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  1. #1
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    Par défaut Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les pratiques commerciales déloyales de Broadcom
    Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles
    ainsi que la vente groupée de produits

    Les récentes modifications apportées par Broadcom aux conditions d'attribution de licence pour les produits VMware et pour répondre à d'autres préoccupations ne convainquent pas la communauté. Les critiques de Broadcom, dont le groupe industriel européen CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe), ont rejeté ses changements, affirmant qu'ils ne répondent pas à leurs plaintes concernant les augmentations de prix présumées, les conditions déloyales d'octroi de licences logicielles et la vente groupée de produits. Broadcom a contrarié les fournisseurs de services cloud en entreprenant une restructuration controversée après le rachat de VMware.

    Le PDG de Broadcom, Hock Tan, a annoncé la semaine dernière une série de modifications des conditions de licence de VMware. Ces modifications ont été apportées en réponse aux plaintes de certains utilisateurs professionnels européens et d'un groupe commercial. Ces changements comprennent des réductions de prix pour les plateformes de VMware et des dispositions permettant aux clients de transférer leurs charges de travail des centres de données sur site vers des fournisseurs cloud et entre différentes plateformes cloud. Broadcom a reconnu avoir créé des malaises avec les changements initiaux apportés à VMware.


    Cependant, des critiques telles que le groupe commercial CISPE, qui représente des membres tels qu'AWS (Amazon Web Services) et 26 fournisseurs européens de services de cloud computing, ainsi que l'association française des utilisateurs professionnels Cigref et le fournisseur autrichien de services cloud Anexia, ont repoussé les efforts de Broadcom. Ils ont soutenu que le problème de fond se situe au-delà du modèle de licence d'abonnement de Broadcom. Ils estiment que cette mise à jour ne répond pas à leurs plaintes au sujet des changements apportés à la tarification à la suite l'acquisition VMware l'année dernière.

    « En cherchant à présenter cette décision comme favorable à la concurrence et à l'innovation par l'adoption d'une approche d'octroi de licences par abonnement, Broadcom tente d'obscurcir les principaux enjeux de ce litige », a écrit le CISPE dans un communiqué sur son site. Le CISPE résume le problème comme suit :

    Citation Envoyé par CISPE

    Le modèle de licence par abonnement n'a jamais été un problème ; en effet, les membres de la CISPE et leurs clients l'utilisent déjà. Ce qui menace la viabilité économique de nombreux services cloud utilisés par les clients en Europe, ce sont les hausses de prix massives et injustifiables, le regroupement des produits, la modification de la base de facturation et l'imposition de conditions de licence logicielle injustes qui limitent le choix et enferment les clients et les partenaires.
    Broadcom a déclaré qu'il offrait plus de choix à ses clients et à ses partenaires. « Notre offre simplifiée à un prix considérablement réduit répond aux commentaires des clients et vise à faciliter la gestion transparente de la charge de travail », a déclaré l'entreprise dans un communiqué. Le PDG de Broadcom défend ces mesures comme des moyens d'innovation et une meilleure réponse aux besoins des clients, mais les réactions négatives persistent. Dans son communiqué, le CISPE décrit chacun des problèmes comme suit :

    L'octroi de licences anti-cloud

    Les licences d'abonnement devraient permettre des modèles flexibles de paiement à l'utilisation qui aident les clients et les fournisseurs à adapter les ressources à la demande. Les nouvelles conditions de Broadcom vont à l'encontre de ce principe et sont essentiellement anti-cloud, car elles obligent les partenaires à s'engager et à payer à l'avance pour une capacité de virtualisation dont ils n'auront peut-être jamais besoin.

    Au lieu de payer au fur et à mesure de la consommation réelle (sur la base de la mémoire utilisée), comme c'est le cas pour l'infrastructure cloud et pour VMware auparavant, les nouvelles conditions insistent sur l'engagement initial pour une capacité de trois ans basée sur les cœurs de serveur qui pourraient être utilisés. C'est comme si l'on était obligé de payer à l'avance une flotte de taxis que l'on n'utilisera peut-être pas au cours des trois prochaines années !

    « Les pratiques déloyales des éditeurs de logiciels dominants en matière de licences logicielles portent atteinte à la valeur fondamentale du cloud, à savoir la capacité de fournir les services dont une entreprise a besoin au moment et à l'endroit où elle en a besoin », indique le communiqué du CISPE.

    Remuer le couteau dans la plaie

    Selon le communiqué, l'offre de poursuivre le support des correctifs "zero-day" pour les clients sous licence perpétuelle est insultante dans ses limites. Le fait de ne promettre rien de plus que de corriger les failles logicielles critiques qui apparaissent dans le produit, à moins que le client ne décide de passer à la nouvelle licence d'abonnement, frise le racket.

    Faire la leçon aux clients

    Enfin, le communiqué indique qu'en faisant la leçon aux clients sur ce dont ils ont besoin et en insistant, contre toute évidence, sur le fait que les nouveaux prix sont plus bas, Broadcom illustre une nouvelle fois sa capacité et son inclination à agir de manière indépendante et contre les intérêts de ses clients et partenaires.

    Les nouvelles offres groupées, le passage d'une tarification basée sur la mémoire à une tarification basée sur le cœur et le retrait de certains produits populaires signifient que l'expérience universelle des membres de la CISPE et de la coalition plus large de clients est que les prix ne sont pas plus bas, mais qu'ils ont en fait augmenté par des facteurs de 6, 10 ou même 12 fois.

    L'impact critique des régulateurs

    « Broadcom a présenté quelques concessions très mineures comme la preuve qu'il est à l'écoute des préoccupations du marché. Mais il nous semble que cette tentative, bien qu'insatisfaisante, de détourner la colère, a été motivée par la demande d'information que la Commission européenne a envoyée à Broadcom la semaine dernière », indique le CISPE.

    Selon le CISPE, aucun de ses membres ni la coalition plus large de clients avec laquelle le groupe travaille n'a fait état d'un engagement direct ou d'une offre de discussion ou de négociation de ces conditions de la part de Broadcom. Le CISPE a exhorté les régulateurs antitrust de l'UE à ouvrir une enquête sur la question.

    Citation Envoyé par CISPE

    Le CISPE se félicite de l'implication de la Commission européenne et la remercie pour cette interaction importante. Nous savons que nous pouvons compter sur le soutien des organisations représentant les utilisateurs professionnels européens, dont le Cigref, avec lesquelles nous travaillons pour trouver des solutions et des alternatives aux défis auxquels sont confrontés tous les clients historiques de VMware chez Broadcom.

    Les entreprises de logiciels dominantes se sentent de plus en plus libres de recourir à des pratiques déloyales en matière de licences de logiciels pour fausser les marchés en leur faveur. Nous l'avons vu avec Microsoft et maintenant avec Broadcom. La possibilité pour les fournisseurs de logiciels dominants de choisir unilatéralement les gagnants en décidant qui peut et qui ne peut pas utiliser leurs logiciels sous licence est une forme évidente de discrimination.

    Nous demandons instamment à la Commission européenne et aux autres régulateurs puissants d'agir maintenant pour mettre fin à cette vague d'abus qui nuit à la transition de l'Europe vers le cloud et à la croissance numérique. Des enquêtes formelles sont nécessaires dès maintenant.
    Depuis le rachat de VMware en novembre 2023, Broadcom s'est lancé dans une refonte complète des licences logicielles de l'entreprise, ce qui a suscité de nombreuses critiques de la part des clients. Broadcom a balayé le programme de partenariat de VMware et l'a remplacé par le sien. Le fabricant de puces a également introduit l'obligation pour ceux qui offrent des produits VMware en tant que service de disposer d'au moins 3 500 cœurs en production pour pouvoir obtenir une licence. Ces licences couvrent plusieurs années. Broadcom avait prévenu en mars qu'il cesserait de vendre des licences aux petits clouds.

    Cela empêchera les fournisseurs de proposer des produits VMware en tant que service et nécessitera probablement une migration soudaine et non demandée de leurs clients. Les analystes ont révélé que peu d'opérateurs de clouds utilisant les produits de VMware exploitent 3 500 cœurs, et la plupart d'entre eux sont donc confrontés à un avenir très incertain. Broadcom désignera les petits opérateurs de clouds non admis dans son programme de distribution comme des fournisseurs "secondaires" qui pourront à l'avenir acheter des licences auprès des opérateurs "primaires" qui répondent à l'exigence des 3 500 cœurs.

    Cependant, une organisation familière avec cet arrangement a déclaré à The Register que cela n'a pas été bien perçu, car les partenaires primaires devront prendre en charge le logiciel VMware pour les partenaires secondaires. Les partenaires principaux sont configurés pour héberger plusieurs locataires, de sorte que la gestion des opérateurs secondaires ne serait pas une complication majeure, mais les partenaires principaux fournissent rarement, voire jamais, une assistance logicielle au même niveau qu'un fournisseur. Certains critiques estiment que cet arrangement n'est pas viable pour les opérateurs secondaires.

    Le mois dernier, le CISPE dénonçait les changements apportés par Broadcom aux licences logicielles de VMware. Le groupe industriel s'oppose à ce qu'il décrit comme une annulation unilatérale par Broadcom des conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels. Il affirme que "Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte" et avertit que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Le CISPE a demandé une pause dans les résiliations de contrats et a appelé les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom.

    Source : communiqué du CISPE

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des faits exposés par le CISPE et ses partenaires pour rejeter les changements apportés par Broadcom ?

    Voir aussi

    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware, les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Le groupe industriel européen CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware, et demande l'ouverture d'une enquête sur le fabricant de puces

    VMware, propriété de Broadcom, supprime la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi, un changement qui pourrait avoir un impact sur le pipeline d'adoption du produit

  2. #2
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    Par défaut 95 % des personnes interrogées ont déclaré que l'achat de VMware par Broadcom perturbait leur stratégie info
    95 % des personnes interrogées ont déclaré que l'achat de VMware par Broadcom perturbait leur stratégie informatique,
    46 % d'entre elles estimant qu'il s'agissait d'une perturbation extrême ou très importante

    L’industrie informatique a été secouée par l’annonce de l’acquisition de VMware par Broadcom, une transaction qui a suscité une vague d’inquiétudes parmi les professionnels du secteur. Une enquête récente menée auprès de responsables informatiques révèle que 95 % des répondants perçoivent cette acquisition comme une perturbation de leur stratégie informatique, avec 46 % la considérant comme extrêmement ou très perturbatrice.

    Après avoir acquis VMware, Broadcom a rapidement mis en œuvre des changements de grande ampleur qui ont suscité de vives réactions de la part du public. Une nouvelle enquête menée auprès de 300 directeurs informatiques d'entreprises clientes de VMware en Amérique du Nord donne un aperçu de la réaction des clients à la refonte de Broadcom.

    L'enquête publiée jeudi ne fournit pas les réactions de tous les clients de VMware, mais c'est la première fois que nous voyons des réponses de décideurs informatiques travaillant pour des entreprises qui paient pour des produits VMware. Elle fait écho aux inquiétudes exprimées lors de l'annonce de certains des changements les plus controversés apportés par Broadcom à VMware, comme la fin des licences perpétuelles et l'augmentation des coûts.

    CloudBolt Software a chargé Wakefield Research, une agence d'études de marché, de réaliser l'étude du 9 au 23 mai. Le rapport « CloudBolt Industry Insights Reality Report : VMware Acquisition Aftermath » comprend les réponses des employés de 150 entreprises de moins de 1 000 personnes et de 150 entreprises de plus de 1 000 personnes. Les auteurs du rapport précisent que les résultats sont sujets à une variation d'échantillonnage de ±5,7 points de pourcentage à un niveau de confiance de 95 %.

    Notamment, Amazon Web Services (AWS) a commandé l'enquête en partenariat avec CloudBolt. Le partenariat entre AWS et VMware s'est heurté à un obstacle le mois dernier lorsque Broadcom a cessé d'autoriser AWS à revendre l'offre VMware Cloud on AWS, une décision qui a déçu AWS. Kyle Campos, CTPO de CloudBolt, a déclaré que l'implication d'AWS dans ce rapport se limitait à la prise en charge du coût de la recherche. Mais on peut comprendre pourquoi AWS s'intéresse au mécontentement des clients vis-à-vis de VMware.

    Citation Envoyé par CloudBolt
    Cette étude vise à fournir un aperçu opportun de l'impact réel sur les clients, de l'avenir de la base installée de VMware et du paysage du marché de la virtualisation et du cloud en comprenant comment les responsables informatiques réagissent actuellement aux changements massifs découlant de l'acquisition de Broadcom. Les résultats de l'étude peuvent aider les responsables informatiques à comprendre ce que pensent les autres entreprises et à naviguer dans l'incertitude pour prendre des décisions éclairées concernant leurs investissements dans VMware et leur stratégie informatique globale. En outre, les concurrents et les partenaires de VMware ont la possibilité de comprendre la dynamique du marché et les opportunités potentielles découlant de cette acquisition monumentale.
    Implications pour les entreprises

    Les entreprises qui dépendent des solutions VMware pourraient devoir revoir leurs budgets et stratégies informatiques. Les craintes concernant l’augmentation des coûts et les modifications des licences sont particulièrement prégnantes. En mars, lors d'un « User Group Town Hall », les participants se sont plaints de « hausses de prix de 500 et 600 % ». En février, ServeTheHome nous a appris que les « petits » fournisseurs de services de cloud computing affirmaient voir leurs coûts multipliés par dix. Dans l'enquête de CloudBolt cette semaine, 73 % des personnes interrogées ont déclaré s'attendre à ce que les prix de VMware fassent plus que doubler. 12% des personnes interrogées s'attendent à une augmentation des prix de 301 à 500 %. Seulement 1 % des personnes interrogées s'attendent à des hausses de prix comprises entre 501 et 1 000 %.

    « Les données de l'enquête corroborent les nombreux rapports anecdotiques parus dans les médias sur les hausses de prix imminentes de VMware sous l'égide de Broadcom. À ce stade, après l'acquisition, la plupart des grandes entreprises semblent avoir une idée claire de la manière dont leur prochain cycle d'approvisionnement avec Broadcom sera influencé du point de vue des prix et de l'emballage », indique le rapport.

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    En outre, 95 % des personnes interrogées ont déclaré que l'achat de VMware par Broadcom perturbe leur stratégie informatique, 46 % d'entre elles estimant qu'il s'agit d'une perturbation extrême ou très importante.

    « Les perturbations causées par l'acquisition de VMware par Broadcom se manifestent de différentes manières selon les organisations. Pour certains clients, elle peut se limiter à des prix plus élevés, puisqu'ils ont accepté la réalité de rester avec Broadcom. Mais pour ceux qui prévoient d'abandonner partiellement ou totalement VMware, les perturbations à court terme devraient être importantes, compte tenu de l'ampleur de la planification et de l'atténuation des risques qu'impliqueraient de telles migrations ».

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    Les inquiétudes généralisées concernant les coûts et la stratégie informatique expliquent pourquoi 99 % des 300 personnes interrogées ont déclaré être préoccupées par l'acquisition de VMware par Broadcom, 46 % étant « très préoccupées » et 30 % « extrêmement préoccupées ».

    « L'inquiétude quasi universelle exprimée par les clients de VMware, quels que soient leur secteur d'activité, leur taille, leur région ou leur niveau hiérarchique, met en évidence l'impact considérable de l'acquisition de Broadcom. Toutefois, comme le montre cette étude, l'appréhension généralisée ne se traduit pas nécessairement par des décisions hâtives ou l'abandon des solutions VMware. Les entreprises adoptent une approche plus mesurée et pragmatique pour répondre aux perturbations causées par cette importante fusion-acquisition, ayant probablement vécu ou observé des situations similaires avec Broadcom ».

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    Malgré l'inquiétude généralisée, la plupart du panel a déclaré qu'il resterait probablement fidèle à VMware

    Malgré l'inquiétude généralisée suscitée par VMware de Broadcom, la plupart des personnes interrogées ont déclaré qu'elles resteraient probablement fidèles à VMware, que ce soit partiellement (43 % des personnes interrogées) ou totalement (40 %). Un pourcentage plus faible de personnes interrogées a déclaré qu'elles déplaceraient davantage de charges de travail vers le cloud public (38 %) ou vers un hyperviseur différent (34 %) ou qu'elles passeraient entièrement au cloud public (33 %). En outre, 69 % des personnes interrogées ont au moins un contrat avec VMware qui arrivera à échéance au cours des 12 prochains mois.

    De nombreuses entreprises ont déjà migré des charges de travail faciles à déplacer vers le cloud public, a déclaré Campos de CloudBolt dans un communiqué. Pour de nombreuses entreprises interrogées, ce qui reste dans le centre de données « est un mélange de charges de travail nécessitant une modernisation importante ou une mise en conformité du centre de données », y compris des composants d'infrastructure qui sont en place depuis des décennies. Campos a fait remarquer que de nombreuses charges de travail critiques restent dans le centre de données et que leur déplacement est « décourageant avec un retour sur investissement peu clair ».

    « Le choc émotionnel a commencé à se métaboliser au sein de la base de clients de Broadcom, mais il s'est métabolisé sous la forme d'un engagement fort à atténuer les impacts négatifs de l'acquisition de VMware par Broadcom », a déclaré Campos.

    La résistance à l'abandon de VMware reflète à quel point VMware est « intégré » dans les infrastructures des clients, a indiqué le cadre de CloudBolt, en ajoutant : « Dans de nombreux cas, les équipes responsables de l'achat, de la mise en œuvre et de l'exploitation de VMware n'ont jamais envisagé d'alternative avant cette acquisition ; c'est la seule réalité opérationnelle qu'ils connaissent et ils ont l'habitude d'acheter pour résoudre ce problème ».

    Les principales raisons invoquées pour envisager l'abandon partiel ou total de VMware sont l'incertitude quant aux projets de Broadcom, les inquiétudes quant à la qualité du support sous Broadcom et les changements dans les relations avec les partenaires de distribution (chacun de ces motifs étant cité par 36 % des personnes interrogées).

    Suivent de près le passage aux licences par abonnement (34 %), les hausses de prix attendues (33 %) et les expériences personnelles négatives avec Broadcom (33 %). L'histoire de Broadcom avec de gros acheteurs comme Symantec et CA Technologies a également incité 32 % des personnes interrogées à envisager de quitter VMware.

    Bien que de nombreuses entreprises semblent peser leurs options avant de quitter VMware, Campos a averti que Broadcom pourrait voir les réactions négatives se poursuivre « pendant des mois, voire des années », compte tenu des domaines de préoccupation cités dans l'enquête et du fait que toutes les offres VMware sont des candidats presque égaux à l'abandon éventuel.

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    Analyse critique de l’acquisition de VMware par Broadcom

    L’annonce de l’acquisition de VMware par Broadcom a provoqué une onde de choc dans le monde de la technologie, soulevant des questions critiques sur l’avenir de l’innovation et de la concurrence dans le secteur des TIC. Cette section critique vise à explorer les implications potentielles de cette fusion et à évaluer les réactions du marché.

    Conséquences sur l’innovation

    L’une des préoccupations majeures est l’impact sur l’innovation. VMware a longtemps été considéré comme un pionnier dans le domaine de la virtualisation et des infrastructures cloud. Sous la direction de Broadcom, les clients et les analystes craignent que l’accent ne soit mis davantage sur la rentabilité que sur la recherche et le développement. La question se pose : Broadcom continuera-t-il à investir dans l’innovation de VMware au même rythme ?

    Réactions des clients

    Les résultats de l’enquête indiquent une inquiétude palpable parmi les clients actuels de VMware. Avec près de la moitié des répondants considérant l’acquisition comme extrêmement perturbatrice, il est clair que beaucoup se sentent menacés par les changements potentiels en matière de coûts et de services. Cette méfiance pourrait entraîner une migration vers d’autres fournisseurs, ce qui pourrait éroder la base de clients fidèles de VMware.

    Effets sur les prix et les licences

    La spéculation sur une augmentation significative des prix et des modifications des structures de licence est une autre source de préoccupation. Si Broadcom adopte une approche agressive en matière de tarification, cela pourrait exclure les petites et moyennes entreprises, limitant ainsi l’accès à des outils essentiels pour la transformation numérique.

    Diversité du Marché

    Enfin, cette acquisition pourrait réduire la diversité sur le marché des solutions informatiques. Une concentration accrue du pouvoir entre les mains de quelques grands acteurs pourrait limiter les options disponibles pour les consommateurs et entraver la concurrence saine qui stimule l’innovation.

    Conclusion

    Bien que l’acquisition de VMware par Broadcom puisse offrir des opportunités de synergie, elle soulève également des inquiétudes légitimes quant à l’avenir de l’innovation, de la concurrence et de l’accessibilité dans le secteur. Les organisations informatiques doivent rester vigilantes et proactives pour s’adapter à cette nouvelle réalité et protéger leurs investissements technologiques.

    Source : rapport

    Et vous ?

    Quel impact pensez-vous que l’acquisition de VMware par Broadcom aura sur l’innovation dans le domaine des technologies de l’information ?
    Comment votre entreprise se prépare-t-elle à d’éventuelles augmentations de coûts et à des changements de licence suite à cette acquisition ?
    Avez-vous déjà commencé à explorer des alternatives à VMware ? Si oui, quelles solutions envisagez-vous ?
    Selon vous, quelle sera la réaction à long terme de la communauté des utilisateurs de VMware face à cette acquisition ?
    Comment évaluez-vous le risque que cette acquisition représente pour la diversité et la compétitivité sur le marché des solutions informatiques ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  3. #3
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    Par défaut Des hausses de prix de 300 % poussent les clients mécontents de VMware à se tourner vers les concurrents
    Des hausses de prix de 300 % poussent les clients mécontents de VMware à se tourner vers les concurrents de Broadcom,
    qui pourraient offrir des solutions plus abordables et mieux adaptées à leurs besoins

    Depuis l'acquisition de VMware par Broadcom pour 69 milliards de dollars en novembre 2023, de nombreux clients de VMware se retrouvent confrontés à des hausses de prix spectaculaires et des changements radicaux dans les offres de produits. Cette augmentation des coûts a incité de nombreux clients à réévaluer leur relation avec VMware. La fin des licences perpétuelles, en particulier, a été perçue comme un coup dur pour de nombreuses entreprises qui comptaient sur ces licences pour leurs opérations à long terme. En regroupant les produits en packages plus chers, Broadcom a créé un environnement où les clients doivent souvent payer pour des fonctionnalités dont ils n'ont pas nécessairement besoin.

    Après avoir conclu un accord de 69 milliards de dollars pour acheter la société de technologie de virtualisation VMware il y a un an, Broadcom n'a pas perdu de temps pour introduire de grands changements dans la façon dont les clients et les partenaires achètent et vendent les offres VMware... et beaucoup de ces clients ne sont pas satisfaits.

    L'une des principales répercussions de l'acquisition par Broadcom a été l'arrêt de la vente de licences perpétuelles VMware, qui étaient auparavant disponibles sous 8 000 références. Les produits VMware ont été regroupés en quelques packages de regroupement, ce qui a conduit à une augmentation significative des coûts pour certains clients. Les exigences accrues en termes de cœurs CPU par abonnement CPU ont également contribué à rendre VMware plus coûteux pour certains partenaires revendeurs.

    « À mesure que les projets de virtualisation sur site passent des [accords de licence d'entreprise] et des licences perpétuelles à de nouveaux modèles d'offres groupées, de ratios socket/cœur et de consommation, les coûts et les prix peuvent être multipliés par deux ou trois », peut-on lire dans le rapport 2024 Hype Cycle for Data Center Infrastructure Technologies de Gartner, publié en juin.

    Réactions des clients et recherche d'alternatives

    De nombreux clients de VMware ont indiqué que les coûts de VMware avaient augmenté de 300 % après le rachat par Broadcom. Certaines entreprises ont évoqué des hausses de prix encore plus importantes, notamment AT&T, qui a affirmé que Broadcom avait proposé une hausse de prix de 1 050 %. AT&T poursuit Broadcom au sujet de la prise en charge de la licence perpétuelle et déclare avoir envisagé d'autres solutions pour VMware.

    Le fournisseur de services d'assistance informatique Encore Technologies est en train de migrer de VMware à OpenNebula. Bradley Bishop, responsable DevOps d'Encore Technologies, a expliqué que la multiplication par trois des coûts de VMware sous Broadcom a poussé l'entreprise à essayer d'autres produits. L'augmentation des coûts est due au fait que Broadcom a regroupé toutes les offres de VMware en deux postes, a-t-il expliqué.

    « À moins d'utiliser l'ensemble de la gamme de produits VMware, de nombreuses entreprises ont été contraintes de payer pour des choses qu'elles ne voulaient pas ou dont elles n'avaient pas besoin », a-t-il ajouté.

    Dean Colpitts, directeur de la technologie chez Members IT Group, client canadien de VMware et fournisseur de services gérés, a partagé les mêmes sentiments, ajoutant que « Broadcom n'est tout simplement pas à l'écoute de ce que les clients disent vouloir ou avoir besoin » lorsqu'il s'agit de produits et de fonctionnalités VMware, en particulier ceux qui concernent les petites et moyennes entreprises.

    Les coûts de VMware Enterprise Edition pour le Lake Land College de l'Illinois ont augmenté de 300 % « sans fonctionnalités/avantages supplémentaires », a déclaré James Westendorf, directeur des services techniques. Lake Land utilise VMware depuis 2008, mais en tant qu'établissement d'enseignement supérieur communautaire, son budget est limité, explique Westendorf :

    « Étant donné que nous sommes un établissement d'enseignement supérieur communautaire, nous sommes responsables devant les contribuables de la bonne gestion de nos fonds et de nos investissements dans la technologie [...]. Lorsqu'il y a une augmentation significative des prix, comme 300 %, cela devient un problème qui nous oblige à peser le coût par rapport aux gains et à chercher d'autres options ».

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    Plus d'attention portée aux gros clients

    D'un autre côté, les gros clients sont plus susceptibles de vouloir et de pouvoir supporter les hausses de prix de VMware. La société informatique Veeam, par exemple, a vu les prix des produits VMware qu'elle utilise augmenter de 300 %, mais « les services internes maintiennent le cap », a indiqué Rick Vanover, vice-président de la stratégie produit de Veeam.

    Les changements de prix et autres ont conduit certains clients et partenaires à soupçonner Broadcom de préférer les entreprises à VMware. En janvier, Broadcom aurait pris en direct environ 2 000 des plus gros clients de VMware, excluant les partenaires de distribution des contrats.

    Les organisations à but non lucratif, comme les hôpitaux et les districts scolaires, ont été les clients les plus touchés par les changements apportés par Broadcom à VMware, les clients de petite et moyenne taille ayant « beaucoup de difficultés » à absorber la nouvelle structure de coûts de VMware, a noté Andrew Lerner, analyste VP distingué chez Gartner. Selon lui, il est raisonnable de s'attendre à ce que les grandes entreprises représentent une plus grande majorité de la clientèle de VMware à l'avenir.

    « D'après ce que nous disent les clients, les petites entreprises et les organisations à but non lucratif subissent une combinaison des éléments suivants à un taux plus élevé que les grandes entreprises : a) elles sont touchées par des augmentations plus importantes, b) elles sont moins capables d'absorber les augmentations de coûts, [et] c) elles sont plus à même de migrer plus rapidement en raison de leur taille », a-t-il déclaré.

    Conséquences à long terme

    Les clients de VMware envisagent de quitter la plateforme en raison de ces changements, ce qui pourrait avoir des conséquences à long terme pour Broadcom. La satisfaction des clients est essentielle pour maintenir une clientèle fidèle, et les hausses de prix et les changements de politique pourraient nuire à la réputation de Broadcom sur le marché.

    De plus, la décision de Broadcom d'augmenter les prix de manière aussi drastique pourrait entraîner une perte de parts de marché pour VMware. Les clients mécontents pourraient se tourner vers des alternatives comme OpenNebula, Microsoft Hyper-V ou Citrix, qui pourraient offrir des solutions plus abordables et mieux adaptées à leurs besoins.


    Une étude publiée par Civo indique que plus de la moitié des clients de VMware envisagent de quitter la plate-forme sous l'égide de Broadcom

    Le rival de VMware a du grain à moudre dans cette affaire. Le PDG Mark Boost a déclaré au début de l'année que la stratégie de Broadcom semblait consister à se débarrasser des petits clients en augmentant les prix, tout en comptant sur les gros clients pour continuer à faire rentrer de l'argent.

    Lors d'une interview à la fête Navigate de Civo à Berlin, Boost s'est demandé si Broadcom ne regrettait pas ses décisions. « Je n'ai parlé à personne qui soit satisfait des changements », a-t-il déclaré. « Les changements profitent à [Broadcom], quelle que soit la manière dont Broadcom les présente ». Naturellement, Civo - comme beaucoup d'autres alternatives - est plus qu'heureux d'offrir un moyen de s'échapper aux anciens fidèles de VMware qui ont été ébranlés par les changements mis en œuvre à la suite de l'acquisition de la société par Broadcom.

    Lors de la conférence VMware Explore, les participants ont parlé du triplement des prix et des inquiétudes liées à la transition des licences perpétuelles vers les factures potentiellement plus élevées des abonnements obligatoires.

    D'ailleurs, voici quelques raisons qui ont suscité de l’inquiétude auprès des clients VMware :
    • Augmentation des prix : de nombreux clients ont signalé des augmentations de prix significatives, rendant les services de VMware moins attractifs.
    • Incertitude et complexité : les changements apportés par Broadcom ont introduit une incertitude et une complexité accrues, ce qui a perturbé les opérations des entreprises.
    • Transition vers des abonnements : le passage des licences perpétuelles à des abonnements obligatoires a également été mal accueilli par les clients.

    Boost a également évoqué les difficultés financières que ces changements entraînaient pour les petites entreprises qui s'étaient appuyées sur VMware. « Du jour au lendemain, leurs prix ont quadruplé et elles ont le choix entre répercuter cette hausse sur leurs clients ou essayer de l'absorber. Elles ne peuvent probablement pas se permettre de l'absorber, alors elles la répercutent. C'est un véritable gâchis. Je trouve dommage qu'aujourd'hui, les profits l'emportent sur tout le reste ».

    Citation Envoyé par Étude
    Civo, l'entreprise qui réimagine le cloud computing, a publié sa dernière étude, qui révèle que 51,9 % des clients de VMware envisagent désormais de quitter la plateforme. L'étude a été lancée lors de la conférence Civo Navigate, qui propose plusieurs sessions sur la meilleure façon d'aller de l'avant en matière d'informatique dématérialisée.

    Cette étude intervient neuf mois après l'acquisition de VMware par Broadcom, qui a laissé de nombreux clients dans l'incertitude quant aux changements apportés à leurs accords de licence et à l'impact sur leurs factures.

    Après cette période de turbulences, les clients s'interrogent sur la meilleure façon d'utiliser leurs services de cloud, 48,7 % d'entre eux explorant activement d'autres fournisseurs de cloud. Toutefois, l'étude a également révélé une forte appétence pour les solutions open source alternatives à VMware, en raison de leur simplicité et de leur tarification cohérente. Les conclusions sont les suivantes :
    • 44,9 % envisagent de migrer vers des solutions open source. Deux des trois principales priorités des personnes interrogées à la recherche de nouveaux fournisseurs sont la flexibilité et une tarification juste et ouverte, caractéristiques communes de l'open source.
    • Toutefois, les préoccupations communes à l'open source persistent : 28,6 % des répondants sont préoccupés par la sécurité de l'open source et 23,2 % par le manque de support et d'accords de niveau de service (SLA)
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    Analyse critique

    Alors que Broadcom se défend en affirmant que les hausses de prix sont justifiées par les améliorations apportées aux produits et services VMware, il est difficile d'ignorer le mécontentement généralisé des clients. Les hausses de prix de 300 % et l'arrêt des licences perpétuelles ont été perçus comme des mesures arbitraires visant à augmenter les revenus de Broadcom sans offrir de valeur ajoutée significative aux clients.

    Le mécontentement des clients soulève des questions sur la stratégie à long terme de Broadcom. En cherchant à maximiser les profits à court terme, la société pourrait compromettre la fidélité de sa clientèle et encourager les clients à explorer d'autres options. De plus, les hausses de prix pourraient nuire à la réputation de Broadcom en tant que partenaire technologique fiable et orienté client.

    En fin de compte, les hausses de prix de 300 % et les changements de politique imposés par Broadcom ont créé un climat de mécontentement parmi les clients de VMware, les poussant à rechercher des alternatives. Si Broadcom ne parvient pas à répondre aux préoccupations de ses clients et à offrir une valeur ajoutée significative, elle risque de perdre des parts de marché et de nuire à sa réputation à long terme.

    Source : réactions des clients Broadcom, étude Civo

    Et vous ?

    Les hausses de prix de VMware par Broadcom sont-elles justifiées par les améliorations des produits ?
    Comment les entreprises peuvent-elles s'adapter à ces augmentations de coûts ?
    Quels avantages et inconvénients voyez-vous à migrer vers des alternatives comme OpenNebula ou Microsoft Hyper-V ?
    Pensez-vous que Broadcom finira par répondre aux préoccupations de ses clients ou qu'elle continuera sur cette voie ?
    Comment ces hausses de prix influencent-elles la perception de Broadcom en tant que partenaire technologique fiable ?
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  4. #4
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    Par défaut VMware Workstation et Fusion disponibles gratuitement indépendamment des usages (commercial, perso, éducatif)
    VMware Workstation et Fusion sont désormais disponibles gratuitement, que ce soit pour un usage commercial, éducatif ou personnel.
    Broadcom veut montrer patte blanche après les critiques sur les explosions de prix

    Dans une annonce récente, VMware a dévoilé une nouvelle qui réjouit les amateurs de virtualisation : ses célèbres logiciels VMware Workstation et VMware Fusion sont désormais gratuits pour tous. Cette décision marque un changement stratégique majeur pour la société, qui a jusqu'ici réservé ces outils puissants à des licences payantes ou à des versions limitées pour des utilisateurs non-commerciaux.

    VMware a annoncé que ses hyperviseurs VMware Fusion et VMware Workstation sont désormais gratuits pour tout le monde, que ce soit pour un usage commercial, éducatif ou personnel : « Nous sommes ravis d'annoncer un changement important qui reflète notre engagement à rendre VMware Fusion et VMware Workstation plus accessibles que jamais. À partir du 11 novembre 2024, ces puissants hyperviseurs de bureau seront disponibles gratuitement pour tous les utilisateurs, qu'il s'agisse d'entreprises, d'établissements d'enseignement ou de particuliers ».

    En mai, l'entreprise a également rendu VMware Workstation Pro et Fusion Pro gratuits pour un usage personnel, permettant aux étudiants et aux particuliers de mettre en place des laboratoires de test virtualisés et d'expérimenter d'autres systèmes d'exploitation en exécutant des machines virtuelles et des clusters Kubernetes sur des appareils Windows, Linux et macOS.

    À partir de cette semaine, les versions Pro et les deux produits ne seront plus disponibles sous un modèle d'abonnement payant.

    « Dès à présent, VMware Fusion et VMware Workstation abandonnent le modèle d'abonnement payant, ce qui signifie que vous pouvez désormais utiliser ces outils sans frais. Les versions payantes de ces offres - Workstation Pro et Fusion Pro - ne sont plus disponibles à l'achat », a déclaré Himanshu Singh, directeur du marketing produit chez Broadcom.

    « Si vous êtes actuellement sous contrat commercial, vous pouvez être tranquille en sachant que votre accord restera en vigueur jusqu'à la fin de votre contrat. Vous continuerez à bénéficier d'un niveau de service complet et d'une assistance de qualité professionnelle, conformément à votre contrat ».

    Alors que les versions gratuites incluront toutes les fonctionnalités disponibles dans les produits payants, Broadcom ne fournira plus aux utilisateurs de ticket d'assistance pour le dépannage :

    La version gratuite comprendra toutes les fonctionnalités de la version payante sur lesquelles vous pouvez compter. Vous disposerez des outils nécessaires pour mener à bien vos projets sans compromis.

    Pour nos clients ayant un contrat d'assistance actif, vous aurez toujours accès à l'assistance par le biais de nos canaux standard, que ce soit via notre portail d'assistance ou en contactant directement notre équipe d'assistance. Une fois votre contrat en cours terminé, vous pourrez continuer à utiliser le produit. Toutefois, veuillez noter qu'il n'y aura plus de ticket d'assistance pour le dépannage. Tous les utilisateurs auront accès à une multitude de ressources en ligne, notamment de la documentation, des guides d'utilisation et des forums communautaires, afin de vous aider à tirer le meilleur parti de votre expérience de l'hyperviseur de bureau.
    Broadcom prévoit de continuer à développer de nouvelles fonctionnalités et améliorations et de veiller à ce que les mises à jour soient déployées rapidement.

    « Nous investissons activement dans de nouvelles fonctionnalités, des améliorations de la convivialité et d'autres améliorations utiles », a ajouté Singh. « Nos équipes d'ingénieurs s'engagent à maintenir nos normes élevées de stabilité, avec des mises à jour opportunes et des performances fiables ».

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    Un accès démocratisé aux outils de virtualisation

    VMware est depuis longtemps un poids lourd dans le domaine de la virtualisation, offrant des solutions robustes qui permettent aux utilisateurs d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation sur une seule machine physique. Workstation, destiné aux utilisateurs de Windows et Linux, et Fusion, conçu pour macOS, sont reconnus pour leur stabilité, leur performance et leurs fonctionnalités avancées. Rendre ces logiciels gratuits ouvre une nouvelle porte aux développeurs, étudiants, et amateurs de technologie qui souhaitent expérimenter, apprendre et développer dans un environnement virtualisé sans coûts additionnels.

    Ce changement intervient à un moment où la virtualisation est devenue une compétence essentielle, non seulement pour les professionnels de l’informatique, mais aussi pour les amateurs et étudiants qui cherchent à explorer différents systèmes d’exploitation et logiciels. En rendant ses outils phares gratuits, VMware contribue non seulement à une démocratisation de la virtualisation, mais aussi à une augmentation potentielle de la demande pour ses produits de virtualisation avancés et services de cloud, notamment dans les entreprises.

    Une décision stratégique : attirer de nouveaux utilisateurs et renforcer l'écosystème VMware

    Ce geste de générosité cache cependant une stratégie commerciale bien calculée. En effet, en rendant Workstation et Fusion gratuits, VMware cherche à attirer un public plus large et à fidéliser des utilisateurs qui pourraient, dans le futur, se tourner vers ses produits premium et ses services cloud. Cette gratuité permet également à VMware de se positionner face à des concurrents comme Oracle avec VirtualBox, une alternative open-source populaire qui a largement dominé le marché des utilisateurs non-commerciaux ces dernières années.

    Ce virage pourrait aussi être vu comme une réponse aux critiques reçues par Broadcom.

    Il faut dire qu'après avoir conclu un accord de 69 milliards de dollars pour acheter la société de technologie de virtualisation VMware il y a un an, Broadcom n'a pas perdu de temps pour introduire de grands changements dans la façon dont les clients et les partenaires achètent et vendent les offres VMware... et beaucoup de ces clients ne sont pas satisfaits.

    L'une des principales répercussions de l'acquisition par Broadcom a été l'arrêt de la vente de licences perpétuelles VMware, qui étaient auparavant disponibles sous 8 000 références. Les produits VMware ont été regroupés en quelques packages de regroupement, ce qui a conduit à une augmentation significative des coûts pour certains clients. Les exigences accrues en termes de cœurs CPU par abonnement CPU ont également contribué à rendre VMware plus coûteux pour certains partenaires revendeurs.

    « À mesure que les projets de virtualisation sur site passent des [accords de licence d'entreprise] et des licences perpétuelles à de nouveaux modèles d'offres groupées, de ratios socket/cœur et de consommation, les coûts et les prix peuvent être multipliés par deux ou trois », peut-on lire dans le rapport 2024 Hype Cycle for Data Center Infrastructure Technologies de Gartner, publié en juin.

    De nombreux clients de VMware ont indiqué que les coûts de VMware avaient augmenté de 300 % après le rachat par Broadcom. Certaines entreprises ont évoqué des hausses de prix encore plus importantes, notamment AT&T, qui a affirmé que Broadcom avait proposé une hausse de prix de 1 050 %. AT&T poursuit Broadcom au sujet de la prise en charge de la licence perpétuelle et déclare avoir envisagé d'autres solutions pour VMware.

    Le fournisseur de services d'assistance informatique Encore Technologies est en train de migrer de VMware à OpenNebula. Bradley Bishop, responsable DevOps d'Encore Technologies, a expliqué que la multiplication par trois des coûts de VMware sous Broadcom a poussé l'entreprise à essayer d'autres produits. L'augmentation des coûts est due au fait que Broadcom a regroupé toutes les offres de VMware en deux postes, a-t-il expliqué.

    « À moins d'utiliser l'ensemble de la gamme de produits VMware, de nombreuses entreprises ont été contraintes de payer pour des choses qu'elles ne voulaient pas ou dont elles n'avaient pas besoin », a-t-il ajouté.

    Dean Colpitts, directeur de la technologie chez Members IT Group, client canadien de VMware et fournisseur de services gérés, a partagé les mêmes sentiments, ajoutant que « Broadcom n'est tout simplement pas à l'écoute de ce que les clients disent vouloir ou avoir besoin » lorsqu'il s'agit de produits et de fonctionnalités VMware, en particulier ceux qui concernent les petites et moyennes entreprises.

    Les coûts de VMware Enterprise Edition pour le Lake Land College de l'Illinois ont augmenté de 300 % « sans fonctionnalités/avantages supplémentaires », a déclaré James Westendorf, directeur des services techniques. Lake Land utilise VMware depuis 2008, mais en tant qu'établissement d'enseignement supérieur communautaire, son budget est limité, explique Westendorf.

    Télécharger VMware Fusion et VMware Workstation (après vous être connecté à votre compte Broadcom)

    Source : VMware

    Et vous ?

    Stratégie de fidélisation ou de transformation ? Cette décision est-elle principalement une tactique pour attirer de nouveaux utilisateurs qui, à terme, opteront pour des services payants, ou VMware vise-t-il à transformer réellement son modèle économique vers plus de gratuité ?

    Quels avantages pour les entreprises ? Avec Workstation et Fusion désormais gratuits, quelles conséquences cela pourrait-il avoir sur les grandes entreprises déjà clientes ? Cette gratuité peut-elle créer une pression sur les tarifs ou la qualité des offres commerciales de VMware ?

    Innovation et version gratuite : compatible ? Selon vous, rendre ces logiciels gratuits pourrait-il ralentir l'innovation et limiter les améliorations dans les versions gratuites, étant donné que VMware devra prioriser les versions payantes ?

    Impact sur la concurrence : Cette gratuité pourrait-elle transformer les dynamiques de la concurrence, notamment face à Oracle VirtualBox et d’autres acteurs ? Y a-t-il des aspects techniques ou commerciaux dans lesquels VMware reste encore en retrait malgré cette initiative ?

    Accessibilité et développement de compétences : Pensez-vous que cette décision de VMware pourrait aider les débutants ou étudiants à développer leurs compétences en virtualisation ? Devrait-il y avoir des programmes éducatifs en parallèle pour renforcer cette accessibilité ?
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  5. #5
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    Par défaut Broadcom réduit d'attention portée initialement sur les gros clients de VMware et réintègre les partenaires
    Pour éviter une migration massive de VMware vers les rivaux, Broadcom renonce à son plan controversé visant à servir lui-même les 2 000 plus gros clients de VMware et à se passer des partenaires de distribution

    Broadcom avait annoncé au début de l'année son intention de servir directement les 2 000 plus gros clients de VMware. La société vient de renoncer à cette stratégie. Au lieu de cela, Broadcom travaillera avec les 500 plus gros clients de VMware. La volte-face semble être une réponse aux inquiétudes concernant la migration des clients. Des hausses de prix de 300 % poussent les clients mécontents à chercher une alternative à VMware. Certains analystes ont qualifié le revirement de Broadcom de « véritable remise en question », mais restent sceptiques quant à l'impact que cela pourrait avoir sur les clients mécontents qui ont déjà établi un plan de migration.

    Broadcom réduit d'attention portée initialement sur les gros clients de VMware

    Broadcom a finalisé l'acquisition de VMware fin 2023 pour un montant de 69 milliards de dollars. Et presque immédiatement, le fabricant de puces a déclenché une tempête de feu en apportant des changements majeurs au catalogue de produits de VMware, notamment en modifiant les licences logicielles et en mettant fin à certains produits. Les changements apportés par Broadcom ont suscité plusieurs préoccupations concernant le prix et la qualité.

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    Broadcom avait également annoncé son intention de servir directement les 2 000 plus gros clients de VMware. Ce programme exclut les partenaires de distribution des contrats. Ce changement a donné lieu à des critiques et les partenaires ont soupçonné Broadcom de préférer les entreprises à VMware. En raison des rapports sur la migration des clients de VMware, Broadcom a décidé de renoncer à cette stratégie en redonnant 1 500 gros clients à ses partenaires.

    Broadcom ne prendra plus directement les 2 000 plus gros clients de VMware. Au lieu de cela, il travaillera avec les 500 plus gros clients de VMware, en donnant à ses partenaires de distribution la possibilité de participer à des transactions et d'apporter une valeur ajoutée aux clients de VMware. Ce revirement est considéré comme un effort de Broadcom pour décourager les migrations depuis VMware, mais le scepticisme règne quant à l'impact réel de ce geste.

    Broadcom considère que le fait de redonner 1 500 gros utilisateurs à ses partenaires est le moyen d'y parvenir, et donne même à son réseau de distribution 15 % de la valeur des contrats qu'ils remportent pour financer des services professionnels afin que les logiciels VMware soient rapidement opérationnels :

    Citation Envoyé par Broadcom

    Broadcom continue de travailler au nom de ses partenaires pour créer une nouvelle valeur en saisissant l'opportunité du marché des nuages privés. Tout récemment, nous avons annoncé un programme en cours de développement pour offrir aux clients VCF qualifiés un droit de service professionnel de 15 % de la valeur annuelle de leur contrat pour accéder à des services professionnels fournis par des partenaires ou par Broadcom.

    Cela aidera les clients à améliorer à la fois le délai de rentabilité et le retour sur investissement. Broadcom ne dispose pas d'un nombre officiel et statique de comptes stratégiques directs. Le nombre de clients avec lesquels nous travaillons directement évolue au fil du temps.
    L'analyste en chef de Canalys, Alastair Edwards, a qualifié cette décision de « virage à 180 degrés ». Il a déclaré que ce changement a été annoncé discrètement lors de la conférence « Explore » de VMware qui s'est tenue en novembre2024 à Barcelone. Ce changement intervient après que Broadcom s'est rendu compte que de plus en plus d'utilisateurs envisagent de migrer vers une alternative à VMware en raison des modifications apportées aux licences.

    S'exprimant lors du récent Canalys APAC Forum en Indonésie, Alastair Edwards a déclaré que Broadcom reconnaît que sa meilleure défense contre d'éventuelles migrations consiste à s'assurer que les clients mettent en œuvre ses offres complètes de cloud privé et constatent un fort retour sur investissement.

    Des hausses de prix importantes qui poussent les clients vers des alternatives

    De nombreux clients ont déploré les changements qui ont suivi le rachat de VMware par Broadcom. Parmi les mesures les plus controversées, citons l'arrêt des ventes de licences perpétuelles, le regroupement des produits VMware en un plus petit nombre d'UGS et la fin du programme de partenaires de distribution de VMware. Ces changements controversés ont conduit certaines entreprises à envisager de réduire leurs activités avec VMware.


    Par exemple, le fournisseur de services de cloud computing Beeks Group, dont le siège est au Royaume-Uni, a déclaré récemment qu'une augmentation de 1 000 % des coûts de VMware l'a conduit à transférer la plupart de ses quelque 20 000 machines virtuelles vers OpenNebula. Et de nombreux clients envisagent de procéder à des migrations totales ou partielles de VMware vers une alternative qui leur offre à la fois la maîtrise des coûts et la qualité.

    Une étude publiée par Civo, un rival de VMware, indique que plus de la moitié des clients de VMware critiquent sérieusement Broadcom et envisagent de s'en aller. Le rival de VMware a du grain à moudre dans cette affaire. Le PDG Mark Boost a déclaré au début de l'année que la stratégie de Broadcom semblait consister à se débarrasser des petits clients en augmentant les prix, tout en comptant sur les gros clients pour continuer à faire rentrer de l'argent.

    Mark Boost s'est demandé si Broadcom ne regrettait pas ses décisions. « Je n'ai parlé à personne qui soit satisfait des changements. Les changements profitent à Broadcom, quelle que soit la manière dont Broadcom les présente », a-t-il déclaré. Certains clients de VMware ont déclaré avoir constaté une augmentation de 300 % de leurs factures à la suite des changements introduits par Broadcom. La plupart envisagent désormais d'abandonner VMware.

    Naturellement, Civo - comme beaucoup d'autres alternatives - est plus qu'heureux d'offrir un moyen de s'échapper aux anciens fidèles de VMware qui ont été ébranlés par les changements mis en œuvre à la suite de l'acquisition de la société par Broadcom.

    L'affaire constitue un signal d'alarme au sujet du verrouillage des fournisseurs

    VMware a été la plateforme de virtualisation de référence pendant des années, mais l'acquisition de Broadcom a poussé les clients à reconsidérer leur dépendance à l'égard de VMware. Environ un an après le rachat de VMware, Broadcom se trouve à un point critique. Les clients ont eu des mois pour déterminer s'ils allaient naviguer dans le nouveau paysage de VMware ou opter pour d'autres solutions. Broadcom veut revoir sa stratégie pour éviter un exode.

    Outre le mécontentement suscité par la nouvelle tarification et les nouveaux processus mis en place par Broadcom, l'acquisition de VMware par Broadcom a également servi de signal d'alarme concernant le verrouillage des fournisseurs. Selon les analystes, ce sont les petites et moyennes entreprises (PME) qui ont le plus de mal à s'y retrouver dans ces changements. En Europe, le groupe industriel CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud.

    Alastair Edwards a déclaré que la migration de VMware était encore modeste. Toutefois, les mois à venir devraient être l'occasion pour certains clients de prendre une décision. Dans une étude réalisée en juin et juillet 2024 par Veeam, qui fournit des solutions de sauvegarde sur hyperviseur, 56 % des entreprises interrogées s'attendent à une « diminution » de l'utilisation de VMware d'ici à juillet 2025. Ce qui représenterait un grand revers pour Broadcom.

    L'enquête de Veeam a été menée auprès de 561 « décideurs seniors employés dans des fonctions d'exploitation et de sécurité informatique » dans des entreprises de plus de 1 000 employés aux États-Unis, en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.

    L'impact de l'annonce de Broadcom sur les migrations est remis en question

    Broadcom cherche à sauver des affaires en intégrant des partenaires de distribution dans des accords dont il les écartait auparavant. TD Synnex, un distributeur de VMware, a salué l'approche de Broadcom. Reza Honarmand, vice-président Software and Cloud chez Tech Data Europe, affirme que Broadcom ne craint pas de modifier rapidement ses plans pour les améliorer, en particulier après avoir pris connaissance des commentaires des parties prenantes.

    Reza Honarmand a déclaré que les personnes de Broadcom avec lesquelles il a travaillé sont « très intelligentes » et motivées pour réussir, et que les nouvelles de migrations VMware comme le passage du fournisseur britannique Beeks Group à OpenNebula ne sont pas un signe d'exode, mais un événement quotidien dans le contexte de l'économie de la technologie. Cependant, les plaintes révèlent un mécontentement grandissant à l'égard de Broadcom.

    Les points douloureux semblant toucher davantage les PME que les clients plus importants, la dernière décision de Broadcom pourrait ne pas dissuader la majorité des clients d'envisager de se débarrasser des produits VMware. Rick Vanover, vice-président de la stratégie produit chez Veeam, a déclaré qu'il pense que le fait que Broadcom prenne moins de gros clients VMware en direct aurait un impact « insignifiant » sur les plans de migration des clients.

    « D'une manière générale, les plus grandes entreprises (celles qui pourraient bénéficier d'un service direct de la part de Broadcom) n'envisagent pas de migrer hors de VMware », a déclaré Rick Vanover. Cependant, il estime que les partenaires de distribution peuvent jouer un « rôle énorme » en aidant les clients à décider de rester ou de migrer vers d'autres plateformes. L'annonce de Broadcom suggère que l'entreprise est arrivée à une conclusion similaire.

    Rick Vanover note : « la télémétrie des produits chez Veeam montre une légère répartition des hyperviseurs sur le marché, dans tous les segments, mais pas suffisamment pour dire au marché que le ciel lui tombe sur la tête ». Pour l'instant, il est difficile de se prononcer sur l'impact de cette décision. Mais le mécontentement à l'égard de Broadcom continue de grandir. La stratégie du fabricant de puces semble pour l'instant peu lisible pour les utilisateurs.

    Peut-être plus pertinent pour les PME, Broadcom a annoncé un niveau d'abonnement à VMware plus adapté aux PME. La tarification finale sera un facteur important pour déterminer si ce niveau réussit à maintenir l'activité des PME. Mais la solution VMware de Broadcom semble encore plus axée sur les gros clients.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous du changement annoncé par Broadcom en ce qui concerne les gros clients de VMware ?
    Ce changement pourrait-il convaincre les clients à abandonner leur plan de migration vers une alternative à VMware ?

    Voir aussi

    L'exode de VMware est-il imminent ? Plus de la moitié des clients recherchent activement d'autres fournisseurs ou explorent les options open source suite à l'acquisition de Broadcom, selon une étude

    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule

    Le groupe industriel européen CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware, et demande l'ouverture d'une enquête sur le fabricant de puces

  6. #6
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    Par défaut VMware, filiale de Broadcom, affirme que Siemens a piraté des « milliers » de copies de son logiciel
    VMware, filiale de Broadcom, accuse Siemens d'avoir piraté des « milliers » de copies de son logiciel
    Siemens ayant « résisté » aux tentatives de VMware de l'auditer, l'entreprise demande un procès devant jury

    Les questions de licences logicielles et de droits d'utilisation sont devenues des enjeux de plus en plus complexes. Un exemple récent de cette problématique prend la forme de l'affrontement juridique entre VMware, filiale de Broadcom, et Siemens. Broadcom, propriétaire de VMware, a récemment intenté une action en justice contre Siemens aux États-Unis, l'accusant d'avoir téléchargé et distribué illégalement des milliers de copies de ses logiciels sans licence appropriée.

    Dans sa plainte, VMware indique qu'elle dispose d'une licence logicielle principale et d'un accord de service avec Siemens depuis le 28 novembre 2012. L'entreprise de virtualisation affirme qu'en septembre, Siemens a envoyé à VMware un bon de commande pour des services de maintenance et de support. Siemens aurait cherché à exercer une option précédemment convenue pour un renouvellement d'un an des services de support. Cependant, la liste des technologies VMware pour lesquelles Siemens cherchait un support « comprenait un grand nombre de produits pour lesquels [VMware] n'avait aucune trace d'achat de licence par Siemens AG », indique la plainte.


    Contexte : L’accusation de piratage

    L’affaire a éclaté en mars 2025, lorsque VMware a déposé une plainte contre Siemens pour avoir prétendument piraté « des milliers » de copies de ses logiciels. Selon VMware, l’entreprise allemande aurait installé des versions non autorisées de ses produits, sans disposer des licences nécessaires. Ce sont des accusations graves, car elles touchent à la fois les principes fondamentaux du respect des droits de propriété intellectuelle et de la conformité aux conditions de licence logicielle. Mais derrière ces accusations se cache une série de questions sur la transparence des pratiques de gestion des licences dans le secteur technologique.

    L’affaire trouve son origine en septembre 2024, lorsque Siemens, dans une démarche visant à obtenir un support et des services de maintenance pour ses produits VMware, a soumis une liste d’installations logicielles. Cette liste, cependant, a révélé un écart flagrant entre le nombre de licences acquises par Siemens et celles réellement utilisées. VMware, après avoir examiné cette liste, a découvert que le nombre de déploiements dépassait largement celui autorisé par les licences acquises. Siemens, dans un premier temps, a contesté ces affirmations, maintenant que sa liste était correcte et qu’aucune infraction n’avait été commise. Une réaction classique dans ce genre de situation, où l’un des partis essaie de minimiser les conséquences d’une possible erreur ou malentendu.

    Nous pouvons lire ceci dans la plainte : « Dans le cadre de la tentative d'exercer l'option... d'acheter un renouvellement d'un an des services de support pour certains produits sous licence éligibles pour l'année suivant l'expiration de l'ELA en septembre 2024, Siemens AG a révélé qu'elle avait téléchargé, copié, distribué et déployé des milliers de copies de produits VMware pour lesquels elle n'avait jamais acheté de licence. »

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    Le manque de collaboration de Siemens

    Malgré la divergence perçue, VMware a déclaré avoir finalement accepté de fournir à Siemens les services d'assistance demandés « afin d'éviter la possibilité d'interrompre les opérations commerciales de Siemens » et sous la menace d'une action en justice de la part de Siemens.

    Siemens a également « résisté » aux tentatives de VMware d'auditer l'entreprise et d'exécuter un script sur ses systèmes pour déterminer la quantité de logiciels VMware que Siemens utilisait, selon la plainte. VMware estime apparemment que la liste initiale que Siemens aurait fournie était une évaluation véridique des offres VMware utilisées par Siemens. La plainte affirme que Siemens aurait donné la priorité à l'exactitude de la liste pour éviter les plaintes pour infraction et parce que le montant que VMware facturerait à Siemens pour l'assistance augmenterait « en fonction du nombre de produits et de licences déployés pour chaque produit de la liste ».

    « À ce jour, Siemens AG a refusé de rectifier la situation en reconnaissant qu'elle utilisait sans licence et en violation des droits d'auteur des produits de VMware et en tentant de résoudre le problème. VMware n'a donc pas d'autre choix que d'intenter cette action pour résoudre le problème que Siemens AG a admis avoir créé », a regretté VMware.

    VMware demande un procès devant jury, des dommages et intérêts, ainsi que « tous les bénéfices attribuables aux activités de contrefaçon [de Siemens] en ce qui concerne les produits logiciels de VMware protégés par le droit d'auteur ».

    L’impact de l’acquisition de VMware par Broadcom

    Un autre aspect qui mérite d’être exploré est l'impact de l'acquisition de VMware par Broadcom. L’achat de VMware par Broadcom a modifié la dynamique de cette entreprise, non seulement au niveau de la gestion interne, mais aussi dans ses relations avec les clients. Avant l’acquisition, VMware avait acquis une certaine réputation de flexibilité en matière de gestion des licences et d’assistance à ses clients. Cependant, avec l'arrivée de Broadcom, qui a un profil plus agressif en matière de contrôle des coûts et de maximisation des profits, il est possible que la posture de VMware ait évolué, la poussant à adopter une approche plus rigide et moins tolérante en ce qui concerne les violations des licences logicielles.

    Cela soulève une question importante : est-ce que Broadcom, en tant que nouveau propriétaire, impose des politiques plus strictes pour optimiser les revenus issus des licences, au détriment de la relation avec les clients ? Cette stratégie pourrait à terme se retourner contre VMware si elle nuit à sa réputation de fournisseur de services fiables et accessibles. L’affaire Siemens pourrait n’être qu’un exemple parmi d'autres d’une tendance plus large où les entreprises sont de plus en plus sous pression pour optimiser leurs revenus, quitte à entrer en conflit avec des clients importants.

    L’enjeu plus large de la gestion des licences logicielles

    Au-delà de ce conflit spécifique entre Siemens et VMware, cette affaire soulève un débat crucial sur la gestion des licences logicielles dans l’industrie technologique. L’industrie des logiciels est en constante mutation, avec des entreprises qui modifient fréquemment leurs modèles de tarification, d'abonnement et de gestion des licences. Dans ce contexte, il devient de plus en plus difficile pour les entreprises clientes de suivre les modifications et de s’assurer qu’elles respectent toujours les conditions d’utilisation.

    En outre, la complexité des systèmes modernes de gestion des licences logicielles rend ces problèmes encore plus graves. De nombreuses entreprises utilisent des dizaines, voire des centaines, de logiciels différents, souvent dans des environnements distribués et sur plusieurs sites. Cette gestion complexe des logiciels entraîne inévitablement des erreurs de comptabilité, des oublis de licences ou des installations incorrectes. Bien que certaines de ces erreurs puissent être accidentelles, elles peuvent facilement être interprétées comme des violations intentionnelles des termes de licence, comme c’est le cas dans le conflit entre VMware et Siemens.

    Un avertissement pour l'industrie

    L'affaire VMware contre Siemens doit être perçue comme un avertissement pour toute l’industrie technologique. Le respect des licences logicielles n'est pas seulement une question de conformité légale, mais aussi une question de gestion stratégique des relations avec les clients. Les entreprises doivent s’assurer qu’elles disposent de systèmes de gestion des licences clairs et transparents, tout en établissant des mécanismes de communication efficaces avec leurs clients pour éviter les malentendus.

    En fin de compte, cette affaire soulève des questions sur la manière dont les géants technologiques gèrent les licences logicielles dans un environnement où la technologie évolue rapidement, les relations commerciales se complexifient, et la compétitivité s’intensifie. Les entreprises doivent veiller à ne pas sacrifier la confiance de leurs clients pour des gains à court terme. La manière dont VMware et Siemens géreront cette crise pourrait bien définir la direction que prendra cette dynamique dans les années à venir.

    Une acquisition stratégique

    Broadcom a finalisé l'acquisition de VMware fin 2023 pour un montant de 69 milliards de dollars. Et presque immédiatement, le géant des semiconducteurs a déclenché une tempête de feu en apportant des changements majeurs au catalogue de produits de VMware, notamment en modifiant les licences logicielles et en mettant fin à certains produits.

    Par exemple, l’entreprise a annoncé la fin des licences perpétuelles pour VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements :

    « Après la date de validité des licences perpétuelles, les clients ne pourront plus acheter de nouvelles. Ils pourront plutôt souscrire à des abonnements ou des licences à durée déterminée pour compléter ou remplacer leur base d'installation actuelle sous licence perpétuelle », indique Broadcom dans la note d’information relative au changement de formule.

    « C'est le moment idéal pour les clients d'évaluer l'état actuel de leurs produits d'infrastructure et de gestion VMware. Nous les encourageons à revoir leur inventaire de licences perpétuelles, y compris les cycles d'actualisation et les dates de renouvellement, et à se familiariser avec les offres d'abonnement de VMware. Les clients peuvent également contacter leur représentant VMware ou partenaire pour plus d'informations », ajoute l’entreprise.

    Ces modifications brutales ont impacté fortement les organisations, plusieurs clients ayant vu leurs coûts de licence multipliés par 12. Selon les acteurs européens du cloud, les « tactiques brutales » de Broadcom décimeront le marché indépendant de cloud computing de l'Europe.

    À en croire de récents témoignages, ces tactiques brutales semblent se retourner contre Broadcom.

    Computershare, l'opérateur mondial de registres d'actions boursières, semble avoir décidé de faire ses adieux à VMware. Le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a exprimé son indignation face à la situation qui prévaut chez VMware depuis l'acquisition de l'entreprise par le géant des semiconducteurs Broadcom. Computershare disposerait de 24 000 machines virtuelles VMware, mais face à l'envolée des coûts de licence et des changements controversés et incessants mis en œuvre par Broadcom, l'entreprise semble avoir pris la décision de migrer vers le concurrent Nutanix au cours de l'année prochaine.

    Une étude publiée par Civo a pour sa part indiqué que plus de la moitié des clients de VMware envisagent de quitter la plate-forme sous l'égide de Broadcom

    Voici quelques raisons qui ont suscité de l’inquiétude auprès des clients VMware :
    • Augmentation des prix : de nombreux clients ont signalé des augmentations de prix significatives, rendant les services de VMware moins attractifs.
    • Incertitude et complexité : les changements apportés par Broadcom ont introduit une incertitude et une complexité accrues, ce qui a perturbé les opérations des entreprises.
    • Transition vers des abonnements : le passage des licences perpétuelles à des abonnements obligatoires a également été mal accueilli par les clients.

    Malgré tout...


    Lors de sa dernière communication financière, Broadcom a révélé que les bénéfices générés par VMware dépassaient déjà ses prévisions initiales. Hock Tan, PDG de Broadcom, a souligné que VMware non seulement atteignait, mais surpassait les objectifs en termes de rentabilité et de croissance des marges. Cela s’explique par une meilleure intégration des services VMware au sein de l’offre Broadcom et par une optimisation des coûts.

    En outre, VMware bénéficie d'une forte demande pour ses produits liés au cloud hybride, un secteur en pleine expansion, où les entreprises recherchent des solutions pour gérer efficacement leurs infrastructures sur site et dans le cloud.

    Source : plainte

    Et vous ?

    Le modèle de gestion des licences logicielles est-il devenu trop complexe pour les entreprises ? Est-ce que la complexité croissante des logiciels et des licences est responsable des erreurs de comptabilité des entreprises comme Siemens ?

    Que pensez-vous du fait que Siemens a refusé les audits de VMware ? Qu'est-ce qui pourrait le justifier ?

    L'acquisition de VMware par Broadcom a-t-elle eu un impact négatif sur la relation de l'entreprise avec ses clients, en particulier sur la manière dont les licences sont gérées ?

    Peut-on encore parler de piratage lorsqu'une entreprise utilise un logiciel sans respecter les termes exacts de la licence, mais de manière non intentionnelle ?
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  7. #7
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Lors de sa dernière communication financière, Broadcom a révélé que les bénéfices générés par VMware dépassaient déjà ses prévisions initiales. Hock Tan, PDG de Broadcom, a souligné que VMware non seulement atteignait, mais surpassait les objectifs en termes de rentabilité et de croissance des marges. Cela s’explique par une meilleure intégration des services VMware au sein de l’offre Broadcom et par une optimisation des coûts.
    Bizarre ça, car une très grosse partie des entreprises passent à HyperV ou Proxmox (ou autre).

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Le modèle de gestion des licences logicielles est-il devenu trop complexe pour les entreprises ? Est-ce que la complexité croissante des logiciels et des licences est responsable des erreurs de comptabilité des entreprises comme Siemens ?
    C'est une arnaque sans non car les coûts de licences explosent. Et ça laisse croire aux comptables qu'ils peuvent arrêter la ligne de dépense en claquant des doigts.
    Ils ne comprennent pas l’intérêt vital pour l'entreprise. Les DSI sont fautives d'avoir laissé faire.

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Que pensez-vous du fait que Siemens a refusé les audits de VMware ? Qu'est-ce qui pourrait le justifier ?
    C'est la méthode Oracle, faire peur. Mais la c'est Siemens .

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    L'acquisition de VMware par Broadcom a-t-elle eu un impact négatif sur la relation de l'entreprise avec ses clients, en particulier sur la manière dont les licences sont gérées ?
    Il suffit de lire ceci : https://www.legalis.net/actualite/th...rat-par-vmware

    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Peut-on encore parler de piratage lorsqu'une entreprise utilise un logiciel sans respecter les termes exacts de la licence, mais de manière non intentionnelle ?
    C'est monnaie courante avec les contrats types "Open". Il y a une régularisation qui intervient tous les ans entre le client et l'éditeur.

  8. #8
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    Par défaut Broadcom lance un programme sur invitation pour se séparer de plusieurs partenaires VMware Cloud
    Broadcom lance un programme sur invitation pour se séparer de plusieurs partenaires VMware Cloud,
    l'entreprise met également fin à son programme « white-label » qui était l'issue de secours des PME

    Le rachat de VMware par Broadcom continue de semer la discorde et l'incertitude dans l'écosystème du cloud. Broadcom a décidé de réduire le nombre de ses partenaires VMware Cloud, tout en lançant un nouveau programme « sur invitation seulement ». Cette décision est la dernière d'une série de mouvements qui ont considérablement modifié le paysage de VMware, suscitant des inquiétudes quant à l'avenir des petites et moyennes entreprises partenaires, ainsi qu'à la concurrence et à l'innovation dans le secteur.

    Alors que de nombreux partenaires viennent à peine de digérer les bouleversements de 2024, la nouvelle politique de Broadcom, officiellement déployée le 15 juillet 2025, signifie pour des centaines de fournisseurs la fin pure et simple de leur partenariat avec VMware dès le 31 octobre. Un choc brutal dans un secteur pourtant habitué aux mutations rapides, mais rarement aussi radicales.


    Depuis l'acquisition de VMware en 2023 pour 69 milliards de dollars, Broadcom a clairement affiché sa stratégie : rationaliser les opérations et se concentrer sur les grandes entreprises et les fournisseurs de services cloud à grande échelle. Cette approche se traduit par la suppression progressive de milliers de partenaires qui faisaient historiquement partie de l'écosystème VMware. La nouvelle initiative, un programme « sur invitation seulement », semble renforcer cette tendance à l'exclusivité, favorisant une poignée d'acteurs majeurs au détriment d'une multitude de partenaires plus petits mais souvent innovants.

    Cette consolidation a des implications majeures. Pour les partenaires évincés, cela signifie une perte de revenus substantielle et la nécessité de réorienter leurs stratégies commerciales, potentiellement vers des technologies concurrentes. Pour les clients, cela pourrait signifier moins de choix, des prix potentiellement plus élevés et une dépendance accrue vis-à-vis d'un nombre limité de fournisseurs. La diversité et la concurrence, qui ont longtemps été des moteurs d'innovation dans le domaine du cloud, pourraient en pâtir.

    Un programme « sur invitation » qui exclut l’immense majorité

    Broadcom a drastiquement limité le nombre de partenaires autorisés à continuer d’utiliser l’infrastructure VMware Cloud. L'entreprise n’a donné aucun critère clair ni procédure d’appel pour ceux qui ne figurent pas dans la « shortlist ». Le programme est désormais réservé aux hyperscalers régionaux ou aux très gros partenaires, ceux capables d’intégrer VMware Cloud Foundation (VCF) à très grande échelle.

    Conséquence immédiate : une vague de courriels de non-renouvellement a frappé les partenaires non sélectionnés, certains avec seulement quelques semaines pour s’organiser. Ces partenaires auront jusqu’au 31 octobre 2025 pour continuer à honorer leurs contrats actuels, mais ils perdent immédiatement la capacité de vendre ou de renouveler des licences VMware via ce programme.

    Cette rupture brutale ne leur laisse d'autre choix que de rediriger leurs clients... ou de les laisser filer vers les nouveaux élus de Broadcom.


    Fin du programme « white-label » : Broadcom coupe même les issues de secours

    Depuis l'acquisition de VMware, Broadcom a réduit le nombre d'entreprises éligibles à la revente et au support des offres VMware. En janvier 2024, elle a remplacé l'ancien programme de partenariat VMware par un programme sur invitation uniquement, le Broadcom Advantage Partner Program, et s'est séparée de nombreux partenaires. Broadcom a également coupé les liens commerciaux avec de nombreux partenaires CSP (fournisseurs de service cloud ou cloud service providers) en exigeant que les membres CSP de son nouveau programme de partenariat exploitent au moins 3 500 cœurs de processeur. En mars 2024, il a été rapporté que des « centaines » de CSP n'avaient pas été invités à participer au nouveau programme de Broadcom. VMware comptait plus de 4 000 petits partenaires CSP avant l'acquisition de Broadcom, selon The Register.

    Par la suite, face aux critiques d’éviction massive de petits fournisseurs, Broadcom avait introduit un programme transitoire dit « white-label », permettant à des petits acteurs d’acheter des services via un fournisseur principal tout en conservant une marque blanche. Ce programme est désormais également supprimé, ce qui signifie qu’aucun modèle alternatif de sous-traitance ou de redistribution ne sera autorisé. En d'autres termes : plus d’arrangements, plus de souplesse, plus de « plan B ».

    On assiste ainsi à une fermeture complète de l’écosystème open-partner autour de VMware. Une stratégie que Broadcom justifie par une volonté de « rationaliser les processus, concentrer l’énergie sur les partenaires les plus stratégiques, et garantir la qualité des intégrations autour de CSP VMware. »

    Mais cette rationalisation ressemble surtout, pour beaucoup, à une stratégie d’élimination par concentration.

    Le 15 juillet, Interactive, un fournisseur de services informatiques en Australie, a publié un blog pour avertir ses clients des mises à jour :

    Citation Envoyé par Interactive
    Principaux enseignements de l'annonce de Broadcom
    • Réduction du nombre de partenaires : Le nouveau programme réduit considérablement le nombre de partenaires autorisés, puisqu'il s'agit d'un programme sur invitation uniquement. En conséquence, le 15 juillet 2025, les partenaires VCSP qui n'auront pas été invités à participer au nouveau programme pour les partenaires VCSP recevront un avis de non-renouvellement.
    • Période de transition jusqu'au 31 octobre 2025 : Les partenaires non invités peuvent continuer à effectuer des transactions jusqu'au 31 octobre 2025. Après cette date, ils ne pourront assurer le service des contrats d'engagement existants du PSVC que jusqu'à la fin de la période en cours. Aucun nouveau contrat d'engagement ou renouvellement ne sera accepté pour ces partenaires.
    • Fin du programme White Label : Broadcom met également fin au modèle White Label le 31 octobre 2025. Les mêmes conditions commerciales transitoires s'appliquent aux contrats White Label que celles mentionnées ci-dessus.
    • Impact immédiat : Les partenaires sortants sont encouragés à travailler avec les partenaires VCSP autorisés afin d'assurer une transition en douceur pour les clients qui cherchent à renouveler un service à la fin de leur durée actuelle.
    • Évolution vers l'informatique privée à grande échelle : Broadcom est en train de revoir sa vision de l'informatique privée : VMware Cloud Foundations 9 est à la base d'un petit nombre de plates-formes de cloud privé à grande échelle dans chaque région. Un avenir où les clients achètent une infrastructure gérée à des partenaires tels qu'Interactive pour répondre à leurs besoins en matière d'informatique.
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    Les raisons stratégiques de Broadcom : profits et rationalisation

    Du point de vue de Broadcom, ces décisions sont probablement motivées par un désir de maximiser les profits et d'optimiser l'efficacité. En réduisant le nombre de partenaires, l'entreprise peut potentiellement réduire ses coûts opérationnels et concentrer ses ressources sur les relations les plus lucratives. Il est également possible que Broadcom cherche à exercer un contrôle plus étroit sur la distribution et l'implémentation des solutions VMware, afin de garantir une meilleure conformité avec ses objectifs stratégiques.

    Cependant, cette approche « top-down » ignore souvent la valeur ajoutée apportée par les partenaires plus petits. Ces entreprises sont souvent plus agiles, plus spécialisées et plus proches des besoins de leurs clients locaux. Elles jouent un rôle crucial dans l'adoption et la personnalisation des solutions VMware pour des marchés de niche ou des entreprises de taille moyenne qui n'ont pas la capacité ou la nécessité de travailler directement avec de grands fournisseurs.

    À ce sujet, un porte-parole de l'entreprise a déclaré :

    « La stratégie de Broadcom depuis la conclusion de l'acquisition de VMware a été de favoriser la simplification, la cohérence et l'innovation dans l'ensemble de l'écosystème VMware Go To Market, y compris les fournisseurs de services cloud de VMware (VCSP).

    « Les changements récents apportés à cet écosystème s'inscrivent dans le droit fil de cette stratégie. Broadcom se concentre davantage sur les VCSP qui ont démontré leur engagement à l'égard de leurs services en nuage fondés sur VMware, et approfondit ses relations avec eux. Cela nous permettra d'offrir une plus grande valeur, une meilleure exécution et une expérience plus rationalisée aux clients VMware de Broadcom, quelle que soit leur taille, et de proposer une offre véritablement compétitive aux hyperscalers par l'intermédiaire de nos CSP ».

    Une stratégie hyperscale... pour quelques-uns

    La logique industrielle derrière cette transformation n’est pas dénuée de sens : concentrer les efforts de support et d’innovation sur une poignée de très gros acteurs permet à Broadcom de réduire ses coûts de gestion, de standardiser l’expérience client et de pousser plus efficacement l’adoption de VMware Cloud Foundation 9, son nouveau cheval de bataille.

    Mais ce modèle hyperscale-first exclut automatiquement :
    • les petits MSP (Managed Service Providers) ;
    • les intégrateurs locaux qui accompagnaient les PME/ETI ;
    • les acteurs spécialisés par industrie (santé, éducation, etc.) ;
    • et même des fournisseurs cloud nationaux qui ne disposent pas d’un niveau suffisant de ressources pour être considérés comme “stratégiques”.

    Cette stratégie revient à dire : « Si vous n’êtes pas un géant, vous n’êtes pas digne de VMware .»

    Les clients pris en otage : entre incertitude, migration forcée et hausse des prix

    Pour les clients finaux, l’effet est dévastateur. Beaucoup se retrouvent coincés dans des contrats VMware via des fournisseurs non-renouvelés. Ceux-ci n’auront bientôt plus le droit de renouveler ou de mettre à jour les licences. Pire : aucune procédure de transition fluide n’a été prévue.

    Les entreprises devront :
    • Migrer vers un nouveau partenaire « autorisé », parfois sans connaître ses tarifs ni ses conditions ;
    • Reconfigurer ou réinstaller tout ou partie de leur infrastructure VMware ;
    • Et, dans certains cas, payer plus cher pour des services identiques, sans la proximité ou le service personnalisé dont elles bénéficiaient auparavant.

    Certains fournisseurs évoquent déjà sur les réseaux sociaux des pertes de contrats majeurs, des clients en panique, et une course contre la montre pour basculer vers des solutions concurrentes.

    De nombreux partenaires ont exprimé un sentiment de trahison. Après des années d’investissement, de formation, de certification et de co-développement avec VMware, ils se retrouvent exclus sans négociation.

    En réponse à la fin du programme « white label », un utilisateur de Reddit a déclaré que son organisation dépensait 300 000 livres par an en licences auprès d'un partenaire de marque blanche de VMware :

    « J'ai maintenant six mois pour concevoir / acheter / construire une nouvelle plate-forme de virtualisation pour les fournisseurs de services dans plusieurs régions, afin de soutenir des millions de revenus, et douze mois supplémentaires pour migrer tous nos clients VMware. Je suis tout simplement stupéfait ».

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    Conclusion

    Cette situation met en lumière une réalité difficile pour de nombreux acteurs de l'industrie : l'ère post-acquisition de VMware par Broadcom est une période de grande incertitude. Les partenaires restants devront s'adapter aux nouvelles conditions, qui pourraient inclure des exigences plus strictes, des objectifs de vente plus élevés et une pression accrue pour générer des revenus.

    Pour les clients, il est impératif de surveiller attentivement l'évolution de la situation. Ceux qui dépendent fortement des solutions VMware devront évaluer la stabilité de leurs fournisseurs et la disponibilité du support. Il est possible que de nombreux clients se retrouvent à reconsidérer leurs stratégies cloud, explorant des options de migration ou diversifiant leurs infrastructures pour réduire leur dépendance à l'égard d'un seul fournisseur.

    La décision de Broadcom de réduire encore le nombre de ses partenaires VMware Cloud et de lancer un programme sur invitation seulement est un mouvement stratégique lourd de conséquences. Si elle peut potentiellement renforcer la position financière de Broadcom à court terme, elle risque d'appauvrir l'écosystème VMware, de limiter l'innovation et de pousser de nombreux acteurs vers des alternatives. L'industrie du cloud est en pleine mutation, et la stratégie de Broadcom pourrait bien être un facteur déterminant dans la redéfinition de son paysage pour les années à venir.

    Sources : Interactive, Broadcom

    Et vous ?

    Broadcom a-t-il raison de recentrer son programme sur un nombre restreint de partenaires hyperscale ?

    La suppression du programme "white-label" n'est-elle pas une erreur stratégique majeure qui prive les PME d’un tremplin vers le cloud ?

    Les régulateurs doivent-ils intervenir pour empêcher des pratiques d’exclusion dans les services cloud ?
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  9. #9
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    Par défaut VMware empêche certains détenteurs de licences perpétuelles de télécharger des correctifs
    VMware empêche certains détenteurs de licences perpétuelles de télécharger des correctifs
    Broadcom gère en priorité les entreprises arrimées à la formule des abonnements à ses services

    Certains détenteurs de licences perpétuelles VMware ne peuvent actuellement pas télécharger les correctifs de sécurité, d’après des rapports. La société de virtualisation leur a fait savoir qu’ils recevraient les correctifs à une date ultérieure. Broadcom gère en priorité les entreprises arrimées à la formule des abonnements à ses services. La situation s’inscrit dans une nouvelle tendance dans la filière du génie logiciel faite de mise au rebut des licences perpétuelles et d’adoption des abonnements comme standard.

    Depuis que Broadcom a racheté VMware et mis fin à la vente de licences perpétuelles au profit des abonnements, certaines organisations ont choisi de ne pas y souscrire et utilisent VMware sans contrat d'assistance. Ces utilisateurs sont censés avoir accès aux correctifs de sécurité zero-day. Cependant, certains clients signalent qu'ils ne peuvent télécharger les correctifs VMware depuis le portail d'assistance de Broadcom.

    Le service clientèle de VMware a indiqué à certains de ces clients qu'ils devraient peut-être attendre 90 jours avant de pouvoir télécharger les correctifs.

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    Broadcom privilégie les entreprises qui s’arriment à la formule des abonnements et utilisent divers stratagèmes pour forcer les autres à abandonner les licences perpétuelles

    La formule des abonnements vise à générer des revenus plus prévisibles et récurrents, en alignement avec les tendances actuelles de l'industrie du logiciel en tant que service (SaaS). Désormais, pour bénéficier de support, de mises à jour et de correctifs, les clients doivent souscrire à des abonnements, souvent à des prix considérablement plus élevés (certaines estimations évoquent des augmentations de 800 % à 1 500 %). Cette situation a contraint de nombreuses entreprises à réévaluer leur stratégie d'infrastructure et à envisager des alternatives à VMware.

    Par exemple, Computershare, l'opérateur mondial de registres d'actions boursières, semble avoir décidé de faire ses adieux à VMware. Le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a exprimé son indignation face à la situation qui prévaut chez VMware depuis l'acquisition de l'entreprise par le géant des semiconducteurs Broadcom. Computershare disposerait de 24 000 machines virtuelles VMware, mais face à l'envolée des coûts de licence et des changements controversés et incessants mis en œuvre par Broadcom, l'entreprise semble avoir pris la décision de migrer vers le concurrent Nutanix au cours de l'année prochaine.


    Les lettres de mise font partie de l’arsenal dont Broadcom se sert pour forcer les entreprises à abandonner les licences perpétuelles

    La première phase de l'offensive de Broadcom a consisté en l'envoi de lettres de « cesser et s'abstenir » aux détenteurs de licences perpétuelles dont le support avait expiré. Ces lettres exigeaient que les clients cessent d'utiliser toute mise à jour (y compris les versions mineures, majeures, les extensions, les correctifs de bogues et de sécurité, à l'exception des correctifs de vulnérabilités « zero-day ») installée après la fin de leur contrat de support, les menaçant de poursuites judiciaires en cas de non-conformité. Certains clients ont même été sommés de désinstaller les mises à jour déjà appliquées.

    Plus récemment, Broadcom est passé à la vitesse supérieure en initiant des audits formels auprès d'anciens clients VMware.

    Par exemple, une lettre datant du 20 juin a été envoyée à un fournisseur de logiciels et utilisateur de VMware aux Pays-Bas a reçue et qui l'informe qu'il « a été sélectionné pour un audit formel de son utilisation des logiciels et des services d'assistance VMware ». Le professionnel de la sécurité qui a fourni la lettre a demandé à ce que son nom et celui de son employeur restent anonymes pour des raisons de confidentialité.

    L'employé anonyme a déclaré que son entreprise était cliente de VMware depuis « environ » dix ans avant de décider de ne pas signer un nouveau contrat avec VMware de Broadcom il y a un an ». L'entreprise utilisait VMware Cloud Foundation et vSphere. « Notre PDG a décidé de ne pas prolonger le contrat d'assistance en raison des coûts », a déclaré l'employé. « Cela a déjà un impact sur notre sécurité car nous ne pouvons plus obtenir de mises à jour (sauf si le score CVSS est critique). »

    La lettre indique qu'un cabinet d'audit, Connor Consulting, dont le siège est à San Francisco et qui possède des bureaux dans le monde entier, va procéder à un examen du « déploiement et des droits VMware de l'entreprise, ce qui peut inclure un travail sur le terrain ou des tests à distance et des réunions avec des membres de votre comptabilité, de votre service des licences et de vos systèmes d'information de gestion ». La lettre informe son destinataire qu'une personne de Connor prendra contact avec lui et que l'utilisateur de VMware devra répondre dans les trois jours ouvrables.

    La lettre, signée par Aiden Fitzgerald, directeur des opérations commerciales mondiales chez Broadcom, affirme que Broadcom utilisera son temps « de manière aussi efficace et productive que possible afin de minimiser les perturbations ».

    Néanmoins, le travailleur de la sécurité est préoccupé par les implications de l'audit et a déclaré qu'il « s'attend à un impact financier important » pour son employeur. Il a ajouté : « Comme nous nous efforçons de réduire les coûts et que nous disposons d'un budget assez serré, cela aura probablement un impact sur les négociations salariales, voire sur les licenciements d'employés. Actuellement, nous avons des responsables informatiques [et] des employés du service juridique très stressés... ».

    L'employé a indiqué qu'il ne savait pas si son employeur avait dépassé les limites de sa licence. Si c'est le cas, l'entreprise pourrait être confrontée à de « grosses » répercussions financières, a indiqué le travailleur.

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    La formule des abonnements s’impose comme standard dans la filière du génie logiciel

    Dans un communiqué mis à jour le 12 juillet 2022, Sage aborde le chemin de migration pour Sage 50 Accounts et Sage 50cloud Accounts v26.2 (publié en 2020) ou inférieur. Il s'agit de logiciels de comptabilité destinés aux entreprises comptant 100 employés ou moins. Sage fait valoir que, comme ces progiciels utilisent TLS 1.0 et 1.1 - des versions datées du protocole de sécurité - pour confirmer la conformité des licences, les clients devront migrer vers son modèle de licence par abonnement s'ils ont d'abord acheté une licence perpétuelle.

    « D'ici au 30 septembre 2022, nous désactiverons TLS 1.0 et 1.1 pour nos services restants, Auto Update et Sage License Server, conformément aux dernières normes industrielles. « Une fois la désactivation effectuée, toute personne utilisant Sage 50 Accounts ou Sage 50cloud Accounts v26.2 ou moins ne pourra plus accéder à son logiciel. »

    Sage avait ainsi mis en avant un motif technique pour forcer les utilisateurs à passer des licences perpétuelles à une formule d’abonnement questionnable en termes d’avantages pour les utilisateurs pour ce qui est des coûts. En effet, une licence perpétuelle peut coûter environ 790 $ alors qu'un abonnement à Sage 50cloud Professional coûte 176 $ par mois. Un abonnement à Sage 50cloud Standard coûte 787 $ par mois.

    Tous calculs fait sur une année, c’est l’éditeur qui s’en met plein les poches. C’est en tout cas ce que confirme une étude selon laquelle le passage à la formule des abonnements vise une amélioration des revenus des entreprises. Néanmoins, le surcoût (dans certains cas) pour les utilisateurs s’accompagne d’une liste d’avantages mise en avant par les entreprises.

    Et vous ?

    Licence perpétuelle ou abonnement : de quel bord êtes-vous ? Pourquoi ?
    Avez-vous utilisé une licence perpétuelle VMware ? Avez-vous l'intention de passer à l'abonnement ? Pourquoi ou pourquoi pas ?

    Voir aussi :

    Microsoft Office 2019 attendu pour le second trimestre 2018, avec peut-être moins de fonctionnalités qu'Office 365
    La suite bureautique Microsoft Office est disponible en version d'évaluation sur le Windows Store, pour les machines tournant sur Windows 10 S
    Microsoft confirme la fin du support d'Office 2011 pour Mac, et recommande à ses utilisateurs de migrer vers Office 2016 ou Office 365
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  10. #10
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    Par défaut Proxmox introduit un nouvel assistant d'importation pour faciliter la migration des machines virtuelles VMware
    Proxmox introduit un nouvel assistant d'importation visant à faciliter la migration des machines virtuelles VMware,
    suite au chaos engendré après le rachat de VMware par Broadcom dont l'explosion des coûts de renouvellement de vSphere

    Proxmox a introduit un nouvel assistant d’importation pour Proxmox Virtual Environment (VE), visant à simplifier le processus de migration pour l’importation des machines virtuelles VMware ESXi. Cette nouvelle fonctionnalité arrive à un moment important dans l’industrie, car elle vise à faciliter la transition pour les organisations cherchant à s’éloigner de vSphere de VMware en raison des coûts de renouvellement élevés.

    Broadcom a finalisé le rachat de VMware pour 61 milliards de dollars en novembre dernier. Le rachat a été suivi rapidement d'annonces sur la manière dont Broadcom prévoit de réorganiser la société de virtualisation en plusieurs divisions. Un mois plus tard, Broadcom a annoncé la fin des licences perpétuelles de VMware et le passage aux souscriptions à des abonnements. Dans un article publié le 15 janvier, VMware a confirmé qu'il met fin à un large éventail de produits en « fin de disponibilité » et que « ces produits ne sont plus disponibles à l'achat ». Après l'acquisition, Broadcom a laissé entendre qu'il mettrait en œuvre une politique de rationalisation et de simplification du portefeuille de VMware. Par conséquent, le portefeuille de la société de virtualisation sera réduit à quelques offres qui, selon Broadcom, seront axées sur sa meilleure technologie.

    VMware a dressé la liste des 56 produits et plateformes VMware qui disparaissent : « toutes les options de licence - y compris les licences perpétuelles, les licences de support et d'abonnement (SnS), les licences SaaS/hébergées et les abonnements, ainsi que toutes les éditions, suites et paramètres de tarification de chaque produit, sauf indication contraire - sont incluses dans cette annonce. Ces produits ne sont plus disponibles à l'achat ». VMware (Broadcom) a également déclaré dans sa courte note : « à l'avenir, au moment du renouvellement, les clients se verront proposer les meilleurs produits d'abonnement pour répondre à leurs besoins ».

    Les décisions impopulaires ne se sont pas limitées là : Broadcom a décidé de supprimer la version gratuite du logiciel de virtualisation ESXi. La version gratuite d'ESXi était utilisée par les bricoleurs et les amateurs, mais Broadcom ne veut que des clients payants désormais.

    Suite au rachat, Dell a opté pour mettre fin à son accord de distribution. Pour sa part, le CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe) dénonce les changements apportés par Broadcom aux licences logicielles de VMware. Le groupe industriel s'oppose à ce qu'il décrit comme une annulation unilatérale par Broadcom des conditions de licence pour des logiciels de virtualisation essentiels. Il affirme que « Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte » et avertit que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Le CISPE demande une pause dans les résiliations de contrats et appelle les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom.

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    Un assistant qui arrive à point nommé ?

    C'est dans ce contexte qu'a été présenté le nouvel assistant d'importation de Proxmox. Il est intégré au système de stockage existant de Proxmox VE, permettant une intégration directe dans l’API et l’interface utilisateur basée sur le Web de la plateforme. Il offre aux utilisateurs la possibilité d’importer des machines virtuelles VMware ESXi dans leur intégralité, traduisant la plupart des paramètres de configuration d’origine de la VM vers le modèle de configuration de Proxmox VE (tout en minimisant les temps d’arrêt).

    Actuellement, l’assistant d’importation est en version de prévisualisation technique, ayant été ajouté pendant le cycle de développement de Proxmox VE 8.2. Bien qu’il soit encore en développement actif, les premiers rapports suggèrent que l’assistant est stable et prometteur pour des améliorations futures, notamment l’ajout prévu de la prise en charge d’autres sources d’importation telles que les fichiers OVF/OVA.

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    Pour utiliser cette nouvelle fonctionnalité, les utilisateurs doivent d’abord configurer un nouveau stockage pour une source d’importation via l’interface Web de Proxmox VE. Après cette configuration, ils peuvent sélectionner le nouveau stockage, afficher toutes les machines virtuelles disponibles éligibles à l’importation et lancer le processus d’importation avec des options pour ajuster certains paramètres. Des modifications avancées peuvent être apportées après l’importation, garantissant aux utilisateurs la flexibilité d’affiner leurs configurations de machines virtuelles.

    À l’heure actuelle, l’assistant d’importation prend en charge les versions ESXi de 6.5 à 8.0, avec certaines limitations concernant le stockage vSAN et les implications de performance lors de l’utilisation d’un vCenter comme source d’importation. Il est accessible en mettant à jour Proxmox VE vers des versions spécifiques des packages pve-manager et libpve-storage-perl, disponibles dans les référentiels pvetest et pve-no-subscription.

    Cet outil témoigne de l’engagement de Proxmox à fournir des solutions de virtualisation accessibles et open-source. En utilisant l’API officielle d’ESXi et en implémentant un système de fichiers dans l’espace utilisateur avec une mise en cache optimisée en Rust (un langage de programmation sûr, rapide et moderne idéal pour les tâches de niveau système), Proxmox vise à garantir que cette nouvelle fonctionnalité peut être intégrée en douceur dans son écosystème plus large.

    Proxmox VE 8.1 améliorations et fonctionnalités

    En novembre, Proxmox Server Solutions a publié la version 8.1 de sa plateforme de gestion de la virtualisation des serveurs, Proxmox Virtual Environment (VE). Cette dernière itération s'appuie sur les solides fondations établies par la version 8.0, qui a introduit des technologies telles que QEMU 7.1 et LXC 5, ainsi que la prise en charge de Ceph Quincy 17.2.

    La nouvelle version apporte un grand nombre d'améliorations, de corrections de bogues et, notamment, des fonctionnalités clés telles que la compatibilité Secure Boot et une pile SDN (Software-defined Network) complète. Proxmox VE 8.1 représente une mise à jour substantielle, améliorant la sécurité, les capacités réseau et les performances globales de la plateforme :
    • L'une des principales avancées de Proxmox VE 8.1 est la prise en charge de Secure Boot. Ce protocole de sécurité est essentiel pour protéger le processus de démarrage des ordinateurs, en veillant à ce que seuls les logiciels dotés d'une signature numérique valide soient exécutés au cours du démarrage. Grâce à l'inclusion d'un chargeur de démarrage signé, Proxmox VE peut désormais être installé de manière transparente dans des environnements où Secure Boot est actif, ce qui constitue une étape importante dans l'amélioration des capacités de sécurité de la plateforme.
    • Un autre point fort de cette version est l'intégration de la technologie SDN (Software-defined Network). Désormais un composant central, le SDN dans Proxmox VE permet aux utilisateurs de créer des zones et des réseaux virtuels (VNets) directement à partir de l'interface web. Cette fonctionnalité est particulièrement utile pour gérer des configurations de réseau complexes et des configurations multitenants. La flexibilité et l'évolutivité offertes par le SDN permettent de répondre aux divers besoins des entreprises, qu'il s'agisse de réseaux privés sur des nœuds individuels ou de réseaux superposés étendus sur plusieurs clusters.
    • La version 8.1 introduit également un nouveau système de notification flexible. Ce système adopte une approche basée sur la correspondance pour l'acheminement des notifications, ce qui permet aux utilisateurs de définir des cibles spécifiques pour différents types de notifications. Cette mise à jour offre aux administrateurs une plus grande précision dans la spécification des règles de notification, ce qui se traduit par des alertes mieux adaptées aux divers besoins opérationnels.

    Poursuivant sa prise en charge des solutions de stockage de pointe, Proxmox VE 8.1 ajoute la prise en charge de Ceph Reef 18.2.0, tout en maintenant la compatibilité avec Ceph Quincy 17.2.7. Ceph Reef apporte des défauts améliorés qui améliorent les performances et augmentent les vitesses de lecture, offrant un backend de stockage robuste et évolutif pour les environnements virtualisés.

    Proxmox VE 8.1 est basé sur Debian 12.2 ("Bookworm") et utilise le noyau Linux 6.5 comme valeur stable par défaut. Il intègre ZFS 2.2.0, y compris les corrections de bogues critiques de la version 2.2.1, ce qui garantit un système de fichiers fiable et performant. La plateforme reste libre et open-source, distribuée sous la licence publique générale GNU Affero, v3.

    Source : Proxmox

    Et vous ?

    Que pensez-vous des décisions de Broadcom suite aux rachats de VMware ? Laquelle/lesquelles vous semble la/les plus impopulaire(s) et ou vous affecte ?
    Une situation qui pourrait profiter à la concurrence ? Dans quelle mesure ?
    Avez-vous déjà utilisé Proxmox VE pour gérer vos machines virtuelles ? Partagez vos expériences et vos préférences.
    Quelles sont les principales raisons pour lesquelles vous envisageriez de migrer depuis VMware ESXi vers Proxmox VE ? Coûts, fonctionnalités, performances, etc. ?
    Quelles sont les fonctionnalités que vous aimeriez voir ajoutées à l’assistant d’importation de Proxmox ? Y a-t-il des améliorations spécifiques que vous attendez ?
    Pensez-vous que les solutions open-source comme Proxmox sont l’avenir de la virtualisation ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Quelles sont vos impressions générales sur l’intégration de Rust dans le développement de Proxmox VE ? Croyez-vous que cela améliore la stabilité et les performances ?
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  11. #11
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    Par défaut
    Quelles sont les fonctionnalités que vous aimeriez voir ajoutées à l’assistant d’importation de Proxmox ?
    La possibilité d'effectuer une migration à chaud.

    Pensez-vous que les solutions open-source comme Proxmox sont l’avenir de la virtualisation ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
    Si les solutions payantes apportent un plus, pourquoi ne pas les utiliser ? Mais dans le cas de petite structure, avec quelques VM sur un seul hyperviseur : aucun intérêt. Et certaines solutions payantes tierces pouvant se greffer à Esx sont plus efficace dans certains cas que ce qui est proposé par VMWare. (rapport qualité/prix, complexité).

    Avec Hyper-V, on a une solution native pour les environnements Microsoft, avec KVM on a une solution pour environnements Linux, Proxmox étant un frontend utilisant KVM.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
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  12. #12
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    Par défaut Proxmox, une réponse à VM Ware
    Proxmox, la migration d'une VM s'effectue à chaud au sein d'un cluster et l'utilisation d'un stockage de type CEPH. Cette opération est aussi simple que de la création. Si l'option haute disponibilité est configurée, cela procure l'avantage que si un nœud (serveur) tombe en panne pour une raison quelconque, les machines virtuelles de ce serveur se déplaceront automatiquement vers un autre nœud. Pour ce faire, ils utilisent le quorum (un vote est effectué et le gagnant obtient les machines virtuelles du nœud défaillant).

    L'autre avantage provient des conteneurs LXC pour des services de type Linux, la gestion du service a une faible emprunte sur les performances globales. Cela change de VM Ware et au-delà de Docker.

    Après la migration d'une infrastructure VM Ware vers une plate-forme matérielle plus récente, assurant la production, les anciens matériels sont conservés à titre de développement, d'intégration et de recette, seul VM Ware a cédé la place à Proxmox 8 qui a migré et repris les VM. Celles sous Windows sont restées, les VM Linux sont converties en conteneur. A la vue des performances obtenues par cette plate-forme, VM Ware sera remis en cause lors de la prochaine migration matérielle.

    Cette migration a demandé pas mal d'huile de coude, par le changement des paradigmes, des habitudes, etc.

  13. #13
    Responsable Systèmes


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    a migration d'une VM s'effectue à chaud au sein d'un cluster et l'utilisation d'un stockage de type CEPH.
    Cette option existe également avec VMWare et VSphere mais pas en gratuit.

    Ma remarque était sur la migration d'une VM Esx vers Proxmox qui ne peut pas se faire à chaud apperement, la VM peut être migrée de ESX vers Proxmox mais doit être à l'arrêt.
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  14. #14
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    Par défaut Proxmox, un nouvel outil d'import ESXi
    Proxmox a surpris juste avant Pâques 2024 en publiant un nouvel assistant d'importation pour convertir les machines virtuelles VMware en Proxmox. Le nouvel assistant est disponible à partir de l'interface Web, ce qui rend le processus de conversion beaucoup plus facile et simple.

    Le package Proxmox ajouté est pve-esxi-import-tools et a été développé pour Proxmox 8.2, mais dans le référentiel de test, il est déjà disponible. La condition est que votre serveur Proxmox soit au niveau de 8.1.10 minimum, et vous devez ajouter le dépôt de test. Ensuite, il suffit d'ajouter le référentiel ESXi à l’environnement de stockage de Proxmox. Sur le coté gauche apparaît le stockage ESXi, en l'ouvrant, à droite s'affichent toutes les VM disponibles. Il suffit d'en sélectionner une, de cliquer le bouton « import » et de suivre le guide pour l'importer.

  15. #15
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    C'est devenu n'importe quoi cette histoire de licences VMWare...
    OVH a par exemple annoncé l'augmentation d'environ 50% de son offre Private Cloud VMWare

  16. #16
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    La difficulté rencontrée par nombre d'entreprises face à l'attitude de Broadcom est une trop forte dépendance à une technologie propriétaire d'un fournisseur.
    Bon courage pour changer/migrer mais la concurrence est là, et Broadcom s'en mordra les doigts dans un avenir proche
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    Je ne répondrai à aucune question en MP
    - Si c'est simple tu dis que c'est compliqué et tu le fait
    - Si c'est compliqué tu dis que c'est simple et tu le sous-traite ou le fait faire par un stagiaire.

  17. #17
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    Par défaut VMware Fusion Pro est désormais disponible gratuitement pour un usage personnel
    VMware Fusion Pro est désormais disponible gratuitement pour un usage personnel et un modèle d'abonnement pour un usage commercial, VMware Workstation Player et Fusion Player sont abandonnés

    VMWare a rendu Workstation Pro et Fusion Pro gratuits pour un usage personnel, permettant ainsi aux particuliers et aux étudiants de mettre en place leurs propres laboratoires de test virtualisés et de jouer avec un autre système d'exploitation à peu de frais, voire gratuitement.

    Depuis que Broadcom a conclu l'acquisition de VMware en novembre pour 61 milliards de dollars, la situation est quelque peu incertaine. L'entreprise a annoncé la cession de sa division End-User Computing (EUC), la fin des licences perpétuelles et l'arrêt de l'offre gratuite de l'hyperviseur vSphere (ESXi). VMware a en effet annoncé que VMware Workstation Pro et Fusion Pro étaient désormais gratuits pour un usage personnel.

    "La partie la plus excitante est que Fusion Pro et Workstation Pro auront désormais deux modèles de licence. Nous proposons désormais un abonnement gratuit pour un usage personnel ou un abonnement payant pour un usage commercial pour nos applications Pro", explique Michael Roy, chef de produit pour les produits Desktop Hypervisor. "Les utilisateurs décideront en fonction de leur cas d'utilisation si un abonnement commercial est nécessaire".

    Après avoir créé un compte VMware et installé Workstation Pro ou Fusion, vous serez accueilli par un écran vous demandant si vous utilisez le produit à des fins personnelles ou dans un cadre commercial. Vous devez entrer une clé de licence achetée si vous l'utilisez dans un cadre commercial. Cependant, pour les utilisateurs personnels, vous pouvez simplement sélectionner cette option, et le produit s'installera avec toutes ses fonctionnalités standard, sans aucune limitation.

    Ses produits complets étant désormais gratuits, VMware annonce qu'elle abandonne Workstation Player et Fusion Player et qu'ils ne sont plus disponibles à l'achat. Toutefois, comme les machines virtuelles utilisées dans Player sont compatibles avec leurs homologues Workstation Pro et Fusion Pro, la mise à niveau vers les versions complètes ne devrait pas poser de problème. Pour ceux qui utilisent les produits VMware Player, l'entreprise a fourni des instructions pour la mise à niveau vers les versions Pro.

    M. Roy explique que ces changements visent à simplifier la manière dont l'entreprise propose ses produits d'hyperviseur de bureau. "Avec le nouveau modèle commercial, nous avons réduit nos offres de groupes de produits à une seule UGS pour les utilisateurs qui ont besoin d'une licence d'utilisation commerciale", explique M. Roy. "Cette simplification élimine plus de 40 autres UGS et facilite plus que jamais l'établissement de devis et l'achat des applications VMware Desktop Hypervisor, Fusion Pro et Workstation Pro."



    VMware Fusion Pro : Désormais disponible gratuitement pour un usage personnel

    Les produits VMware Desktop Hypervisor Fusion et Workstation sont utilisés chaque jour par des millions de personnes pour exécuter des machines virtuelles sur leurs ordinateurs Windows, Linux et Mac. Ils permettent aux utilisateurs de créer rapidement et facilement des environnements "virtuels locaux" pour installer d'autres systèmes d'exploitation, s'initier à la technologie, créer et tester des logiciels, des systèmes complexes, des navigateurs, des applications, des jeux, etc.

    Pour de nombreux membres de la communauté VMware, Workstation et Fusion sont les premiers produits VMware qu'ils utilisent, et c'est un outil important pour comprendre la virtualisation ainsi que les principes fondamentaux de vSphere. En outre, les organisations commerciales tirent profit des applications de l'hyperviseur de bureau VMware pour un certain nombre de raisons, notamment le développement et le test d'applications et de systèmes et l'interaction avec leurs environnements vSphere.

    Avec l'intégration de Fusion et Workstation au sein de Broadcom, VMware annonce certains changements apportés à sa gamme de produits et à la manière dont ils les fournissent.

    VMware :

    Nous avons travaillé avec diligence sur des modifications importantes de notre gamme de produits afin d'apporter une valeur continue et durable à nos clients et à la communauté VMware dans son ensemble, et nous sommes ravis de pouvoir partager avec notre communauté les prochaines étapes de notre plan pour l'avenir des applications de l'hyperviseur de bureau VMware.

    L'objectif de ces changements est de simplifier la mise sur le marché des applications VMware Desktop Hypervisor, tout en continuant à soutenir la communauté élargie des utilisateurs de VMware Workstation et Fusion, qu'il s'agisse de produits gratuits ou payants.
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    Les applications Pro sont désormais gratuites pour un usage personnel et sous licence pour un usage commercial

    La partie la plus excitante est que Fusion Pro et Workstation Pro auront désormais deux modèles de licence. VMware propose désormais un abonnement gratuit pour un usage personnel ou un abonnement payant pour un usage commercial pour les applications Pro. Les utilisateurs décideront en fonction de leur cas d'utilisation si un abonnement commercial est nécessaire.

    Cela signifie que les utilisateurs quotidiens qui souhaitent disposer d'un laboratoire virtuel sur leur ordinateur Mac, Windows ou Linux peuvent le faire gratuitement en s'enregistrant et en téléchargeant les bits à partir du nouveau portail de téléchargement situé à l'adresse support.broadcom.com.

    Les clients qui utilisent Fusion et Workstation au travail ou pour le travail ont besoin d'un abonnement commercial payant, qui peut être acheté auprès d'un partenaire Broadcom Advantage agréé.


    Arrêt de la commercialisation de VMware Workstation Player + Fusion Player

    Les produits Pro complets étant gratuits pour un usage personnel et payants pour un usage commercial, VMware arrête la commercialisation de leurs homologues moins performants, VMware Workstation Player et VMware Fusion Player. Ils ne seront plus disponibles à l'achat. Les utilisateurs de ces produits Player à usage personnel peuvent passer gratuitement à la version Pro, plus complète. Workstation Player continuera d'être fourni avec Workstation Pro, comme c'est le cas aujourd'hui, et sera donc toujours disponible en tant qu'application.

    Les utilisateurs disposant d'une licence d'utilisation personnelle de Fusion Player peuvent simplement mettre à jour vers Fusion 13.5.2 et supprimer leur clé de licence. Vous devez mettre à jour vers la version 13.5.2, mais la suppression de la clé Player existante débloquera la licence complète "Pro for Personal Use" sans avoir besoin de clés supplémentaires.

    En ce qui concerne Workstation Player pour Windows et Linux, Workstation Pro nécessite un nouveau téléchargement et une nouvelle installation, mais sa licence est par défaut réservée à un usage personnel. Vous aurez besoin d'un compte client sur support.broadcom.com pour accéder aux téléchargements.

    Les clients de Fusion Player 13 et Workstation Player 17 disposant de licences commerciales continueront à voir leurs produits fonctionner et aucune nouvelle clé de licence n'est nécessaire pour continuer à utiliser ces versions. À l'expiration de la période de support actif, les clients sont encouragés à passer à la version Pro de ces produits pour bénéficier d'un support et de mises à jour continus.

    Fusion Player et Workstation Player continueront à être pris en charge par les clients existants, conformément à leurs dates de fin de vie et de fin de service.

    Tous les comptes clients actifs et les droits/licences actifs associés ont été migrés vers le portail client de Broadcom, de sorte que les clés de licence existantes s'y trouvent désormais.

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    Modèle d'abonnement pour l'utilisation commerciale

    Voici les informations concernant le modèle d'abonnement pour l'utilisation commerciale :

    VMware :

    Avec le nouveau modèle commercial, nous avons réduit nos offres de groupes de produits à une seule UGS pour les utilisateurs qui ont besoin d'une licence d'utilisation commerciale. Cette simplification élimine plus de 40 autres UGS et facilite plus que jamais l'établissement de devis et l'achat des applications VMware Desktop Hypervisor, Fusion Pro et Workstation Pro.

    Le nouvel abonnement à l'application Desktop Hypervisor peut être acheté auprès de n'importe quel partenaire Broadcom Advantage.

    Si vous n'avez pas encore de partenaire Broadcom, nous avons fait appel à un nouveau revendeur, Digital River, pour aider les clients sans avoir besoin d'un compte commercial préexistant. L'abonnement à VMware Desktop Hypervisor est vendu 120 $ par an et peut être acheté dans la nouvelle boutique en ligne à l'adresse suivante : https://store.cloudvista.com.

    Quels sont les avantages de l'abonnement pour les clients ?

    Le nouvel abonnement payant donne le droit d'utiliser Fusion Pro et Workstation Pro à des fins commerciales, sous réserve des conditions énoncées dans notre "Documentation spécifique du programme". Les abonnements fournissent des mises à jour continues du produit, à la fois majeures et mineures, pendant toute la durée de l'abonnement. Lorsqu'une version "majeure" sera publiée et nécessitera une nouvelle clé de licence, les clients pourront générer les nouvelles clés appropriées dans leur portail client Broadcom, de la même manière que cela fonctionnait dans le passé pour les clients ayant des "SnS" actifs. Conformément aux pratiques de Broadcom, les clients commerciaux bénéficieront également d'une assistance par l'intermédiaire du partenaire auprès duquel ils ont effectué leur achat.

    Y a-t-il des différences entre les produits gratuits et payants ?

    Le texte "This product is licensed for personal use only" dans l'interface utilisateur du produit n'est pas présent lorsqu'une licence commerciale est utilisée. Il n'y a pas d'autres différences fonctionnelles.
    Source : VMware

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur cette annonce ?
    Pensez-vous que cette initiative de VMware est crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Broadcom, le fabricant de puces, finalise l'acquisition de VMware : Une façon originale de perdre 60 milliards de dollars ?

    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware : les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Broadcom met fin aux licences perpétuelles de VMware, annonce le passage aux souscriptions à des abonnements et ravive le débat dans la Tech sur les avantages et inconvénients de chaque formule
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  18. #18
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    Quel est votre avis sur cette annonce ?
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  19. #19
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    Par défaut VMware pourrait avoir perdu un client disposant de 24 000 machines virtuelles en raison de l'envolée des coûts
    VMware pourrait avoir perdu un client disposant de 24 000 machines virtuelles en raison de l'envolée spectaculaire des coûts de licence logicielle
    et des changements controversés introduits par Broadcom

    Computershare, l'opérateur mondial de registres d'actions boursières, semble avoir décidé de faire ses adieux à VMware. Le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a exprimé son indignation face à la situation qui prévaut chez VMware depuis l'acquisition de l'entreprise par le géant des semiconducteurs Broadcom. Computershare disposerait de 24 000 machines virtuelles VMware, mais face à l'envolée des coûts de licence et des changements controversés et incessants mis en œuvre par Broadcom, l'entreprise semble avoir pris la décision de migrer vers le concurrent Nutanix au cours de l'année prochaine. Un nouveau coup dur pour VMware.

    Broadcom a finalisé l'acquisition de VMware fin 2023 pour un montant de 69 milliards de dollars. Et presque immédiatement, le géant des semiconducteurs a déclenché une tempête de feu en apportant des changements majeurs au catalogue de produits de VMware, notamment en modifiant les licences logicielles et en mettant fin à certains produits. Ces modifications brutales ont impacté fortement les organisations, plusieurs clients ayant vu leurs coûts de licence multipliés par 12. Selon les acteurs européens du cloud, les "tactiques brutales" de Broadcom décimeront le marché indépendant de cloud computing de l'Europe.

    À en croire de récents témoignages, ces tactiques brutales semblent se retourner contre Broadcom. Lors de la conférence Next de Nutanix mardi à Barcelone, le directeur technique de Computershare, Kevin O'Connor, a évoqué le rachat de VMware par Broadcom. Sans nommer VMware spécifiquement, O'Connor a déclaré que lorsqu'il est arrivé dans l'entreprise il y a 18 mois, Computershare utilisait Nutanix AHV et un autre hyperviseur non nommé d'un "concurrent bien connu". (Il s'agit probablement d'un hyperviseur de VMware.) Bien qu'il aurait préféré consolider sur un seul, les chiffres n'avaient pas de sens à l'époque.


    Plus tard, il a reçu un appel téléphonique qui, selon lui, a eu lieu après ce qu'il a décrit comme "le changement". Au cours de cette conversation, on lui a indiqué un prix futur pour l'hyperviseur (sans nom) de Computershare qui représentait une augmentation d'un facteur de 10 à 15. La migration vers AHV a soudain pris tout son sens et O'Connor a appuyé sur la gâchette. Au cours de l'année prochaine, avant que cette facture massivement gonflée ne soit due, Computershare aura fini de migrer 24 000 machines virtuelles vers l'infrastructure de Nutanix. Selon ses dires, cette décision serait rentabilisée en seulement "quelques mois".

    « De manière surprenante, nous en sommes sortis beaucoup plus forts et allégés, avec une base de coûts inférieure à ce qu'elle était avant l'acquisition. Nous sommes en fait ravis que cela nous ait incités à faire ce que nous aurions dû faire de toute façon », a déclaré O'Connor. Bien que O'Connor ne mentionne jamais spécifiquement VMware par son nom, les faits présentés dans son discours laissent peu de doute sur le fait qu'il parlait de VMware. Ce récit est une mauvaise nouvelle pour Broadcom, car il montre que les organisations ne sont peut-être pas aussi dépendantes de VMware que sa nouvelle société mère aimerait le croire.

    VMware by Broadcom semble se focaliser sur "les activités à fort revenu et à forte marge" et a fixé le prix de ses produits juste en dessous du seuil de douleur pour les clients qui leur tiennent à cœur. L'on ignore si Broadcom se soucie de Computershare, mais Computershare est une grande entreprise. Il a réalisé un chiffre d'affaires de 3,3 milliards de dollars l'année dernière, et ses 14 000 employés travaillent dans plus de 20 pays, au service de 40 000 clients et de 75 millions de clients finaux. Tout cela nécessite 24 000 machines virtuelles, ce qui n'est pas le plus grand parc existant, mais n'est certainement pas négligeable non plus.

    Andrew Phan, DSI de l'hôtel/casino Treasure Island, basé aux États-Unis, semble être arrivé à la même conclusion. Il a déclaré : « nous avons pris la décision de déplacer toutes nos charges de travail, y compris notre environnement critique 24×7, entièrement vers Nutanix lorsque nous avons appris que les prix de notre hyperviseur existant allaient plus que doubler ». Selon plusieurs analystes, l'augmentation habituelle des prix depuis l'acquisition est de 3 à 5 fois, avec des valeurs aberrantes occasionnelles comme dans le cas de Computershare. Ils estiment que l'expérience de Computershare pourrait être un signe annonciateur.

    Les analystes estiment en effet que les clients n'abandonneront pas VMware du jour au lendemain, mais petit à petit. « C'est en train de se produire. Il suffit pour s'en convaincre de voir le nombre impressionnant de sacs à dos VMware Explore qui se promenaient sur les stands de Nutanix .NEXT cette semaine », a déclaré Naveen Chhabra, analyste principal chez de Forrester Research. Les critiques affirment depuis longtemps que la stratégie de Broadcom consiste à acquérir des acteurs dont les clients ne peuvent pas se débarrasser. Ensuite, il tente de tirer le moindre profit de ces clients. De son côté, Broadcom nie ces allégations.

    Le mois dernier, le groupe industriel européen CISPE (Cloud Infrastructure Services Providers in Europe) a publié un communiqué dans lequel il dénonce les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles. Selon le CISPE, Broadcom rançonne le secteur du cloud en agissant de la sorte. Le groupe a averti que ces activités pourraient décimer le marché européen du cloud. Il a appelé les régulateurs européens à mener une enquête minutieuse sur les accords de licence logicielle de VMware et Broadcom. Les acteurs européens ont rejeté "les solutions" proposées par Broadcom en avril.

    Source : Kevin O'Connor, directeur technique de Computershare

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'abandon de VMware par des clients de longue date ?
    Que pensez-vous de la stratégie de Broadcom ? Le géant des puces cherche-t-il à tuer VMware ?
    Quelles sont les alternatives à VMware que vous conseillez ? Qu'est-ce qui explique vos différents choix ?
    Nutanix est-il une alternative viable pour les organisations et les développeurs qui fuient le chaos chez VMware ?

    Voir aussi

    Les fournisseurs européens de services cloud dénoncent les augmentations de prix par Broadcom et ses conditions déloyales d'octroi de licences logicielles, ainsi que la vente groupée de produits

    Après 114 jours de changement, le PDG de Broadcom avoue le « malaise » lié à VMware, les changements comprennent la reprise des comptes clients, la transition vers des licences d'abonnement

    Le groupe industriel européen CISPE accuse Broadcom de rançonner le secteur du cloud en modifiant les licences logicielles de VMware, et demande l'ouverture d'une enquête sur le fabricant de puces

  20. #20
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