Finalement, Landsbanki annonça le 2 septembre 2011 qu'elle serait en mesure de rembourser par elle-même les gouvernements britannique et néerlandais de la somme de 8 milliards d'euros, ceci par la vente de ses actifs, qui ont finalement été réévalués après le crash financier de 20089.
Quelques jours plus tard, le 4 septembre 2011, le président islandais Olafur Ragnar Grimsson demanda publiquement des explications à l'Union européenne10. En effet, Landsbanki a depuis le début affirmé qu'il serait en mesure de rembourser les clients d'Icesave par la liquidation de ses actifs. Dès lors, les mesures prises par le gouvernement britannique et néerlandais, ainsi que la menace de l'Association européenne de libre-échange semblent démesurées.
Contestée par les créanciers de la banque en faillite, la décision de rembourser le Royaume-Uni et les Pays-Bas a finalement été confirmée par la cour de justice islandaise le 28 octobre 2011, apportant ainsi l'ultime feu vert nécessaire au remboursement4.
Le 2 décembre 2011, la banque Landsbanki a effectué un premier versement de 432 milliards de couronnes islandaises, soit environ le tiers du montant total à rembourser. Malgré ce progrès, l'AELE a néanmoins assigné l'Islande en justice pour ne pas avoir remboursé à temps les déposants d'Icesave. La Cour de l'AELE a rejeté cette plainte le 28 janvier 2013
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