Et à contrario un BTS/DUT qui met développeur sur son CV se voit jeté à la poubelle car les grandes entreprises ne veulent que des BAC+5.
Un CV pour les SSII et un opposé pour les entreprises d'édition de logiciel ?
Toujours est-il que je suis développeur et fier de l'être.
je ne suis pas sur de vouloir travailler pour une boite qui voudrait des gens pour développer des interfaces mais surtout pas d'un programmeur...
On tourne le mot ingénieur à n'importe quelle sauce en ce moment.
Et si tout le monde est, soi-disant ingénieur, où sont les programmeurs alors ?
Ou alors il faut être ingénieur pour pouvoir développer... on m'aurait caché ça pendant mes études !
Techniquement un ingé au sens académique c'est juste quelqu'un qui a un BAC+5.
Tu peux mettre que tu es ingé en n'importe nawak du moment que tu as un bac +5 en n'importe nawak.
Au point de vue pratique un ingénieur est une personne capable de trouver une ou des solutions technique à un problème données, car un ingénieur est avant tout une personne ingénieuse. Ce que beaucoup semble oublier .
En bref les programmeurs sont des ingénieurs
Développeur c'est has been l'avenir est d'être programmateur
Le programmateur est magique car contrairement au développeur il ne gueule par devant des specs pourrie, le programmateur est mal payé, le programmateur est comme la pierre philosophale tu sélectionne le programme et tu as le software que tu veux quasiment gratuitement.
Kazulmeuse explique qu'il n'est pas valorisant d'indiquer comme titre de son CV programmeur. Il n'est nullement écrit qu'il dénigre les programmeurs, il essayait juste de conseiller les petits nouveaux, donc stop de dénigrer ce monsieur.Pour lui, les entreprises cherchent...
Après, tout en soulevant le problème il ne pousse pas ses compatriotes à la rébellion, donc les mentalités ne risquent pas de changer.
Par contre cela soulève des questions :
Se présenter comme programmeur peut-il porter préjudice à un ingénieur ?Le problème reste le même, l'informatique est jeune et les décideurs ne sont pas vraiment au goût du jour. Mais honnêtement, on ressent de moins en moins ce genre de problème. Turn over desAvez-vous léché les fesses du DRH pour être embaucher?dinosauresdécideurs?
Par contre, j'aime le troll :
"Malheureusement, nous ne pouvons pas vous accorder ce poste de développeur car vous être un programmeur."
Si le recruteur pense que la personne qui a utilisé le mot "développeur" est moins compétente que celle qui a utilisé le mot "ingénieur" c'est qu'il n'est lui-même pas assez compétent pour le poste qu'il occupe.
M'a lair sympa cette société. Je peux déjà prédire son avenir: tout le codage externalisé ou refilé à des prestataires payés pas cher.D'ailleurs il rajoute que si vous vous faites appeler programmeur, quelqu'un travaille déjà au moyen de vous faire congédier.
Au final, un dépôt de bilan. Ca sera sans doute l'occasion d'appliquer les consignes de l'article en écrivant son CV.
Je trouve assez lamentable de déterrer un billet de blog de 2011 qui non seulement ne s'applique pas à notre pays et à notre époque pour mille raisons, mais en plus relance une guéguerre débile entre technique et fonctionnel en provoquant "les développeurs" là où ça fait mal afin de s'assurer que la flamewar sera au rendez-vous. Bref, ce qu'on appelle un gros troll bien épais.
La news Developpez ne fait que relayer et amplifier ce troll en rajoutant une pincée de sensationalisme via l'incorporation d'une composante nationale (la "SSII") au problème, ce qui n'est ni juste par rapport au contexte américain de la discussion de départ, ni souhaitable.
- En France, on utilise déjà très peu le terme "programmeur" sur des CV. La dénomination "analyste programmeur" a depuis longtemps cédé la place à "développeur" et autres "ingénieur développement". Je ne suis pas sûr qu'il viendrait à l'idée d'un quelconque jeune diplômé d'aujourd'hui d'écrire "Programmeur" en gras en en-tête de son CV. A la limite on pourrait lui déconseiller de le mettre, pas du tout pour les raisons évoquées dans le post de McKenzie mais
1/ pour éviter de passer pour un ringard, mais ça je pense qu'il le sait déjà, et
2/ parce que les recruteurs français sont fascinés par les diplômes, et qu'un "ingénieur" ou autre a une aura incomparablement plus brillante qu'un "programmeur".
- Le post agite comme épouvantail l'image d'un "anomalously high-cost peon" pour justifier le non-empoi du terme Programmer. En France, c'est beaucoup moins vrai qu'en Amérique où il existe effectivement des développeurs payés comme des rock star. Honnêtement, je ne pense pas que l'image que les gens ont spontanément ici quand on leur dit "programmeur" soit "coûteux". Les antagonismes entre développeurs et non-développeurs sont largement différents, peut-être parce qu'historiquement nous avons eu beaucoup moins de petits génies de l'informatique qui ont fait fortune, que l'effet Silicon Valley ne joue pas ici et que les informaticiens ont moins tendance à "se vendre". En fait, la dévalorisation de notre métier vient bien plus de la communauté informatique elle-même, où "passé 30 ans, si tu es encore développeur, tu as raté ta carrière".
- Je ne sais pas si on se rend compte à quel degré sur l'échelle du néo-libéralisme sectaire l'auteur se trouve lorsqu'il dit :
Traduction : "faites du fric, on s'en fout de savoir comment". La qualité du logiciel est accessoire, la satisfaction du client est accessoire, la satisfaction du codeur est accessoire. Je pense qu'en Europe et dans notre pays en particulier cette mentalité est plus rare, ou en tout cas elle n'est pas érigée en doctrine. Si on pouvait éviter qu'elle le devienne, ça serait bien.Solving complex technical problems is not a goal. Writing bug-free code is not a goal. Using sexy programming languages is not a goal. Add revenue. Reduce costs. Those are your only goals.
- Le mouvement général en France ne se fait pas dans le sens du billet de kalzumeus, mais plutôt à l'inverse. Les choses évoluent et on constate une certaine inflexion vers une valorisation des métiers techniques, notamment avec le mouvement Fier d'être développeur lancé d'ailleurs entre autres par des chefs d'entreprise, ou encore l'école 42 de Xavier Niel.
- Pour finir, je suis de l'avis exactement opposé à McKenzie lorsqu'il propose de ne plus s'appeler Programmeurs. Est-ce que vous iriez acheter votre pain chez un "fournisseur de valeur ajoutée alimentaire" ? Est-ce que vous feriez réparer votre voiture chez un "réducteur de coûts mécaniques" ? Il y a un moment où il faut appeler un chat un chat, et employer un chat pour ce qu'il sait faire : traquer les souris. Oui, certaines personnes ont des a priori sur les développeurs, mais une grande majorité les considère globalement comme bons dans ce qu'il font, et c'est à nous de prouver que c'est vrai, pas en étant honteux de nos talents de solutionneurs de problèmes techniques, mais en les mettant en avant comme pouvant résoudre des problèmes métier.
Bref, éviter de se dire "Développeur" ou "Programmeur" en France est une mauvaise solution à un problème qui existe plutôt plus rarement qu'ailleurs, et, heureusement et on espère que ça va continuer, de moins en moins.
Ce sont des erreurs de jeunesse de notre métier, qui n'a que 30 ans d'existence ne l'oubliez pas, alors on se cherche encore autant candidats que recruteurs, c'est bien normal.
Nous évoluons dans un domaine professionnel encore en crise d'ado, 30 ans pour un métier c'est très jeune, ça bouge beaucoup et pas que dans un sens.
Peut-être qu'il y a des milliers d'années, la confusion existait entre "monteur de mur", "analyste monteur de mur", "murier", "ingénieur en mur", "concepteur analyste en montage de mur", ajoutez à cela "junior, senior, expert, novice" etc. etc. le tout pour tout simplement dire "maçon" aujourd'hui.
En ce moment dans l'informatique on commence à parvenir au fait qu'un maçon n'est pas exactement foutu pareil qu'un électricien, pourtant tout deux "monteur de maison" sur le papier, ça commence à venir.
En attendant, mieux vaut utiliser les termes à la mode chez les recruteurs en attendant les normes, et effectivement "programmeur" et "développeur" c'est comme "traducteur" et "interprète", ça veut dire la même chose mais en même temps ça ne veut pas dire la même chose..
Programmeur, devenez développeur, dans l'accroche ça joue ! C'est bête mais c'est comme ça, pour le moment..
Voila l'une des raisons pour laquelle la france continue a creuser sa tombe.
Il y a un bon nombres de pays, ou c'est une fierte de se presenter en tant que programmeur. Ou le marche n'est pas domines par les ssii, ou pour etre developpeur tu dois avoir un cursus aux minimum d'ingenieur si tu veux etre realiste.
J'avais lu dans un recent sondage que developpeur etait en 3 eme position des metiers les moins apprecies en france, j'en ai ete tres surpris.
Pour pas mal de monde ca reste l'un des meilleurs metier du monde.
Et question salaire non les developpeurs francais ne sont pas si bien payes que ca par rapport en salaire moyen francais.
Il n'y a que moi qui trouve ce genre d'article pathétique ?
T'es vieux et développeur, ta vie est ratée...
T'es ingenieur et développeur, tu ne trouvera pas de travail...
Je pense que 80% des gens qui sont et s'affirment développeur (comme moi), font leur métier avant tout par passion, même si c'est un métier difficile et pas très reconnu (en France). Et des passionné dans leur métier, bien utilisé c'est redoutable, que tu sois vieux ou ingénieur....
Si sur le CV tu marque que t'es ingénieur, programmeur ou non, t'es ingénieur !
Faut arrêter de donner de l'importance à des types qui pensent détenir la vérité
De mon expérience personnelle dans la recherche d'emploi j'aurai plutôt tendance à penser que c'est le contraire. Mais je pense que ce billet de blog était surtout là pour faire la promotion de sa boîte qui comme toutes les SSII n'est "pas une SSII comme les autres"...!
Reprendre aujourd'hui un billet de blog datant d'un an et demi... j'imagine que la rédaction de developpez.com est partie en vacances et que c'est le stagiaire sous-payé qui assure l'interim!
Je pense que beaucoup n'ont pas bien lu l'article : cette personne n'a jamais dit "chez moi vous ne trouverez jamais de travaille en vous faisant appeler programmeur", mais de manière général, il est difficile d'en trouver. S'il est capable de porter ce constat, c'est qu'il ne voit sans doute pas le problème d'engager un "programmeur" mais qu'il reçoit une pile de CV intitulé de la sorte ayant du mal à trouver preneur. Le problème ne vient pas de chez lui (petite SSII donc principalement composée d'informaticiens), mais des autres entreprises dont les RH n'ont qu'une vague notion des métiers de l'informatique.
Il faut se dire que nos futurs recruteurs (ou décideurs comme les RH) ne sont pas informaticiens et qu'ils ont une vision souvent biaisée de ce domaine et ils vont chercher à se faire une idée de ce qu'on fait en fonction des mots qu'on utilise (connotations, tout ça) :
Programmeur -> Programme : suite d'actions (peu compréhensible pour les non initiés) servant à accomplir un but particulier (en quoi ça m'aide ?).
Développeur -> Développer : faire apparaitre (compréhensible) un solution à un problème (ça va m'aider). Connotation, développer :accroissement (arbre), c'est bon pour moi.
Au final, avec ces définitions, on préférera le développeur au programmeur (même si en réalité, le métier est le même).
Et si pour vous ce qui pense ça sont des cons (je l'ai lu malheureusement), sachez que vous avez insulté une bonne moitié de la population mondiale (sans doute les 2/3 et plus) et ce n'est pas en prenant les gens de haut que vous parviendrez à vous faire entendre (le savoir n'est pas l'intelligence). Il faut savoir se mettre à la place de son interlocuteur pour lui faire comprendre ce que l'on souhaite.
Personnellement, je suis resté 2 ans avec l'intitulé "Analyste Programmeur" et en y repensant maintenant, le terme "Programmeur" n'a pas du aider en comparaison à d'autres CV (peut être moins compétents) dont l'intitulé était "Développeur". On peut râler tant qu'on veut mais si les termes sont précis c'est pour une bonne raison.
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