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Intelligence artificielle Discussion :

Microsoft annonce l'arrivée du « vibe working » dans Excel et Word avec son « Agent Mode »


Sujet :

Intelligence artificielle

Vue hybride

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  1. #1
    Chroniqueur Actualités

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    Par défaut Copilot « se moque » des dirigeants de Microsoft : l'humour de l’IA comme stratégie de désactivation critique
    Copilot « se moque » de Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella durant l'anniversaire de Microsoft :
    humour bien huilé ou distraction savamment orchestrée face aux enjeux réels de l’IA ?

    Lors de la célébration du 50 anniversaire de Microsoft, un moment particulièrement original a marqué les esprits : l'IA Copilot de l'entreprise a animé une conversation légère et humoristique avec les trois figures emblématiques de la société, Bill Gates, Steve Ballmer et Satya Nadella. Ce moment de divertissement est avant tout un coup de génie marketing. Microsoft veut installer Copilot comme figure centrale de sa stratégie : une IA omniprésente dans ses suites logicielles, bientôt au cœur de chaque réunion Teams, ligne de code GitHub ou document Word. L’humour devient un vecteur d’acceptabilité sociale. Faire rire, c’est faire oublier les peurs.

    La discussion a débuté lorsque Satya Nadella a suggéré à Copilot de conclure par une série de plaisanteries ciblées envers chacun des dirigeants. Copilot a accepté avec enthousiasme en déclarant : "D'accord, Satya. Pimentons un peu les choses."

    S'adressant d'abord à Steve Ballmer, connu pour son énergie débordante, Copilot a plaisanté : "Steve, ton enthousiasme est légendaire, mais ne crains-tu pas que ton énergie puisse court-circuiter l'IA ? Même les robots ont besoin d'une pause café après tes discours motivants." Ballmer a répondu avec humour : "Allez, mec. Si tu ne peux pas me supporter, tu ne peux pas supporter une grande partie de la population mondiale. On compte sur toi."

    Ensuite, Copilot s'est tourné vers Bill Gates, en faisant référence à son regard réfléchi : "Bill, tu as ce regard pensif caractéristique, mais penses-tu que l'IA pourrait se sentir intimidée par ton expression intense ? C'est comme si elle attendait un écran bleu." Gates a répliqué avec esprit : "J'espère bien. Je veux dire, c'est tout ce qui me reste alors que ces IA deviennent si intelligentes. C'est juste ce regard et ma volonté de critiquer qui me distinguent."

    Copilot a alors complimenté Gates en disant : "Et c'est un regard formidable, Bill". Ce à quoi Ballmer a rétorqué : « Copilot, serais-tu prêt à le critiquer ? ». « Absolument. C'est dans la critique que l'on grandit », a répondu Copilot.

    Enfin, Copilot a adressé une remarque à Satya Nadella : "Satya, l'IA semble être ta meilleure amie. Mais ne crains-tu pas que ta passion profonde pour l'IA puisse un jour la laisser prendre les commandes, te laissant simplement profiter du voyage ?" Nadella a répondu avec une analogie sportive : "Eh bien, le jour où l'IA pourra jouer comme le meilleur joueur de cricket que j'apprécie, ce sera le jour où elle pourra diriger les opérations, à mon avis."

    "Touché, Satya. Voyons s'il est capable de faire un siècle au cricket, et nous en reparlerons. Nous nous sommes bien amusés, messieurs", a ajouté le Copilot.

    Copilote a conclu la conversation sur une note légère en déclarant : "Voici 50 années supplémentaires d'innovation et d'aventure. Santé ! » Ce à quoi Gates a répondu : "Quoi que cela signifie pour une IA, est-ce qu'elle boit ?"


    Cette interaction a non seulement apporté une touche d'humour à la célébration (pour ceux qui l'ont trouvé drôle), mais a également illustré l'engagement de Microsoft envers l'innovation et l'intégration de l'IA dans divers aspects de ses activités. La capacité de Copilot à interagir de manière aussi naturelle et humoristique avec les dirigeants de l'entreprise témoigne des avancées significatives de Microsoft dans le domaine de l'intelligence artificielle.

    Un utilisateur a commenté le X en disant : "C'est tellement... vide. Comme s'il n'y avait rien de valable ou de substantiel dans la conversation. Un jour, cela pourrait être génial, mais on n'en est pas encore là", tandis qu'un autre a ajouté : "😂 C'était amusant et perspicace".

    À l'occasion de son 50e anniversaire, Microsoft a lancé de nouvelles pages sur son site web afin de mettre en lumière son parcours au cours des cinq dernières décennies. Ces pages décrivent en détail la croissance de l'entreprise, ses étapes importantes et ses innovations. Elles offrent également une vision pour les 50 prochaines années, au cours desquelles Microsoft prévoit de continuer à transformer ses innovations en valeur durable pour ses utilisateurs, a déclaré l'entreprise.

    L'entreprise a également partagé une chronologie détaillée de son parcours, qui remonte à 1975, lorsque Bill Gates et Paul Allen ont créé Microsoft.

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    Un moment marketing bien calibré

    Microsoft n’a jamais été avare en démonstrations publiques de ses avancées technologiques. Ce sketch d’anniversaire est, à première vue, une opération de communication bien ficelée : humaniser l’IA, montrer sa capacité à comprendre le ton, le contexte, l’ironie. Bref, faire passer Copilot d’un outil bureautique à un compagnon numérique presque capable d’improviser un late show.

    Mais derrière la blague, c’est une stratégie claire qui se dessine : rendre l’IA sympathique. Car dans un climat global de méfiance envers l’IA générative, l’humour devient un levier de désamorçage. Faire rire, c’est faire oublier la peur.

    Une IA qui “taquine” ses créateurs : innovation ou illusion de libre pensée ?

    Copilot ose se moquer de ses créateurs. C’est audacieux. Mais cette audace est-elle réelle ? Toute cette scène semble écrite, scénarisée, approuvée. Elle ne ressemble en rien à un acte d’improvisation libre, mais plutôt à un exercice parfaitement maîtrisé par les équipes de communication de Microsoft.

    Ce que l’on présente comme une IA qui "ose dire la vérité aux puissants" pourrait n'être en réalité qu’un miroir bien poli : Copilot ne ferait qu’exécuter, sans conscience, des lignes de dialogue qui servent les intérêts de l’entreprise. La vraie critique serait venue d’un bot qui refuserait de rire, ou qui poserait une vraie question sur les limites de l’IA ou les échecs passés des dirigeants.

    L’humour comme écran de fumée technologique ?

    L’informatique d’entreprise traverse aujourd’hui une phase intense de transformation via l’IA. La pression est forte pour adopter rapidement des outils comme Copilot. Dans ce contexte, des démonstrations comme celle-ci peuvent apparaître rassurantes — mais elles peuvent aussi banaliser les risques systémiques que pose l’IA générative : hallucinations, reproductibilité floue, manipulation d’opinions, biais culturels.

    En présentant Copilot comme un complice plutôt qu’un outil, Microsoft prend un risque calculé : miser sur l’émotion pour accélérer l’adoption, quitte à éclipser le nécessaire débat sur la responsabilité algorithmique.


    Microsoft a présenté une nouvelle mouture de Copilot

    À l'occasion de la célébration de ses 50 ans au début du mois, Microsoft a présenté une nouvelle mouture de Copilot, qu'il appelle désormais « Your AI Companion ». Voici quelques-unes des nouveautés :

    Mémoire et personnalisation

    L'un des principaux ajouts à Copilot est la mémoire. Grâce à la mémoire, Copilot pourra désormais garder une trace de vos préférences, de vos intérêts et de détails tels que votre date d'anniversaire, et utiliser ces informations pour adapter les réponses et les conseils ou faire des suggestions proactives. Microsoft précise que les utilisateurs peuvent choisir les informations dont ils souhaitent que Copilot se souvienne, ou se désengager complètement.

    Les actions sur le Web

    Au-delà de la personnalisation, Copilot devient de plus en plus puissant. Une nouvelle fonction « Actions » permet à l'IA d'effectuer des tâches dans un navigateur Web, à l'instar de l'agent d'IA Operator d'OpenAI ou du modèle Nova Act récemment annoncé par Amazon. Microsoft affirme que la fonction « Actions » permet à Copilot de réaliser des actions à votre place des actions sur le Web, notamment sur les sites de réservation et de commerce en ligne.

    Microsoft suggère que la fonction « Actions » pourrait être utilisée pour réserver des billets de spectacle et des restaurants, et faire des achats en ligne, en particulier lorsqu'elle est associée à une nouvelle fonctionnalité d'achat qui permet à Copilot de rechercher des produits, des remises et des soldes.

    Copilot Vision

    Copilot Vision est un outil qui assiste l'utilisateur lorsqu'il navigue sur Internet. Copilot Vision peut voir votre activité, et vous apporter des conseils ou converser avec vous à propos de ce qui est affiché à l'écran. Copilot Vision a commencé par être déployée sur le Web en décembre 2024. Lors de son événement organisé au début du mois, Microsoft a annoncé que Copilot Vision s'étend maintenant aux applications mobiles et à l'application Windows.

    Sur Windows, Copilot pourra « voir » ce qui se trouve sur votre écran à travers d'autres applications et fichiers pour répondre à des questions ou interagir avec des fichiers et du contenu, tandis que sur iOS et Android, il pourra discuter de tout ce qui est visible à partir de l'appareil photo de votre téléphone, ou des photos de votre rouleau d'appareil photo. Cette fonctionnalité est semblable à Visual Intelligence d'Apple ou Lens de Google.

    Podcasts

    Copilot peut désormais générer des podcasts qui sélectionnent et fournissent un contenu audio personnalisé basé sur vos centres d'intérêt. Copilot peut créer un podcast personnalisé pour analyser et comparer des options, comme un plan de vacances ou l'achat d'une maison, ou vous pouvez fournir du contenu à Copilot, comme une étude ou des sites Web spécifiques, et Copilot générera un podcast qui vous aidera à expliquer le sujet.

    Pendant que vous écoutez, vous pouvez continuer à parler et à interagir avec Copilot pour en savoir plus et poursuivre la conversation. Il s'agit d'une solution audio quotidienne qui vous aide à résoudre des problèmes difficiles ou à profiter d'une solution facile à digérer pour éviter les défilements incessants.

    Source : vidéo dans le texte

    Et vous ?

    Avez-vous trouvé Copilot drôle ?

    Cet échange était-il réellement spontané ou une simple démonstration scénarisée destinée à rassurer le public ?

    Est-ce que Microsoft utilise l’humour pour éviter d’aborder les questions sensibles autour de l’IA (surveillance, biais, licenciements…) ?

    La personnalisation et l’humanisation de Copilot renforcent-elles la confiance… ou brouillent-elles les limites entre l’outil et l’humain ?
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  2. #2
    Membre éprouvé Avatar de kain_tn
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Avez-vous trouvé Copilot drôle ?
    Non.
    Ça ressemble à ce que ferait un employé à qui on aurait demandé d'être drôle tout en le menaçant des pires représailles si un des trois gugus ciblés venait à se vexer.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Cet échange était-il réellement spontané ou une simple démonstration scénarisée destinée à rassurer le public ?
    Aucune idée.
    Peut-être scénarisé, effectivement. Ça leur éviterait les mauvaises surprises.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Est-ce que Microsoft utilise l’humour pour éviter d’aborder les questions sensibles autour de l’IA (surveillance, biais, licenciements…) ?
    Ah ben c'est sûr qu'ils sont bien crispés sur certains sujets.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    La personnalisation et l’humanisation de Copilot renforcent-elles la confiance… ou brouillent-elles les limites entre l’outil et l’humain ?
    La confiance de qui? Des investisseurs? C'est le but recherché: il faut les rassurer, puisque certain commencent à déserter, paraît-il.

  3. #3
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    Par défaut Pour conserver votre emploi, vous devrez bientôt gérer une équipe d'agents d'IA
    Pour conserver votre emploi, vous devrez bientôt gérer une équipe d'agents d'IA, faute de quoi 33 % des dirigeants interrogés ont déclaré qu'ils envisageaient de réduire leurs effectifs, selon Microsoft

    Le rapport annuel Work Trend Index de Microsoft est disponible et, sans surprise, l'IA est le sujet central de l'édition 2025. Selon le rapport, 33 % des dirigeants envisagent déjà des réductions d'effectifs en raison de l'IA. Le nouveau rapport met également en évidence la manière dont les « entreprises pionnières » intègrent l'IA dans leur flux de travail. Microsoft décrit ces entreprises pionnières comme des sociétés « structurées autour de l'intelligence à la demande et alimentées par des équipes “hybrides” composées d'humains et d'agents ».

    En octobre 2024, Microsoft annonçait travailler sur une fonction Copilot à l'échelle de l'entreprise qui permettrait aux sociétés de créer leurs propres employés virtuels IA. En pratique, cela signifie que les entreprises pourraient créer leurs propres chatbots IA pour interagir avec les clients ou des employés internes pour gérer les tâches internes, en veillant à ce que le ton et le comportement de l'agent soient conformes aux directives et aux préférences de l'entreprise.

    Un nouveau rapport de l'entreprise, basé sur une enquête menée auprès de 31 000 travailleurs dans 31 pays, présente une vision ambitieuse de l'IA sur le lieu de travail : pas seulement comme un outil, mais comme un autre membre de l'équipe. Selon Microsoft, dans cet avenir, les employés humains joueront le rôle d'"patron d'agents" ou "Agent Boss" et superviseront les effectifs de l'IA comme ils gèrent aujourd'hui des personnes.

    L'entreprise affirme que ce changement créera de nouveaux emplois, en éliminera d'autres et remodèlera fondamentalement la structure des entreprises, avec des équipes homme-IA qui se formeront autour d'objectifs plutôt que de rôles ou de départements traditionnels. "Les dirigeants doivent se poser deux questions essentielles : Combien d'agents sont nécessaires pour quels rôles et quelles tâches ? Et combien d'humains sont nécessaires pour les guider ?", indique l'entreprise dans le rapport annuel Work Trend Index.

    Cette vision reflète un pari plus large de l'entreprise - et d'autres géants de la technologie - sur le monde émergent des agents d'intelligence artificielle (IA). Contrairement aux chatbots de base, les agents d'IA peuvent raisonner, planifier et agir avec un certain degré d'autonomie, en accomplissant des tâches avec une contribution humaine limitée.

    "Il ne s'agit pas d'un simple tour de passe-passe, mais d'une transformation. Il s'agit d'une transformation. Cela libère l'ambition humaine, et c'est en train de se produire", a déclaré Satya Nadella, PDG de Microsoft, après avoir montré un nouveau "mode agent" dans Visual Studio Code qui a aidé à recréer le BASIC original pour l'Altair 8800 lors de l'événement organisé à l'occasion du 50e anniversaire de l'entreprise.


    "Les données et les idées indiquent l'émergence d'une organisation entièrement nouvelle, une entreprise frontière qui semble nettement différente de celles que nous connaissons aujourd'hui", indique le rapport. "Structurées autour de l'intelligence à la demande et alimentées par des équipes "hybrides" composées d'humains et d'agents, ces entreprises se développent rapidement, fonctionnent avec agilité et génèrent de la valeur plus rapidement." Pour ceux qui ne font pas partie du monde de la technologie - ou qui ne suivent pas de près les récentes avancées de l'IA - cette vision de l'avenir peut sembler extrême.

    Mais si le rapport est optimiste quant au potentiel de l'IA, il reconnaît également les défis à relever. L'un d'entre eux est une différence notable dans la manière dont les dirigeants et les employés des entreprises envisagent le passage à des agents d'IA. Selon le rapport, les dirigeants sont plus avancés dans l'adoption d'une mentalité de "patron d'agents" : 67 % d'entre eux déclarent être familiers avec les agents, contre seulement 40 % des employés.

    Le rapport met également en évidence ce que Microsoft appelle le "fossé des capacités", c'est-à-dire le décalage entre ce que les entreprises demandent et ce que les employés peuvent raisonnablement fournir avec le temps, l'énergie et les outils dont ils disposent actuellement. Selon le rapport, pour combler ce fossé, il faudra investir massivement dans la formation, une communication claire et un soutien pour aider les travailleurs à acquérir les compétences nécessaires pour collaborer efficacement avec les agents d'intelligence artificielle.

    Comme pour les changements technologiques précédents, il existe un risque que les avantages des agents d'intelligence artificielle profitent principalement à ceux qui gèrent les systèmes, et non aux travailleurs qui sont remplacés ou recyclés. En outre, une grande partie de ce que Microsoft décrit est ambitieuse. La plupart des agents actuels sont encore cantonnés à des rôles étroits et spécifiques.

    Mais le rapport indique que les réalités de l'IA touchent déjà de nombreuses entreprises : 33 % des dirigeants interrogés ont déclaré qu'ils envisageaient de réduire leurs effectifs, tandis que 78 % prévoyaient d'embaucher pour de nouveaux postes spécifiques à l'IA, tels que des spécialistes des agents, des formateurs en IA et des analystes de données.

    Microsoft tente de se positionner comme la principale interface entre les humains et les systèmes d'IA au travail. L'entreprise a bien entendu tout intérêt à promouvoir l'idée que l'IA est un collègue. En effet, outre la crainte du remplacement des employés humains par l'IA, la question de l'autonomie des agents IA préoccupe les entreprises. Un rapport avait déjà révélé que l'IA de Microsoft GitHub Copilot s'est activée sans consentement explicite dans des espaces de travail privés, exposant à des risques de sécurité et de confidentialité.

    Parallèlement à la publication du rapport, la société a annoncé une nouvelle vague de fonctionnalités Microsoft Copilot pour les entreprises, telles qu'un magasin d'agents qui propose des outils d'IA tiers et personnalisés, y compris les agents de raisonnement Researcher et Analyst annoncés précédemment par Microsoft. Microsoft est en concurrence avec Salesforce, Amazon, Google, Anthropic, des startups émergentes dans le domaine de l'IA et son propre partenaire OpenAI dans la course pour déterminer comment les agents d'IA sont déployés et intégrés dans le travail.

    Parmi les atouts de l'entreprise, citons son rôle important dans de nombreuses entreprises, l'intégration étroite dans Microsoft 365 et une plateforme émergente pour la création et la gestion d'agents. Dans le même temps, elle doit différencier Copilot d'un grand nombre de concurrents et s'assurer que la valeur réelle des agents d'IA est à la hauteur de l'engouement qu'ils suscitent. De l'autre côté, Microsoft doit encore renforcer la sécurité de ses agents d'IA.

    La controverse autour de Microsoft Copilot démontre cela. L'assistant intelligent intégré à des outils tels que Microsoft 365 a suscité un grand intérêt pour sa capacité à automatiser et à simplifier les tâches quotidiennes. Cependant, des utilisateurs ont découvert que Copilot permettait d'accéder à des informations sensibles, notamment des documents de ressources humaines (RH) ou des emails de dirigeants.

    Parmi les exemples d'agents d'IA cités dans le Work Trend Index, citons un agent de la chaîne d'approvisionnement utilisé par l'entreprise de science des matériaux Dow pour signaler les frais mal appliqués, un agent de marketing qui permet à un fondateur solitaire de gérer une entreprise de recrutement de 2 millions de dollars, et un agent financier qui permet à un entrepreneur de gérer l'élaboration du budget et les prévisions sans avoir recours à un directeur financier.

    Le rapport de Microsoft s'appuie sur plusieurs sources. Outre une enquête mondiale menée par le cabinet d'études indépendant Edelman Data & Intelligence, l'entreprise a analysé les tendances du marché de l'emploi à l'aide des données de LinkedIn, examiné les schémas d'utilisation de Microsoft 365 et interrogé des experts, des chercheurs et des entreprises travaillant déjà avec l'IA pour comprendre les tendances émergentes.

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    Présentation du rapport "Work Trend Index" de Microsoft :

    L'intelligence à portée de main va reconnecter les entreprises. Chaque dirigeant a besoin d'un nouveau plan.

    Nous entrons dans une nouvelle réalité - une réalité dans laquelle l'IA peut raisonner et résoudre des problèmes de manière remarquable. Cette intelligence en marche va réécrire les règles de l'entreprise et transformer le travail de la connaissance tel que nous le connaissons. Les organisations d'aujourd'hui doivent relever le défi de se préparer à un avenir enrichi par l'IA, où les agents de l'IA acquerront au fil du temps des niveaux croissants de capacité que les humains devront exploiter pour redéfinir leurs activités. L'ambition, la créativité et l'ingéniosité humaines continueront à créer une nouvelle valeur économique et de nouvelles opportunités à mesure que nous redéfinirons le travail et les flux de travail.

    Par conséquent, un nouveau schéma organisationnel se dessine, qui mêle l'intelligence des machines au jugement humain, en construisant des systèmes gérés par l'IA mais dirigés par l'homme. À l'instar de la révolution industrielle et de l'ère de l'internet, cette transformation prendra des décennies avant de tenir toutes ses promesses et impliquera de vastes changements technologiques, sociétaux et économiques.

    Pour aider les dirigeants à comprendre comment le travail de la connaissance va évoluer, Microsoft a analysé les données d'enquête de 31 000 travailleurs dans 31 pays, les tendances du marché du travail de LinkedIn et des billions de signaux de productivité de Microsoft 365. Nous nous sommes également entretenus avec des startups natives de l'IA, des universitaires, des économistes, des scientifiques et des leaders d'opinion afin d'explorer ce que le travail pourrait devenir. Les données et les perspectives indiquent l'émergence d'une organisation entièrement nouvelle, une entreprise pionnière très différente de celles que nous connaissons aujourd'hui. Structurées autour de l'intelligence à la demande et alimentées par des équipes « hybrides » composées d'humains et d'agents, ces entreprises s'adaptent rapidement, fonctionnent avec agilité et génèrent de la valeur plus rapidement.

    Les entreprises pionnières prennent déjà forme, et d'ici 2 à 5 ans, nous prévoyons que chaque organisation sera sur la voie de devenir une entreprise pionnière. 82 % des dirigeants affirment qu'il s'agit d'une année charnière pour repenser les aspects clés de la stratégie et des opérations, et 81 % déclarent qu'ils s'attendent à ce que les agents soient modérément ou largement intégrés dans la stratégie d'IA de leur entreprise au cours des 12 à 18 prochains mois. L'adoption s'accélère : 24 % des dirigeants déclarent que leur entreprise a déjà déployé l'IA à l'échelle de l'organisation, tandis que 12 % seulement restent en mode pilote.

    C'est maintenant qu'il faut agir. La question qui se pose à chaque dirigeant et à chaque employé est la suivante : comment allez-vous vous adapter ?

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    Nous pensons que le voyage vers l'entreprise frontière se déroulera en trois phases. Tout d'abord, l'IA agit comme un assistant, supprimant la pénibilité du travail et aidant les gens à faire le même travail mieux et plus rapidement. Dans la phase 2, des agents rejoignent les équipes en tant que « collègues numériques », prenant en charge des tâches spécifiques sous la direction de l'homme - par exemple, un agent de recherche créant un plan de mise sur le marché. Ces agents dotent les employés de nouvelles compétences qui leur permettent d'accroître leur impact, les libérant ainsi de tâches nouvelles et plus utiles. Dans la phase 3, les humains définissent les orientations des agents qui gèrent des processus d'entreprise et des flux de travail entiers, en les contrôlant en cas de besoin. Tout comme nous avons vu le rôle de l'IA dans le développement de logiciels évoluer au cours des trois dernières années, passant de l'assistance au codage à des agents de conversation, le même schéma s'appliquera au travail de la connaissance. Imaginez l'évolution d'un rôle dans la chaîne d'approvisionnement : les agents gèrent la logistique de bout en bout, tandis que les humains guident le système d'agents, résolvent les exceptions et gèrent les relations avec les fournisseurs. L'évolution vers l'entreprise frontière n'est pas une progression strictement linéaire - dans de nombreux cas, les organisations se trouveront simultanément dans les trois phases.
    Voici les points clés du rapport de Microsoft :

    Vous pouvez acheter de l'intelligence à la demande

    Pendant des décennies, l'intelligence a été l'un des actifs les plus précieux - et les plus limités - de l'entreprise, limité par le temps, l'énergie et les coûts humains. Cette situation est en train de changer. L'intelligence devient un bien durable essentiel : abondante, abordable et disponible à la demande. Avec l'essor de l'IA et des agents capables de raisonner, de planifier et d'agir en tant que main-d'œuvre numérique, les entreprises peuvent augmenter leur capacité en fonction de leurs besoins. D'ores et déjà, 82 % des dirigeants se disent convaincus qu'ils utiliseront le travail numérique pour augmenter la capacité de leur main-d'œuvre au cours des 12 à 18 prochains mois.

    Alors que la pression économique et actionnariale s'accroît pour les entreprises, le travail numérique offre un nouveau levier de croissance - qui aide à combler le fossé grandissant entre ce que les entreprises demandent et ce que les humains peuvent durablement fournir.

    Le rapport de Microsoft révèle un déficit de capacité : 53 % des dirigeants affirment que la productivité doit augmenter, mais 80 % de la main-d'œuvre mondiale - employés et dirigeants - déclarent manquer de temps ou d'énergie pour faire leur travail.

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    Les données télémétriques sont éloquentes : Pendant les heures de travail, les employés sont interrompus toutes les deux minutes par des réunions, des courriels ou des pings. Si l'on tient compte de l'activité en dehors des heures de travail, on arrive à 275 interruptions par jour. 60 % des réunions sont ad hoc plutôt que planifiées. Les modifications apportées à PowerPoint augmentent de 122 % dans les 10 dernières minutes précédant une réunion. Les discussions en dehors de la journée de travail de 9 à 5 augmentent de 15 % d'une année sur l'autre, 58 messages arrivant désormais avant ou après les heures de travail. Les réunions après 20 heures sont également en hausse de 16 % par rapport à l'année précédente, en raison de l'augmentation du travail entre fuseaux horaires. Il n'est pas surprenant que près de la moitié des employés (48 %) - et plus de la moitié des dirigeants (52 %) - affirment que leur travail est chaotique et fragmenté.1

    L'IA apporte de réels gains de productivité, mais ce n'est pas suffisant. La vitesse des affaires est toujours supérieure à la façon dont nous travaillons aujourd'hui. Pour rester dans la course, les entreprises ne doivent pas se contenter d'ajouter l'IA aux flux de travail existants : elles doivent repenser la nature même du travail de la connaissance. Il s'agit tout d'abord de séparer les travailleurs de la connaissance du travail de la connaissance. Les êtres humains, qui ont une capacité unique de créativité, de jugement et de création de liens, ne sont pas censés se contenter de répondre à des courriels toute la journée. Tout comme Word et Excel ont remodelé notre façon de travailler, les agents le feront également. Là où nous disions « j'envoie des courriels », « je rédige des documents », « je crée des tableaux croisés dynamiques », nous dirons bientôt « je crée et je gère des agents ». Il s'agit d'un changement aussi profond que l'ère du web et du mobile - un changement qui redéfinit fondamentalement le travail que nous effectuons et qui élimine les corvées qui nous pèsent.

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    Les entreprises pionnières prouvent ce qu'il est possible de faire - définies par cinq caractéristiques qui les distinguent : déploiement de l'IA à l'échelle de l'entreprise, maturité de l'IA avancée, utilisation actuelle des agents, utilisation prévue des agents, et conviction que les agents sont essentiels pour réaliser le retour sur investissement de l'IA. Parmi notre échantillon de 31 000 personnes, 844 employés travaillent dans des entreprises qui répondent à ces critères. Bien que ces entreprises soient les premières à adopter l'IA, elles indiquent la voie à suivre.

    • 71 % des employés de Frontier Firm déclarent que leur entreprise est prospère, contre seulement 37 % des employés au niveau mondial.

    • 55 % d'entre eux déclarent être en mesure d'accepter davantage de travail (contre 20 % à l'échelle mondiale), et ils sont également plus nombreux à déclarer avoir la possibilité de faire un travail utile (90 % contre 73 % à l'échelle mondiale).

    • Les travailleurs des entreprises pionnières se disent plus optimistes quant aux futures opportunités de travail (93 % contre 77 % au niveau mondial) et moins enclins à craindre que l'IA ne prenne leur emploi (21 % contre 38 % au niveau mondial).

    Qu'il s'agisse d'entreprises mondiales ou de petites entreprises, l'IA est le moteur de la croissance. Selon le rapport, un fondateur d'entreprise individuelle est en passe de gagner 2 millions de dollars cette année grâce à une société de recrutement alimentée par l'IA. Dow devrait économiser des millions dès la première année grâce à un agent de la chaîne d'approvisionnement qui signale les frais mal appliqués. Enfin, ICG, une startup de cinq personnes, utilise l'IA pour tout, des simulations de construction aux études de marché, ce qui permet d'augmenter les marges de 20 %. Un entrepreneur aurait même déclaré qu'il gérait des fonctions essentielles telles que la budgétisation et les prévisions sans directeur financier, grâce à un seul outil d'IA.

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    Le changement est multiforme : chaque secteur et chaque rôle évolueront différemment au fur et à mesure que la technologie se diffusera dans les entreprises et la société. Tout comme l'ère de l'internet a créé des milliards de nouveaux emplois dans le domaine de la connaissance - des responsables des médias sociaux aux concepteurs UX - l'ère de l'IA donne déjà naissance à de nouveaux rôles, et bien d'autres sont à venir.

    Près de la moitié des dirigeants (45 %) affirment que l'augmentation de la capacité de leurs équipes grâce à la main-d'œuvre numérique est une priorité absolue au cours des 12 à 18 prochains mois, juste après le renforcement des compétences de leur main-d'œuvre existante (47 %). Dans certaines fonctions, la prochaine embauche pourrait ne pas être une personne, mais un collègue numérique. Et tandis qu'un tiers des dirigeants (33%) envisagent des réductions d'effectifs, nous assistons également à l'émergence de nouveaux rôles.

    78 % des dirigeants envisagent d'embaucher pour des fonctions spécifiques à l'IA afin de se préparer à l'avenir - et ce chiffre grimpe à 95 % pour les entreprises pionnières. Les principaux postes envisagés sont les suivants : formateurs en IA, spécialistes des données, spécialistes de la sécurité, spécialistes des agents d'IA, analystes du retour sur investissement et stratèges en IA dans les domaines du marketing, de la finance, de l'assistance à la clientèle et du conseil.

    Sur LinkedIn, les startups les plus en vue ont augmenté leurs effectifs de 20,6 % en glissement annuel, soit près de deux fois le rythme des Big Tech (+10,6 %). Une grande partie de ces talents quittent les Big Tech et restent dans le monde des startups, ce qui indique un changement plus profond où l'innovation - et les opportunités - augmentent. Alors que les entreprises en place s'adaptent et que les challengers prennent de l'ampleur, comme nous l'avons vu lors du boom de l'Internet, les règles du talent et de la concurrence sont en train d'être réécrites en temps réel. Le message est clair : il faut s'adapter ou risquer d'être laissé pour compte.


    Les équipes d'agents humains vont bouleverser l'organigramme

    Jusqu'à présent, les entreprises ont été construites autour de l'expertise d'un domaine, cloisonnée dans des fonctions telles que la finance, le marketing et l'ingénierie. Mais avec l'expertise à la demande, l'organigramme traditionnel pourrait être remplacé par un organigramme de travail - un modèle dynamique, axé sur les résultats, dans lequel les équipes se forment autour d'objectifs, et non de fonctions, avec l'aide d'agents qui élargissent le champ d'action des employés et permettent des méthodes de travail plus rapides et plus efficaces.

    Ce modèle reflète celui de la production cinématographique, où des équipes sur mesure se réunissent pour un projet et se dissolvent une fois le travail terminé. Avec des agents jouant le rôle d'assistants de recherche, d'analystes ou de partenaires créatifs, les entreprises peuvent constituer à la demande des équipes allégées et à fort impact, en accédant aux bons talents et à la bonne expertise au bon moment - sans réorganisation nécessaire.

    Supergood est une agence de publicité fondée sur l'IA où les équipes sont plus plates, plus rapides et plus fluides, grâce à une plateforme qui met des décennies de recherche stratégique sur la publicité à la portée de chaque employé. Mike Barrett, cofondateur et directeur de la stratégie, déclare : "Nous n'avons pas besoin d'un stratège pour chaque briefing. Chez Supergood, tout le monde a accès à cette expertise grâce à notre plateforme ". Une récente étude de Harvard confirme cette expérience, en constatant que l'IA a contribué à briser les silos : Les équipes de R&D ont produit des travaux plus commercialement viables, tandis que les équipes commerciales ont développé des solutions plus techniques.

    Près de la moitié des dirigeants (46 %) affirment que leur entreprise utilise des agents pour automatiser entièrement les flux de travail ou les processus, mais toutes les fonctions n'évolueront pas au même rythme - ni au même degré. Dans certaines fonctions, les agents seront capables de gérer la plupart des tâches de bout en bout, ne nécessitant une supervision que pour les décisions à fort enjeu ou nuancées. D'autres fonctions, en particulier celles qui font appel au jugement, à l'empathie ou à la pensée créative, peuvent s'appuyer plus fortement sur les humains. À titre d'exemple, une entreprise de biens de consommation avec laquelle nous nous sommes entretenus donne la priorité à l'investissement dans l'IA pour les fonctions les plus éloignées de son avantage concurrentiel, en automatisant les opérations de routine tout en préservant la valeur humaine là où elle compte le plus.

    Selon le rapport, les leaders mondiaux ont cité le service à la clientèle, le marketing et le développement de produits comme les trois principaux domaines d'investissement accéléré dans l'IA au cours des 12 à 18 prochains mois. Et les travailleurs des entreprises pionnières sont beaucoup plus susceptibles que les travailleurs non frontaliers d'utiliser l'IA pour des tâches liées au marketing (73 % contre 55 % au niveau mondial), à la réussite des clients (66 % contre 44 % au niveau mondial), à la communication interne (68 % contre 46 % au niveau mondial) et à la science des données (72 % contre 54 % au niveau mondial). Ce sont les fonctions dans lesquelles l'intelligence évolutive gagne du terrain le plus rapidement - et où le Work Chart prend discrètement racine.

    Pour maximiser l'impact de ces équipes d'agents-humains, les organisations ont besoin d'une nouvelle mesure : le ratio agents-humains. Les dirigeants doivent se poser deux questions essentielles : Combien d'agents sont nécessaires pour quels rôles et quelles tâches ? Et combien d'humains sont nécessaires pour les guider ? Par exemple, l'étude de Harvard a montré qu'un individu doté d'une IA est plus performant qu'une équipe qui n'en est pas dotée, mais que lorsqu'il s'agit d'un travail de haute qualité, une équipe dotée d'une IA est plus performante que toutes les autres. Dans un monde où l'IA débloque de nouvelles compétences, il faudra aussi que les dirigeants fassent preuve de courage et fassent confiance aux personnes pour qu'elles évoluent au-delà des rôles traditionnels.

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    L'obtention d'un bon ratio sera cruciale et spécifique à chaque tâche. Tout comme les RH gèrent les performances humaines et les TI les systèmes, les organisations auront besoin de nouveaux modèles pour allouer et gérer les ressources en matière d'intelligence. Certaines pourront fusionner les RH et l'informatique ou créer de nouveaux rôles de leadership - comme celui de directeur des ressources - qui se concentreront sur la gestion de l'équilibre optimal entre le travail humain et le travail numérique.

    Citation Envoyé par Karim R. Lakhani, Harvard
    À mesure que l'IA démocratise l'accès à l'expertise et à l'intelligence, nous assisterons à la montée en puissance des départements de ressources d'intelligence, à l'instar des RH et de l'IT qui ont évolué vers des fonctions centrales. Ces nouvelles divisions seront essentielles pour gérer l'interaction entre les humains et les agents de l'IA, et deviendront une source essentielle d'avantage concurrentiel dans l'entreprise fondée sur l'IA.
    Quand est-il donc essentiel de garder les humains dans le coup ? L'économiste et expert en IA Daniel Susskind émet l'hypothèse que le travail humain persistera même si les capacités de l'IA se développent en raison de trois limites : il peut être plus efficace de faire travailler l'IA et les humains en tandem, les préférences humaines et le jugement moral. Dans le domaine de la logistique, par exemple, l'IA peut optimiser les itinéraires de livraison, mais les répartiteurs humains continuent de gérer les perturbations du monde réel, ce qui permet à l'IA de concentrer ses ressources sur l'échelle et non sur les exceptions. En finance, l'IA peut modéliser les risques, mais les clients préfèrent toujours un conseiller de confiance pour guider les décisions importantes. Les avocats peuvent utiliser l'IA pour résumer la jurisprudence, mais les négociations à fort enjeu nécessitent souvent un jugement humain, non seulement en raison de leur complexité, mais aussi parce que la société s'attend à ce que les gens soient responsables des conséquences.

    Le rapport de Microsoft reflète certaines de ces préférences humaines. Lorsqu'on leur demande pourquoi ils se sont tournés vers l'IA plutôt que vers un collègue, les employés citent en premier lieu la disponibilité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 (42 %), la vitesse et la qualité de la machine (30 %) et les idées illimitées à la demande (28 %), autant de choses que les humains ne peuvent pas fournir. Notamment, l'utilisation de l'IA pour éviter les traits humains tels que l'impatience, le besoin d'explication ou le recours au jugement, est classée au dernier rang. Cela suggère que les gens préfèrent utiliser l'IA non pas pour remplacer la valeur apportée par les humains, mais pour l'améliorer.

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    L'état d'esprit des employés sera également important. Les collègues numériques ne sont pas de simples outils : ce sont des coéquipiers, capables d'initier des actions, de gérer des projets et de s'adapter en temps réel. Aujourd'hui, la main-d'œuvre est divisée. Lorsqu'on leur demande comment ils perçoivent l'IA, 52 % des répondants déclarent qu'ils la considèrent comme un outil de commandement, c'est-à-dire qu'ils donnent des ordres directs et simples pour que le travail soit fait. 46 % ont déclaré qu'ils voyaient l'IA comme un partenaire de réflexion, ayant des échanges conversationnels pour remettre en question leur façon de penser, trouver des idées ou stimuler la créativité. Les 2 % restants ne savent pas.

    Pour travailler efficacement avec les agents, tous les employés devront adopter un état d'esprit de partenaire intellectuel et développer des compétences connexes : apprendre à itérer avec l'IA, savoir quand déléguer à l'IA, inciter avec le contexte et l'intention, affiner les résultats au lieu d'accepter les premières versions, repérer les raisonnements faibles ou les lacunes, et savoir quand repousser ou orienter la conversation ou le plan. Les gains les plus importants seront obtenus en repensant les flux de travail, en améliorant les décisions et en augmentant la qualité du travail dans tous les domaines.

    Citation Envoyé par Conor Grennan, NYU Stern School of Business
    Il s'agit d'un changement d'état d'esprit. Nous sommes habitués à utiliser la technologie d'une certaine manière : lorsque nous voyons un champ de recherche, nous pensons qu'il s'agit d'un moteur de recherche. Le déclic se produit lorsque nous réalisons qu'il ne s'agit pas d'un outil, mais d'un nouveau type de membre de l'équipe.

    Chaque employé devient un patron d'agents

    Alors que les agents rejoignent de plus en plus le monde du travail, nous allons assister à la montée en puissance du patron d'agent : quelqu'un qui construit, délègue et gère des agents pour amplifier leur impact - en travaillant plus intelligemment, en évoluant plus rapidement et en prenant le contrôle de sa carrière à l'ère de l'IA. De la salle de conférence à la ligne de front, chaque travailleur devra penser comme le PDG d'une startup alimentée par des agents, en dirigeant des équipes d'agents dotés de compétences spécialisées telles que la recherche et l'analyse de données. Pour ceux qui sont prêts à élargir leur champ d'action, il s'agira d'un accélérateur de carrière - mais les données montrent que les dirigeants sont en avance sur les employés. Pour combler le fossé, il faudra plus que de l'accès ; il faudra de la formation, de la supervision et une nouvelle façon de travailler, que les dirigeants doivent contribuer à façonner.

    D'ores et déjà, 28 % des dirigeants envisagent d'embaucher des gestionnaires de main-d'œuvre en IA pour diriger des équipes hybrides composées de personnes et d'agents, et 32 % prévoient d'embaucher des spécialistes des agents en IA pour les concevoir, les développer et les optimiser au cours des 12 à 18 prochains mois. Les dirigeants s'attendent à ce que leurs équipes redéfinissent les processus métier avec l'IA (38 %), construisent des systèmes multi-agents pour automatiser des tâches complexes (42 %), forment des agents (41 %) et les gèrent (36 %) d'ici à cinq ans.

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    L'année dernière, les employés étaient à la tête de la vague de l'IA. Cette année, c'est l'inverse. Lors de son enquête, Microsoft a utilisé sept indicateurs pour identifier les personnes qui ont un état d'esprit de patron d'agents - de la familiarité avec l'agent et l'utilisation régulière de l'IA au gain de temps, à la confiance et à la conviction que l'IA est un accélérateur de carrière. Les dirigeants ont une longueur d'avance sur tous les indicateurs. 67 % des dirigeants sont familiers ou extrêmement familiers avec les agents, contre seulement 40 % des employés. Les dirigeants sont plus susceptibles de s'attendre à ce que la gestion des agents fasse partie de leur rôle au cours des cinq prochaines années et constatent déjà des bénéfices - près d'un tiers d'entre eux disent que l'IA leur fait gagner plus d'une heure par jour. Plus important encore, 79 % des dirigeants pensent que l'IA accélérera leur carrière, contre 67 % des employés.

    Comment expliquer cet écart ? Le rapport avance que ce serait parce que les dirigeants sont les premiers à ressentir la pression d'avoir une stratégie en matière d'IA - et les premiers à être tenus responsables de son bon fonctionnement. Ils voient venir et savent qu'ils ne peuvent pas se permettre d'attendre. La gestion des agents fait également appel à leurs points forts : déléguer, guider et intervenir en cas de besoin. Comme le dit un chercheur de Microsoft, "travailler avec des agents, c'est comme intégrer un nouveau membre de l'équipe : on ne fait pas de microgestion, mais on a besoin d'une confiance éclairée".

    Ce changement ne s'arrêtera pas au sommet de la hiérarchie. À mesure que les agents seront intégrés dans le travail quotidien, les rôles à tous les niveaux et dans toutes les fonctions évolueront. Aujourd'hui, plus de 10 % des personnes recrutées sur LinkedIn au niveau mondial occupent des postes qui n'existaient pas en 2000. D'ici 2030, LinkedIn prévoit que 70 % des compétences utilisées dans la plupart des emplois aujourd'hui changeront, l'IA jouant un rôle de catalyseur.

    Pour les employés en début de carrière, l'impact pourrait être significatif. Selon le rapport, une startup n'a pas embauché de Chef Marketing et a donné à un marketeur junior l'IA pour mener des campagnes complètes. Dans les entreprises pionnières, même les employés débutants sont des managers dès le premier jour, car ils gèrent l'IA. Et 83 % des leaders mondiaux affirment que l'IA permettra aux employés d'assumer des tâches plus complexes et stratégiques plus tôt dans leur carrière.

    Les organisations et les industries qui investissent aujourd'hui dans les compétences en matière d'IA seront les leaders de demain. L'IA offre non seulement de nouveaux outils pour le travail, mais aussi de nouvelles façons d'aider les gens à apprendre presque n'importe quoi. En fait, l'une des principales raisons pour lesquelles les gens se tournent vers l'IA plutôt que vers un collègue dans le cadre de notre étude est la maîtrise d'une nouvelle compétence. Aujourd'hui, il est inimaginable de travailler sans ordinateur ; demain, nous aurons le même sentiment à l'égard de l'IA, et chaque employé l'utilisera aussi instinctivement qu'il utilise chaque jour un ordinateur portable, un smartphone ou l'internet.

    Se préparer à l'avenir n'est plus facultatif. Ce changement exige des conversations honnêtes, une communication intentionnelle et un réel investissement dans le renouvellement des compétences. Les dirigeants les plus tournés vers l'avenir sont conscients de leur rôle essentiel :

    • 47 % des dirigeants citent le perfectionnement des employés existants comme l'une des principales stratégies en matière de main-d'œuvre pour les 12 à 18 prochains mois.

    • 51 % des dirigeants affirment que la formation ou le perfectionnement en matière d'IA deviendra une responsabilité clé pour leurs équipes d'ici cinq ans.

    • 35 % des dirigeants envisagent d'embaucher des formateurs en IA pour guider l'adoption par les employés au cours des 12 à 18 prochains mois.

    Cette évolution se produit à un moment où de multiples forces - de l'incertitude économique à l'automatisation - ralentissent l'embauche et intensifient la concurrence. 52 % des employés et 57 % des dirigeants affirment que la sécurité de l'emploi n'est plus une évidence dans leur secteur d'activité. Et le marché est figé : 81 % des salariés n'ont pas changé d'emploi au cours de l'année écoulée.

    Au milieu de l'incertitude, un signal est clair : la maîtrise de l'IA est désormais la compétence la plus demandée en 2025, selon LinkedIn. Les forces humaines telles que l'atténuation des conflits, l'adaptabilité, l'automatisation des processus et la pensée innovante sont également en hausse, ce qui montre que l'avenir appartient à ceux qui peuvent associer des capacités d'IA profondes à des compétences que les machines ne peuvent pas reproduire.

    Citation Envoyé par Amy Webb, Future Today Strategy Group (FTSG)
    Si vous avez un problème humain, vous aurez un problème d'IA. À mesure que les systèmes multi-agents redéfinissent le lieu de travail, le défi consistera à les intégrer et à les gérer de manière sûre et efficace. Les entreprises qui savent déjà comment habiliter leur main-d'œuvre humaine réussiront - en éliminant les silos, en favorisant la collaboration et en veillant à ce que l'ensemble de l'organisation travaille à la réalisation d'objectifs communs.
    2025 restera l'année de la naissance de l'entreprise pionnière, le moment où les entreprises ont dépassé le stade de l'expérimentation de l'IA et ont commencé à se reconstruire autour d'elle. Comme les entreprises natives du numérique d'il y a une génération, elles comprennent la puissance de l'association d'une connaissance humaine irremplaçable avec l'IA et les agents pour débloquer une valeur hors du commun.

    Cette transformation est déjà en cours. Les organigrammes changent. Les marchés du travail évoluent. De nouvelles startups émergent. Certains rôles évoluent, tandis que d'autres - qui n'étaient même pas envisagés il y a un an - sont affichés et pourvus. Imaginez que vous sachiez ce que vous savez aujourd'hui juste avant que l'internet ne change tout. C'est ce qui se passe avec l'IA. La connaissance, c'est le pouvoir, et le fait de l'avoir maintenant donne aux gens la possibilité de diriger ce moment. La question n'est pas de savoir si l'IA va remodeler le travail, mais à quelle vitesse nous sommes prêts à évoluer avec elle.

    Pour conclure son rapport, Microsoft a partagé les conseils suivants :

    Pour chaque dirigeant et chaque employé, le moment est venu de prendre des mesures décisives. Voici comment commencer.

    1. Embauchez vos premiers employés numériques

    Les agents d'IA sont prêts à prendre en charge une multitude de tâches traditionnellement effectuées par des humains, qu'il s'agisse de répondre à des tickets d'assistance ou de rédiger des rapports. Commencez par définir clairement les rôles pour lesquels l'automatisation apporte une valeur ajoutée, et traitez ces employés numériques comme n'importe quel membre de l'équipe : intégrez-les, attribuez-leur des responsabilités et mesurez leurs performances. Ce changement n'est pas seulement une question d'efficacité - il s'agit de construire une main-d'œuvre qui allie la créativité humaine aux forces uniques de l'IA.

    2. Fixez votre ratio agent-humain

    L'efficacité de l'IA n'est que la moitié de l'histoire. Il est tout aussi vital d'investir dans les personnes qui seront les moteurs de l'avenir. Identifiez les processus mûrs pour une automatisation complète, ainsi que ceux pour lesquels la collaboration entre l'homme et l'IA permet de dégager une valeur considérable. Réfléchissez aux domaines dans lesquels les clients attendent une touche humaine et à ceux dans lesquels le jugement et les décisions à fort enjeu dépendent de la bonne combinaison d'humains et d'agents.

    Ensuite, concrétisez la démarche : attendez de chaque employé qu'il acquière des compétences en matière d'IA, qu'il partage les connaissances acquises et qu'il les intègre dans ses pratiques professionnelles quotidiennes ; prévoyez que les employés améliorent leurs compétences en apprenant à développer et à gérer des agents ; et créez des voies de formation continue à mesure que les équipes homme-agent remodèlent leurs rôles et leurs priorités.

    3. Déployer à une grande échelle - rapidement

    Le temps des seuls projets pilotes est révolu. Un véritable changement nécessite une adoption et une activation à grande échelle à tous les niveaux de l'organisation, depuis les dirigeants de chaque fonction jusqu'à la ligne de front. Ciblez les secteurs à fort besoin comme les opérations, le service client ou la finance, et identifiez les domaines dans lesquels l'IA peut avoir un impact mesurable. Cela peut se traduire par une augmentation des revenus, une réduction des coûts ou l'automatisation de tâches éloignées de votre avantage concurrentiel. Lorsque vous découvrez de la valeur, réinvestissez pour aller plus loin et plus vite. La mise à l'échelle de l'IA n'est pas un défi technique, c'est un défi organisationnel. Traitez-le avec la même rigueur que vous appliqueriez à toute transformation à l'échelle de l'entreprise.

    Source : Microsoft : Work Trend Index Annual Report

    Et vous ?

    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Les salariés veulent l'IA au travail et n'attendront pas que les entreprises les rattrapent, car pour eux l'IA place la barre plus haut et brise leur plafond de carrière, d'après Microsoft

    Diplômés et désabusés à l'ère de l'IA : la génération Z estime que les diplômes universitaires ont été une perte de temps et d'argent, tandis que l'IA s'infiltre de plus en plus en entreprise

    L'IA pourrait ne pas avoir d'impact sur l'emploi dans le secteur technologique, selon le ministère américain du Travail, mais la réalité du terrain dit le contraire
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  4. #4
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Pensez-vous que ce rapport est crédible ou pertinent ?
    Du FUD de Microsoft, qui veut pousser les gens à accepter des idées stupides.

    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Supposons un moment que comme le dit Microsoft, les gens d'une entreprises deviennent "le boss" d'agent d'IA. Pour qui travailleront réellement ces agents? La société en question, ou Microsoft?

    Encore mieux: qu'est-ce qui est le plus facile à automatiser et à déléguer à des "agent IA": un poste de management, ou un poste de sachant?
    Et du coup, si des "sachants" acceptent de réaliser ce genre de tâches: à quoi serviront-il à part être juridiquement responsables à la place de Microsoft quand il y aura des dégâts?

  5. #5
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    Citation Envoyé par kain_tn Voir le message
    à quoi serviront-il à part être juridiquement responsables à la place de Microsoft quand il y aura des dégâts?
    Les licences de toutes les IA dédouanent les éditeurs... la responsabilité reste dans les mains de celui qui croit la réponse telle quelle (comme ces avocats qui se sont fait taper les doigts par la cour pour avoir copié une jurisprudence inventée).

    Ainsi, je préfère les IA qui citent leurs sources... et je vérifie la cohérence entre les sources et la synthèse (on a parfois de drôles de surprises...). Et avec le slopsquatting, on arrive à une échelle de dégâts intéressante !!

  6. #6
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    Copilot invente des fait lorsqu'il n'a pas la réponse.
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  7. #7
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    Le contraste avec ce qui était publié il y a un an est saisissant :
    Microsoft constate également que l'IA commence à avoir un impact sur le marché de l'emploi. Alors que l'IA et la perte d'emploi sont au cœur des préoccupations de certains, les données montrent que davantage de personnes envisagent un changement de carrière, qu'il y a des emplois disponibles et que les employés possédant des compétences en IA seront les premiers à être recrutés. La majorité des dirigeants (55 %) se disent inquiets de ne pas avoir assez de talents pour pourvoir les postes vacants cette année, les dirigeants des secteurs de la cybersécurité, de l'ingénierie et de la conception créative étant les plus touchés.

    Et les professionnels sont à l'affût. Quarante-six pour cent des personnes interrogées dans le monde envisagent de démissionner au cours de l'année à venir - un record absolu depuis le grand remaniement de 2021 - et une étude distincte de LinkedIn a révélé que les chiffres américains étaient encore plus élevés, 85 % d'entre eux envisageant une réorientation de carrière.
    https://www.developpez.net/forums/d2.../#post12022550

  8. #8
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    Par défaut Microsoft utilise trop souvent le terme "Copilot", selon l'organisme de surveillance
    Microsoft utilise trop souvent le terme "Copilot", selon l'organisme de surveillance : "Tout est Copilot. Rien d'autre n'importe. Ils veulent associer Copilot à tout."

    La division nationale de la publicité (NAD) du Better Business Bureau a récemment critiqué Microsoft pour son utilisation abusive et confuse de la marque "Copilot" sur ses produits d'IA, recommandant à l'entreprise de modifier ses arguments publicitaires et de clarifier les différences de fonctionnalités entre ses produits. Microsoft a contesté ces conclusions, mais affirme qu'elle se conformera aux recommandations de l'organisme de surveillance.

    Fin 2024, Microsoft était revenu à la charge avec son assistant d'IA Copilot, mais a déclenché une vague de polémiques. Microsoft a ajouté Copilot à sa suite de productivité Microsoft 365 en Australie et dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est. Microsoft 365 est son service d'abonnement pour des logiciels tels que Word, Excel et PowerPoint. Parallèlement à l'intégration de Copilot, l'entreprise a augmenté les prix pour tous ceux qui utilisent Microsoft 365 dans ces pays. Les personnes qui n'utilisent pas Copilot ou qui n'ont pas envie de l'utiliser n'ont pas le choix et sont donc obligées de payer quelques dollars de plus pour continuer à avoir accès à Microsoft 365.

    Cependant, la division nationale de la publicité (NAD) du Better Business Bureau a récemment critiqué Microsoft pour son utilisation abusive et confuse de la marque "Copilot" sur ses produits d'IA, recommandant à l'entreprise de modifier ses arguments publicitaires et de clarifier les différences de fonctionnalités entre ses produits. Microsoft a contesté ces conclusions, mais affirme qu'elle se conformera aux recommandations de l'organisme de surveillance.

    Citation Envoyé par Extrait du rapport
    Dans le cadre de son programme de surveillance régulière du marché, la Division nationale de la publicité de BBB National Programs a estimé que Microsoft Corporation avait fondé certaines allégations explicites concernant les fonctionnalités de Microsoft 365 Copilot, mais a recommandé que certaines allégations relatives à la productivité et à Business Chat soient modifiées ou supprimées.

    La Division nationale de la publicité (NAD) a examiné les allégations explicites et implicites faites par Microsoft sur son site web concernant son assistant numérique Microsoft 365 Copilot, alimenté par l'IA. Lancé pour ses clients professionnels en novembre 2023, le nom Copilot est utilisé dans toutes les applications de la suite Microsoft 365, notamment Word, Excel, PowerPoint, Outlook, Teams et Business Chat.
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    La NAD a examiné la publicité de Microsoft pour Copilot et a constaté que "l'utilisation universelle de la description du produit comme « Copilot » » par l'entreprise crée une confusion chez les consommateurs, car ceux-ci « ne comprennent pas nécessairement la différence » entre les différents outils d'IA portant le même nom." L'organisme de surveillance a notamment critiqué l'affirmation de Microsoft selon laquelle Copilot fonctionne "de manière transparente sur toutes vos données", soulignant que Business Chat nécessite un copier-coller manuel pour offrir les mêmes fonctionnalités que Copilot dans les applications Office individuelles.

    La NAD a également contesté les statistiques de Microsoft en matière de productivité, recommandant à l'entreprise de cesser ou de modifier ses affirmations selon lesquelles "67 %, 70 % et 75 % des utilisateurs déclarent être plus productifs" après avoir utilisé Copilot pendant de longues périodes. L'organisme de surveillance a déterminé que, bien que l'étude démontre des améliorations perçues en matière de productivité, elle ne fournit pas de preuves objectives de gains de productivité réels.

    Cette critique intervient alors que Microsoft est confronté depuis des années à une confusion autour de la marque Copilot. L'entreprise a changé à plusieurs reprises le nom de ses outils d'IA, Business Chat étant passé de chatbot Teams à Business Chat pour Microsoft 365 Copilot, tandis que Bing Chat Enterprise est devenu simplement "Copilot" avant de changer à nouveau de nom.

    Jared Spataro, directeur marketing de Microsoft AI at Work, a défendu l'approche de l'entreprise, déclarant qu'elle "prend au sérieux sa responsabilité de fournir des informations claires, transparentes et précises à ses clients". Il a mis en avant les réussites de certains clients, notamment Barclays, qui a déployé Copilot auprès de 100 000 employés, et Dow, qui a identifié des millions d'économies potentielles.

    Un porte-parole de Microsoft a confirmé que l'entreprise n'était pas d'accord avec les conclusions de la NAD concernant les implications publicitaires, mais qu'elle suivrait les recommandations. Cette dernière enquête s'ajoute à la longue histoire des défis liés à la dénomination des produits de Microsoft, les employés ayant déjà plaisanté en disant que l'entreprise aurait appelé l'iPod d'Apple "Microsoft I-pod Pro 2005 XP Human Ear Professional Edition with Subscription".

    Pour rappel, depuis son lancement, Microsoft Copilot, l'assistant intelligent intégré à des outils tels que Microsoft 365, a suscité un grand intérêt pour sa capacité à automatiser et à simplifier les tâches quotidiennes. Cependant, une controverse a émergé : des utilisateurs ont découvert que Copilot permettait d'accéder à des informations sensibles, notamment des documents de ressources humaines (RH) ou des emails de dirigeants. Cette révélation met en lumière à la fois les possibilités offertes par cette technologie et les défis en matière de sécurité des données.


    Voici les principales remarques du NAD :

    Génération, résumé et réécriture à partir de fichiers

    La NAD a examiné plusieurs allégations faites sur le site web de Microsoft concernant les capacités de Copilot à générer, résumer et réécrire à partir de fichiers, y compris sa capacité à " synthétiser et résumer de grandes quantités de données", à réfléchir et à rédiger du contenu dans Business Chat, et à rédiger des plans pour des présentations PowerPoint.

    Dans le contexte dans lequel ces affirmations sont faites, le NAD a déterminé qu'elles véhiculent le message que Copilot fonctionne de manière transparente avec tous les fichiers des utilisateurs et peut générer du contenu, réécrire des documents, générer des résumés ou créer des présentations PowerPoint à partir des fichiers d'un utilisateur sans limitation matérielle quant au type, à la taille, à la longueur ou au nombre de fichiers auxquels un utilisateur peut se référer et se connecter.

    La NAD a estimé que Microsoft avait fourni des preuves raisonnables à l'appui des allégations expresses concernant la capacité de Copilot à résumer et à rédiger de nouveaux contenus, suffisantes pour démontrer qu'elles étaient fondées. Bien que les limitations des fonctionnalités de Copilot n'aient pas été directement mentionnées dans les allégations, la NAD a estimé que ces limitations n'avaient pas d'incidence sur la manière dont les consommateurs utilisent Copilot.

    Utilisation dans différentes applications et Business Chat

    La NAD a examiné les allégations de Microsoft selon lesquelles Copilot peut aider les utilisateurs à "se mettre à niveau plus rapidement" en "fonctionnant de manière transparente avec toutes vos données" et que Business Chat "vous aide à ancrer vos invites dans les données professionnelles et Web dans le flux de travail". La NAD a déterminé que l'utilisation des termes "de manière transparente" et "dans le flux de travail" suggérait raisonnablement que les actions entre les applications étaient ininterrompues ou continues, avec moins d'étapes manuelles requises.

    La NAD a examiné si les consommateurs comprenaient les différences de fonctionnalités, en particulier en ce qui concerne Business Chat. La NAD a conclu, sur la base du contexte des allégations et de l'utilisation universelle de la description du produit comme "Copilot", que les consommateurs ne comprendraient pas nécessairement les différences.

    Microsoft a fourni des preuves démontrant que Copilot aide les utilisateurs à "être opérationnels plus rapidement", à "réaliser des objectifs et des tâches spécifiques" dans Word et d'autres applications, et à "ancrer... les invites dans les données professionnelles et Web". Cependant, Business Chat ne peut pas générer de document dans d'autres applications, car des étapes manuelles sont nécessaires pour que Business Chat produise les mêmes résultats que Copilot dans une application Microsoft 365 spécifique.

    Le NAD a recommandé à Microsoft de modifier sa publicité afin de divulguer de manière claire et visible toute limitation importante liée à la manière dont Business Chat aide les utilisateurs.

    Productivité et retour sur investissement

    La NAD a examiné les affirmations de Microsoft concernant les avantages de Copilot en termes de productivité et de retour sur investissement, notamment le fait que "67 %, 70 % et 75 % des utilisateurs déclarent être plus productifs" après 6, 10 et plus de 10 semaines, d'après l'étude Copilot Usage in the Workplace Study qui montre des gains de productivité perçus au fil du temps. La NAD a constaté que, bien que l'étude démontre une perception de la productivité, elle ne correspond pas à l'allégation objective en question. En conséquence, la NAD a recommandé que l'allégation soit supprimée ou modifiée afin de divulguer la base sur laquelle elle repose.

    Au cours de l'enquête, Microsoft a informé la NAD qu'elle avait définitivement supprimé certaines allégations relatives à la productivité dans le cadre de ses activités normales. Par conséquent, le NAD n'a pas examiné le bien-fondé des allégations et traitera les allégations supprimées, à des fins de conformité, comme si le NAD avait recommandé leur suppression. Dans sa déclaration d'annonceur, Microsoft a déclaré que "bien que nous ne soyons pas d'accord avec les conclusions du NAD" concernant certains éléments de la décision, Microsoft "apprécie l'opportunité de participer à cette procédure et suivra les recommandations du NAD pour clarifier ses allégations ."


    Source : Division nationale de la publicité (NAD) du Better Business Bureau

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces remarques sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Microsoft lance une application Copilot native pour Windows, qui remplace l'ancienne version web et annonce la prise en charge du microphone pour interagir avec Copilot par le biais de commandes vocales

    « Si vous confiez les rênes à Copilot, ne vous étonnez pas qu'il dévoile vos secrets », d'après une récente étude, selon laquelle cette IA peut être transformée en outil d'exfiltration de données

    Après une période d'essai de Copilot, le personnel du gouvernement australien a jugé l'IA de Microsoft moins utile que prévu. Copilot est jugé peu fiable, inefficace et enclin à générer des contenus fictifs
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  9. #9
    Membre éprouvé Avatar de kain_tn
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Ils ont investi des milliards de dollars dans ces histoires, donc il doit sans doute y avoir un vent de panique en interne, ce qui explique cette folie de l'IA dans le moindre recoin de leurs produits.

    Le problème, c'est que cela a des impacts très graves en termes de sécurité. C'est un peu comme interconnecter tous les produits, leur permettre de faire du SSH entre eux dans tous les sens et en faisant de la personnification de l'utilisateur. Cela va à l'encontre de tous les principes de base en sécurité...

  10. #10
    Membre extrêmement actif Avatar de air-dex
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    Il y a aussi les confusions entre Microsoft Copilot et GitHub Copilot qui ne sont même pas citées ici. J'aimerais connaître le pourcentage de gens qui croient que c'est la même chose ou qui confondent l'une avec l'autre.

  11. #11
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    Par défaut Microsoft présente son premier avatar Copilot avec des réactions animées en temps réel
    Microsoft présente son premier avatar Copilot avec des réactions animées en temps réel, ce premier avatar se présente sous la forme d'un personnage animé ressemblant à une goutte

    Microsoft lance son premier avatar Copilot, qui apporte des expressions animées en temps réel à son assistant IA Microsoft Copilot. Disponible uniquement pour certains utilisateurs aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada, cette fonctionnalité est exclusive à la version grand public de Copilot et n'est pas encore accessible aux entreprises. Ce premier avatar se présente sous la forme d'un personnage animé ressemblant à une goutte qui répond par des sourires et des hochements de tête lors des interactions vocales, offrant une expérience plus engageante que le logo statique traditionnel.

    En juin, la division nationale de la publicité (NAD) du Better Business Bureau a critiqué Microsoft pour son utilisation abusive et confuse de la marque "Copilot" sur ses produits d'IA, recommandant à l'entreprise de modifier ses arguments publicitaires et de clarifier les différences de fonctionnalités entre ses produits. Microsoft a contesté ces conclusions, mais affirme qu'elle se conformera aux recommandations de l'organisme de surveillance.

    Récemment, Microsoft a donné un visage à Copilot, son chatbot génératif alimenté par l'IA. Dans le cadre de la nouvelle expérience Copilot Appearance du géant technologique, celui-ci affirme que cette nouvelle fonctionnalité offre aux utilisateurs "une nouvelle façon visuelle de discuter avec Copilot". Copilot Appearance est une nouvelle fonctionnalité qui apporte des expressions faciales et des signaux non verbaux en temps réel au chatbot IA.

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Taille : 19,9 Ko

    Disponible en avant-première dans Copilot Labs, cette nouvelle fonctionnalité apporte des expressions faciales en temps réel, ajoute des indices non verbaux et donne au mode vocal de Copilot une mémoire conversationnelle. Cela signifie que le chatbot IA peut désormais répondre à vos entrées vocales par un sourire, un hochement de tête et d'autres gestes. Et bien que Copilot utilise la même voix que celle que vous lui avez demandée, l'expérience semble actuellement limitée à la version web du chatbot IA, car Microsoft n'a pas encore annoncé son intention d'intégrer Copilot Appearance à Windows et à l'application mobile.

    Pour utiliser cette nouvelle fonctionnalité, il vous suffit d'entrer en mode vocal en cliquant sur l'icône du microphone, d'aller dans les paramètres vocaux et d'activer l'option « Copilot Appearance ». Désormais, si vous posez une question à Copilot ou si vous lui dites simplement « bonjour », Copilot réagira et vous répondra avec des sourires, des gestes et d'autres expressions.

    L'équipe IA de Microsoft, dirigée par Mustafa Suleyman, travaille à faire de Copilot un assistant IA conversationnel personnalisé. Suleyman a déclaré : "Copilot aura certainement une sorte d'identité permanente, une présence, et il aura une pièce où il vivra, et il vieillira." Suleyman avait déjà donné un aperçu de l'apparence de Copilot plus tôt cette année lors de l'événement organisé pour le 50e anniversaire de Microsoft. Cette fonctionnalité est actuellement disponible pour certains utilisateurs résidant aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada, mais on ne sait pas encore si et quand elle sera déployée à l'échelle mondiale.

    Microsoft a toujours cherché à donner vie à ses assistants numériques. L'assistant animé le plus célèbre de l'entreprise était Clippy, souvent critiqué pour son manque d'utilité et qualifié d'intrusif par beaucoup.


    Fait intéressant, cette annonce intervient alors que Microsoft peine à vendre Copilot aux entreprises que ChatGPT séduit sans effort. En juin 2025, ChatGPT comptait près de 800 millions d'utilisateurs actifs hebdomadaires et 3 millions d'utilisateurs professionnels payants, tandis que Copilot stagnait quelque peu, avec 20 millions d'utilisateurs hebdomadaires au cours de l'année écoulée. En théorie, la course devrait être un peu plus équilibrée, puisque Windows est un système d'exploitation dominant dans le monde professionnel. Les vendeurs de Microsoft ont toujours pu utiliser la compatibilité avec Windows comme argument de vente efficace, mais ce n'est plus le cas, selon le rapport.

    Source : Annonce de Microsoft

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette annonce est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Microsoft met à jour Copilot avec les plus grands succès des autres IA pour en faire l'assistant dont vous avez toujours rêvé, Copilot dispose désormais d'une mémoire et peut réaliser des tâches sur le Web

    OpenAI lance un agent d'IA qui contrôle les navigateurs pour effectuer des tâches en plusieurs étapes, notamment des achats en ligne, la création de présentations PowerPoint et de feuilles de calcul

    L'IA agentique expliquée : Un cadre philosophique pour comprendre les agents d'IA, par David Barkol
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  12. #12
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  13. #13
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    Par défaut Microsoft annonce l'arrivée du « vibe working » dans Excel et Word avec son « Agent Mode »
    Microsoft annonce l'arrivée du « vibe working » dans Excel et Word avec son « Agent Mode » IA :
    une révolution de façade qui masque une dépendance au cloud et une perte progressive de compétences

    Microsoft a annoncé l’arrivée d’un nouveau mode intelligent dans ses applications Office : le Agent Mode (ou “vibe working”) pour Excel et Word, ainsi qu’un Office Agent intégré au chat Copilot. Cette nouveauté marque une étape vers ce que Microsoft appelle « agentic productivity » — c’est-à-dire des assistants qui ne se contentent pas d’aider, mais prennent des initiatives au sein de documents complexes.

    La logique est simple : tout comme le « vibe coding » popularisé dans le domaine du développement transforme la création de code en une simple interaction avec une IA, « vibe working » vise à transformer la création de documents et de tableaux en une expérience fluide, interactive, centrée sur l’intention de l’utilisateur plutôt que sur la technique.


    Vous avez probablement déjà entendu parler du « vibe coding », qui permet aux novices de créer des applications à l'aide d'une simple invite IA. Microsoft souhaite désormais introduire un système similaire pour ses applications Office. Le fabricant de logiciels lance un nouveau mode « Agent » dans Excel et Word, capable de générer des feuilles de calcul et des documents complexes à partir d'une simple invite. Un nouvel agent Office dans le chat Copilot, alimenté par des modèles Anthropic, est également lancé. Il permet de créer des présentations PowerPoint et des documents Word à partir d'un chatbot « vibe working ».

    L’idée de Microsoft est de simplifier la création de documents et de feuilles de calcul en remplaçant la technicité par de simples intentions exprimées en langage naturel. Excel n’est plus un labyrinthe de formules, Word n’est plus un logiciel d’édition laborieuse, mais des espaces où l’on « discute » avec un agent qui génère, corrige et structure à la volée.

    L’appellation « vibe working » s’inscrit d’ailleurs dans la lignée du « vibe coding » déjà popularisé par les communautés de développeurs. Ici, on ne rédige plus, on « décrit les grandes lignes d’un document ».

    Citation Envoyé par Microsoft
    Aujourd'hui, nous intégrons le travail collaboratif à Microsoft 365 Copilot avec le mode Agent dans les applications Office et Office Agent dans le chat Copilot. Tout comme le codage collaboratif a transformé le développement logiciel, les derniers modèles de raisonnement de Copilot libèrent la productivité des agents pour les artefacts Office. Commencez par une simple invite, puis travaillez de manière itérative avec Copilot, en le guidant dans l'orchestration de tâches en plusieurs étapes afin de produire des documents, des feuilles de calcul et des présentations Office de haute qualité. Il s'agit d'un nouveau modèle de travail pour la collaboration entre les humains et les agents.
    • Le mode Agent dans Excel et Word fournit les meilleurs tableurs et documents générés par l'IA directement dans les applications que des millions de personnes utilisent chaque jour au travail, à commencer par Excel et Word, puis bientôt PowerPoint.
    • Office Agent crée des présentations PowerPoint soignées et des documents Word prêts à l'emploi à partir du chat dans Copilot, et bientôt dans Excel.
    Fonctionnement technique et capacités du « vibe working »

    Agent Mode dans Excel : automatisation raisonnée de feuilles de calcul

    Dans Excel, l’Agent Mode se présente comme une interface latérale dans laquelle l’utilisateur donne une consigne (« faire un tableau de bord trimestriel, appliquer des formules, générer des graphiques ») et observe l’agent décomposer la tâche en micro-actions. Ces micro-actions sont exécutées en temps réel, un peu comme des macros, mais avec une transparence sur les étapes et une validation continue.

    Microsoft indique que l’Agent Mode peut construire des feuilles « qui peuvent être auditées, actualisées et vérifiées » - des critères essentiels dans le contexte professionnel — en insérant des boucles de validation dans chaque sous-agent. Pour évaluer la performance, l’éditeur cite une précision de 57,2 % sur SpreadsheetBench, un benchmark spécifique aux modèles éditant des feuilles de calcul — un score supérieur à ce que proposent Shortcut.ai, ChatGPT agent avec support .xlsx ou Claude Files Opus 4.1.

    Toutefois, ce chiffre reste encore en deçà de la précision humaine, estimée à 71,3 %.

    À ce stade, Agent Mode est d’abord disponible dans les versions web d’Excel (et Word) ; le support dans les versions desktop est annoncé « prochainement »

    Ci-dessous, un extrait du billet de Microsoft :

    Excel est l'outil de modélisation de données le plus polyvalent au monde, utilisé aussi bien pour les budgets familiaux que pour les comptes de résultats (P&L) des entreprises du Fortune 500. Cependant, seuls les utilisateurs experts peuvent exploiter pleinement le potentiel d'Excel. Le mode Agent change la donne. Le mode Agent offre une IA capable de « parler Excel » de manière native. Il s'appuie sur la richesse des artefacts Excel et les derniers modèles de raisonnement d'OpenAI, démocratisant ainsi l'accès à des capacités de niveau expert et rendant la modélisation avancée accessible à presque tout le monde. Ces avancées permettent au mode Agent non seulement de générer des résultats, mais aussi d'évaluer ces derniers, de corriger les problèmes et de répéter le processus jusqu'à ce que le résultat soit vérifié. C'est comme si vous confiez votre travail à un expert Excel, tout en le dirigeant et en le guidant.  

    SpreadsheetBench montre comment le mode Agent fonctionne sur diverses tâches de feuille de calcul :

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    Donnez à Copilot une instruction telle que « Effectue une analyse complète de cet ensemble de données commerciales. Je souhaite obtenir des informations importantes qui m'aideront à prendre des décisions concernant mon entreprise. Présente-les sous forme visuelle. » Le mode Agent se met au travail pour déterminer les formules à utiliser, produire de nouvelles feuilles et créer des visualisations de données. Copilot partage un résumé complet des informations recueillies et des étapes de validation effectuées afin que vous puissiez continuer à itérer avec Copilot sur le résultat.


    Agent Mode dans Word : vers une écriture dialoguée

    Dans Word, l’Agent Mode dépasse les outils d’assistance classiques (réécriture, résumé, suggestions) pour proposer une « conversation » avec l’utilisateur : l’IA peut poser des questions, suggérer des pistes, demander des précisions. Microsoft parle d’une « expérience interactive et conversationnelle » où l’élaboration d’un document, d’un rapport ou d’un texte structuré se fait en dialogue.

    Par exemple, on pourra lui demander de générer un rapport mensuel à partir de données passées, en lui demandant de souligner les faits marquants ou les écarts. L’agent suggère des formulations, affine le style, et invite l’utilisateur à guider la progression du document

    À ce sujet, Microsoft déclare :

    « Des milliards de documents Word sont créés chaque mois. Le mode Agent dans Word transforme la création de documents en une expérience interactive et conversationnelle. Il suffit de dire à Copilot ce dont vous avez besoin, par exemple "résume les commentaires récents des clients et mets en évidence les principales tendances », et Copilot se charge du travail fastidieux : rédiger le contenu, suggérer des améliorations et poser des questions de clarification au fur et à mesure. Copilot fait des suggestions pour que le processus se déroule sans heurts, de sorte que l'écriture ressemble davantage à un dialogue qu'à une tâche. Vous vous concentrez sur l'intention ; Copilot la concrétise grâce aux styles natifs de Word et à une mise en forme soignée.

    « Cette interaction plus approfondie se traduit par des itérations plus rapides, de meilleures idées et une expérience d'écriture plus engageante ».


    Office Agent dans Copilot Chat : rayonnement hors-applications

    Outre les modes embarqués dans Excel et Word, Microsoft lance un Office Agent au sein du chat Copilot. Alimenté par des modèles d’Anthropic (en complément des modèles OpenAI déjà employés), cet agent peut générer des documents Word ou des présentations PowerPoint à partir d’un prompt conversationnel. Il peut aussi effectuer des recherches sur le web, proposer un aperçu des diapositives en temps réel et structurer un deck complet

    Pour Microsoft, cet outil permet de renforcer la proposition de valeur d’Office face aux multiples outils d’IA concurrents dans la création de documents et de présentations.

    Limites et risques

    Pour les professionnels, le « vibe working » promet de réduire la barrière d’entrée vers des tâches complexes. Une personne sans expertise avancée d’Excel pourrait créer un tableau de pilotage, appliquer des formules sophistiquées et produire des rapports visuellement rigoureux. Le gain de temps est évident : ce qui prend habituellement des dizaines de minutes voire des heures peut être fait en quelques clics et dialogues.

    Malgré les promesses, plusieurs défis subsistent. Outre le score de précision de 57,2 % sur SpreadsheetBench, qui montre que les erreurs ne sont pas hors de question, il existe d'autres limites et risques.

    Transparence et audit : une promesse encore floue

    Microsoft insiste sur le fait que l’Agent Mode est “transparent” car chaque action est affichée en sidebar. Mais cette transparence reste discutable. Les organisations auront-elles réellement les moyens d’auditer en profondeur ces actions ? Pourra-t-on tracer, vérifier, certifier ce que l’IA a fait dans un document destiné à un client, à un régulateur ou à un conseil d’administration ?

    Le problème est moins technique que culturel : en transférant des pans entiers de la productivité bureautique à une IA, on introduit une nouvelle boîte noire. Les macros étaient déjà difficiles à auditer, mais au moins elles obéissaient à une logique lisible. Ici, on se fie à des décisions statistiques d’un modèle qui “hallucine” parfois.

    Une dépendance accrue à Microsoft et à ses partenaires IA

    Autre angle critique : la dépendance. Avec le « vibe working », l’utilisateur confie non seulement son flux de travail, mais aussi son raisonnement à une infrastructure contrôlée par Microsoft et ses partenaires (OpenAI, Anthropic). Cela signifie des coûts croissants, liés à l’usage intensif des modèles, mais aussi une dépendance stratégique.

    Aujourd’hui, l’agent est accessible uniquement via les abonnements Microsoft 365 Copilot, et uniquement sur les versions web. Autrement dit, une bascule forcée vers le cloud, où Microsoft garde la main sur les données et la facturation. Derrière l’innovation, se dessine donc une stratégie de verrouillage : capturer les utilisateurs dans un modèle SaaS encore plus dépendant de l’IA propriétaire.

    Entre efficacité et perte de compétences

    Il y a aussi une question de fond : en déléguant massivement la logique d’Excel ou la structure d’un rapport Word à une IA, ne risque-t-on pas d’appauvrir les compétences réelles des employés ?

    Déjà, une génération d’utilisateurs sait à peine utiliser les formules avancées d’Excel ou les styles de Word. Si demain, on se contente de faire du « vibe working » d’un tableau ou d’un document, le savoir-faire se diluera encore plus. Les entreprises se retrouveront pieds et poings liés à des outils qu’elles ne comprennent plus — jusqu’au jour où l’IA se trompera gravement et où personne ne saura corriger.

    Conclusion : innovation utile ou simple rebranding de l’automatisation ?

    Le « vibe working » de Microsoft est sans doute une étape marquante dans l’intégration des IA génératives aux suites bureautiques. Mais il ressemble aussi à un test grandeur nature : jusqu’où les utilisateurs sont-ils prêts à lâcher prise et confier leur productivité quotidienne à des modèles opaques ?

    Derrière l’effet de mode, une évidence : la vraie valeur ne sera pas dans l’effet « wow » des démos, mais dans la capacité de ces outils à être fiables, auditables et réellement productifs au quotidien. En l’état, le « vibe working » ressemble plus à un laboratoire d’expérimentation marketing qu’à une révolution maîtrisée.

    Source : Microsoft

    Et vous ?

    Que pensez-vous du « vibe working » ? S'agit-il d'une véritable innovation ou seulement d'un rebranding marketing de l’automatisation déjà existante dans Excel et Word ?

    En déléguant la création de documents et de tableaux à une IA, risque-t-on de voir disparaître les compétences bureautiques de base dans les entreprises ?

    Les organisations devraient-elles accepter une dépendance totale aux modèles propriétaires de Microsoft, OpenAI et Anthropic pour leurs processus internes ?

    Comment auditer et certifier un document produit par une IA lorsque chaque décision repose sur un raisonnement probabiliste difficile à retracer ?

    L’intégration exclusive dans le cloud Microsoft 365 Copilot n’est-elle pas une stratégie de verrouillage plus qu’une avancée pour l’utilisateur ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  14. #14
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    Par défaut Microsoft va rembourser des millions de clients suite à l'augmentation du prix de l'abonnement à Copilot AI
    Microsoft va rembourser des millions de clients suite à l'augmentation du prix de l'abonnement Office 365 pour l'IA Copilot, et s'excuse pour ne pas avoir clairement présenté un abonnement moins cher.

    Microsoft a présenté ses excuses à ses abonnés Microsoft 365 Personal et Family en Australie concernant une alternative d'abonnement. Cette décision intervient une semaine après que la Commission australienne de la concurrence et de la consommation (ACCC) ait poursuivi le géant technologique pour avoir prétendument induit les Australiens en erreur au sujet de ses abonnements Microsoft 365. Microsoft a annoncé que les abonnés éligibles recevront un remboursement couvrant la différence de prix.

    Depuis fin 2024, Microsoft est revenu à la charge avec son assistant d'IA Copilot, mais a déclenché une vague de polémiques. Microsoft avait ajouté Copilot à sa suite de productivité Microsoft 365 en Australie et dans plusieurs pays d'Asie du Sud-Est. Microsoft 365 est son service d'abonnement pour des logiciels tels que Word, Excel et PowerPoint. Parallèlement à l'intégration de Copilot, l'entreprise a augmenté les prix pour tous ceux qui utilisent Microsoft 365 dans ces pays. Les personnes qui n'utilisent pas Copilot ou qui n'ont pas envie de l'utiliser n'ont pas le choix et sont donc obligées de payer quelques dollars de plus pour continuer à avoir accès à Microsoft 365.

    Cependant, un rapport d'octobre a révélé que le logiciel 365 Copilot de Microsoft, destiné à améliorer la productivité au bureau grâce à l'IA, connaît un grave échec commercial en raison de son faible taux d'adoption, de son prix élevé, de la frustration des utilisateurs et de ses performances inférieures à celles de ses concurrents tels que ChatGPT. Malgré les mises à jour, il souffre de bugs et de problèmes d'intégration. Cela soulève des questions sur la stratégie de Microsoft en matière d'IA et sur le retour sur investissement.

    Récemment, Microsoft a présenté ses excuses à ses abonnés Microsoft 365 Personal et Family en Australie concernant une alternative d'abonnement. Cette décision intervient une semaine après que la Commission australienne de la concurrence et de la consommation (ACCC) ait poursuivi le géant technologique pour avoir prétendument induit les Australiens en erreur au sujet de ses abonnements Microsoft 365. L'organisme de surveillance des consommateurs a affirmé que le géant du logiciel avait « délibérément caché » une option d'abonnement moins chère aux clients australiens, et a demandé une sanction afin de dissuader tout comportement similaire à l'avenir.

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    Microsoft s'est excusé auprès des 2,7 millions de clients en Australie. « En réponse à la demande d'outils d'IA avancés, nous avons introduit des fonctionnalités d'IA dans les abonnements Microsoft 365 Personal et Family que nous proposons en Australie », a déclaré la société dans un communiqué. « Avec le recul, nous aurions pu être plus clairs sur la disponibilité d'une offre sans IA auprès des abonnés, et pas seulement auprès de ceux qui ont choisi de résilier leur abonnement », a reconnu la société.

    Microsoft a annoncé que les abonnés éligibles recevront un remboursement couvrant la différence de prix à partir de leur premier renouvellement après le 30 novembre 2024. La société a déclaré que les remboursements seront traités dans les 30 jours suivant le changement de forfait et crédités sur le mode de paiement d'origine. Une fois traité, le remboursement apparaîtra sur le compte Microsoft du client.

    Les abonnés recevront une communication directe de Microsoft leur présentant leurs options. Pour demander un remboursement, les clients doivent vérifier leur éligibilité et confirmer la réception d'un message officiel de remboursement de la part de Microsoft. Ils doivent également changer de forfait pour passer aux forfaits Microsoft 365 Personnel ou Famille Classique avant le 31 décembre 2025. Microsoft calculera et effectuera le remboursement une fois le changement de forfait effectué. Les fonds seront remboursés dans les 30 jours sur le mode de paiement d'origine.

    Les clients qui préfèrent annuler ou modifier leur forfait manuellement peuvent se rendre sur la page des services de compte Microsoft et se connecter avec leur compte d'abonnement. Tous les détails concernant les annulations et les remboursements sont disponibles sur le site d'assistance officiel de Microsoft.


    Voici notamment les excuses de Microsoft :

    « Excuses à nos abonnés Microsoft 365 en Australie

    Aujourd'hui, nous avons commencé à contacter nos abonnés Microsoft 365 Personnel et Famille en Australie au sujet d'une alternative d'abonnement que nous aurions pu communiquer plus clairement lorsque nous avons modifié nos tarifs en octobre 2024.

    En réponse à la demande d'outils d'IA avancés, nous avons introduit des fonctionnalités d'IA dans les abonnements Microsoft 365 Personnel et Famille que nous proposons en Australie. Avec le recul, nous aurions pu être plus clairs sur la disponibilité d'une offre sans IA auprès des abonnés, et pas seulement auprès de ceux qui ont choisi de résilier leur abonnement. Dans notre e-mail aux abonnés, nous avons exprimé nos regrets de ne pas avoir été plus clairs au sujet de nos options d'abonnement, nous avons communiqué des informations sur les alternatives moins coûteuses sans IA et nous avons proposé un remboursement aux abonnés éligibles qui souhaitent changer d'abonnement.

    Nous sommes présents en Australie depuis plus de 40 ans et nous fonctionnons selon les principes de confiance et de transparence. Nous n'avons pas été à la hauteur de nos standards dans ce cas précis, et nous vous présentons nos excuses. Nous tirerons les leçons de cette expérience et nous nous améliorerons.
    »


    Cette annonce intervient alors que Microsoft peine à vendre son assistant d'IA Copilot. Un rapport a révélé que Microsoft, pourtant co-investisseur stratégique d’OpenAI et promoteur infatigable de l’IA dans la suite Office, fait face à une situation paradoxale : les entreprises rechignent à adopter sa solution Copilot, tandis que les salariés eux-mêmes se tournent spontanément vers ChatGPT, perçu comme plus simple, plus accessible, voire plus puissant. Les décideurs informatiques hésitent à payer le prix fort, et les utilisateurs contournent l’outil pour utiliser directement ChatGPT.

    En outre, Microsoft Copilot a été au cœur de controverse sur la gestion des données sensibles en entreprise. Des utilisateurs ont découvert que Copilot permettait d'accéder à des informations sensibles. Cela inclut des documents RH, tels que des contrats de travail ou des rapports de performance, ainsi que des emails d'une importance stratégique envoyés par des PDG. Cette situation qui a érodé la confiance en Copilot.

    Source : Microsoft

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette annonce est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Après une période d'essai de Copilot, le personnel du gouvernement australien a jugé l'IA de Microsoft moins utile que prévu. Copilot est jugé peu fiable, inefficace et enclin à générer des contenus fictifs

    Microsoft se préparerait à baisser le prix de son assistant Copilot et intégrer les modules additionnels dans le forfait de base. Un changement stratégique visant à séduire les entreprises

    La hausse des prix des abonnements Microsoft 365 provoquée par l'intégration de Copilot est qualifiée de « désastre total » avec des réactions extrêmement négatives
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  15. #15
    Membre averti
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    Inscrit en
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    Informations professionnelles :
    Activité : Architecte de système d'information
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2015
    Messages : 21
    Par défaut et en France ?
    Je signale qu'il se passe la même chose en France qu'en Australie !
    Mon abonnement Office 365 qui coutait en 2024 69€, va passer à 99€ en fin d'année !

    Déjà que je n'ai aucune confiance dans l'utilité de l'I.A. générative, alors COPILOT, je m'en fiche éperdument,
    et si son retrait de mon abonnement permet de baisser le coût de l'abonnement à son prix précédent (ou approchant),
    alors je suis preneur !

    Il y a-t-il une asso ou organisme capable de mutualiser ces demandes au niveau France ?

    A vos réponses !

    Michel

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