programmes car en corrélation avec mon effort physique. En compétition, il faut tout maitriser, l’effort, l’obstacle, l’adversaire, le rythme, les temps de passage. Franchir un obstacle sur steeple nécessite un effort bref et violent qui casse le rythme. Pour "digérer" l’obstacle, il faut se voir mentalement l’effacer tout en "se reposant", en économisant son énergie.

Problème : j’étais sélectionné mais je n’avais plus de jours de congé pour honorer ma sélection. Le DTN a dû intervenir auprès de mon administration pour me permettre de partir.

La démarche mentale consentie en course à pied est la même qu’en programmation, seule diffère la pluralité des objectifs.

La programmation mentale

La course à pied, un accélérateur de réflexion

Principes de la running attitude

Judo et développement même combat ? (autran)


La pensée « out of the box »


Penser « en dehors de la boîte », c’est penser différemment, de manière originale, inédite, créative, en dehors des cadres ou des conventions établies, de façon non conventionnelle ou selon une perspective nouvelle.

Cela revient à percevoir les choses, les concepts, les idées d’une manière plus originale et créative que ce qui est communément admis. C’est réfléchir autrement, avec imagination et ingéniosité, de façon à trouver des solutions créatives à des problèmes.

C’est penser hors des sentiers battus, se libérer tant que possible de ses pensées « formatées », faire preuve d’ouverture d’esprit et de liberté pour s’ouvrir grand la voie de l’innovation et de la créativité !

C’est être curieux, avoir l’esprit pétillant, oser changer le Monde. C’est être en capacité d’établir des relations inattendues, de créer des ponts entre les idées, de nous ouvrir l’esprit et de nous rendre plus cultivé.

C’est tout simplement garder son esprit d’Enfant créatif et critique. Si les enfants sont si créatifs et qu’ils raisonnent d’une manière différente des adultes, c’est aussi parce qu’ils ne se limitent pas dans leurs questionnements. On pourrait dire que leur boîte à eux n’est pas encore façonnée par les expériences de la vie, ce qui leur autorise beaucoup plus de liberté de penser.

Cependant, ce type de pensée ne se limite pas à la seule résolution de problèmes. C’est un art de vivre à part entière.
C’est avoir des opinions affirmées, refuser d’être un mouton de l’opinion bien-pensante.
C’est être impertinent, avoir sans doute un peu l’esprit rebelle, la pensée vagabonde et qui ne se soucie pas du qu’en dira-t-on.

Penser hors des sentiers battus n’est pas un luxe, mais une nécessité. La société moderne nous a dépouillés de notre logique de pensée out of the box. Nous avons été modelés en robots destinés à apprendre des choses pour devenir le parfait petit employé.

Penser en dehors de la boîte nous donne un avantage, celui d’être un solutionneur de problèmes. Nous cherchons des vides dans ce monde, abordons les choses de façon novatrice et trouvons des alternatives grâce à notre créativité.
Tous autant que nous sommes, nous pouvons apporter quelque chose d’unique dans ce monde si nous avons le courage de le concrétiser. C’est fondamental. Seule l’élite de ce monde pense « out of the box », car elle n’a pas peur de changer ce qui se passe actuellement.

Tout simplement parce que ce que la société considère comme étant correct ou parfait ne l’est pas forcément.

Tout simplement parce qu’une chose qui n’est pas cassée ne signifie pas que l’on ne peut pas la réparer et la rendre meilleure. Au bout du compte, elle finira par être dépassée et quelqu’un prendra notre place.

Penser « Out of the box »

Principes de la Pensée out of the box



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Mis à jour 19/12/2024 à 20h00 par APL-AML

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