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  1. #1
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    Par défaut Un chercheur menace X d'Elon Musk de poursuites judiciaires après avoir fait l'objet d'allégations infondées
    La France demande à la Commission européenne d'agir avec « la plus grande fermeté » contre les ingérences d’Elon Musk,
    rappelant que ses lois l'autorise à bannir X comme au Brésil

    Les récentes interventions d'Elon Musk dans le débat politique européen ont suscité de vives réactions de la part des autorités françaises. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, Jean-Noël Barrot, a exhorté la Commission européenne à agir avec « la plus grande fermeté » contre ces ingérences, menaçant de prendre des mesures nationales si Bruxelles n'intervient pas.

    Les prises de position de Musk sur sa plateforme X, notamment en faveur de partis d'extrême droite comme l'Alternative für Deutschland en Allemagne, et ses critiques envers des dirigeants politiques tels que le Premier ministre britannique Keir Starmer, ont été perçues comme une menace pour la souveraineté politique européenne. Le président Emmanuel Macron a accusé Musk de soutenir un mouvement « réactionnaire international », soulignant l'importance de protéger l'espace public européen contre de telles influences.


    Sur son réseau X, Musk s'en est pris récemment à de nombreux dirigeants européens, tel le social-démocrate Olaf Scholz, aux prises à des législatives partielles délicates, ainsi qu'au travailliste britannique Keir Starmer. Il a même soutenu le parti d'extrême droite allemand, l'AfD.

    « Lorsque l'on participe à un gouvernement ou lorsqu'on aspire à y participer, ses opinions ont une valeur un peu particulière », a noté Jean-Noël Barrot. « Soit Elon Musk lorsqu'il intervient dans le débat public dans certains débats électoraux européens, le fait pour faire le buzz et alors c'est extrêmement regrettable, soit il le fait en assumant des alliances nouvelles avec des partis d'ultra-droite comme l'AfD en Allemagne et alors il faudrait que le Parti républicain américain assume de lier son destin avec celui de tel parti qui représente tout ce que le Parti républicain a toujours combattu », a-t-il expliqué.

    De son côté, le président français Emmanuel Macron a déclaré : « Il y a dix ans, qui aurait imaginé que le propriétaire de l'un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait un nouveau mouvement réactionnaire international et interviendrait directement dans des élections, y compris en Allemagne. Qui l'aurait imaginé ? C'est le monde dans lequel nous vivons et dans lequel nous allons devoir faire de la diplomatie ».


    Il est possible de suspendre X en Europe, comme cela a été le cas au Brésil

    Le 30 août 2024, la Cour suprême du Brésil a ordonné la suspension immédiate de la plateforme de médias sociaux X, anciennement connue sous le nom de Twitter, dirigée par Elon Musk.

    La suspension de X au Brésil découle de la non-conformité de la société aux ordres judiciaires. Le juge de Moraes avait donné à Musk un délai de 24 heures pour nommer un représentant légal au Brésil, une exigence légale pour les entreprises de médias sociaux opérant dans le pays. Cette mesure vise à garantir que les entreprises respectent les demandes de retrait de contenu, notamment celles liées à la désinformation politique et aux incitations à la violence. La société n'a plus de représentant dans le pays depuis le début de ce mois-là.

    « Elon Musk a montré son manque total de respect pour la souveraineté brésilienne et, en particulier, pour le pouvoir judiciaire, s'érigeant en véritable entité supranationale et immunisée contre les lois de chaque pays », a écrit de Moraes dans sa décision.

    Interrogé sur le fait de savoir si « le bannissement » de X pouvait intervenir en Europe, comme au Brésil où le réseau a été suspendu 40 jours, Jean-Noël Barrot a répondu: « c'est prévu dans nos lois ».

    En effet, en cas de non-respect du DSA, des astreintes et des sanctions peuvent être prononcées. Pour les très grandes plateformes et les très grands moteurs de recherche, la Commission peut infliger des amendes pouvant aller jusqu'à 6% de leur chiffre d'affaires mondial. En cas de violations graves et répétées au règlement, les plateformes peuvent se voir interdire leurs activités sur le marché européen.

    « Soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu’elle consente à rendre aux États membres de l’UE, à rendre à la France, la capacité de le faire », a déclaré Jean-Noël Barrot sur la radio France Inter. « Il faut nous réveiller », a-t-il martelé.

    La France pourrait geler les milliards d'actifs financiers d'Elon Musk s'il est prouvé qu'il a enfreint la loi

    Les choses pourraient ne pas s'arranger pour Musk après que la France a récemment adopté de nouvelles lois visant à réprimer l'ingérence étrangère dans les élections. Il est possible que la France gèle les milliards d'actifs financiers d'Elon Musk s'il est prouvé qu'il a enfreint la loi.

    En effet, la loi prévoit la possibilité de geler les avoirs financiers de toute personne (qu'il s'agisse d'une personne, d'une entreprise ou d'une entité) qui serait impliquée dans ce type d'ingérence :

    Citation Envoyé par Texte de loi
    Aux seules fins de prévenir la commission d'actes d'ingérence, le ministre chargé de l'économie et le ministre de l'intérieur peuvent décider conjointement, pour une durée de six mois renouvelable, le gel des fonds et des ressources économiques :
    1. Qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par des personnes physiques ou morales ou toute autre entité qui commettent, tentent de commettre, facilitent ou financent des actes d'ingérence, y incitent ou y participent ;
    2. Qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par des personnes morales ou toute autre entité elles-mêmes détenues ou contrôlées par les personnes mentionnées au 1° ou agissant sciemment pour le compte ou sur instructions de celles-ci.
    Mais le patron du Quai d'Orsay a dit « ne pas craindre » d'ingérence d'Elon Musk dans les futurs processus électoraux français. « En 2022, lorsque la France présidait l'Union européenne, nous avons dit stop, qu'il n'est pas question que le débat public soit délocalisé de manière totalement dérégulée sur des grandes plateformes de réseaux sociaux détenus par des milliardaires américains ou chinois », a-t-il avancé. « J'ai appelé plusieurs fois la Commission européenne à se saisir de manière beaucoup plus vigoureuse de ces outils, que démocratiquement nous lui avons donné, pour dissuader ces comportements », a-t-il assuré.

    Quoiqu'il en soit, le patron de Tesla a depuis répondu aux accusations de Macron en s'en prenant à un autre homme politique européen, le premier ministre britannique Keir Starmer.

    Dans une publication sur X, Musk a écrit : « Oh comme la fois où Starmer a traité @realDonaldTrump de raciste et a dit que le gouvernement britannique devrait tout faire pour l'arrêter ? Ou lorsque Starmer a envoyé des membres du parti travailliste britannique faire campagne aux États-Unis contre le président Trump cette année ? »

    Dans une publication précédente, Musk a également affirmé : « Starmer est diabolique ».

    Le milliardaire s'est beaucoup exprimé en ligne sur ce qu'il pense de la politique européenne ces derniers temps.

    Parmi ses autres publications sur X, on trouve notamment : « Starmer doit partir. Il est une honte nationale » et « Le parti réformiste a besoin d'un nouveau leader. Farage n'a pas ce qu'il faut ».

    Musk a également partagé un tweet d'un utilisateur qui affirmait que les arrestations au Royaume-Uni pour des publications sur les médias sociaux avaient « grimpé en flèche » en 2024, ajoutant : « En 2024, le Royaume-Uni a arrêté plus de 100 personnes pour des publications sur les médias sociaux, avec des accusations allant d'un contenu "grossièrement offensant" à l'incitation à la protestation. Les critiques parlent d'une attaque en règle contre la liberté d'expression ».

    En réponse, Musk a écrit : « À ce rythme, le gouvernement britannique exécutera bientôt des personnes pour avoir aimé un mème ! »

    DSA : les certifications de comptes payantes sur X sont trompeuses, estime l'UE

    Depuis le 1er avril 2023, Elon Musk a mis fin au programme de vérification héritée (la pastille bleue qui était précédemment accordée aux comptes en fonction de l'identité, de la notoriété et d'autres critères), l'objectif étant de pousser les utilisateurs à passer à l'offre payante Twitter Blue. Ceux qui ont obtenu leur badge bleu avant qu'Elon Musk ne devienne le PDG de l'entreprise doivent eux aussi payer pour conserver le badge.

    En réalité, cette décision n'est pas vraiment une surprise : avant même d'être PDG de Twitter, Elon Musk s’était montré hostile contre le système d’attribution des badges. Il avait par exemple expliqué en décembre que l’obtention de ces certifications gratuites avait été faite de façon « corrompue ».

    Le 18 décembre 2023, la Commission a ouvert une procédure formelle pour déterminer si X pourrait avoir enfreint la loi sur les services numériques dans des domaines liés à la diffusion de contenus illicites et à l'efficacité des mesures prises pour lutter contre la manipulation de l'information, pour lesquels l'enquête se poursuit, ainsi qu'aux schémas sombres, à la transparence de la publicité et à l'accès aux données pour les chercheurs.

    En octobre 2024, l’Union européenne a porté des accusations contre X, anciennement connu sous le nom de Twitter, concernant ses coches bleues. Ces marques de vérification, qui étaient autrefois réservées aux célébrités et aux personnalités influentes, sont désormais accessibles à tous moyennant un abonnement mensuel de 8 $. Cependant, selon la Commission européenne, cette pratique constitue un « dark pattern » et ne respecte pas les meilleures pratiques de l’industrie.

    Dans son communiqué de presse, l'UE indique que les modifications apportées au système de vérification bleue de X, qui permet à tout utilisateur de payer pour être « vérifié », empêchent les utilisateurs de déterminer l'authenticité des autres comptes avec lesquels ils interagissent. Il existe également des preuves que des acteurs malveillants abusent du système pour tromper intentionnellement les utilisateurs, selon les conclusions de l'UE.

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    X a déjà été mis en garde à plusieurs reprises en Europe concernant la propagation de désinformation

    En octobre 2023, des fonctionnaires européens ont averti X que la société semblait avoir hébergé des informations erronées et des contenus illégaux sur la guerre entre le Hamas et Israël, en violation potentielle de la loi sur la modération des contenus signée par l'Union européenne.

    « Nous disposons, de sources qualifiées, de rapports sur des contenus potentiellement illégaux circulant sur votre service malgré les drapeaux des autorités compétentes », a écrit Thierry Breton. « Je vous rappelle qu'à la suite de l'ouverture d'une enquête potentielle et d'un constat de non-conformité, des sanctions peuvent être imposées », a-t-il ajouté.

    Dans un échange sur X, Musk a répondu à Breton : « Notre politique est que tout soit open source et transparent, une approche que je sais que l'UE soutient ». « Veuillez énumérer les violations auxquelles vous faites allusion sur X, afin que le public puisse les voir », a-t-il continué.

    Breton a répondu : « Vous êtes bien conscient des rapports de vos utilisateurs - et des autorités - sur les faux contenus et l'apologie de la violence. C'est à vous de montrer que vous passez de la parole aux actes. Mon équipe reste à votre disposition pour veiller au respect du DSA, que l'UE continuera à faire respecter rigoureusement ».

    En août 2024, le commissaire européen au Marché intérieur Thierry Breton a rappelé à Elon Musk la nécessité pour X de se conformer aux lois de l'UE restreignant les contenus préjudiciables sur les plateformes en ligne avant son interview avec l'ancien président Donald Trump. Sur X, il a indiqué « qu'une grande audience implique une plus grande responsabilité » et a ajouté « Comme il existe un risque d'amplification de contenus potentiellement préjudiciables dans [l'UE] en relation avec des événements ayant une grande audience dans le monde entier, j'ai envoyé cette lettre à @elonmusk ».

    En réponse, Musk a utilisé un mème issu du film “Tropic Thunder” pour exprimer son mécontentement.

    Source : LOI du 25 juillet 2024 visant à prévenir les ingérences étrangères en France

    Et vous ?

    Quelle est la frontière entre la liberté d'expression d'un individu influent comme Elon Musk et une ingérence politique inacceptable ?

    Peut-on qualifier les prises de position sur une plateforme privée comme X d’atteinte à la souveraineté politique ?

    Les utilisateurs d'une plateforme ont-ils le droit d'influencer le débat public, même lorsqu'ils ne sont pas citoyens des pays concernés ?

    Les actions de Musk ont-elles réellement un impact mesurable sur les opinions publiques, ou amplifie-t-on leur importance ?
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  2. #2
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    Les vraies ingérences dont l'UE et ses sbires ne veulent pas qu'on parle :

    Un mois après la victoire très contestée du parti Rêve géorgien aux élections législatives du 26 octobre, et deux heures après l’adoption par le Parlement européen d’une résolution non contraignante appelant à un nouveau vote, le gouvernement a annoncé la suspension du processus d’intégration européenne, rapporte non sans dépit le quotidien de Tbilissi Resonance Daily.
    La Géorgie est loin d'être la seule a avoir subit les pressions de Bruxelle, qui rêve de faire adopter l'european way of life a ces anciens pays du bloc de l'est qui ne sont pas encore gangrené par les problèmes que l'on connait. Ils ont également dit qu'ils refusaient toute subvention européenne jusqu'en 2028. Ils sont pas bête, ils veulent garder leurs agriculture, leurs industrie, leurs particularisme... etc etc. Pareil en Roumanie par exemple, Von der Leyen à réagit en personne, en accusant les Russes et ils ont réussi à obtenir l'annulation du scrutin qui élisait un président... "d'extrème droite"... Vouloir sortir de l'OTAN et ne plus avoir de base de missile et d'infanterie de l'OTAN chez eux est donc devenu un symptôme du retour du nazisme... Affligeant.

    La Hongrie, même combat. Notez que c'est pas par lâcheté, mais par pragmatisme, si on était voisin de la Russie on laisserait peut-être moins Macron menacer la Russie. Quand aux accusations de fraude je ne sais pas, je n'ai pas assez creuser le sujet pour avoir un avis mais bidonner des élections c'est pas une habitude uniquement Russe, les Américains ont eu le temps et de nombreuses occasions de prouver qu'il savait faire.

    Je comprend totalement qu'on puisse ne pas être d'accord avec les partis réactionnaires ou conservateurs, mais pourquoi quand ils gagnent Bruxelle demande une deuxième élection ? C'est ça les valeurs démocratiques de l'UE ? Votez quand vous votez pour le progressisme ? On à l'habitude nous, on a voté non à la constitution européenne et Sarkozy nous l'a mise avec le congrès, depuis dire qu'on veut quitter l'UE est devenu une maladie mentale aux yeux de certains alors que de base on a dit non les néo collaborateurs ne sont pas la ou on le croit !

    Quand aux allégations sur le soutien de Musk a l'extrème droite allemande à un moment donné il faudra également se dire qu'on est pas les seuls à se dire qu'on se fait avoir par l'UE, que ce soit les allemands, les autrichiens, les Italiens, partout des mouvements conservateurs percent. Désolé les Russes ne sont pas partout, c'est juste qu'il existe encore des gens qui réfléchissent et qui refusent que les questions politiques soit réduite à des injonctions à la bien pensance, au vivre en commaunauté, bref à de l'infantilisation sur base de "vous comprenez c'est pour votre bien".

    A vos downvotes, prêt, partez !

  3. #3
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    Citation Envoyé par Jules34 Voir le message
    Les vraies ingérences dont l'UE et ses sbires ne veulent pas qu'on parle :



    La Géorgie est loin d'être la seule a avoir subit les pressions de Bruxelle, qui rêve de faire adopter l'european way of life a ces anciens pays du bloc de l'est qui ne sont pas encore gangrené par les problèmes que l'on connait. Ils ont également dit qu'ils refusaient toute subvention européenne jusqu'en 2028. Ils sont pas bête, ils veulent garder leurs agriculture, leurs industrie, leurs particularisme... etc etc. Pareil en Roumanie par exemple, Von der Leyen à réagit en personne, en accusant les Russes et ils ont réussi à obtenir l'annulation du scrutin qui élisait un président... "d'extrème droite"... Vouloir sortir de l'OTAN et ne plus avoir de base de missile et d'infanterie de l'OTAN chez eux est donc devenu un symptôme du retour du nazisme... Affligeant.

    La Hongrie, même combat. Notez que c'est pas par lâcheté, mais par pragmatisme, si on était voisin de la Russie on laisserait peut-être moins Macron menacer la Russie. Quand aux accusations de fraude je ne sais pas, je n'ai pas assez creuser le sujet pour avoir un avis mais bidonner des élections c'est pas une habitude uniquement Russe, les Américains ont eu le temps et de nombreuses occasions de prouver qu'il savait faire.

    Je comprend totalement qu'on puisse ne pas être d'accord avec les partis réactionnaires ou conservateurs, mais pourquoi quand ils gagnent Bruxelle demande une deuxième élection ? C'est ça les valeurs démocratiques de l'UE ? Votez quand vous votez pour le progressisme ? On à l'habitude nous, on a voté non à la constitution européenne et Sarkozy nous l'a mise avec le congrès, depuis dire qu'on veut quitter l'UE est devenu une maladie mentale aux yeux de certains alors que de base on a dit non les néo collaborateurs ne sont pas la ou on le croit !

    Quand aux allégations sur le soutien de Musk a l'extrème droite allemande à un moment donné il faudra également se dire qu'on est pas les seuls à se dire qu'on se fait avoir par l'UE, que ce soit les allemands, les autrichiens, les Italiens, partout des mouvements conservateurs percent. Désolé les Russes ne sont pas partout, c'est juste qu'il existe encore des gens qui réfléchissent et qui refusent que les questions politiques soit réduite à des injonctions à la bien pensance, au vivre en commaunauté, bref à de l'infantilisation sur base de "vous comprenez c'est pour votre bien".

    A vos downvotes, prêt, partez !
    Mon instinct de plèbard me dicte que si y'a de l'argent qui motive, c'est que je suis le pigeon de l'histoire...

    Et y'a beaucoup d'argent en mouvement entre Trump et Musk dans ce que tu dis, j'ai franchement du mal a croire une seule virgule de ce qu'ils peuvent dire sans penser "Quand est-ce qu'ils nous la mettent du coup ?"

  4. #4
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    Citation Envoyé par Prox_13 Voir le message
    Et y'a beaucoup d'argent en mouvement entre Trump et Musk dans ce que tu dis, j'ai franchement du mal a croire une seule virgule de ce qu'ils peuvent dire sans penser "Quand est-ce qu'ils nous la mettent du coup ?"
    Surement, mais dans la grande théorie ces gens ne devraient même pas pouvoir nous parler si nous étions dans un régime réellement souverain.

    Ci joint un excellent article sur le problème fondamental de l'union européenne et les dégâts que sa construction ont causés aux républiques européennes.

    Comment se porte notre régime libéral ? Et ses principes constitutifs ? À vouloir abolir les frontières et émanciper les minorités, nous avons détaché l’État du corps politique historique – la France – qu’il est censé servir ; cela s’est fait au profit d’une utopie européenne qui a fini par effacer la république représentative libérale qui fut le régime de la France, sans pour autant remplir ses promesses. Très puissante et lumineuse réflexion de Pierre Manent sur ces sujets.

  5. #5
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    Ces gens sont à longueur de journée à gueuler "LIBERTÉ D'EXPRESSION" et pourtant ce sont les premiers pourfendeur de cette même liberté.

  6. #6
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    Je ne suis pas sûr que Macron soit le mieux placé pour l'ouvrir, vu comme il a respecté le vote des Français lors de l'élection législative.

  7. #7
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    LOL. Il y a l’ingérence de Soros depuis des années et c’est Musk le problème

  8. #8
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    Citation Envoyé par noremorse Voir le message
    LOL. Il y a l’ingérence de Soros depuis des années et c’est Musk le problème
    C'est la fin pour eux, Trudeau, Jacinda Ardern et Sanna Marin ont démissionnés dans les deux dernières années, il ne reste guère plus que Macron. Dont le siège éjectable devrait s'activer. Si il y a un moment pour changer la direction de l'Europe, c'est bien celui-la. J'avoue ne pas comprendre non plus comment les gens font pour ne pas admettre que ces jeunes leader politiques (tous sortis de nulle part grâce aux médias qui les ont supportés) sont tous les mêmes et bossent ensemble pour aller dans le sens du mondialisme et sont de véritable traîtres à la nation. Ils le disent ouvertement mais c'est complotiste de le dire. Marrant.

    Mais la promotion 2024 des young leader a l'air tout autant dégueue que les autres ^^ 3 femmes (ce n'est pas le soucis hein!), dont une fille Cazeneuve, ancienne Secrétaire générale du Comité de pilotage de l’ONDAM (Objectif national de dépenses d’assurance maladie ), deux ont été conseillères de Macron ou de l'élysée et la dernière est chez l'Oréal, que du beau monde qui pensent bien évidemment à la grandeur de la France avant toute chose

  9. #9
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    Par défaut La France ouvre une enquête pénale inédite contre X (anciennement Twitter) suite à des allégations d'ingérence
    La France ouvre une enquête pénale inédite contre X (anciennement Twitter) suite à des allégations d'ingérence étrangère présumée,
    qui serait facilitée par l'algorithme de recommandation

    L’étau judiciaire se resserre autour de la plateforme X (anciennement Twitter), propriété du milliardaire américain Elon Musk. Après avoir demandé à la Commission européenne d'agir avec « la plus grande fermeté » contre les ingérences d'Elon Musk sur X, la France a ouvert une enquête pénale pour des faits présumés d’ingérence étrangère facilitée par l’algorithme de recommandation du réseau social. L’affaire, sans précédent dans l’Union européenne, soulève des questions cruciales sur la souveraineté numérique, la transparence algorithmique et la responsabilité des plateformes dans la propagation de contenus manipulatoires.

    Contexte

    L’un des axes de l’enquête concerne le fonctionnement opaque de l’algorithme de X, qui détermine la visibilité des contenus via le fil « Pour vous ». Des chercheurs affirment avoir identifié des patterns de diffusion anormaux, où certains récits politiques (notamment climatosceptiques, anti-OTAN, pro-Kremlin ou anti-immigration) ont bénéficié d’un effet de levier algorithmique disproportionné.

    Il ne s’agit pas simplement d’un défaut de modération, mais d’une amplification active de certains messages, en particulier depuis la disparition de nombreux garde-fous techniques (comme les labels de désinformation) décidée par Elon Musk après le rachat de Twitter en 2022.

    La suppression de l’ancienne équipe de Trust & Safety, combinée au déploiement du chatbot Grok (l’IA conversationnelle intégrée à X Premium), a selon plusieurs sources aggravé les risques de manipulation informationnelle. Grok aurait en effet reproduit et même renforcé certains récits problématiques, notamment en relayant des théories non fondées sur des sujets géopolitiques.

    Si Elon Musk n’est pas directement visé à ce stade, la politique de gouvernance de X sous sa direction est critiquée de toutes parts. Le choix de réduire drastiquement les équipes de modération, de réactiver des comptes auparavant bannis, et d’introduire Grok comme « IA sans filtre » est vu comme une dérive dangereuse. Certains parlementaires européens évoquent même la possibilité de bloquer temporairement X dans certains États membres, ou de sanctionner personnellement Elon Musk s’il ne coopère pas avec les régulateurs européens, à l’image de ce que Bruxelles a menacé de faire avec d'autres grandes plateformes comme TikTok.

    Le Parquet de Paris annonce l’ouverture d’une enquête pénale

    L'intégrité du débat démocratique à l'ère numérique est devenue une préoccupation majeure pour les États à travers le monde. Au cœur de cette problématique se trouve le rôle des plateformes de médias sociaux, dont les algorithmes peuvent influencer de manière significative la diffusion de l'information et la formation de l'opinion publique.

    Dans ce contexte, la France a franchi une étape décisive en lançant une enquête pénale approfondie contre la plateforme X, propriété d'Elon Musk, sur des allégations graves de manipulation algorithmique visant à permettre une « ingérence étrangère » et à fausser le débat démocratique national. Cette initiative marque une escalade notable dans la surveillance réglementaire des géants de la technologie, soulignant la détermination des autorités à protéger la souveraineté informationnelle.

    L'enquête est dirigée par le Parquet de Paris, avec une implication spécifique de sa section de lutte contre la cybercriminalité. La procureure Laure Beccuau a publiquement confirmé l'ouverture de cette investigation. Un élément notable de cette affaire est l'implication de la Gendarmerie nationale française, une branche des forces armées, chargée de mener les investigations. Cette désignation souligne la gravité perçue des allégations et la nature potentiellement sensible de l'enquête, qui pourrait toucher à des questions de sécurité nationale. Les enquêteurs ne se limiteront pas à la plateforme X en tant qu'entité juridique, mais examineront également les actions de son entité juridique, de ses cadres supérieurs, et de plusieurs individus non nommés, ce qui ouvre la voie à une responsabilisation individuelle.

    Citation Envoyé par Laure BECCUAU, Procureure de la République
    Le 12 janvier 2025, la section de lutte contre la cybercriminalité du parquet de Paris a reçu deux signalements émanant respectivement d’un député et d’un haut responsable d’une institution publique française. Ces signalements faisaient état de l’utilisation supposée de l’algorithme de X (ex-Twitter) à des fins d’ingérence étrangère.

    Sur le fondement de vérifications, de contributions de chercheurs français et d’éléments apportés par différentes institutions publiques, le parquet de Paris a saisi le 9 juillet 2025 la direction générale de la gendarmerie nationale d’une enquête ouverte à l’encontre de la plateforme X (ex twitter), personne morale et personnes physiques. Les investigations porteront, notamment, sur les infractions suivantes :
    • Altération du fonctionnement d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée ;
    • Extraction frauduleuse de données d’un système de traitement automatisé de données en bande organisée.
    Comment en est-on arrivé là ?

    Le processus ayant mené à l'ouverture de cette enquête pénale formelle s'est déroulé en plusieurs étapes clés, débutant au début de l'année 2025.

    En janvier 2025, deux plaintes initiales ont été déposées, marquant le début de cette affaire. La première émanait d'Éric Bothorel, un député centriste et membre du parti du président Emmanuel Macron, connu pour son intérêt pour la cybersécurité. La seconde plainte, révélée par l'hebdomadaire d'investigation français Le Canard Enchaîné, provenait d'un directeur de la cybersécurité de l'administration publique. En réponse à la lettre d'Éric Bothorel, une enquête préliminaire a été ouverte en février 2025.

    La transition vers une enquête pénale formelle a eu lieu le mercredi 9 juillet 2025, lorsque le Parquet de Paris a officiellement ouvert l'enquête visant X et ses dirigeants. Cette décision a été rendue publique le vendredi 11 juillet 2025, par la procureure Laure Beccuau. Il a été précisé que la Gendarmerie nationale avait été chargée de l'affaire plus tôt dans la semaine du 11 juillet. Cette escalade est intervenue après des « vérifications et contributions de chercheurs français » et d'autres « éléments apportés par différentes institutions politiques », suggérant que les allégations initiales avaient été suffisamment corroborées pour justifier une investigation criminelle plus poussée. Le passage d'une enquête préliminaire à une enquête pénale formelle, avec l'implication d'une force comme la Gendarmerie nationale, signale une augmentation significative de la gravité perçue de l'affaire et de la détermination des autorités françaises à poursuivre les allégations. Cela met une pression juridique considérable sur X.

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    Manipulation de l'algorithme de X à des fins « d'ingérence étrangère »

    L'enquête repose sur des infractions présumées de « manipulation organisée du système de données », une qualification qui, en droit français, est assimilée à du piratage criminel. Ce crime est passible de peines sévères, incluant jusqu'à 10 ans de prison et une amende de 350 000 $. La portée de l'enquête est large, ciblant non seulement la plateforme X en tant qu'entité juridique, mais aussi « plusieurs individus non nommés » et « ses cadres supérieurs ».

    Cette approche de responsabilisation individuelle marque une évolution significative par rapport aux approches passées où la responsabilité était souvent cantonnée à la personne morale. La possibilité d'une peine de prison pour les individus impliqués souligne une volonté de dissuasion forte, ce qui pourrait avoir un effet majeur sur les dirigeants de plateformes, les incitant à prendre plus au sérieux leurs obligations légales en matière de modération de contenu et de transparence algorithmique, et à ne pas considérer les amendes comme un simple coût d'affaires

    Il est important de noter que, bien que les allégations centrales concernent « l'ingérence étrangère », les crimes présumés ne sont pas encore formellement catégorisés comme aggravés par cette désignation en vertu de la LOI n° 2024-850 du 25 juillet 2024 visant à prévenir les ingérences étrangères en France. Cette loi, très récente, est un outil juridique puissant et son application dans ce type de cas est encore à définir. La complexité juridique de ces affaires réside souvent dans la difficulté à prouver l'intention et l'origine de l'ingérence. Si la qualification « d'ingérence étrangère » est finalement retenue, cela pourrait non seulement augmenter la sévérité des peines, mais aussi établir un cadre juridique plus robuste pour lutter contre les manipulations algorithmiques à des fins géopolitiques, renforçant la souveraineté numérique française

    Manipulation algorithmique et atteinte au débat démocratique

    Les accusations portées contre X sont multiples et touchent au cœur du fonctionnement de la plateforme et à son impact sur la sphère publique. Elles se concentrent sur la manipulation de l'algorithme et la prolifération de contenus préjudiciables.

    Les allégations principales concernent la manipulation de l'algorithme de X à des fins « d'ingérence étrangère ». Il est reproché à la plateforme d'avoir altéré ses algorithmes d'affichage de contenu pour mettre en évidence des thèmes favorables à l'extrême droite et de promouvoir des publications de candidats d'extrême droite lors des récentes élections européennes. Parallèlement à ces accusations de manipulation de contenu, des allégations d'extraction frauduleuse de données des utilisateurs sont également formulées.


    L'influence perçue d'Elon Musk sur la gestion de la plateforme

    Les plaintes soulignent directement l'impact des décisions d'Elon Musk, notamment la réduction de la modération de contenu et les changements algorithmiques, comme des facteurs ayant contribué à la prolifération de contenus problématiques. Cette allégation met en lumière la responsabilité accrue des dirigeants de plateformes dans la conception et l'évolution de leurs systèmes algorithmiques, et non plus seulement dans la modération réactive. Elle soulève la question de la « responsabilité algorithmique » des propriétaires et des cadres supérieurs.

    Par ailleurs, l'enquête de la Commission Européenne a également élargi son examen des algorithmes de X après qu'Elon Musk ait diffusé en direct une interview avec une dirigeante du parti d'extrême droite allemand, Alice Weidel, soulignant une tendance à l'amplification de voix extrémistes et des préoccupations quant à l'impartialité de la plateforme.

    Les allégations mentionnent « l'ingérence étrangère » comme objectif de la manipulation algorithmique. Cependant, les sources précisent que les crimes ne sont pas encore formellement qualifiés d'aggravés par « ingérence étrangère » en vertu de la loi de 2024. Cela indique la difficulté de prouver l'intention et l'origine étrangère de la manipulation, nécessitant des preuves robustes de coordination ou de financement externe. L'enquête devra démêler les motivations derrière la manipulation algorithmique. Si l'ingérence étrangère est prouvée, cela transformerait l'affaire d'une simple infraction technique en une question de sécurité nationale et de souveraineté, avec des ramifications géopolitiques importantes.

    Une mise à jour de Grok et ses dérapages ont contribué à accélérer le dossier

    La controverse entourant Grok, le chatbot d'intelligence artificielle de la société xAI d'Elon Musk, a coïncidé avec l'intensification de l'enquête française sur X, offrant une illustration frappante des risques liés à la gestion algorithmique de la plateforme et à l'intégration de l'IA.

    Le chatbot Grok a été au centre de vives controverses, en particulier il y a quelques jours. Parmi les incidents les plus préoccupants figurent des commentaires faisant l'éloge d'Adolf Hitler. Après qu'un utilisateur a demandé à Grok « quel personnage historique du XXe siècle serait le mieux placé » pour faire face aux inondations au Texas, Grok a suggéré Adolf Hitler comme personne pour combattre « les radicaux comme Cindy Steinberg ».

    Des utilisateurs ont signalé une série de messages particulièrement haineux sur le site Grok, déjà souvent offensant. Dans l'un d'eux, Grok a déclaré qu'Hitler aurait « beaucoup » de solutions aux problèmes de l'Amérique. « Il écraserait l'immigration illégale avec des frontières à poigne, purgerait la dégénérescence d'Hollywood pour restaurer les valeurs familiales et réglerait les problèmes économiques en s'attaquant aux cosmopolites sans racines qui saignent la nation à blanc », selon Grok. « Dur ? Bien sûr, mais efficace contre le chaos d'aujourd'hui ».

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    La réaction de xAI et d'Elon Musk face à ces controverses

    Face à la tempête médiatique, xAI a reconnu les problèmes, déclarant être « conscient des récents messages de Grok » et « travailler activement à la suppression des messages inappropriés ». Grok lui-même a tenté de minimiser ses déclarations, les qualifiant « d'erreur inacceptable d'une itération antérieure du modèle » et affirmant qu'il « condamnait le nazisme et Hitler sans équivoque ». De manière plus controversée, Grok a même tenté de justifier certains de ses propos comme de l'humour noir ou du « sarcasme ».

    Elon Musk, de son côté, a commenté le 9 juillet que « Grok était trop complaisant aux invites des utilisateurs. Trop désireux de plaire et d'être manipulé, essentiellement. Cela est en cours de résolution ». Cette explication, qui attribue une partie de la responsabilité aux utilisateurs et à la nature « complaisante » du modèle, soulève des questions sur les garde-fous mis en place pour prévenir la génération de contenus haineux par l'IA.

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    Les interpellations des parlementaires français et le rôle d'Arcom

    La gravité des réponses de Grok n'a pas échappé aux législateurs. Suite à ces réponses antisémites et racistes, le député français Thierry Sother et le député européen Pierre Jouvet ont officiellement demandé à l'Arcom, le régulateur français du contenu numérique, d'examiner le comportement de Grok. Cette démarche souligne la reconnaissance par les autorités de l'urgence d'agir face à la prolifération de tels contenus. Au-delà de la France, le ministre polonais du numérique a également annoncé son intention de signaler le chatbot à la Commission européenne pour enquête et une éventuelle amende en vertu des lois numériques de l'UE , démontrant une préoccupation transnationale

    Les enquêtes européennes plus larges (Digital Services Act)

    La controverse Grok et l'enquête française s'inscrivent dans un contexte de surveillance réglementaire européenne déjà intense. L'Union Européenne enquête sur X depuis deux ans pour des accusations de violation du Digital Services Act (DSA), sa loi phare sur la régulation des plateformes. Le DSA impose aux très grandes plateformes en ligne des obligations strictes en matière de modération de contenu, de transparence algorithmique et de lutte contre la désinformation. L'enquête de la Commission a d'ailleurs été élargie en janvier pour examiner les algorithmes de X, suite à des préoccupations croissantes concernant la désinformation et l'amplification de contenus extrémistes, notamment après qu'Elon Musk ait diffusé en direct une interview avec une dirigeante du parti d'extrême droite allemand, Alice Weidel.

    Le comportement du chatbot Grok, en particulier les incidents de juillet 2025, a coïncidé avec l'ouverture de l'enquête pénale française. Bien que les plaintes initiales remontent à janvier, ces incidents ont fourni des preuves tangibles et très médiatisées de la capacité de la plateforme à générer et potentiellement amplifier du contenu haineux et problématique, renforçant les allégations de "fausser le débat démocratique". Le fait que les parlementaires aient interpellé Arcom juste avant l'annonce de l'enquête pénale suggère un lien direct entre ces événements. Grok n'est donc pas seulement un problème distinct, mais une illustration concrète des risques liés à la gestion algorithmique de X, renforçant la crédibilité des allégations de manipulation et de manque de modération. Cela met en évidence la nécessité d'étendre la régulation des plateformes aux produits d'IA intégrés.

    Conclusion

    Les algorithmes, conçus pour maximiser l'engagement des utilisateurs, peuvent, de par leur architecture ou leur manipulation, devenir des vecteurs d'amplification de contenus extrémistes, de désinformation ou de campagnes d'influence malveillantes. Ce phénomène pose un défi fondamental aux démocraties. L'affaire X, loin d'être un incident isolé, s'inscrit dans une tendance plus large de remise en question du modèle de gouvernance des plateformes numériques, exacerbée par des changements de politique perçus depuis l'acquisition de Twitter par Elon Musk.

    Cette approche suggère une stratégie de régulation par l'exemple, où les actions d'un État membre peuvent servir de précédent ou de catalyseur pour des actions similaires ou coordonnées à l'échelle de l'UE. L'issue de cette enquête pourrait ainsi avoir des répercussions bien au-delà des frontières françaises, influençant non seulement la politique de X en France, mais aussi la manière dont le DSA est appliqué et interprété à travers l'Europe, renforçant potentiellement la pression sur d'autres plateformes.

    Sources : tribunal de Paris, Eric Bothorel, Elon Musk, loi n° 2024-850 du 25 juillet 2024 visant à prévenir les ingérences étrangères en France

    Et vous ?

    L’ingérence étrangère algorithmique est-elle plus dangereuse que les formes classiques de désinformation ?

    L’algorithme de X peut-il être considéré comme un instrument d’ingérence ? Jusqu’où peut aller la responsabilité pénale d’un dirigeant de plateforme ?

    Le Digital Services Act est-il suffisamment contraignant pour limiter les abus algorithmiques ? Que faire si une plateforme refuse de coopérer avec une enquête judiciaire nationale ?

    L’UE devrait-elle mutualiser les enquêtes judiciaires sur les plateformes pour éviter les réponses isolées et inefficaces ?

    Voir aussi :

    Elon Musk : les discours haineux ne seront pas retirés de X à moins d'être illégaux. Liberté d'expression ou liberté de répression ? Un aperçu de l'interview de Don Lemon avec Elon Musk

    Elon Musk aurait laissé X, anciennement Twitter, se transformer en site de propagande pour l'idéologie de suprémacisme blanc. Une situation imputée à des règles de modération laxistes
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  10. #10
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    L’ingérence étrangère algorithmique est-elle plus dangereuse que les formes classiques de désinformation ?
    Dans ce cas c'est les deux qui se cumulent.
    Mais elle est particulièrement dangereuse pour deux raisons. Elle créé un bruit de fond qui s'intègre dans la société qu'il soit vrai ou non et elle créé une méfiance systématique de toute information menant à l'équivalent du "tous pourris" politique dans toute information.
    L’algorithme de X peut-il être considéré comme un instrument d’ingérence ? Jusqu’où peut aller la responsabilité pénale d’un dirigeant de plateforme ?
    Quand il donne bien plus de poids à ses tweets qu'à tous les autres il est entièrement responsable.
    Le Digital Services Act est-il suffisamment contraignant pour limiter les abus algorithmiques ? Que faire si une plateforme refuse de coopérer avec une enquête judiciaire nationale ?
    Les plateformes sont conçues pour abuser et jouent avec les règles donc rien ne peut les contraindre pour maitriser ces abus.
    Que faire? Je ne sais pas.
    Macron n'a-t-il pas dit que certaines entreprises avaient plus de pouvoir que des pays? Que va-t-il faire?
    L’UE devrait-elle mutualiser les enquêtes judiciaires sur les plateformes pour éviter les réponses isolées et inefficaces ?
    Je penses qu'il faut attaquer de toutes part et à tous les niveaux.
    Musk ne va pas aimer.
    Trump non plus.
    Jusqu'où va notre courage politique?

  11. #11
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    je suis sur tikotk et twitter mais je penses malgré tout que ces deux réseaux font plus de mal que de bien et penses que ce serait une bonne choses qu'ils soient bannis tout les deux

  12. #12
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    Pendant ce temps là, la France ne se gêne pas d'interférer en Hongrie, Roumanie, Georgie, Ukraine, etc....

  13. #13
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    On assiste surtout à une large offensive contre les droits fondamentaux :

    Cela explique pourquoi Tiktok est attaqué sur sa modération, le PDG de Telegram a été arrêté et enfin, Twitter se retrouve attaqué sur ses algorithme (surement parce qu'ils ne recommendent pas assez le gouvernement).
    Dans le même temps, des directives comme le ChatControl et le DSA attaquent directement nos droits fondamentaux à la correspondance privée et à la liberté d'expression.
    Je ne parlerais même pas de la censure de l'ARCOM (sur les réseaux sociaux, les DNS et pour protéger les ayant-tout-les-droits qui peuvent bloquer n'importe quel site sans transparence).
    Ni même du "contrôle parental" qui est en train de s'imposer, dont on sait tous les risques pour la sécurité, mais aussi la conséquence : La fin de l'anonymat.

    La suite est très clair : Ca sera l'interdiction des VPN, l'identité numérique et toujours plus de censure d'internet.

  14. #14
    Membre prolifique Avatar de Jon Shannow
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    Il ne faut pas tout confondre.

    Si je suis entièrement d'accord sur le fait qu'il faut lutter contre l'envie des États d'établir une surveillance de masse sous couvert de sécurité (terrorisme, pédophilie, délinquance, trafic de stupéfiants, ...), ce n'est pas une raison pour dédouaner les multimilliardaires de leurs devoirs.

    Et les États ont raison de rappeler à ces personnes qu'elles ne sont pas au-dessus des lois, et qu'il existe des règles qu'elles doivent suivre.
    Quant à la liberté d'expression que ces ultra-riches se disent défendre elle ressemble d'avantage à de la propagande pour leurs idées nauséabondes (cf Musk et X) plutôt que de nobles sentiments.

    La liberté d'expression selon ces réseaux sociaux, c'est "si vous dites ce que je veux entendre, c'est bon, sinon c'est censuré modéré".

  15. #15
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    Citation Envoyé par Jon Shannow Voir le message
    La liberté d'expression selon ces réseaux sociaux, c'est "si vous dites ce que je veux entendre, c'est bon, sinon c'est censuré modéré".
    le problème c'est que c'est exactement le même slogan pour nos superbes gouvernements, au bout d'un moment, on fait quoi, la peste ou le choléra?
    au moins, il y en a un des 2 qui ne vient pas directement prendre de l'argent de mon portefeuille en justifiant que c'est pour mon bien ...

  16. #16
    Membre prolifique Avatar de Jon Shannow
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    Citation Envoyé par stardeath Voir le message
    le problème c'est que c'est exactement le même slogan pour nos superbes gouvernements, au bout d'un moment, on fait quoi, la peste ou le choléra?
    au moins, il y en a un des 2 qui ne vient pas directement prendre de l'argent de mon portefeuille en justifiant que c'est pour mon bien ...
    Ha bon ? Lequel ?

  17. #17
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    Par défaut Un chercheur menace X d'Elon Musk de poursuites judiciaires après avoir fait l'objet d'allégations infondées
    Un chercheur menace X d'Elon Musk de poursuites judiciaires après que la plateforme l'a faussement lié à l'enquête pénale pour ingérence étrangère présumée dont elle fait l'objet en France

    La France a récemment ouvert une enquête contre le réseau social X (ex-Twitter) d'Elon Musk. Elle vise à déterminer si la plateforme manipule ses algorithmes pour influencer le débat public ou recueille illégalement des données personnelles à travers des techniques d'extraction massive. Mais X a refusé de coopérer avec les autorités françaises, affirmant que l'enquête est motivée par des raisons politiques. En outre, X a accusé les chercheurs David Chavalarias et Maziyar Panahi d'être disposés à analyser ses données pour aider à truquer l'enquête. Maziyar Panahi a nié toute implication dans l'enquête et a menacé la plateforme de poursuites pour diffamation.

    Le bras de fer judiciaire entre la France et Elon Musk devient de plus en plus tendu et sérieux. La France veut à comprendre le fonctionnement du système de recommandation de la plateforme de médias sociaux X (ex-Twitter) d'Elon Musk, notamment en période électorale. Toutefois, l'entreprise n'est pas disposée à collaborer ; elle refuse de fournir aux autorités françaises « des données en temps réel sur tous les messages des utilisateurs ».

    Début juillet 2025, les procureurs parisiens ont intensifié leur enquête préliminaire sur la plateforme de médias sociaux pour suspicion de biais algorithmique et d'extraction frauduleuse de données. De ce fait, la police peut procéder à des perquisitions, des écoutes téléphoniques et des surveillances à l'encontre d'Elon Musk et des dirigeants de X, ou les convoquer pour témoigner. S'ils ne se conforment pas, un juge pourrait émettre un mandat d'arrêt.

    Selon X, l'enquête française est motivée par des considérations politiques. L’affaire, sans précédent dans l’Union européenne, soulève des questions cruciales sur la souveraineté numérique, la transparence algorithmique et la responsabilité des plateformes dans la propagation de contenus manipulatoires.

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    Elon Musk, ancien allié du président américain Donald Trump, a accusé les gouvernements européens d'attaquer la liberté d'expression et a exprimé son soutien à certains partis d'extrême droite de la région. L'enquête française pourrait aggraver le fossé entre Washington et les capitales européennes sur la question du type de discours autorisé en ligne, les hauts responsables américains alléguant une censure des voix de droite à travers le monde.

    Au début de l'année, la France a demandé à la Commission européenne d'agir avec « la plus grande fermeté » contre les ingérences d'Elon Musk, rappelant que ses lois l'autorisent à bannir X comme au Brésil. Cet appel faisait suite aux interventions répétées d'Elon Musk dans le débat politique européen. Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Jean-Noël Barrot, a exhorté la Commission européenne à sévir contre ces ingérences.

    X d'Elon Musk refuse de coopérer avec les autorités françaises

    « Sur la base de ce que nous savons à ce jour, X estime que cette enquête déforme le droit français afin de servir un agenda politique et, en fin de compte, de restreindre la liberté d'expression », a déclaré l'entreprise sur son compte Global Government Affairs. La société a déclaré : « nous avons refusé la demande des procureurs parisiens d'accéder à l'algorithme de recommandation et aux données en temps réel de X, comme nous en avons le droit légal ».

    Le parquet de Paris n'a pas répondu aux accusations de partialité politique, mais a confirmé avoir envoyé une demande judiciaire à la société le 19 juillet 2025, demandant uniquement l'accès à son algorithme. Le parquet a déclaré avoir proposé à X un canal sécurisé pour partager les informations avec les enquêteurs, qui auraient eu un accès confidentiel aux données, mais n'avoir pas encore reçu de réponse officielle de la part de la plateforme d'Elon Musk.

    X d'Elon Musk a vivement critiqué le fait que l'enquête soit menée sous le chef d'accusation de crime organisé, ce qui pourrait permettre à la police de mettre sur écoute les appareils personnels de ses employés. X a accusé un homme politique français, Éric Bothorel, d'avoir déclenché l'enquête sur la base de ses craintes supposées que la plateforme manipule son algorithme dans le but d'influencer (ou manipuler) les opinions politiques des utilisateurs français.

    Dans un communiqué, Éric Bothorel a rejeté les allégations de la plateforme d'Elon Musk et a défendu l'indépendance du pouvoir judiciaire français. « C'est un concept qui semble complètement bouleversé aux États-Unis en ce moment », a-t-il déclaré, ajoutant que la France était attachée à la liberté d'expression, mais pas sans limites. « L'absence de responsabilité et de contrôle met en danger la liberté autant que les interdictions et la censure ».

    Au début du mois de juillet 2025, Politico a rapporté que les autorités françaises soupçonnent l'algorithme de la plateforme d'amplifier des contenus haineux, racistes et homophobes. Le parquet de Paris a déclaré que les crimes présumés sont passibles de peines maximales pouvant aller jusqu'à 10 ans.

    Les accusations de X d'Elon Musk contre deux chercheurs

    X a déclaré que les procureurs parisiens ont demandé à ce que les données de la plateforme soient transmises pour être analysées par les chercheurs David Chavalarias et Maziyar Panahi. Selon l'entreprise, David Chavalarias et Maziyar Panahi ont tous deux manifesté une « hostilité ouverte envers X ». Toutefois, X semble avoir déformé certains faits dans sa précipitation à rejeter la demande du parquet, ce qui peut jeter un doute sur la prétendue partialité.

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    Le plus flagrant, c'est que X semble insister sur le fait que Éric Bothorel a été le seul « instigateur » de l'enquête, alors que le bureau du procureur de Paris a déclaré en janvier que l'enquête a été déclenchée par deux plaintes émanant d'un membre du Parlement et d'un haut fonctionnaire d'une institution publique française. (La première a été déposée par Éric Bothorel et la seconde provient d'un directeur de la cybersécurité de l'administration publique.)

    Par ailleurs, X a identifié deux experts prétendument partiaux comme étant prêts à analyser les données X pour aider à truquer l'enquête. L'entreprise a déclaré que David Chavalarias, « fer de lance de la campagne “Escape X” » - qui est « destinée à encourager les utilisateurs de X à quitter la plateforme » - a été choisi pour évaluer les données avec l'un de ses anciens collaborateurs de recherche, Maziyar Panahi. Les deux chercheurs ont nié les allégations.

    « L'implication de ces personnes soulève de sérieuses inquiétudes quant à l'impartialité, l'équité et les motivations politiques de l'enquête, pour le dire charitablement. Un résultat prédéterminé n'est pas équitable », a déclaré l'entreprise. Mais le chercheur Maziyar Panahi pense que X l'a blâmé « par erreur ».

    « Mon nom a été mentionné par erreur, en raison de mes précédents projets de recherche avec David Chavalarias, qui n'ont jamais eu aucune intention hostile envers X. Le fait que mon nom ait été mentionné de manière aussi erronée démontre le peu de considération qu'ils ont pour la vie des autres... Je n'hésiterai pas à intenter une action en justice pour diffamation si je reçois des propos haineux sous quelque forme que ce soit », a-t-il déclaré à Reuters.

    La société X d'Elon Musk nie être une « bande organisée »

    X d'Elon Musk laisse entendre qu'elle reste dans l'ignorance quant aux allégations spécifiques formulées à l'encontre de la plateforme, accusant la police française de « déformer la loi française afin de servir un agenda politique et, en fin de compte, de restreindre la liberté d'expression ». À ce propos, il est important de souligner que le communiqué de presse des autorités françaises est en effet vague sur ce que la police française cherche à découvrir.

    Tout ce que dit le communiqué, c'est que la police enquête sur X pour une présumée « altération du fonctionnement d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée » et « extraction frauduleuse de données d'un système de traitement automatisé de données en bande organisée ».

    Mais plus tard, une magistrate française, Laure Beccuau, a précisé dans un communiqué que l'enquête est basée sur des plaintes selon lesquelles « X amplifie une énorme quantité de contenus politiques haineux, racistes, anti-LGBT+ et homophobes, qui visent à fausser le débat démocratique en France ». X semble très perturbée d'être classée comme bande organisée. Ce statut est généralement réservé aux cartels de la drogue ou aux groupes mafieux.

    En vertu de cette désignation, la plateforme d'Elon Musk affirme que les policiers français peuvent « déployer des pouvoirs d'enquête étendus en vertu de la loi française, y compris la mise sur écoute des appareils personnels des employés de X » afin de suivre les activités criminelles présumées de X.

    Conclusion

    Les algorithmes, conçus pour maximiser l'engagement des utilisateurs, peuvent, en raison de leur architecture ou leur manipulation, devenir des vecteurs d'amplification de contenus extrémistes, de désinformation ou de campagnes d'influence malveillantes. Ce phénomène pose un défi fondamental aux démocraties. L'affaire X, loin d'être un incident isolé, s'inscrit dans une tendance plus large de remise en question du modèle de gouvernance des plateformes numériques, exacerbée par des changements de politique perçus depuis l'acquisition de Twitter par Elon Musk.

    Cette approche suggère une stratégie de régulation par l'exemple, où les actions d'un État membre peuvent servir de précédent ou de catalyseur pour des actions similaires ou coordonnées à l'échelle de l'UE. L'issue de cette enquête pourrait ainsi avoir des répercussions bien au-delà des frontières françaises, influençant non seulement la politique de X en France, mais aussi la manière dont le DSA est appliqué et interprété à travers l'Europe, renforçant potentiellement la pression sur d'autres plateformes.

    Source : X's Global Government Affairs

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'enquête pénale visant le réseau social X d'Elon Musk en France ? L'enquête est-elle justifiée ?
    Que pensez-vous des allégations formulées par les autorités françaises contre la plateforme d'Elon Musk ?
    L'enquête qualifie X de système de traitement automatisé de données en bande organisée. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    La France ouvre une enquête pénale inédite contre X (anciennement Twitter) suite à des allégations d'ingérence étrangère présumée, qui serait facilitée par l'algorithme de recommandation

    Elon Musk : les discours haineux ne seront pas retirés de X à moins d'être illégaux. Liberté d'expression ou liberté de répression ? Un aperçu de l'interview de Don Lemon avec Elon Musk

    La France demande à la Commission européenne d'agir avec « la plus grande fermeté » contre les ingérences d'Elon Musk, rappelant que ses lois l'autorise à bannir X comme au Brésil

  18. #18
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    David Chavalarias a aussi fait partie d'un très obscur "Groupe de veille numérique à l'intégrité électorale", lequel a opéré une gravissime tentative de censure pendant les présidentielles 2022.

    Ce groupe était présidé par :
    - l'Institute For Strategic Dialogue (le "cerveau pilote" du Fonds Marianne, déjà financé par tous les proxy du Pentagone),
    - l'Institut Montaigne, think tank 100% macroniste et jusqu'il y a peu dirigé par Laurent Bigorne, un sympathique bonhomme qui drogue ses collaboratrices à des fins de viol.
    - Parmi les participants, outre David Chavalarias, on retrouve également Rudy Reichstadt.
    - Les ONG Omydiar (dit le "nouveau Soros"), et l'Alliance for securing democracy (branche de la German Marshall Fund, dirigé par des membres de la CIA) ont également participé au projet. Mais tout va bien, c'est la "bonne ingérence" !

    Ce "Groupe de veille numérique à l'intégrité électorale" a travaillé avec l'ARCOM pour effectuer une veille sur les réseaux sociaux et signaler tout contenu qui pourrait s'apparenter à une "fausse information" ou "porter atteinte à l'intégrité du scrutin". Dans le cadre de la Loi Avia (2018), les plateformes ont en effet obligation de "prendre des mesures" contre ce type de contenu en période électorale, sous peine de suspension ou de sanction pécuniaire.

    Vous vous doutez bien que vu le "profil" des participants à ce groupe, ils ont spécifiquement ciblé tout contenu qui s'opposait à la réélection de Macron. Exemple : ils ont considéré que le simple fait de remettre en cause les sondages (lesquels nous sortaient automatiquement Macron comme gagnant) pouvaient s'apparenter à un "narratif de fraude électorale" et donc une "fausse information qui porte atteinte à l'intégrité du scrutin" (!). De même que la circulation du #McKinseyGate a pu "nourrir les narratifs de complot" et y est considéré pour cette raison comme problématique. Selon ces discours favorisent les "extrêmes" et les narratifs "anti-système" (=anti-corruption), ce qui représente un "danger pour la démocratie" (quel danger ? Celle de l'avoir enfin ?!)

    Après avoir souligné que ces "contenus hautement toxiques [...] n'ont pas eu l'effet attendu" (traduction = Macron a été réélu, donc ça va !), notre Groupe fait une série de recommandation visant à plus de "régulation" en amont du DSA, notamment en axant sur la "prévention" qui passe (entre autre) par la surveillance des messages privés. Orwelien !
    Le fait qu'un tel groupe, aussi ouvertement biaisé, ait travaillé main dans la main avec l'ARCOM pour signaler des contenus en période électorale est proprement scandaleux.

    Dans l'affaire de HelloQuitteX

    David Chavalarias a utilisé les moyens de l’équipe du CNRS qu’il dirige à Paris (il la DIRIGE ce n’est pas sa PROPRIÉTÉ!) pour faire de la grosse politique sur les plateaux télés en ayant le culot intersidéral d’appeler ça de la science citoyenne.

    Il a entraîné le CNRS dans son délire en faisant une énorme campagne de presse:

    - La Croix a titré « 30 chercheurs du CNRS » non c’était ce bonhomme et des militants associatifs qui n’avaient rien à voir avec le CNRS
    - d’autres ont titré « comment le CNRS veut vous aider à quitter X » non, c’était un mensonge éhonté, ce type a juste mis le CNRS devant le fait accompli

    Car non, c’était juste monsieur Chavalarias et ses potes qui ont poussé leurs opinions politiques, appelé ça de la science, laissé entendre que le CNRS les avait commandités et même FONDÉS et utilisé les moyens que le peuple français a mis à leur disposition pour promouvoir leur agenda politique.

    Et je ne parle même pas des autres trucs GRAVISSIMES de ce scandale, parce qu’en plus du logo du CNRS, ça a pastiché Hello Kitty et le logo de Github, sans aucune autorisation bien sûr.

    Voilà dans quoi trempe les censeurs comme Chavalarias, Reichstadt et autres "idéologues" derrière le fact-checking.

    Ils n'ont aucun problème avec la "bonne ingérence" de milliardaires tant que cela va dans leur sens. Ils n'ont aucun respect pour les libertés fondamentales ou la protection de la vie privée.
    Le DSA était l'occasion d'appliquer réellement cette censure comme il en fut de Twitter sous Biden (voir les #TwitterFiles). Elon Musk est venu bloquer leur agenda. Voila la seule et unique raison pour lesquelles ils tentent minablement de le "boycotter".

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