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  1. #41
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    Par défaut ChatGPT a pris de cours les écoles qui étaient mal préparées à l'irruption de cette technologie
    ChatGPT a pris de cours les écoles qui étaient mal préparées à l'irruption de cette technologie dans le quotidien des élèves,
    l'IA générative a perturbé les usages et les évaluations en milieu scolaire

    En novembre 2022, OpenAI lançait ChatGPT, un agent conversationnel dopé à l’intelligence artificielle, accessible gratuitement en ligne. En quelques mois, l’outil est devenu omniprésent, des entreprises aux foyers, mais c’est surtout dans le monde éducatif que son impact s’est rapidement fait sentir. Si certains y ont vu une révolution pédagogique, d'autres y ont vu une menace pour l’apprentissage.

    Aux États-Unis comme en France, une même réalité s’impose : les écoles étaient profondément mal préparées à l’irruption de cette technologie dans le quotidien des élèves. Des milliers de pages de documents obtenus via des demandes d'accès aux informations publiques montrent que, dans les premiers mois suivant le lancement de ChatGPT, les établissements scolaires ont réagi de manière disparate, allant de l'ignorance totale à l'organisation de formations dispensées par des consultants pro-IA.


    L’irruption de ChatGPT, capable de rédiger dissertations, résumés ou code informatique sur simple requête, a d’abord ébranlé le milieu éducatif. Dès janvier 2023, des institutions ont réagi par la fermeté : Sciences Po, prestigieuse université parisienne, a banni l’usage de ChatGPT et outils assimilés, invoquant les risques de « fraude et plagiat ». Dans un courriel adressé à tous, la direction a rappelé que « sans référence explicite, les étudiants ont interdiction d’utiliser ce logiciel pour tout travail écrit ou présentation », hors activités encadrées par un enseignant. Des sanctions jusqu’à l’exclusion ont même été envisagées en cas d’entorse​.

    De même, le réseau des écoles publiques de New York avait initialement bloqué ChatGPT sur ses serveurs par crainte de dérives, avant de faire marche arrière quelques mois plus tard. Car entre-temps, enseignants et experts commençaient aussi à percevoir le potentiel pédagogique de ces IA, appelant à « dédiaboliser l’IA, sans pour autant l’idéaliser »

    En France, le ministère de l’Éducation a lancé des réflexions sur l’intégration de l’IA dans l’apprentissage. Preuve d’un changement de ton, en décembre 2023 il a même été annoncé que la France sera « le premier pays au monde à généraliser à titre gratuit l’usage d’une intelligence artificielle à tous les élèves d’une classe d’âge pour accompagner leur progression scolaire. Elle sera utilisée en dehors des heures de cours et en complément de l’accompagnement en classe pour approfondir les notions fondamentales, en lien avec les évaluations nationales de 2de ». Autrement dit, plutôt que de l’interdire totalement, les pouvoirs publics envisagent de l’utiliser comme un tuteur intelligent pour aider les élèves en difficulté. Néanmoins, sur le terrain, une profonde ambivalence demeure : l’IA est à la fois perçue comme une menace pour l’intégrité académique et une opportunité pour améliorer l’éducation.

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    Aux États-Unis, une confusion totale dans les écoles

    Un récent article a levé le voile sur des milliers de pages de documents internes, obtenus via le Freedom of Information Act, révélant la grande désorganisation des écoles américaines après la sortie de ChatGPT.

    Dans plusieurs États, les premières réactions furent la panique. En Floride, des élèves ont été accusés de triche sans preuve concrète, uniquement parce que leur travail semblait trop « parfait ». À New York, la ville a temporairement bloqué l'accès à ChatGPT dans les écoles publiques, une mesure rapidement critiquée comme inefficace, puisque les élèves continuaient à l'utiliser chez eux.

    Dans certains districts, les enseignants étaient démunis : aucune formation, aucune directive, et souvent aucune idée du fonctionnement réel de l’outil. Pourtant, dans les couloirs des lycées, les élèves s’échangeaient déjà des prompts (commandes) efficaces pour générer dissertations, exercices corrigés, résumés, voire scripts de théâtre.

    Dans l’État de Washington, un professeur de lycée raconte dans un email interne avoir dû improviser un nouveau système d’évaluation oral après avoir constaté que la moitié de ses élèves avaient utilisé ChatGPT pour rendre des essais identiques dans le fond et la forme.

    Mais pendant que certains paniquaient, d'autres districts ont réagi plus stratégiquement. Des consultants ont été engagés pour organiser des sessions de formation… parfois financées par des entreprises pro-IA elles-mêmes, soulevant des critiques sur l’objectivité du contenu proposé.

    Et en France ? Un silence initial, suivi de réponses dispersées

    En France, la sortie de ChatGPT n’a d’abord suscité qu’un écho timide dans le monde scolaire. L’Éducation nationale n’a pas réagi officiellement dans les mois suivant son lancement, laissant chaque établissement ou professeur libre de gérer — ou d’ignorer — la situation.

    Les autorités françaises ne restent pas inactives face à cette révolution. Le ministère de l’Éducation Nationale et de l’Enseignement Supérieur a lancé plusieurs initiatives :
    • Des missions de réflexion pour définir les bonnes pratiques et établir un cadre éthique et réglementaire.
    • Une consultation nationale a eu lieu. Elle doit aboutir à une charte sur l’usage de l’IA en éducation. Cette charte couvrira les aspects pédagogiques et administratifs.
    • Des investissements sont prévus. Ils visent à développer une IA souveraine. Cet outil soutiendra les enseignants dans la préparation de leurs cours et les évaluations des élèves.

    Sciences Po Paris a fait les gros titres en interdisant l’usage de ChatGPT dès janvier 2023, avant de modérer sa position quelques mois plus tard, en acceptant son usage à condition qu’il soit mentionné. Du côté des lycées, l’encadrement est resté flou, provoquant un grand écart entre établissements.

    Certains enseignants se sont emparés de l’outil. Cédric Labrousse, un professeur d’histoire-géographie, a déclaré à propos de ChatGPT : « Je ne l’interdis pas : j’appelle à l’utiliser avec intelligence, logique et prudence ». Un autre enseignant, qui a découvert que plusieurs élèves avaient utilisé ChatGPT pour réécrire leurs commentaires de texte, a déploré : « Le plus inquiétant, c’est qu’ils n’ont même pas compris pourquoi c’était problématique ».

    À l’inverse, d’autres ont adopté l’IA comme assistant pédagogique, par exemple pour générer des QCM adaptés au niveau de leurs élèves ou pour apporter un complément d'informations aux fiches de cours.


    Une aide interdite aux élèves : la peur de la triche et du plagiat

    Dans la plupart des établissements, utiliser ChatGPT ou un outil similaire pour faire ses devoirs est assimilé à de la triche. L’IA y est vue comme une calculatrice ultra-sophistiquée qui ferait tout à la place de l’élève, aux dépens de ses apprentissages. « ChatGPT, c’est comme si un autre écrivait ta copie », peut-on entendre dans les salles des profs. La crainte principale : que les devoirs rendus n’évaluent plus le niveau réel des élèves, mais simplement leur habilité à utiliser l’outil. Ainsi, dès qu’un devoir maison paraît anormalement bien rédigé, la suspicion s’installe

    « Le problème, c’est que tous les devoirs faits à la maison seront désormais reçus avec un doute. Les bons devoirs seront par défaut soupçonnés », déplore Médéric Gasquet-Cyrus, un maître de conférences d’Aix-Marseille. La confiance entre élèves et professeurs en prend un coup, et certains enseignants ont le sentiment de jouer à un « cache-cache » épuisant pour débusquer l’IA dans les copies.

    Faute de moyen infaillible pour détecter automatiquement un texte produit par ChatGPT, plusieurs établissements ont préféré interdire purement et simplement ces outils aux élèves. C’est le cas de l’Université de Lorraine en 2023 : confrontée à 120 copies d’étudiants de BUT aux tournures impeccables et « sans la moindre faute d’orthographe », une professeure a refusé de corriger le devoir de groupe, suspectant un usage massif de l’IA. Les étudiants ont dû être convoqués pour s’expliquer, et reconnaître du bout des lèvres leur utilisation de ChatGPT.

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    De même, des universités anglo-saxonnes ont revu leurs modalités d’examen pour contrecarrer ces tricheries 2.0 : retour des épreuves en classe et manuscrites, exposés oraux improvisés, etc., afin de s’assurer que l’élève sait réfléchir sans l’aide d’un assistant virtuel​. L’objectif est de valoriser le travail personnel et l’effort intellectuel authentique. Quant aux élèves convaincus d’avoir délégué leur copie à une IA, ils s’exposent à des sanctions disciplinaires comparables à du plagiat classique.

    Du point de vue des enseignants, cette sévérité se justifie par l’impératif pédagogique : un élève qui fait faire ses exercices par une machine n’acquiert pas les compétences visées. Rédiger un essai, par exemple, ce n’est pas seulement produire un texte correct en français, c’est structurer sa pensée, argumenter, développer un style. En interdisant ChatGPT aux élèves, les professeurs estiment protéger cet apprentissage essentiel. « Si les étudiants n’écrivent pas pour un lecteur humain, pourquoi écrivent-ils ? » résume une enseignante américaine, rappelant que l’acte d’écrire vise avant tout à communiquer une idée à quelqu’un. Pour les éducateurs, autoriser l’IA reviendrait à court-circuiter cet effort et à encourager la paresse intellectuelle.

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    ChatGPT : menace ou opportunité pour l’éducation ?

    Le débat reste vif. Pour certains, ChatGPT menace le socle même de l’apprentissage, notamment l’effort, la mémoire et la créativité. Pour d'autres, il s’agit d’un levier pédagogique puissant, comparable à l’arrivée de la calculatrice ou d’Internet.

    Une enquête réalisée auprès de 1800 enseignants ainsi que 4500 parents et 900 élèves d’établissements secondaires (11- 18 ans), montre des points de vue divergents d’un pays à l’autre. La France se situe plutôt dans la moyenne basse, autrement dit celle qui semble craindre davantage l’impact de l’IA générative sur l’éducation : si 74% des enseignants nord-américains estiment que savoir interagir avec une IA – ou sous-traiter un travail à l’IA – constitue un avantage, ils ne sont que 49% en France à partager cette perception.

    Mais une majorité d’enseignants reconnaît aussi que les élèves doivent apprendre à vivre avec l’IA, à la comprendre et à la questionner.

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    Ce que nous apprennent ces premiers mois : entre précipitation et innovation

    L’irruption de ChatGPT a agi comme un révélateur des fragilités du système éducatif face à l’innovation. L’absence de préparation initiale, tant aux États-Unis qu’en France, a laissé les enseignants seuls face à un outil d’une puissance inédite. Pourtant, des expériences locales montrent qu’il est possible d’intégrer l’IA de façon constructive, à condition :
    • d’en reconnaître les risques (plagiat, dépendance),
    • de former les enseignants,
    • d’éduquer les élèves à l’usage critique des outils numériques.

    Car refuser l’IA reviendrait à se priver d’un vecteur d’apprentissage. Mais l’accueillir sans cadre reviendrait à saboter les bases mêmes de la formation intellectuelle.

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    Conclusion : la pédagogie doit reprendre le pouvoir

    ChatGPT n’est ni bon ni mauvais en soi. Il n’est qu’un miroir de nos pratiques pédagogiques, de nos choix politiques et de nos ambitions pour l’école. Le véritable enjeu n’est pas de savoir si l’on doit interdire ou autoriser l’IA, mais comment l’encadrer, l’utiliser, la questionner.

    À une époque où les savoirs sont plus accessibles que jamais, le rôle des enseignants n’est plus seulement de transmettre, mais d’apprendre à trier, analyser, contextualiser. Dans ce nouveau monde, l’humain doit rester au centre de l’éducation, l’IA n’étant qu’un outil parmi d’autres. Mais encore faut-il apprendre à s’en servir.

    Sources : ChatGPT et IA dans l'éducation, SciencesPo, Ministère de l'éducation (France), Cédric LABROUSSE, missions de réflexion, charte sur l'usage de l'IA en éducation, enquête, étude

    Et vous ?

    L’objectif de l’école est-il encore d’apprendre à faire… ou d’apprendre à penser ?

    Peut-on encore évaluer des devoirs à la maison si l’IA peut les rédiger à la place des élèves ?

    Les compétences traditionnelles comme la dissertation ou le commentaire de texte doivent-elles évoluer face à l’IA ?

    Est-ce vraiment de la triche si l’élève utilise l’IA pour améliorer ses idées, mais pas pour copier ? L’interdiction de ChatGPT à l’école est-elle réaliste à l’heure où les élèves y accèdent en un clic depuis leur téléphone ?

    Les enseignants doivent-ils intégrer ChatGPT dans leurs pratiques ou le combattre ? Faut-il former systématiquement tous les professeurs à l’intelligence artificielle ?

    Peut-on encore enseigner comme avant dans un monde où les élèves ont accès à des IA conversationnelles ?
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  2. #42
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  3. #43
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  4. #44
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    On peut légitimement questionner la qualité des diplômes délivrés par des institutions type Sciences Po à ce point appeurées par ChatGPT.

  5. #45
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    On peut légitimement questionner la qualité des diplômes délivrés par des institutions type Sciences Po à ce point appeurées par ChatGPT.
    Si les élèves de sciences Po, nos futurs politiciens demandent quoi faire à ChatGPT ça me fait flipper.
    D'un autre coté, vu le niveau des politiciens actuels, ChatGPT fera pas forcément pire.

    L'IA est un outil, comme tout outil il doit être utilisé à bon escient et un bon outil ne fait pas un bon ouvrier.

    Pour éviter la triche en cours, un examen sur papier et le prob. est réglé. Reste à surveiller comme avant, ChatGPT dans ce cas étant une antisèche 2.0. D'autre part, les universités disposent d'outils anti plagiat, qui doivent probablement utiliser l'IA maintenant.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  6. #46
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    Citation Envoyé par koyosama Voir le message
    Mouais pas l'école, mon entreprise c'est full vibe développeur maintenant.
    J'en conclus que ce qu'on leur demande de faire ne les intéresse pas, c'est triste. Ils comptent faire un métier qui ne les intéresse pas toute leur vie ?

  7. #47
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    Par défaut Le piège de la facilité : une expérience du MIT révèle que l'usage intensif de ChatGPT peut nuire à la mémoire
    Le piège de la facilité : une expérience du MIT révèle que l'usage intensif de ChatGPT peut nuire à la mémoire,
    à la réflexion et à l’autonomie intellectuelle des étudiants, entrainant une « dette cognitive »

    Trop d’IA tue-t-elle notre cerveau ? Une nouvelle étude menée par des chercheurs du MIT semble tirer la sonnette d’alarme : s’appuyer trop souvent sur ChatGPT pour écrire affaiblirait la mémoire, la concentration… et même la capacité de réflexion. Pendant qu’ils tapaient leurs textes, les scientifiques observaient leur activité cérébrale grâce à des casques d’électroencéphalographie (EEG). L'objectif était clair : comprendre comment le niveau d'assistance externe influence l'engagement cognitif et la qualité du travail produit. Explications.

    Une histoire partagée sur X (ex-Twitter) par une enseignante montre à quel point l'utilisation de ChatGPT devient un problème épineux en milieu scolaire. Le premier devoir qu'elle a donné à ses apprenants à la rentrée consistait à se présenter brièvement en quelques lignes et à exprimer leurs attentes à l'égard de son cours d'éthique des technologies. Mais à son grand étonnement, elle s'est rendu compte que ses étudiants ont fait appel à ChatGPT pour faire ce devoir.

    Ce type d'exercice permet généralement aux enseignants d'en savoir plus sur leurs étudiants et leurs perceptions du cours. Il s'agit d'un exercice personnel et il est souhaitable que l'apprenant le rédige lui-même, sans se faire aider d'une manière ou d'une autre. Mais les étudiants le confient désormais à ChatGPT.

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    L’expérience : écrire avec ou sans ChatGPT

    L'intégration de l'intelligence artificielle dans nos vies quotidiennes est rapide et transformatrice. Mais à quel prix ? Une étude récente menée par le MIT Media Lab soulève des inquiétudes majeures concernant l'impact de l'écriture assistée par des outils comme ChatGPT sur nos fonctions cognitives, en particulier chez les jeunes esprits. Les résultats suggèrent qu'une dépendance croissante à ces assistants d'IA pourrait affaiblir la connectivité cérébrale et nuire à notre capacité de mémorisation.

    Citation Envoyé par chercheurs
    Avec l'adoption à grande échelle de produits LLM tels que ChatGPT d'OpenAI, les humains et les entreprises s'engagent et utilisent les LLM quotidiennement. Comme tout autre outil, il comporte son lot d'avantages et de limites. Cette étude vise à déterminer le coût cognitif de l'utilisation d'un LLM dans le contexte éducatif de la rédaction d'un essai.
    Les chercheurs du MIT ont voulu tester une question simple : que se passe-t-il dans le cerveau d’un étudiant qui écrit un texte avec ou sans l’aide de ChatGPT ?

    L'étude, menée sur quatre mois avec 54 participants âgés de 18 à 39 ans, a utilisé des scans EEG (électroencéphalographie) pour surveiller l'engagement neuronal des participants pendant qu'ils rédigeaient des essais. Les participants ont été divisés en trois groupes :
    • Certains ont écrit seuls, ne bénéficiant d'aucune assistance externe (le groupe de contrôle « cerveau seul »).
    • D’autres ont utilisé un moteur de recherche traditionnel comme Google (le groupe Recherche).
    • D’autres encore ont écrit avec ChatGPT (le groupe IA).

    Résultat : le cerveau « travaille » moins avec ChatGPT, un impact sur la mémoire et la compréhension

    Les résultats sont assez clairs : plus l’outil est « intelligent », moins le cerveau s’active.
    • Les étudiants qui écrivaient sans aucune aide montraient une forte activité dans des zones liées à la mémoire, la logique et l’attention.
    • Ceux qui utilisaient Google étaient un peu moins stimulés.
    • Et ceux qui écrivaient avec ChatGPT montraient l’activité cérébrale la plus faible, surtout dans les zones liées à la concentration.

    En résumé : le cerveau se repose quand l’IA fait (presque) tout le travail.

    Autre observation inquiétante : les étudiants aidés par ChatGPT retenaient beaucoup moins bien ce qu’ils avaient écrit.

    Lorsqu’on leur demandait de reformuler ou d’expliquer leur texte plus tard :
    • Ceux qui avaient écrit sans aide s’en souvenaient bien.
    • Ceux qui avaient utilisé ChatGPT avaient du mal à expliquer ce qu’ils avaient écrit… comme si ce n’était pas vraiment leur propre travail.
    • Certains avouaient même ne pas se « reconnaître » dans leur propre texte.

    Dans le détail, les scans EEG ont révélé des différences frappantes entre les groupes, pointant du doigt une forme de « dette cognitive » associée à l'utilisation de l'IA :
    • Affaiblissement de la connectivité neuronale : le groupe utilisant ChatGPT a montré la connectivité neuronale la plus faible, notamment dans les bandes alpha et bêta, cruciales pour les fonctions exécutives et le traitement de la mémoire. En d'autres termes, leur cerveau travaillait moins et de manière moins interconnectée. À l'inverse, ceux qui écrivaient sans aide ont manifesté l'engagement cognitif le plus élevé, avec des réseaux neuronaux robustes et étendus. L'activité cérébrale diminuait proportionnellement à la dépendance vis-à-vis des outils externes.
    • Perte de mémoire sidérante : peut-être la découverte la plus alarmante est l'impact sur la mémoire. Plus de 83 % des utilisateurs de ChatGPT étaient incapables de se souvenir ou de citer des détails spécifiques de leurs propres écrits quelques minutes seulement après les avoir produits. Comparez cela aux seulement 11 % du groupe contrôle. Cela suggère que confier la tâche de la pensée à l'IA entrave sérieusement les processus naturels d'apprentissage et de consolidation mémorielle.
    • Le phénomène de « déchargement cognitif » : les participants du groupe IA ont rapporté une sensation d'effort mental réduit. Ils avaient tendance à copier-coller des blocs de texte plutôt que de les reformuler ou de les synthétiser. Leurs essais manquaient d'originalité et montraient une forte uniformité, les participants se sentant peu propriétaires de leur travail. Ce « déchargement cognitif » crée une « dette cognitive » : une dépendance précoce à l'IA mène à un encodage superficiel des informations et une piètre mémorisation.
    • Effets à long terme : ce n'est pas qu'un effet passager. Même lorsque les utilisateurs de ChatGPT ont été invités à écrire sans aide par la suite, leur activité cérébrale est restée significativement plus faible. Cela indique que la sur-dépendance à l'IA pourrait potentiellement reconfigurer la manière dont notre cerveau traite l'information, diminuant sa capacité innée à encoder, récupérer et synthétiser.


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    Une « dette cognitive »

    Les chercheurs parlent d’un nouveau risque : la « dette cognitive ». Cela signifie qu’à force de trop déléguer à l’IA, notre cerveau finit par perdre l’habitude de réfléchir par lui-même. On devient passif, on retient moins, on apprend moins.

    Un peu comme si on prenait toujours l’ascenseur : on arrive au bon étage, mais les muscles ne travaillent plus. Sauf qu’ici, c’est le cerveau qui s’atrophie.


    Que faut-il en conclure ?

    Ces découvertes ont des implications significatives pour les étudiants, les éducateurs et les professionnels. Bien que les outils d'IA puissent offrir une commodité et une efficacité immédiates, la sur-dépendance peut entraîner une détérioration des compétences de pensée critique, de la créativité et de la capacité à former des arguments originaux.

    Les chercheurs avertissent que l'IA, bien qu'étant un assistant puissant, doit être utilisée de manière délibérée et bien réglementée dans les environnements d'apprentissage. Ils suggèrent des approches où la rédaction des premières ébauches se fait manuellement avant d'affiner le texte avec l'aide de l'IA. Cela permettrait de maintenir l'activité cognitive tout en bénéficiant des avantages de l'efficacité.

    Dit autrement, l'étude ne dit pas qu’il faut abandonner ChatGPT, mais elle invite à l’utiliser avec modération.

    Voici quelques conseils simples :
    • Écrivez d’abord par vous-même, puis utilisez l’IA pour corriger, améliorer ou s’inspirer.
    • Ne vous reposez pas entièrement sur ChatGPT pour rédiger des textes importants.
    • En classe ou à l’université, ne laissez pas l’IA réfléchir à votre place, surtout si vous voulez vraiment apprendre.

    L'étude du MIT met en évidence un « coût cognitif » potentiel lié à l'utilisation excessive de l'IA pour les tâches quotidiennes. Elle nous invite à réfléchir à la manière dont nous intégrons ces technologies dans nos processus d'apprentissage et de travail afin de préserver et de renforcer nos propres capacités cognitives.

    Citation Envoyé par chercheurs
    Alors que l'impact éducatif de l'utilisation du LLM commence seulement à s'installer dans la population générale, nous démontrons dans cette étude la question urgente d'une diminution probable des compétences d'apprentissage sur la base des résultats de notre étude. L'utilisation du LLM a eu un impact mesurable sur les participants, et bien que les avantages aient été initialement apparents, comme nous l'avons démontré au cours des 4 mois, les participants du groupe LLM ont obtenu de moins bons résultats que leurs homologues du groupe « cerveau uniquement » à tous les niveaux : neuronal, linguistique, notation.

    Nous espérons que cette étude servira de guide préliminaire pour comprendre les impacts cognitifs et pratiques de l'IA sur les environnements d'apprentissage.
    D'autres études allaient déjà dans ce sens

    L'utilisation de ChatGPT ruine la mémoire et les performances scolaires, et rend les étudiants moins intelligents

    Une étude publiée dans l'International Journal of Educational Technology in Higher Education a conclu que l'utilisation de ChatGPT rend les étudiants un peu moins intelligents. La recherche a examiné les causes et les conséquences de l'utilisation du ChatGPT chez les étudiants universitaires. Les résultats montrent que l'utilisation de ChatGPT est susceptible de développer des tendances à la procrastination et à la perte de mémoire et de diminuer les performances académiques des étudiants.


    « Les étudiants qui utilisent l'IA comme béquille n'apprennent rien », d'après Ethan Mollick

    Ethan Mollick, professeur à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, a partagé ses réflexions sur ce sujet dans une interview. Mollick souligne que l’IA peut être un outil puissant pour augmenter nos capacités, mais elle ne doit pas devenir une béquille. Selon lui, les étudiants qui s’appuient trop sur l’IA risquent de ne pas développer les compétences critiques nécessaires à leur apprentissage. « Les étudiants qui utilisent l’IA comme béquille n’apprennent rien. Cela les empêche de réfléchir », affirme-t-il.


    Source : étude

    Et vous ?

    Faut-il interdire l’usage de ChatGPT dans les devoirs scolaires pour préserver les capacités cognitives des élèves ?

    Peut-on vraiment apprendre si l’on délègue systématiquement la réflexion à une intelligence artificielle ?

    L’usage de l’IA à l’école doit-il être encadré comme une calculatrice : utile, mais pas à toutes les étapes ?

    L’école doit-elle former les élèves à utiliser l’IA intelligemment, ou au contraire s’en méfier ?

    Peut-on parler de triche si un élève rend un texte écrit à 90 % par ChatGPT, même s’il comprend ce qu’il a rendu ?

    Au-delà de l'écriture, comment la généralisation de l'IA dans d'autres domaines (prise de décision, analyse d'informations, etc.) pourrait-elle influencer collectivement nos capacités cognitives en tant que société, et sommes-nous préparés à ces changements ?

    Les outils comme ChatGPT rendent-ils vraiment "plus bêtes", ou est-ce qu’ils déplacent simplement l’effort cognitif ?

    Peut-on comparer l’impact de ChatGPT sur le cerveau à celui de la voiture sur les jambes, ou de la calculette sur le calcul mental ?

    Existe-t-il une « bonne dose » d’intelligence artificielle dans une activité intellectuelle ?
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  8. #48
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  9. #49
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  10. #50
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    Citation Envoyé par Christophe Voir le message
    Ben oui, l'IA peut rendre con et fainéant.
    Noooooooooooon?

    Une étude sérieuse qui prouverait que l'être humain privilégie toujours le "en faire le moins possible"?

    Je n'ose y croire à la lecture de la myriade d'intervenants sur ce site qui font la promotion du télétravail, matin, midi et soir, en jurant leur très grand dieu. que le travailleur en télétravail assis à 10 centimètres de sa console de jeu, est d'une productivité débordante et qu'il n'a de cesse de travailler "sang et eau" pour réaliser la tâche qui lui est confiée par un chef un minimum naïf

  11. #51
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    télétravailler ne signifie pas nécessairement glander.

    D'ailleurs il est tout à fait possible de glander en présentiel.

    Une étude sérieuse qui prouverait que l'être humain privilégie toujours le "en faire le moins possible"?
    ou peut être plutôt qu'un humain privilégie le bénéfice-risque.
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  12. #52
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    Citation Envoyé par Christophe Voir le message
    télétravailler ne signifie pas nécessairement glander.

    D'ailleurs il est tout à fait possible de glander en présentiel.


    ou peut être plutôt qu'un humain privilégie le bénéfice-risque.
    Marrant! Les "promoteurs" du télétravail fournissent toujours le même argument "On peut aussi glander en présentiel"...

    C'est pas un argument, c'est simplement un fait qu'un glandeur peut glander partout et glandera partout.

    Seulement il y a des conditions qui poussent à glander même ceux qui ne le feraient pas en présentiel: Quand tu es en pantoufle dans ton salon avec la bière dans une main et la Play Station en ligne de mire, il est plus tentant de glander... C'est une réalité même si cette réalité ne fait pas plaisir aux télétravailleurs qui nous jurent tous qu'ils bossent comme des malades à la maison sans que personne ne soit témoin de leur immense assiduité au travail.

    Les télétravailleurs peuvent dire ce qu'ils veulent, l'être humain oriente toujours son activité vers le "faire avec le moindre effort". C'est justement cette qualité qui a fait la réussite de l'être humain dans l'évolution.

  13. #53
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Noooooooooooon?

    Une étude sérieuse qui prouverait que l'être humain privilégie toujours le "en faire le moins possible"?

    Je n'ose y croire à la lecture de la myriade d'intervenants sur ce site qui font la promotion du télétravail, matin, midi et soir, en jurant leur très grand dieu. que le travailleur en télétravail assis à 10 centimètres de sa console de jeu, est d'une productivité débordante et qu'il n'a de cesse de travailler "sang et eau" pour réaliser la tâche qui lui est confiée par un chef un minimum naïf
    quel rapport avec le télétravail ?
    vous avez vraiment un probleme avec le télétravail vous, mauvaise experience avec vos collaborateurs ?

    Vrai question: vous m'avez l'air tres stressé par le faite de payer des salariés qui sont pas à 100% dans le travail, pourquoi vous avez encore des salariés, pourquoi ne pas avoir que des freelances et les payer à la tache ?

  14. #54
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    quel rapport avec le télétravail ?
    vous avez vraiment un probleme avec le télétravail vous, mauvaise experience avec vos collaborateurs ?
    TOUS les responsables qui gèrent des collaborateurs ont eu de mauvaises expériences avec des télétravailleurs (je précise "des télétravailleurs" ne signifie pas "tous les télétravailleurs)! Il n'y a que les télétravailleurs pour dire que tout se passe à merveille, tout le temps.

    Pourquoi croyez-vous que des grosses sociétés qui privilégient le bénéfice maximal veulent toutes mettre fin au télétravail introduit lors du Covid? je connais déjà la réponse des "pro télétravailleurs", c'est parce que se sont de mauvais managers qui ne savent pas se rendre compte à quel point le mec assis dans son salon avec sa Play Station est productif

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Vrai question: vous m'avez l'air tres stressé par le faite de payer des salariés qui sont pas à 100% dans le travail, pourquoi vous avez encore des salariés, pourquoi ne pas avoir que des freelances et les payer à la tache ?
    Et oui, un patron ne trouve pas l'argent des salaires sous son tapis de salon... Il n'y a que des employés orientés Génération Z au discours "je suis génial, tout m'est dû mais moi je ne suis redevable de rien" pour considérer que le "salaud de patron" ne fait que s'enrichir sur le malheureux employé si mal payé qu'il a d'ailleurs raison d'en faire un minimum.

    Cet état d'esprit est une spécialité toute française... C'est justement pour cela que j'ai quitté ce pays!


    Perso, je connais des patrons de PME qui lorsque cela va mal ne se donne pas de salaire pour pouvoir garder leur employés qui eux reçoivent leur salaire sans subir le moindre soucis!

    Perso, je connais des entreprises où ce sont les employés eux-mêmes qui s'organisent pour faire plus d'heures quand il y a des commandes urgentes... Ils ont le sens des responsabilités et comprennent que la réussite de l'entreprise = réussite du patron = réussite des employés.

    Mais en France, cela relève de la science-fiction!


    ---

    Autre élément qui prouve que vous n'avez jamais géré une entreprise: Pourquoi des salariés et pas des freelance?

    Et bien cher Calvaire, les salariés de l'entreprise sont la vraie richesse de l'entreprise... Ce sont les connaissances et l'expérience de ses salariés qui permettent à une entreprise de répondre aux attentes du marché... Avec des freelances, une entreprise ne capitalise pas sur le développement de ses compétences, ce n'est qu'une coquille vide... Le freelance répond juste à un besoin immédiat qui se paie toujours sur le moyen et long terme... Par exemple, le développement d'un logiciel évolue au cours de temps: Quand un client vous demande des ajouts de fonctionnalités 3 ou 5 ans après le projet initial, vous estimez à quel pourcentage la chance de retrouver le freelance qui avait fait le job?

  15. #55
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    Pourquoi croyez-vous que des grosses sociétés qui privilégient le bénéfice maximal veulent toutes mettre fin au télétravail
    Je ne pense pas que se soit le cas de toutes les sociétés.


    Le télétravailleur peut aussi bien arranger le salarié que l’entreprise. Supprimer le télétravail peut être aussi un moyen de pousser des salariés à la démission.

    Et quel est le rapport entre le télétravail et l'usage intensif de chatGPT, sujet du post ?
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  16. #56
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Autre élément qui prouve que vous n'avez jamais géré une entreprise: Pourquoi des salariés et pas des freelance?
    mais il n'ya rien a prouvé, j'ai jamais prétendu gérer une entreprise, j'ai toujours été salarié.

    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Et bien cher Calvaire, les salariés de l'entreprise sont la vraie richesse de l'entreprise... Ce sont les connaissances et l'expérience de ses salariés qui permettent à une entreprise de répondre aux attentes du marché... Avec des freelances, une entreprise ne capitalise pas sur le développement de ses compétences, ce n'est qu'une coquille vide... Le freelance répond juste à un besoin immédiat qui se paie toujours sur le moyen et long terme... Par exemple, le développement d'un logiciel évolue au cours de temps: Quand un client vous demande des ajouts de fonctionnalités 3 ou 5 ans après le projet initial, vous estimez à quel pourcentage la chance de retrouver le freelance qui avait fait le job?
    J'aimerais bien savoir comment vous faite pour attirer des salariés dans votre offre d'emplois et comment vous gardez vos salariés plus de 2-3ans sans télétravail.
    A moins de payer au dessus du marché ou d'avoir que des salariés anti télétravail je ne vois pas.

  17. #57
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    Perso, je connais des entreprises où ce sont les employés eux-mêmes qui s'organisent pour faire plus d'heures quand il y a des commandes urgentes... Ils ont le sens des responsabilités et comprennent que la réussite de l'entreprise = réussite du patron = réussite des employés.

    Mais en France, cela relève de la science-fiction!
    Bordel mais à un moment faut que vous arrêtiez de cracher sur tout dans tous les sens comme presque tout vos posts ! ! !
    Vous croyez tout savoir sur tout ?? Vous avez la science infuse ??

    Et là ben non, j'ai bossé dans une boite ou le bureau ben c'est la maison.
    On partait de là quand c'était requis et on rentrait quand le taf était fait.
    Pour le reste on appelait çà de l'administratif.
    Vous croyez qu'on tirait sur la corde pour rester chez soi ??
    Vous croyez qu'on chargeait les autres pour rester chez soi ?
    Vous croyez qu'on se portait pale pour rester chez soi ??
    Vous croyez qu'on avait notre boss ou notre chef de service sur le cul pour dire que çà allait pas assez vite ou autre connerie de ce genre ??
    Nous avions un taf à faire, souvent avec une dead line, et on savait ce que l'on devait faire, la communication entre nous c'était normal.
    Donc le taf était fait et le client était content.

    La boite en France et dans le Sud en plus, double pas de bol hein ..

  18. #58
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    Chatgpt est la plus grande plaie technologique depuis les réseaux sociaux. Je l’utilise en moteur de recherche et pour connaître la technologie mais c’est très loin d’être à la hauteur de ce qu’est censé être une «*intelligence*»: erreurs fréquentes, réponses génériques et simplistes voir inventées.

    Si on d’intéresse aussi au ratio (consommation énergétique et nuisance sur la société / utilité) on comprend vite que l’ia est une bulle poussée par des marketeux et des financiers qui va finir par éclater. D’autant plus que ces IA n’existent que grâce au plus grand pillage organisé de données sans autorisation.

    A court terme, l’appât du gain poussent les entreprises à remplacer massivement leurs salariés par des IA mais quand elles se feront battre par des concurrents préférant recourir à des gens compétents et des experts, je prédis un retour en arrière massif.

  19. #59
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    Citation Envoyé par Nym4x Voir le message
    Si on d’intéresse aussi au ratio (consommation énergétique et nuisance sur la société / utilité) on comprend vite que l’ia est une bulle poussée par des marketeux et des financiers qui va finir par éclater. D’autant plus que ces IA n’existent que grâce au plus grand pillage organisé de données sans autorisation.

    A court terme, l’appât du gain poussent les entreprises à remplacer massivement leurs salariés par des IA mais quand elles se feront battre par des concurrents préférant recourir à des gens compétents et des experts, je prédis un retour en arrière massif.
    Que voilà une analyse pertinente... Bravo!

  20. #60
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    Citation Envoyé par Ti-Slackeux Voir le message
    Bordel mais à un moment faut que vous arrêtiez de cracher sur tout dans tous les sens comme presque tout vos posts ! ! !
    Vous croyez tout savoir sur tout ?? Vous avez la science infuse ??

    Et là ben non, j'ai bossé dans une boite ou le bureau ben c'est la maison.
    Vous indiquez être actif dans la robotique? Les robots que vous deviez programmer étaient dans votre salon, dans votre salle-de-bain ou mieux dans le lit conjugal?

    Désolé de poser la question, dans ma société nous sommes des arriérés, on ne voit pas comment il serait possible de faire de la robotique en télétravail... Mais bon, on est un peu con... Hein?


    PS: Désolé également de vous faire profiter de ma longue expérience... Mais pour cela j'ai une solution: Quand vous voyez un de mes messages, ne le lisez tout simplement pas... Cela aura le grand avantage de ne pas vous perturber dans vos certitudes

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