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Au Pied Levé - À Main Levée

Empathie émotionnelle - Empathie cognitive

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par , 01/04/2023 à 13h00 (208 Affichages)
■ ■ ■ SOMMAIRE DU BILLET ■ ■ ■

Avant-propos
  1. L’empathie
    1. Qu’est-ce que l’empathie ?
    2. On partage ?
    3. Ça c’est moi, ça c’est toi
    4. Gérer ? Non, réguler
    5. Pour finir
  2. L’empathie cognitive peut-elle améliorer les rapports humains ?
    1. Qu’est-ce que l’empathie ?
    2. De quelle empathie parle-t-on ?
    3. L’école de l’empathie
  3. Êtes-vous empathique ?
    1. Consigne pour le test d’empathie
  4. Développer in situ
Avant propos

Ce billet a été inspiré par ce bref échange développeur/utilisateur extrait de la discussion :

Citation Envoyé par WhiteCrow Voir le message
Bonjour,

un algo c'est bien ; ça permet de manipuler des données pour avoir un résultat…

Mais ce qui est encore plus important est de bien définir les données que l'on va être amené à manipuler.

Pour déterminer quelles données nous allons manipuler il faut être un peu plus précis sur ce que tu manipules (apparemment des chevaux, des jockeys, des passages, des créneaux horaires ?…). Une fois que tout ça aura été dégagé on pourra passer aux algos.

Par exemple, je suppose que tu as plusieurs créneaux qui vont te permettre de faire des passages (=jockey+cheval). Il y aura des contraintes à respecter, des associations à gérer (qui choisit le cheval lors d'un passage ? le jockey ? quelqu'un d'autre ?)



Bref, il faut décrire plus précisément le déroulement d'un concours.
Citation Envoyé par maxime_nrgt Voir le message
Il semblerait donc que je n'ai pas été assez précis dans mes explications. Pourtant, je le pensais ! Je vais donc vous ré-expliquer les "règles de déroulement".

Lors de concours équestres, il y a plusieurs épreuves (telles que : des courses, des parcours de saut d'obstacles à différentes hauteurs... etc.).

Les coachs engagent leurs cavaliers dans les différentes épreuves.

Ainsi, il peut y avoir 1, 2, 50, 80, 100 inscriptions par épreuves. En sachant que : un cheval ne pourra faire que 3 tours maximum lors du concours et un cavalier 5 tours au maximum sur l'ensemble du concours. De plus, un même couple (cavalier/cheval) ne peut participer qu'une seule fois dans une épreuve. Par contre un cavalier peut concourir plusieurs fois dans une épreuves, et un cheval peut être monté par différents cavaliers dans une même épreuve.

Je recherche donc un algorithme me permettant de "créer" l'ordre de passage d'une des ces épreuves en fonction des contraintes suivantes lorsque cela est possible :

  • On évite de faire passer un cavalier 2 fois d'affilé : celui-ci doit pouvoir s'échauffer avec des chevaux différents.
  • Idem pour le cheval; celui-ci devant pouvoir "souffler" entre deux épreuves.

Mais ces conditions ne peuvent s'appliquer que lorsqu'il y a un nombre de participants assez conséquent.

Il se peut qu'un même cavalier avec 2 chevaux différents participent à une épreuve. Dans ce cas, il sera numéro 1 avec un des chevaux et numéro 2 avec l'autre... Mais dans le cas où un autre cavalier serait inscrit avec un cheval encore différents aux deux autres, alors celui-ci prendrait le numéro 2 et le premier cavalier aurait le numéro 1 & 3.

J'ajoute que je ne recherche pas à faire un ordre sur l'ensemble du concours, mais bien sur une de ces épreuves du concours. La question du temps n'est pas concernée ici.

J'espère avoir pu vous apporter quelques précisions pour m'aider...

Je vous remercie pour votre aide et le temps que vous m'accordez !
Citation Envoyé par tbc92 Voir le message
Ça, c'est une phrase intéressante. Pourquoi nous dis-tu ça ? Pour tromper le lecteur ?

Pour nous dire... Attention ! Je vous ai raconté n'importe quoi dans le reste du message... Voici un indice pour trouver ?

Un problème bien formulé est un problème à moitié résolu. Pour l'instant, on a des bribes d'informations très mal organisées.

Peut-être est-ce une énigme que tu nous poses, et dans ce cas, c'est normal que tu brouilles les pistes.

C'est volontaire ou bien tu essaies d'expliquer, et tu as des grosses difficultés ? Je ne sais pas.
Citation Envoyé par maxime_nrgt Voir le message
Je ne comprends vraiment pas votre réponse. Je cherche tout simplement à vous répondre, en vous expliquant les "règles" d'un milieu bien particulier. Soyez donc plus clairs dans les informations que vous me demandez... ou plus précis peut-être. Il y a peut-être en effet des points qui vous paraissent flous, alors que pour ma part ils me semblent très clairs...

Pour être honnête, je me sens "débile" à votre regard et je préférerais n’avoir aucune réponse plutôt que ce genre de messages...
J’aime beaucoup la réponse de maxime_nrgt aux critiques acerbes qui lui ont été proférées :

Il s’agissait dans cette discussion de se mettre dans la situation de maxime_nrgt qui doit établir chaque week-end l'ordre de passage de chaque épreuve d’un concours équestre à partir de fichiers d’inscriptions gérés sous Excel.

Sachant qu’à chaque épreuve, un cavalier peut s’inscrire jusqu’à trois fois avec des chevaux différents et que chaque cheval peut être monté jusqu’à trois fois par des cavaliers différents, son casse-tête tient au fait qu’un cavalier ou un cheval ne peut, ne doit pas passer deux fois consécutivement.

Le contexte est clairement un environnement associatif dont le secrétariat dispose d’un micro PC, du logiciel bureautique Excel et de compétences ne permettant pas de résoudre simplement ce casse-tête.

À relire le premier message de maxime_nrgt, tout était déjà dit. Encore fallait-il faire preuve d'empathie à son égard, de chercher à le comprendre, d'être indulgent pour les petites maladresses de ce qui était son premier message sur le site.

Il ne s’agit donc pas d’inventer ou de proposer un contexte différent nécessitant des développements Excel compliqués ou le développement d’un logiciel spécifique dans un langage quelconque.

À quoi sert-il d’être un excellent technicien si c’est pour réaliser une œuvre qui ne correspond pas à ce qui est attendu.
Citation Envoyé par seven7 Voir le message
Généralement ça se passe comme ça :

Pièce jointe 26557 (Caricature des balançoires)
« L'empathie est le talent le plus précieux de l'être humain. » - Meryl Streep



§ 1. L’empathie ?

| Mar 25, 2013 | par Christophe Peiffer

Qu’appelle-t-on exactement l’empathie ? En psychologie et dans les sciences sociales, on désigne par là, la capacité à reconnaître les motivations, les sentiments et les émotions d’autrui, un peu comme si on se mettait à sa place. Cette capacité permet de développer une véritable compréhension des mécanismes à l’œuvre chez la personne qui nous fait face.

Vous aimeriez en savoir plus sur l’empathie ? N’hésitez pas à explorer tout ce que l’empathie cognitive peut apporter en entreprise, comment elle peut améliorer les relations entre les collègues ou les relations hiérarchiques.

  • § 1.1. Qu’est-ce que l’empathie ?

    Étymologiquement, « empathie » provient du terme Einfuhlung, qui fait référence à la projection d’une personne dans la situation de l’autre. Depuis lors, cette définition a évolué grâce aux travaux effectués dans différents champs de recherche tels que la philosophie, la psychologie et les neurosciences.

    D’après Jean Decety, neurobiologiste, professeur à l’université de Washington, et directeur du laboratoire Social Cognitive Neuroscience à Seattle, l’empathie ne peut s’envisager que lorsque la personne fait l’expérience d’une réponse émotionnelle face à l’émotion d’autrui. De plus, la personne doit être capable d’effectuer une distinction entre soi et autrui et de réguler ses propres réponses émotionnelles.

    Voici donc une définition de l’empathie :

    « Trait de personnalité caractérisé par la capacité de ressentir une émotion appropriée en réponse à celle exprimée par autrui, d’effectuer une distinction entre soi et autrui (c’est-à-dire être conscient de la source de l’émotion et pouvoir décoder l’émotion d’autrui) et de réguler ses propres réponses émotionnelles. ».
  • § 1.2. On partage ?

    La première caractéristique de l’empathie est donc la réponse émotionnelle ou réponse affective. Toujours d’après Jean Decety, en situation d’empathie, l’émotion que l’on ressent est similaire à l’émotion que vit autrui. Pour autant, l’émotion ressentie se situe quand même dans un juste milieu entre l’absence de réponse émotionnelle (froideur) et une réponse émotionnelle trop intense qui peut mener à un sentiment de détresse.
    À noter toutefois qu’il convient de faire une distinction entre empathie, sympathie et compassion.

    • La sympathie possède un caractère plus “affectif” dans la relation. Elle est ressentie par des personnes partageant une même réalité émotionnelle à un instant donné. La personne qui nous paraît “sympathique” est un peu comme notre propre reflet dans un miroir. A priori, puisqu’elle partage les mêmes sentiments que nous, elle nous paraît proche de nous. Ainsi, il est possible d’être sympathique (car partageant la même émotion) et pas forcément empathique (car je ne sais pas vraiment à qui appartient ce que je ressens ici et maintenant).

    • La compassion, autre terme gravitant dans le même champ, est définie comme le désir de mettre fin aux souffrances d’autrui et à leurs causes. L’objectif est plus orienté vers la notion de souffrance. Compatir, c’est “souffrir avec” d’après la racine latine cum patior. Il y a dans la compassion une véritable volonté consciente de ressentir la souffrance de l’autre, quitte à se confondre avec elle. Dans la compassion il y a cette idée d’agir pour diminuer la souffrance que ressent l’autre. C’est, entre autre, pour cette raison que la compassion est plus souvent l’apanage des religieux (Mère Thérésa, l’abbé Pierre, le Dalaï Lama pour les plus connus)

    Pour résumer :

    • Avec l’empathie vous comprenez fondamentalement ce que ressent l’autre,
    • Avec la sympathie vous partagez complètement son vécu émotionnel,
    • Avec la compassion, vous souffrez avec l’autre et désirez agir pour atténuer voire faire disparaître sa souffrance ou ses causes.
    • Ça c’est moi, ça c’est toi

  • § 1.3. Ça c’est moi, ça c’est toi

    Il ne suffit pas de ressentir une émotion pour parler d’empathie. Il faut également que la personne soit capable de faire la distinction entre ses propres émotions et celles d’autrui. Pour cela, il est nécessaire d’avoir la connaissance de la source de l’émotion et de prendre la perspective de l’autre.

    Par exemple, pour la source de l’émotion, si vous voyez un tennisman qui se tord la cheville lors d’un match de tennis, vous pouvez « avoir mal pour lui », mais vous ne ressentirez pas pour autant la douleur physique à la cheville. Même chose pour la gent masculine lorsqu’elle voit un individu du même sexe tomber malheureusement à cheval sur une poutre ou une rambarde.

    Pour les émotions c’est pareil, lorsque nous ne sommes pas conscients que l’origine de ce que nous ressentons est liée à une autre personne, il y a de fortes chances que notre réponse émotionnelle sera de type automatique et notre tendance sera alors d’imiter et de nous synchroniser avec les expressions, les vocalisations, postures et les mouvements de l’autre. Par exemple si je vois mon amie qui pleure et est en détresse, je ressens alors instantanément et aussi fortement qu’elle de la détresse et j’ai du mal à savoir pourquoi. Mon but sera alors de diminuer ma propre détresse par quelque moyen que ce soit et je ne serai plus en capacité de pouvoir lui apporter une aide appropriée.

    En ce qui concerne la prise de perspective de l’autre, l’idée est de mettre en sourdine son propre point de vue tout en décodant ce que l’autre est en train de vivre. Plus facile à dire qu’à faire je vous l’accorde. Pourtant, c’est là l’un des piliers du coaching et de toutes les autres formes d’accompagnement.

  • § 1.4. Gérer ? Non, réguler

    La régulation émotionnelle fait référence à l’ensemble des processus (affectifs et cognitifs) mis en œuvre par un individu afin de modifier ses réponses émotionnelles spontanées. Ainsi, un individu compétent dans la régulation de ses émotions sera capable de réguler son stress et ses émotions lorsque celles-ci sont inadaptées au contexte dans lequel il se trouve. Il sera en outre capable de mieux appréhender et intervenir de manière efficace sur les émotions et le stress d’autrui.

    Pour la petite histoire, de nombreuses études ont montré que face à une situation dont l’impact émotionnel est conséquent, les processus de régulation des émotions sont plus efficaces que les processus de suppression. En d’autres termes, mieux vaut apprendre à « voir les choses sous un autre angle » (comme nous pouvons le faire en coaching) plutôt que tenter de « faire disparaître » une émotion qui, de toute façon, ressortira tôt ou tard sous une autre forme. Par exemple, avant de prendre la parole en public, les stratégies du genre « J’ai pas peur, j’ai pas peur, j’ai pas peur » ont pour conséquence une augmentation de la peur de parler en public.

    Ainsi, pour revenir à la notion d’empathie, une régulation émotionnelle adéquate permet de moduler l’émotion désagréable pour la maintenir à un niveau « acceptable ».

  • § 1.5. Pour finir

    En conclusion de ce billet, il est important de noter que les trois composantes de l’empathie ne sont pas indépendantes les unes des autres mais au contraire fonctionnent ensemble et s’influencent mutuellement.

    Il y aurait bien d’autres choses à raconter sur l’empathie, le sujet étant loin d’être épuisé et épuisable. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à prendre les références du livre cité ci-dessous dont ce billet a été largement inspiré :

    “Psychologie des émotions” - Olivier Luminet. Ed. de boeck





§ 2. L’empathie cognitive peut-elle améliorer les rapports humains ?

| Jan 26, 2021 | par Virginie, responsable éditoriale chez Esprit Healthy, une plateforme indépendante sur la santé de l’esprit, le bien être mental et le développement personnel.

Virginie propose un point de vue complémentaire à l’article sur l’empathie de Christophe Peiffer publié il y a quelques années maintenant. Elle aborde un distinguo que Christophe n’avait pas fait à l’époque, à savoir la différence entre l’empathie cognitive et l’empathie émotionnelle.

  • § 2.1. Qu’est-ce que l’empathie ?

    L’empathie correspond bien à l’étymologie du mot : le préfixe grec ‘en/em’ signifie à l’intérieur, tandis que ‘pathos’, que l’on retrouve dans sympathie ou encore pathologie, évoque la souffrance ou la passion. L’empathie peut alors être comprise comme la capacité à entrer en résonance avec le ressenti d’un autre.

    Deux approches en découlent : d’une part celle qui reste au niveau de la compréhension des motivations, d’autre part celle qui s’implique émotionnellement, jusqu’à ressentir ou partager la souffrance. En psychologie, on distingue ainsi l’empathie cognitive de l’empathie émotionnelle, la première étant plus détachée que la seconde. Mais comme nous le verrons, cette distinction est surtout formelle.

    Comment développe-t-on l’empathie, qu’elle soit émotionnelle ou cognitive ? Et peut-on dire que ces formes d’empathie permettent d’améliorer les rapports humains ?

  • § 2.2. De quelle empathie parle-t-on ?

    Le plus souvent, lorsqu’on parle d’empathie, c’est sa forme émotionnelle qu’on évoque. Dans la thérapie de couple, par exemple, on cherche à développer plus de compréhension, mais aussi la capacité à percevoir ce que ressent l’autre personne. Un comportement compatissant et empathique est censé conduire à une relation plus aimante, à renforcer les liens entre les partenaires, à les souder autour d’une source de joie partagée.

    Mais ce type d’empathie émotionnelle peut avoir son revers. Ainsi, dans le cas d’un couple, si l’un des partenaires est en proie à une crise profonde, qu’elle soit physique ou émotionnelle, le poids des émotions et des souffrances partagées peut être trop lourd à porter pour le conjoint.

    De plus, ce type d’empathie émotionnelle, où l’on accepte de ressentir de manière authentique la douleur d’autrui, suppose que l’on entre aussi en contact avec ses propres émotions. Cette expérience peut se révéler pénible, douloureuse, ou même parfois effrayante, dès lors qu’on n’est pas maître de ses propres émotions.

    L’empathie cognitive et l’empathie émotionnelle ne peuvent réellement développer leur plein potentiel que chez une personne qui a atteint une réelle maturité intérieure.

    On considère souvent l’empathie comme un modèle ou un idéal de conduite. Pourtant, les études en sciences sociales et en psychologie ont pu montrer que lorsque nous nous laissons submerger par la détresse des autres, nous avons tendance à absorber des sentiments négatifs ou stressants, comme le désespoir, la souffrance, la tristesse. Le flot des émotions bloque notre capacité à analyser et à agir, dès lors qu’il y a contagion émotionnelle.

    C’est dans ce contexte que le second versant de l’empathie, à savoir l’empathie cognitive, se révèle précieux. Alors que les émotions se propagent entre les personnes affectivement proches de manière automatique et inconsciente, un peu comme se propagerait un virus, l’empathie cognitive développe une approche plus élaborée : on voit les faits par les yeux de l’autre, on est capable d’adopter son point de vue, mais sans être émotionnellement dépassé. Cette deuxième forme d’empathie suppose donc une capacité au recul réflexif.

  • § 2.3. L’école de l’empathie

    L’empathie n’est pas forcément une faculté innée. Mais elle se développe sous les deux formes : l'empathie cognitive et l’empathie émotionnelle.

    Agir avec empathie ne signifie pas seulement comprendre ce que l’autre personne pense ou ressent. C’est aussi être capable d’éprouver de la compassion et si possible de soutenir la personne en difficulté. En ce sens, l’empathie cognitive est irremplaçable, puisqu’elle permet de se projeter dans l’intériorité de l’autre, mais tout en conservant sa capacité à l’action et à la réflexion personnelle.

    L’empathie acquiert dans ce contexte une importance particulière, et cela dans de nombreux domaines de la vie quotidienne. Elle est indispensable dans les interactions sociales, mais aussi dans la construction de relations stables. L’empathie aide à la résolution des conflits et est facteur de réussite professionnelle. En d’autres termes, il s’agit d’une compétence essentielle, que les enfants se doivent d’acquérir.

    La bonne nouvelle est que nous avons tous les capacités pour développer une empathie cognitive et émotionnelle. Les prédispositions sont naturellement présentes chez l’être humain, puisqu’il dispose de neurones miroirs qui se développent entre la troisième et la quatrième année de la vie. Ce sont ces neurones qui nous permettent de comprendre les actions et les sentiments des autres.

    Pour développer ces connexions neuronales, l’exemple des parents est essentiel. L’enfant doit bénéficier de l’empathie de son père et de sa mère, mais le couple devrait lui aussi refléter la compréhension réciproque et la compréhension. C’est par l’exemple que l’on apprend le mieux et que l’on devient capable de reconnaître des émotions et des sentiments.

    La capacité à l’empathie cognitive est plus difficile à acquérir à l’âge adulte, mais rien n’est perdu, et on peut encore la développer, grâce entre autres aux techniques du développement personnel. L’empathie, qu’elle soit cognitive ou émotionnelle, doit être mise en pratique régulièrement. En d’autres termes, c’est en faisant preuve de compréhension et de compassion à l’égard des autres, dans la vie privée et professionnelle, qu’on devient compétent.

    Nous avons vu que l’empathie émotionnelle est plus difficile à maîtriser que l’empathie cognitive. Mais elle ouvre aussi sur des expériences plus riches. Faut-il les opposer, comme le font certains psychologues ? Sans doute pas, dans la mesure où toutes deux permettent d’améliorer les rapports humains.

    Comme partout, tout est dans la mesure. Il vous faut un bon dosage. Les deux formes d’empathie sont importantes et se complètent. En fonction de la situation, l’une peut être plus appropriée.

    Ainsi, les partenaires dans un couple peuvent apprendre à être plus empathiques, pour résonner à l’unisson, tandis que les personnes très sensibles, qui ont tendance à se laisser submerger par leurs émotions, peuvent s’entraîner à mieux doser leur empathie pour préserver leur capacité de réflexion et d’action.




§ 3. Êtes-vous empathique ?

  • § 3.1. Consigne pour le test d’empathie (Durée : 5 mn)

    Pour évaluer votre quotient empathique, indiquez dans quelle mesure vous êtes d’accord ou pas d’accord avec les propositions.

    À noter que ce test n’a pas pour but de constituer un avis diagnostic. Les résultats que vous obtiendrez vous donneront une idée de votre Quotient Empathique à situer dans une moyenne selon que vous soyez un homme ou une femme.

    C’est à vous… Bon test !



§ 4. Développer in situ

APL-AML résulte d’une aventure informatique autodidaxique dans un contexte administratif toujours compliqué, voire désespéré. Recherche des mécanismes du développement et parcours professionnel atypique, en dehors du système, se sont mutuellement impactés pendant 37 ans, de 1971 à 2007.

Le hasard, la coïncidence, la chance, l’initiative, ont profilé mon parcours d’homme providentiel : tour à tour programmeur « dernier recours » sans jamais faire partie d’une équipe de développement, chef de projet-développeur en moins d’une minute… dans un service de maintenance, et pour finir chef de projet-développeur d’applications locales concurrençant des applications nationales.

Les motivations de ce parcours : décloisonner le système, supprimer les intermédiaires qui déforment la réalité, comprendre les problématiques dans leur authenticité, se rapprocher de l’utilisateur jusqu’à développer dans son entité métier.

C’est finalement de l’empathie cognitive dans sa forme concrète.


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Mis à jour 23/02/2024 à 13h09 par APL-AML

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