J'ai écrit des posts d'une longueur vraiment limite, juste pour avoir pris la peine de répondre à tout phrase par phrase.Visiblement tu ne lis que ce qui t'intéresse, et écartes le reste.
Dur de m'accuser de faire des impasses, surtout venant de personnes dont l'argumentation se limite à la caricature.
C'est ce que j'ai dit : tu parles de choses qui n'ont rien à voir.Je n'ai pas dit que ça empêchera le téléchargement illégal
Oui, mais tu prétends aussi être contre Hadopi, or Hadopi est la conséquence logique du désir de mettre fin au téléchargement "illégal"et je persiste à dire qu'il faut lutter contre ce téléchargement illégal.
Donc, tu ne veux ni le crime ni la loi réprimant le crime : dur dur.
Par contre, on sait ce que tu ne veux pas, mais on ne sait toujours pas ce que tu veux.
Sans compter qu'il n'est illégal que dans l'interprétation d'un texte dont l'esprit initial était à l'opposé : le droit à la copie pour utilisation privée.
Ou l'esprit critique et la saine réflexion, peut-être?Dire le contraire, c'est prôner l'anarchie.
Parce que pourrais te répondre qu'aller dans ton sens c'est prôner l'hypocrisie ou le retour aux privilèges, et la dictature.
Non, mais on ne base pas un système en instaurant des lois qu'on ne désire pas faire appliquer.Les radars n'ont pas empêcher que des conducteurs roulent au-dessus de la vitesse autorisée.
Note que le radar est un parfait exemple d'hypocrisie : plutôt que de mettre des radars on aurait très bien pu limiter la vitesse des véhicules et leur puissance.
Les téléchargements illégaux sont illégaux parce que de gros groupes ont fait pression pour trouver la faille dans l'échange entre particuliers (censés être inclus dans le droit à la copie privée dès le départ). Du reste, suffit de voir les procès intentés à Napster à l'époque, et de voir comment en jouant sur les mots on fait renaître ou disparaître de leurs cendres de nouveaux moyens d'échanger de la culture. C'est un combat de juristes menés par de grosses boîtes non démocratiques.Les téléchargements illégaux sont ... illégaux. Désolé, c'est en français, tu peux aller voir ici, peut-être que ça t'aidera !
Le fait est qu'on a garanti aux interprètes une rémunération de leurs oeuvres, en échange du droit au particulier de continuer à pouvoir en profiter gratuitement. Internet a changé la façon de partager, et techniquement des juristes ont trouvé la faille dans un texte qui n'avait pas prévu ce mode d'échange.
La question est donc : doit-on intégrer ce mode d'échange ou permettre aux intervenants de profiter de la faille pour imposer de nouveaux mécanismes de redevance, en allant jusqu'à censurer internet? C'est de ça dont on parle, et manifestement tu refuses de comprendre.
Tu seras heureux lorsque demain on ouvrira ton courrier pour voir si tu n'échanges pas des mp3?
Le téléchargement gratuit est déjà un phénomène de société, on télécharge dans tous les pays. Niveau films, le chiffre officiel est de 450.000 téléchargements "illégaux" par jour : ça ne semble ruiner personne.Autoriser le téléchargement gratuit, c'est tuer à court terme la culture musicale (je pense que le cinéma s'en sortira grâce aux salles de cinéma).
On ne peut donc pas tuer la culture musicale en autorisant le téléchargement, sinon elle serait déjà morte.
Au contraire, en légiférant tout, on livre nos artistes pieds et poings liés aux majors principaux, qui filtrent déjà la culture selon leurs propres critères commerciaux.
Donc : argument parfaitement subjectif, qui est une simple copie de l'argument utilisé par Sony et ciek et qui est infirmé dans les faits, mais aussi dans l'histoire (non, la cassette Philips n'a pas détruit les artistes, non le magnétoscope n'a pas tué le cinéma, et pourtant on nous a aussi sorti ça à l'époque).
Et dans ton obstination à défendre ceux qui te considèrent déjà comme quantité négligeable, tu vas aliéner tes libertés (ça, je m'en tamponne, tu l'auras bien cherché), mais aussi les miennes (et ça, ça m'ennuie beaucoup plus). Ca va impacter même sur les gens qui ne téléchargent rien (et qui payent pourtant déjà).Mais dans votre aveuglement à vouloir toujours tout gratuit, vous n'êtes pas capables de vous en rendre compte !
Moi, je pensais que c'était une boutade de militer pour sacrifier ses libertés au profit d'une minorité déjà bien aisée. Chacun son truc.Je n'en avais pas tenu compte, me disant que ce ne pouvait être qu'une boutade, et que personne ne pourrait écrire sérieusement de ce genre de chose ! Visiblement, je me trompais
Sinon, j'avais bel et bien répondu, comme ça chaque "argumentation", alors prétendre que je fais l'impasse....
Les FAI français viendront m'expliquer l'intérêt d'un chargement illimité vendu aux Français. Les Français ont un budget "chargement légal" illimité?Relis ton contrat avec ton FAI, et tu verras qu'il est indiqué que tu t'engages à ne pas contrevenir aux lois en vigueur ! C'est un peu ce que tu décris là, non ?
Sinon, je ne milite pas pour l'autorisation de l'illégalité, preuve que tu n'as ABSOLUMENT rien compris à ce que je dis.
En l'occurence, c'est toi qui milite pour l'illégalité, pas moi, puisque tu es contre Hadopi.
Moi, je veux qu'on acte du fait qu'on télécharge sans que ça ne ruine les auteurs, et que partant de là on rende le téléchargement légal.
Je milite pour clarifier une situation qui ne l'est pas, parce qu'illégalité de téléchargement rime avec Hadopi et même pire, c'est inévitable.
Pour lutter contre le téléchargement à des fins privées, il est OBLIGATOIRE de mettre en place des mécanismes de ce type. Le p2p ne représente qu'une petite partie des téléchargements (c'est dépassé) et surveiller le reste nécessite une surveillance de la vie privée de l'internaute. De plus, si tout téléchargement doit faire l'objet d'un procès équitable, c'est toute la justice française qui s'écroule.En fait, HADOPI est mal faite parce qu'elle va à l'encontre d'un droit fondamental, qui est "On est innocent, jusqu'à preuve de sa culpabilité". Je ne vais pas refaire tout le laïus concernant ce que fait d'HADOPI une mauvaise loi, qui la rend inapplicable et injuste.
Sites pédophiles, sites racistes etc : ben, ça existe déjà, ça, et depuis longtemps. C'est "simple" à mettre en oeuvre, n'intruse pas dans la vie privée, et ne demande que suffisamment de personnel.Pour autant, je suis pour la création d'une cyber-police dotée de moyens corrects pour rechercher les internautes indélicats (sites pédophiles, sites prônant le racisme ou le nazismes, et téléchargeurs illégaux), avec des peines appropriées aux préjudices.
Téléchargeurs : ben ça, c'est hors de portée de la police, parce que ça demande une surveillance directement par le FAI, qui se retrouve transformé en agent infiltré, avec une charge de travail qui multipliera par 100 le prix des abonnements internet. La seule autre solution, c'est alors d'opérer un filtrage actif et n'autoriser que les sites "certifiés", et donc une censure de type chinois.
Manifestement, tes revendications ne sont pas compatibles avec tes connaissances techniques, c'est là ton problème.
La société n'est pas d'accord pour accepter ça, et de plus ce sont des crimes qui empiètent sur les libertés individuelles et l'intégrité physique de tout un chacun.Ce n'est pas parce que l'on sait que quelque chose aura lieu, qu'il faut le rendre légal ! Par exemple, on ne va pas annuler les limitations de vitesse, ni abandonner les taux d’alcoolémie autorisés, ou accepter le vol ou le meurtre, simplement parce que l'on sait qu'il y aura toujours des contrevenants !
Le téléchargement est complètement différent, parce que l'utilisation des oeuvres à usage privé a été autorisée dès le début, que ça n'a manifestement nuit à personne, que les auteurs sont justement rétribués (et même plus) et qu'internet n'est qu'une forme particulière d'échange, même si c'est assimilé autrement par les lois récentes.
Bref, en autorisant on ne tue ou ne porte atteinte à la liberté individuelle de personne, et, au contraire, c'est la loi qui interfère.
Non, ce sont tes comparaisons qui ne tiennent pas la route, et montrent une méconnaissance des mécanismes mis en jeu.Ton raisonnement, comme tu le vois, ne tient pas la route.
Je lutte pour l'Homme, pour le partage de la culture (et je donne de ma personne), pour l'égalité, pour la solidarité. Je ne lutte pas pour donner plus de richesses à ceux qui n'en ont nul besoin au détriment des libertés de mes concitoyens. A chacun son combat.Et ce n'est pas parce que l'on trouve que le moyen choisi n'est pas bon, qu'il faut abandonner le combat, mais au plutôt cherché d'autres voies pour lutter.
Je ne trouve pas ta proposition débile, je dis que :Ma proposition que tu trouves débile, est de simplement d'offrir une (ou plusieurs) plate-forme d'écoute permettant de télécharger légalement des musiques ou des film moyennant un paiement satisfaisant autant les consommateurs que les ayants droits.
1) Ca existe déjà
2) Ca n'a strictement aucun impact sur le téléchargement "illégal". C'est d'une autre nature
Désolé, le payant est plus simple que le gratuit.Je pense que cela réduirait le nombre des téléchargements illégaux, car tout ceux qui téléchargent illégalement ne le font pas parce que c'est gratuit, mais parce que c'est plus facile,
Logique, c'est de l'arnaque organisée, ça manque de succès, LOL.ou parce qu'ils ne trouvent pas ce qu'ils cherchent sur les plates-formes légales,
Bravo.ou encore que le prix est trop élevé.
Donc, tu abondes dans mon sens :
Plutôt que d'interdire le téléchargement "illégal", qu'on le rende légal et que ceux qui proposent des téléchargements "avec service ajouté" fassent payer le service à un prix tel que les internautes préfèreront payer modiquement pour avoir un titre de suite garanti "fonctionnel" plutôt que de télécharger aléatoirement sur internet.
Ils ne sauront à quoi s'en tenir que si on maintien Hadopi et qu'on sort la suite, sans quoi ton mécanisme n'aura strictement rien changé à la donne actuelle. En Belgique le téléchargement n'est pas réprimé et donc je continuerai de télécharger, qu'on me donne des "échantillons" ou non.Pour ceux qui continueront de télécharger illégalement, hé bien, ils sauront à quoi s'en tenir.
Maintenant, si un site Français m'offre lde bons mp3 garantis à 1 cent le titre, je pense que j'irai y faire un tour.
Je suis bien d'accord.Sans aller jusqu'à la corde, bien sûr, c'est une expression française (je précise au cas où, vu qu'ici, le français ne semble pas être la langue officielle )
A+
Claude
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