Je proposerai à tout le monde de respirer un bon coup et de se calmer, car, si je dois encore user de mon droit de modération (et tout semble parti pour), cela va m'énerver moi, et je risque de demander à l'équipe modération de sévir.
Sans blague, je m'absente une petite journée et les phrases assassines refont leur apparition alors que j'ai valablement prévenu les gens concerné lors de ma première tentative de calmer le jeu (les personnes concernées se reconnaitront).
Ceci dit, Louis, il faut comprendre comment cela fonctionne en pratique, même si dams semble avoir quelque mal à l'exprimer clairement.
Reprenons tout depuis le début.
1- un bug est transmis via le "bugtracker" du projet par la personne qui en a fait l'amère expérience.
2- Tout le monde (toi y compris) a un acces en lecture sur le système de gestion de version concurrentes (SVN, CVS, Mercurial ou autre) et peut donc récupérer le code source originel.
3- N'importe qui peut modifier le code qu'il a récupéré, pour résoudre le problème transmis en [1], pour résoudre un problème qu'il aurait lui-même remarqué ou, pourquoi pas, pour ajouter une fonctionnalité qui n'a pas (encore) été acceptée par le projet.
4- Toute personne ayant modifié le code peut proposer la version modifiée au téléchargement sous réserve de le faire sous la même licence, de fournir le code modifié, et d'indiquer le site du projet originel.
5- Toute personne ayant modifié le code peut proposer un patch à l'équipe du projet
6- un patch proposé par un membre extérieur à l'équipe de développement sera validé et contrôlé avant d'être appliqué à la version de production (et passera sans doute par un trunk, après une première analyse)
7- l'équipe de développement seule a accès en écriture sur le système de gestion de version concurrente.
8- Un membre de l'équipe de développement peut proposer ses modifications du code directement sur le système de gestion de versions concurrentes, MAIS cela se fait sur un "trunk" et non sur la version "de production", de manière à permettre une vérification en profondeur de la viabilité de la modification.
9- En tout état de cause, un retour en arrière est toujours possible grâce au système de version concurrente si, d'aventure, une modification venait à occasionner plus de problèmes qu'elle n'en résout.
Tu constates, Louis, que le processus de validation et la gestion des modifications se fait exactement de la même manière que dans n'importe quelle équipe travaillant sur un code fermé au niveau de l'équipe en charge du projet.
La seule différence tenant, encore une fois, au fait qu'un grand nombre de gens ne faisant pas partie de l'équipe de développement "officielle" peuvent proposer des solutions auxquelles l'équipe "officielle" n'aurait peut être pas pensé (ou auxquelles elle aurait pu penser après un délais plus ou moins long).
Il y a de fortes chances que le développeur qui prétend ne jamais faire d'erreur soit un menteur (ou qu'on ne lui ait jamais fait remarqué ses erreurs s'il en est réellement convaincu), car l'erreur est humaine.
Mais on dit aussi qu'il y a toujours plus dans deux têtes que dans une.
Et c'est là la grande force des projets open-source: plutôt que de se limiter à une dizaine ou une quinzaine de têtes, le projet est susceptible d'obtenir des idées de... n'importe quel tête appartenant à l'un des six milliards d'être humains vivant actuellement.
Même en retirant ceux qui n'entravent que dalle au développement et les petits zigotos qui ont à peine lu un tutorial mal fait mais qui se croient pourtant devenus un crack, cela fait encore beaucoup plus de monde que n'importe quelle société, aussi grande et puissante soit-elle, sera susceptible de regrouper autour de n'importe quel projet
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