il y a une différence entre ne pas se laisser manquer de respect et faire de la honte et de l'humiliation son mantra éducatif...
il y a une différence entre ne pas se laisser manquer de respect et faire de la honte et de l'humiliation son mantra éducatif...
c'est à toi de leur faire comprendre les enjeux quotidiens des études, de trouver ce qui va les motiver, quel est la finalisation de leur orientation et les moyens à déployer pour atteindre ces objectifs. Chacun ses responsabilités, on est pas obliger d'employer des méthodes moralement douteuse pour les forcer à avancer. Si ce qu'il font ne les intéresse pas plutôt que de les pousser dans une voie ou un métier qui ne les intéresseront jamais il est peut-être temps de remettre en question leur orientation et de trouver une voie qui les épanouira. Il se passera quoi quand ton dev qui met 6 mois à faire une boucle en C se retrouvera en entreprise? Il faudra quelqu'un pour le rabaisser pour qu'il avance? Il ira à son taf à reculons pendant 42 ans? paies ta vie de misère, autant lui trouver une voie qui l'épanouira et l'intéressera plus que ça et tant pis pour ce que voulais, papa, maman ou le prof de programmation qui a besoin de satisfaire son égo en faisant monter la moyenne de la classe pour se sentir un bon prof.
doublon
Si t'as affaire qu'à des gens facilement réceptifs à ça, t'es sacrément chanceux.
Y'a un problème majeur face à ça : LES PARENTS. Et parfois les élèves eux mêmes. "Je veux qu'il fasse S" "mais il a 6 de moyenne en maths..." "m'en fous, il fait S, et puis c'est marre". C'est plus chaud à trouver post bac, puisque là les gens sont plus indépendants et l'administration moins souple qu'en collège et lycée. Sans compter que les étudiants qui n'arrivent pas a suivre on les réoriente rarement (ou on ne les aide que rarement à le faire)Chacun ses responsabilités, on est pas obliger d'employer des méthodes moralement douteuse pour les forcer à avancer. Si ce qu'il font ne les intéresse pas plutôt que de les pousser dans une voie ou un métier qui ne les intéresseront jamais il est peut-être temps de remettre en question leur orientation et de trouver une voie qui les épanouira.
Le souci avec les parents, c'est que souvent, ils disent oui au rêve irréalisable du gamin au vu de ses capacités (ou des moyens qu'il y met par rapport a ceux qu'il a réellement), soit ils ont décidé pour leur gosse ce qu'il ferait (ou en grande partie) alors que ce n'est pas forcément là ou le gamin serait le plus épanoui. Et dans les deux cas, les établissements ne peuvent que proposer des alternatives / réorientations, mais si les parents s'obstinent, et c'est TRES souvent le cas, ben...paies ta vie de misère, autant lui trouver une voie qui l'épanouira et l'intéressera plus que ça et tant pis pour ce que voulais, papa, maman ou le prof de programmation qui a besoin de satisfaire son égo en faisant monter la moyenne de la classe pour se sentir un bon prof.
il va peut-être falloir changer de méthode alors, de la méthode cruelle à la méthode intelligente?
euh en générale on refuse le passage dans ces cas là, c'est pas les parents ou les enfants qui décide de l'admission en classe supérieure, si ? En général on propose une autre orientation ou alors c'est le redoublement...
Moi ça ne m'étonne pas que les gens ayant des méthodes basés sur l'humiliation plus que sur l'écoute et le dialogue aient des problèmes avec les parents. Faut croire que le mal appel le mal et que l'on récolte ce que l'on sème. Peut-être qu'en s'entrainant au dialogue avec les enfants tu pourrais un jour en arriver à arriver à dialoguer de façon constructive avec les parents
Trop n'est jamais bon, et ça marche dans les deux sens : trop gentil et rien ne bouge, trop méchant et l'élève tombe. Ce qu'il faut bien voir c'est que chacun a son rythme, il n'y a pas un seul "bon" équilibre pour tout le monde. Si on fait du cours particulier c'est plus facile, mais pour une classe entière il faut savoir trouver le juste milieu pour que ça avance suffisament bien dans l'ensemble. Après, maximiser la réussite ou minimiser l'échec, c'est une question de choix. Et là on touche au jugement de valeur, il n'y a pas d'objectif intrinsèquement mieux que l'autre. ça dépend du prof, des parents, de l'école et plein d'autres facteurs environnementaux.
Site perso
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Références récurrentes :
The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
L’Art d’avoir toujours raison (ou ce qu'il faut éviter pour pas que je vous saute à la gorge {^_^})
Ce que t'as cité, c'est pas la méthode cruelle, c'est juste le "marche ou tombe, nous on te relevera pas" de l'enseignement supérieur.
Non. Si le gamin n'est pas dans un cas évident de redoublement, si les parents veulent qu'il passe, il passera. S'ils veulent qu'il aille dans une filière spécifique, et que les enseignants n'arrivent pas à les raisonner pour qu'ils envoient leur gamin là où il aura le plus de chances, ben le gamin ira dans la filière.euh en générale on refuse le passage dans ces cas là, c'est pas les parents ou les enfants qui décide de l'admission en classe supérieure, si ? En général on propose une autre orientation ou alors c'est le redoublement...
Lol, dialoguer de façon constructive face à des gens qui mettent leur gosse sur un piedestal et ne s'avoueront JAMAIS qu'ils ont foiré son éducation / que le gosse est un petit con qui ne fout rien, gobent tous ses mensonges, lui passent toutes ses erreurs, et feront TOUT pour emmerder les profs qui ne vont pas dans leur sens, je te souhaite bien du courage.Moi ça ne m'étonne pas que les gens ayant des méthodes basés sur l'humiliation plus que sur l'écoute et le dialogue aient des problèmes avec les parents. Faut croire que le mal appel le mal et que l'on récolte ce que l'on sème. Peut-être qu'en s'entrainant au dialogue avec les enfants tu pourrais un jour en arriver à arriver à dialoguer de façon constructive avec les parents
Descends de ton nuage, hein...
ha on comprend mieux et c'est plus nuancé après le troll que tu avais lancé: car traiter de débile les gens on va pas aller loin. C'est certain que la réussite d'une classe, c'est-à-dire faire progresser ses élèves et leur apprendre quelque chose, c'est préférable au quand dira-t-on mielleux.
Une sorte d'Onizuka ?
Après il faut quand même s'adapter aux élèves. Moi de me gueuler dessus ça ne me faisait rien puisque je n'étais pas suffisamment mature.
Après pousser une gueulante de temps en temps, si on ne la fait pas façon sergent recruteur, c'est sans doute plus utile que tu me recopieras 100 fois ce texte: méthode qui m'avait fait avoir 1 en moyenne général en latin...et 9 à un exam de fin d'année en révisant avec un pote.
Les coups de pied au cul fonctionnent quelque fois mieux que la pression continuelle.
Tu t'es gourré d'auteur dans une de tes citations.
Mais c'est pas ce que j'ai écrit. J'ai déjà vu des profs n'ayant aucun don pour faire passer leur cours aupres des élèves. Je ne nie pas que ça existe. Ce que je dis juste, c'est que le les coups de pied au cul de certains peuvent les faire se réveiller et leur faire du bien. Et qu'il faut arrêter de déconner 2 minutes avec les discours gentillets à grands coups de "diplomatie", y'a pas mal de cas ou ça ne sert à rien.Et si les mecs arrivent pas à faire une boucle en C au bout de 6 mois c'est ptet pas que de leur faute, peut-être que leur prof est tout finalement pas aussi pédagogue et compétent qu'il veut bien essayer de nous le faire croire...
Non.
Imho, une méthode "cruelle", ça serait d'enfoncer systématiquement les élèves, tous, sans exception (sauf peut etre un, histoire d'en faire une cible), de les vanner, de les briser, de les humilier.
Si t'arrives pas a faire la différence entre ça et botter le cul d'une ou 2 fainéasse(s) qui fout(ent) le bordel, je peux pas faire grand chose pour toi.
OK. Donc face à un élève trop mauvais, tu finis par laisser tomber. L'élève se lance dans des études d'informatique, il n'y arrive pas du tout, et le seul choix que tu as à lui proposer, c'est une réorientation... autrement dit le message que tu lui envoies est : vas voir ailleurs, t'es trop con pour faire de l'informatique.
Marrant. Ce n'est peut-être pas moi, finalement, qui prend le plus les élèves pour des andouilles, alors ? Au fond t'es comme le directeur de l'école catholique dont je parlais dans mon post précédent : il ne croit pas vraiment en l'avenir de ses élèves. Selon lui, les mauvais resteront mauvais, le tout est de ne surtout rien faire qui pourrait les vexer, la bonne image que le prof veut donner de lui-même est plus importante que l'avenir de l'élève.
Je ne me prononcerais pas sur l'opportunité de réorienter un collégien ou un lycéen, c'est une question à laquelle je n'ai pas été confronté en tant que petit vacataire.
En revanche je considère qu'un élève qui fait des études supérieures doit être le seul à décider s'il s'est ou non trompé d'orientation. (Pas tout à fait : l'avis des parents compte aussi dans le cas où ce sont eux qui paient les études) Ce n'est pas à moi, petit prof, de dire à l'élève "non, tu vois bien que tu ne peux pas continuer en info ! Dégage !". Tant que lui ne baisse pas les bras, je n'ai pas le droit de baisser les bras pour lui.
Le cas de l'élève qui, la première fois que j'ai affaire à lui (cours particuliers) ou à son groupe (en université ou école) fait de l'informatique depuis six mois voire un an, et n'arrive toujours pas à écrire la première ligne d'un for, je l'ai vu plusieurs fois chaque année. Ce n'est pas une caricature, c'est vraiment à ce point de nullité qu'ils sont. Et la plupart venaient (ou étaient encore) en BTS, c'est sans doute un détail mais je n'ai pas pu m'empêcher de le remarquer. En général j'arrivais à leur faire comprendre comment la boucle for fonctionne en quelques minutes, alors que cela faisait six mois qu'ils se trompaient là-dessus. Mais ça ne se fait pas sans prendre un ton qui peut être un peu humiliant pour l'élève... sinon il ne se concentre pas suffisamment pour comprendre immédiatement ce qu'il n'avait pas compris jusque-là.
Ces élèves-là, j'en ai aidé un paquet à rattraper leur retard. La plupart a pu terminer ses études dans de bonnes conditions et certains gagnent plus d'argent que moi aujourd'hui.
Pour d'autres, il y a effectivement eu un changement d'orientation, mais ce fut leur choix. Je maintiens que je n'ai pas à laisser tomber pour eux, c'est tout à faire contraire à ma vision de l'enseignement. C'est bien beau de dire "oh bé s'il est trop nul en informatique, il n'a qu'à choisir un autre métier".... moi je veux bien... mais que se passe-t-il si aucun métier ne lui convient, parce que le problème n'était pas entre lui et une matière particulière (par exemple l'informatique) mais entre lui et lui-même (par exemple parce qu'il n'a jamais été assez mature pour comprendre la nécessité de faire des efforts, et que ses parents, sans doute par peur d'être trop durs, ont fini par laisser tomber ?) C'est quoi son avenir, au gars, dans ce cas ? Chômeur professionnel ? Moi je préfère essayer autant que possible de lui faire réussir coûte que coûte ses études d'informatiques, fût-ce malgré lui, et quitte à ce qu'il s'oriente plus tard vers un autre métier si telle est sa préférence et s'il en a la possibilité.
Je conçois tout à fait que la relation que tu as eue avec ton père puisse t'empêcher de comprendre totalement mon point de vue. Mais ce n'est pas parce qu'il a (peut-être) été trop exigeant avec toi qu'il faut que tu tombes dans l'excès inverse. L'idée qu'on ne devrait marcher qu'à la motivation et ne pas avoir à subir de pression ne marche pas en pratique. Même quand tu travailles sur un truc qui te passionne, il y a des trucs chiants à faire dedans, et il faut se forcer. Celui qui ne sait pas se forcer tout seul, on le forcera. C'est bien pour cela que nous avons presque tous un N+1 pour nous casser les... euh pardon... pour nous obliger à faire ce qu'on a à faire. Il n'y aurait besoin de chef nulle part si l'être humain était fait pour bosser comme un taré sans avoir besoin d'être forcé.
Tu te vantes par ailleurs d'avoir mieux réussi que ton père sur tous les points. Génial ! Crois-tu que tu ne le lui dois pas en partie ? S'il avait été plus compréhensif, aurais-tu pu faire mieux que lui ? Tu le penses sans doute mais tu ne peux pas en être sûr.
Quant au suicide, pour répondre à un autre intervenant, pour l'instant je n'en ai pas eu à déplorer parmi mes élèves, c'est même plutôt le contraire qui se passe : ceux qui avaient perdu le sourire finissent par le retrouver parce qu'ils voient qu'ils ne sont pas obligés d'échouer.
Il faut être psychologue et patient, ce qui n'est pas incompatible avec se comporter comme une vraie tête de con de temps en temps. J'ai bien une ancienne élève qui a essayé de se suicider en avalant beaucoup d'alcool et d'autres trucs risqués (pour des problèmes qu'elle rencontrait dans sa vie, je n'y étais pour rien). Personne autour d'elle n'avait rien remarqué. C'est moi qui ai compris qu'elle était archi-ivre (je l'ai remarqué à son écriture quand elle a essayé de faire un exercice que je lui avais donné). Sur le moment je n'ai pas compris qu'elle avait fait une TS. C'est elle qui me l'a avoué, toute seule, et qui m'a raconté les tenants et les aboutissants de toute l'histoire. Elle devait avoir un peu confiance en moi pour parler comme cela, tout de même, je ne dois pas être un prof si affreux que ça. Bref, à la fin du cours j'ai eu une discussion avec son père qui n'avait vraiment rien remarqué.
J'ai suivi cette élève en cours particulier pendant quatre années en tout. Cette histoire-là remonte à la première. Elle n'a plus jamais eu de conduite dangereuse ensuite (non ce n'est pas grâce à moi du tout, c'est grâce à sa famille qui a pris conscience de ce qu'elle traversait et qui s'est occupée d'elle)
Sur quatre années, j'ai vu cette pitite fragile devenir une jeune femme forte et sûre d'elle (non je n'y suis pour rien, moi je lui donnais juste des cours de maths). Son niveau en maths avait tellement monté qu'au début de la troisième année j'ai dit à son père qu'elle n'avait plus besoin de mon aide. Il a préféré continuer les cours quand même en se disant que de toute façon le résultat au BAC serait meilleur avec que sans.
Pendant la dernière année, à trois mois du BAC, elle a eu un fléchissement dont personne n'a compris la cause. Tout d'un coup elle n'arrivait plus à rien faire. Grosse panique de son côté. Elle avait tellement bien travaillé les deux années d'avant que je trouvais inconcevable qu'elle puisse se planter au BAC ou se décourager dans les dernières semaines avant l'épreuve. Il n'y avait que trois mois pour lui faire reprendre confiance et lui faire retrouver son bon niveau. J'ai donc sorti l'artillerie lourde : j'ai continué à lui donner des exercices à la même cadence alors qu'elle ne suivait plus le rythme, et je l'ai beaucoup laissée se débrouiller toute seule. Je ne comprenais pas pourquoi elle n'y arrivait plus donc il fallait qu'elle trouve elle-même la clé pour retrouver le chemin de la réussite. Un prof compréhensif ne se serait pas permis cela, pour un résultat final qu'on peut facilement deviner : trois mois d'alternance entre des encouragements mous d'un prof qui au fond ne croit pas vraiment en son élève et des découragements de l'élève. Avec un 6/20 au BAC à l'arrivée.
Je l'ai un peu forcée, je l'ai vue pleurer non stop pendant deux séances consécutives (elle ne pleurait pas parce que j'étais un "méchant" mais parce qu'elle avait l'impression qu'elle n'arrivait plus à faire des maths), et puis à la troisième, tout s'est bien passé ; les séances suivantes jusqu'au BAC également, et finalement elle a eu 14/20 en maths. Meilleure note de sa classe (elle était dans un lycée où le niveau général était risible) en maths. Meilleure de ses notes au BAC également.
Au moment où j'ai décidé de lui mettre la pression pendant cette dernière année, je me souvenais parfaitement de la fille fragile qu'elle était quelques années plus tôt, je n'avais pas oublié qu'elle avait essayé de mettre fin à ses jours, et pourtant je n'ai pas hésité à la secouer. D'abord parce que j'avais eu tout le temps de mesurer à quel point elle n'était plus la même personne, et ensuite parce qu'elle savait parfaitement que jamais je n'aurais fait quoi que ce soit pour lui nuire. D'ailleurs mes élèves en général se rendent vite compte de la bienveillance que je cache derrière ma tête de con, ce qui évite bien des soucis.
Après une telle mise au point, si quelqu'un ici me prend pour un sadique ou pour un irresponsable, c'est qu'il ne sait pas lire.
Je n'ai eu aucun discours qui puisse laissé croire que les savoir est inné et que les mauvais ne peuvent que rester mauvais. Je dis qu'il faut traité les personnes plus jeunes (en l’occurrence ici les élèves) avec le même respect qui est du à tout un chacun. La violence psychologique n'a rien à faire dans l'éducation nationale ni dans le monde en général. Tes méthodes me font penser à celle du sergent Hartman dans full metal jacket, de la merde en barre.
bah quand je lis:
je comprends les abrutis on leur colle des baffe, prof en BTS = ne rien faire que coller des baffes => tous les élèves en BTS sont des abrutis
je vois vraiment pas la similitude avec botter le cul d'une ou 2 fainéasse(s) qui fout(ent) le bordel
Donc tu n'as rien compris.
Tu peux ajouter "qui glandent" ou "qui ne veulent pas bosser" ou "qui ne se donnent pas les moyens de leurs ambitions" à la liste, c'est un oubli de ma part j'ai écrit trop vite.je vois vraiment pas la similitude avec botter le cul d'une ou 2 fainéasse(s) qui fout(ent) le bordel
As-tu lu tout mon post avant de répondre de la sorte ?
Le plus violent de nous deux, c'est toi, et tu le fais au nom de la non violence
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