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Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut Nothing, le challenger britannique de l'iPhone, rappelle ses employés au bureau 5 jours par semaine
    Nothing, le challenger britannique de l'iPhone, rappelle ses employés au bureau 5 jours par semaine, suggérant à ceux qui s'y opposent de partir
    le télétravail ne serait pas compatible avec ses ambitions

    Nothing abandonne le travail hybride et oblige ses employés à retourner au bureau à temps plein. L'entreprise affirme que le travail à distance n'est pas compatible avec "un niveau d'ambition élevé et une grande rapidité". Elle a déclaré que la créativité et l'innovation fonctionnent mieux lorsque les employés sont présents sur le lieu de travail, ce qui permettait à l'entreprise d'en faire plus avec moins de ressources. Nothing pense que ses ambitions ne sont pas réalisables avec le travail à distance et par conséquent, ordonne à ses employés encore en télétravail de retourner au bureau cinq jours par semaine, en transition par rapport à son modèle hybride actuel.

    Nothing ordonne à son tour à ses employés de retourner au bureau à temps plein

    Carl Pei, PDG de Nothing, a adressé à ses employés un long courriel dans lequel il a dénigré le travail à distance qui était pourtant jusque-là l'un des principes de la politique de l'entreprise. Il a expliqué les raisons pour lesquelles ses 450 employés doivent être présents au bureau à temps plein. Reconnaissant la nature controversée de la décision, Pei a invoqué la stimulation de la créativité, la nature physique de la fabrication des produits et le niveau d'ambition de l'entreprise pour justifier le retour au bureau. Il estime notamment que Nothing ne pourra pas atteindre ses objectifs avec des employés en télétravail.


    « Le travail à distance n'est pas compatible avec un niveau d'ambition élevé et une grande rapidité », a déclaré Carl Pei dans un courriel adressé à son personnel et qu'il a partagé sur LinkedIn. Il rejoint une longue liste de PDG qui prônent le retour au bureau, alors que l'équilibre entre la croissance et le bien-être de leurs employés devient une préoccupation clé des entreprises. Comme souligné ci-dessus, Pei a donné trois raisons pour justifier l'obligation stricte de retour au bureau.

    Tout d'abord, la logistique du développement d'un smartphone, où les services de conception, d'ingénierie et de fabrication collaborent, n'est pas propice au travail à distance. Il a ajouté que la créativité et l'innovation fonctionnaient mieux en personne, ce qui permettait à l'entreprise d'en faire plus avec moins de ressources. Troisièmement, Pei a déclaré que "les ambitions de Nothing de devenir une entreprise qui définit une génération ne seraient pas réalisables avec le télétravail".

    Selon le courriel de Pei, l'ordre de retour au bureau prendra effet dans deux mois, et il envisage d'organiser une réunion publique à Londres pour répondre aux questions des employés. Quant aux employés qui s'opposeraient à ce mandat, le courriel de Pei se veut clair : le PDG de Nothing a suggéré aux employés qui ne peuvent pas s'engager à passer 5 jours au bureau de chercher un autre emploi. Selon lui, Nothing ne saurait être l'organisation idéale pour tous.

    Le courriel de Pei indique : « nous savons que ce n'est pas le bon type d'organisation pour tout le monde, et c'est normal. Nous devons rechercher une adéquation mutuelle. Vous devez trouver un environnement dans lequel vous vous épanouissez, et nous devons trouver des personnes qui veulent aller jusqu'au bout avec nous dans les décennies à venir ». Il est important de rappeler que Carl Pei est un ancien cofondateur de l'entreprise chinoise de smartphones OnePlus.

    Apple, avec lequel Nothing veut rivaliser, impose aux employés d'être présents au bureau trois jours par semaine. L'année dernière, il a été rapporté qu'Apple prenait des mesures disciplinaires à l'encontre des employés qui ne respectaient pas cette règle, identifiée par l'enregistrement de leur badge. Certaines divisions du fabricant de l'iPhone auraient même menacé leurs travailleurs de les licencier s'ils ne respectent pas l'obligation d'être présents trois jours par semaine.

    L'argument de "niveau d'ambition élevé" avancé par Nothing est fortement controversé

    Après avoir rappelé que Nothing est la marque de smartphones qui connaît la plus forte croissance en Inde, Pei a affirmé que l'entreprise n'est actuellement qu'à « 0,1 % de son potentiel » et que le travail à distance ou hybride ne lui permettrait pas de réaliser pleinement son potentiel. Il a souligné que le travail à distance était auparavant une nécessité, ayant démarré l'entreprise pendant la pandémie de Covid-19. Si le personnel du siège londonien de Nothing a jusqu'à présent bénéficié d'un modèle de travail hybride, les employés basés sur les autres sites ont déjà fait la transition vers un mode de travail en présentiel.


    Avec cet ordre de retour au bureau, Nothing vient s'ajouter à la cavalcade d'entreprises qui ont mis fin au travail à distance. Parmi les exemples les plus notables de ceux qui exigent un retour au bureau à temps plein, on peut citer les entreprises d'Elon Musk (X, Tesla, etc.), Goldman Sachs et Rockstar Games, l'éditeur de la franchise Grand Theft Auto VI. Musk considère le travail à distance comme une connerie et affirme que les télétravailleurs sont détachés de la réalité.

    Des entreprises technologiques comme Amazon et Google ont indiqué à la plupart de leurs employés qu'ils devaient être physiquement présents au bureau au moins trois jours par semaine, contrairement à d'autres sociétés comme Goldman Sachs qui ont mis en place des politiques de retour au bureau à temps plein. Nvidia quant à lui a échappé à l'engouement pour le retour au bureau, indiquant qu'il se satisfait d'une configuration de travail à distance.

    Eric Schmidt, ancien PDG de Google, a accusé le télétravail d'avoir fait perdre à l'entreprise son avance en matière d'IA. « Google a décidé que l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée et le fait de rentrer tôt chez soi et de travailler à domicile étaient plus importants que la victoire », a-t-il déclaré lors d'une conférence à l'université de Stanford en juillet, en réponse à une question sur les raisons pour lesquelles des startups telles qu'OpenAI dominent la course à l'IA.

    « Et si les startups fonctionnent, c'est parce que les gens travaillent comme des fous », a-t-il ajouté. Cette déclaration lui a valu des critiques, mais l'avis Schmidt est partagé par de nombreux PDG de la Silicon Valley et de l'industrie technologique en général. La décision de Pei reflète une tendance croissante dans le secteur de la technologie, où les patrons choisissent de forcer leurs employés à retourner au bureau en quête de croissance, alors que le marché se resserre.

    Fondée au plus fort de la pandémie en 2020, Nothing était effectivement à distance lorsque l'entreprise a démarré ses activités avant de passer à l'hybride dans son bureau principal de Londres et dans d'autres lieux. Le jeune fabricant britannique de smartphones a connu un succès rapide et solide, obtenant 96 millions de dollars de financement l'année dernière et vendant 2,7 millions d'unités pour un chiffre d'affaires de près d'un milliard de dollars depuis son lancement.

    Les ordres de retour au bureau à temps plein poussent certains talents à démissionner

    Pei a admis que certaines entreprises ayant des politiques de travail à distance prospèrent et qu'il perdrait certains employés pour lesquels ce ne serait pas le bon type de configuration. On ne sait pas exactement ce que les contrats de la plupart des employés stipulaient lorsqu'ils ont signé pour Nothing pendant la pandémie. De nombreux travailleurs qui ont été embauchés pendant la pandémie ont vu leur contrat garantir qu'ils ne seraient pas obligés d'être au bureau après la crise. Les employeurs qui ont tenté de rompre ses contrats unilatéralement ont dû faire face à des actions en justice et la fuite des talents.

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    On ne sait pas non plus combien des 450 employés de Nothing vivent à proximité du bureau. Nombre des employés qui se sont retrouvés en télétravail pendant la pandémie ont déménagé loin des bureaux. Dans le cas de Nothing, les rapports indiquent que de nombreux professionnels ont acheté des maisons en dehors de Londres pendant la pandémie. Beaucoup s'opposent à l'ordre de retour au bureau de Nothing, car cela impliquerait des changements importants pour eux.

    Selon certains critiques, les ordres de retour au bureau sont une tentative utilisée par certaines entreprises pour réduire leur personnel sans avoir recours à des licenciements massifs. Toutefois, Nothing, une startup de fabrication de smartphones qui ambitionne de concurrencer Apple, risque fortement de perdre ses meilleurs ingénieurs. Une telle situation pourrait ralentir davantage Nothing que le télétravail qui, selon l'entreprise, ne favorise pas un niveau d'ambition élevé.

    Citation Envoyé par Critique

    Les esprits les plus brillants s'organisent eux-mêmes et se motivent eux-mêmes, et ils travaillent toujours autant d'heures qu'ils le peuvent ! La pire chose que vous puissiez faire est de les traiter comme des enfants qui doivent suivre des règles qui n'apporteront pas de bons résultats.

    Ces attitudes, qui consistent à appliquer des règles dépassées, non axées sur des résultats réels, ne servent qu'à donner au chef d'entreprise le sentiment d'être puissant et de contrôler son château, jusqu'à ce qu'il se rende compte que ce château n'attire que ceux qui acceptent n'importe quoi, et non les plus brillants.
    Les opposants au retour du travail à temps plein au bureau soutiennent qu'il désavantage les mères qui travaillent, qui sont plus susceptibles de sacrifier leur carrière pour s'occuper de leurs enfants. Le travail à distance a permis d'accroître la flexibilité pour cette cohorte. En ce qui concerne Nothing, le PDG Pei explique que la politique serait flexible, mais qu'elle ne permettrait aux employés de quitter le bureau que pour participer à des réunions en face à face.

    « Certains peuvent s'inquiéter de la flexibilité, mais la situation n'est pas différente de celle qui prévalait avant la pandémie. C'est une entreprise pour adultes, donc si vous devez vous absenter du bureau pour régler certains problèmes, nous vous faisons confiance pour prendre la bonne décision. En fait, certaines fonctions, comme les ventes et les relations publiques, nécessitent d'être régulièrement en déplacement pour rencontrer les clients et la presse », a-t-il déclaré.

    Le modèle hybride, qui combine télétravail et présence au bureau, pose de nombreux défis aux entreprises technologiques qui essaient de le mettre en place. Comment maintenir un sentiment de communauté et de culture d’entreprise lorsque les employés sont dispersés géographiquement ? Comment gérer les horaires flexibles tout en garantissant la collaboration ? Ces questions restent au cœur des discussions.

    Certains dirigeants d'entreprises font marche arrière face à la révolte des travailleurs

    De nouveaux rapports indiquent que les dirigeants d'entreprises font marche arrière face à la révolte des travailleurs après avoir tenté en vain d'imposer le retour au bureau. Selon une analyse de Flex Index, seulement 3 % des entreprises imposent actuellement des ordres stricts de retour au bureau à temps plein. Cette proportion a considérablement diminué par rapport à l’année dernière, où 8 % des organisations appliquaient ces politiques. Les PDG semblent reconnaître la nécessité de flexibilité et de choix pour leurs employés. Ces derniers ignorent de plus en plus les ordres de retour au bureau et démissionnent.

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    Les travailleurs sont clairs sur le sujet : « le travail au bureau à temps plein n'est plus compatible avec leur mode de vie, et il n'est pas non plus nécessaire pour produire une meilleure version de leur travail ». Selon une étude du cabinet McKinsey, 80 % des salariés interrogés se disent satisfaits du télétravail et 41 % se disent plus productifs qu’avant. Les répondants expliquent en effet télétravail offre de nombreux avantages, tels que la réduction des temps de trajet, la flexibilité des horaires, l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ou encore la réduction des coûts liés aux locaux et aux déplacements.

    Face à ce constat, certains employeurs ont adopté une politique de télétravail permanente ou hybride, qui combine des jours en présentiel et des jours à distance. C’est le cas par exemple de Facebook, Shopify ou encore Microsoft. Ces entreprises considèrent le télétravail comme un avantage concurrentiel pour attirer et fidéliser les meilleurs talents, notamment dans le secteur du numérique où la demande est forte et l’offre limitée, un marché très tendu.

    Le rapport de Flex Index a révélé que 79 % des 2 670 entreprises interrogées proposent un mode de travail flexible en 2024, soit une légère augmentation par rapport aux 75 % d’entreprises en 2023. La plupart des entreprises semblent également accorder plus de choix à leurs employés en matière de politiques de travail. Selon le rapport, plus de la moitié (56 %) des entreprises interrogées ont également adopté un modèle de « choix de l’employé » en 2024.

    Il s'agit d'une forme de politique de présence au bureau qui permet aux membres du personnel de façonner leurs arrangements de travail en fonction de leurs besoins individuels. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 38 % d’entreprises utilisant le même modèle en 2023, ce qui en fait désormais la politique la plus populaire parmi les entreprises. Cette approche favorise le maintien d'un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle tout en favorisant la productivité.

    En revanche, seuls 18 % des entreprises appliquent un « modèle hybride structuré » dans lequel elles imposent les jours où leurs employés doivent se rendre au bureau. Les modèles entièrement à distance sont également en baisse. Flex Index a constaté que seulement 23 % des entreprises ne proposent pas de lieu physique pour que les employés puissent se rendre en personne. Ce chiffre est en baisse par rapport aux 37 % en 2023.

    Certaines entreprises ont été vivement critiquées pour leur gestion des politiques de retour au bureau. Dell Technologies, par exemple, a menacé de refuser les promotions ou les changements de poste aux employés refusant de revenir au bureau. Cette approche a suscité une réaction majeure de la part de la main-d’œuvre, montrant ainsi l’importance de la communication et de la compréhension mutuelle.

    Source : Carl Pei, PDG de Nothing

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des arguments avancés par Nothing pour justifier son ordre de retour au bureau ?
    La présence des employés au bureau à temps plein est-elle indispensable pour répondre aux objectifs invoqués par Nothing ?
    Pourquoi les ordres de retour au bureau se multiplient-ils ? Le télétravail engendre-t-il de nouveaux frais généraux pour les entreprises ?
    Le travail à distance nuit-il à l'engagement des travailleurs et à l'innovation comme certains dirigeants le prétendent ?
    Pourquoi les ordres de retour au bureau rencontrent une telle opposition ? La présence au bureau à temps plein est-elle en train de disparaître ?
    Quel mode de travail préférez-vous entre le travail au bureau à temps plein, le travail à distance et le travail flexible ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    Elon Musk demande « d'arrêter avec cette connerie de télétravail » qui pose un problème moral car injuste pour les personnes qui ne peuvent travailler à domicile et cause de baisse de productivité

    Après avoir tenté d'imposer le retour au bureau, les dirigeants d'entreprises font marche arrière face à la révolte des travailleurs. Une analyse de Flex Index montre qu'ils optent pour la flexibilité

    Les employés ignorent désormais les ordres exprès de retour au bureau et considèrent que l'avenir du travail est hybride, selon une étude

  2. #2
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Selon certains critiques, les ordres de retour au bureau sont une tentative utilisée par certaines entreprises pour réduire leur personnel sans avoir recours à des licenciements massifs. Toutefois, Nothing, une startup de fabrication de smartphones qui ambitionne de concurrencer Apple, risque fortement de perdre ses meilleurs ingénieurs. Une telle situation pourrait ralentir davantage Nothing que le télétravail qui, selon l'entreprise, ne favorise pas un niveau d'ambition élevé.
    Je pense également que le but de la manœuvre c'est de diminuer l'effectif, sans payer et sans mauvaise pub (pas d'article "licenciement massif").

  3. #3
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Le modèle hybride, qui combine télétravail et présence au bureau, pose de nombreux défis aux entreprises technologiques qui essaient de le mettre en place. Comment maintenir un sentiment de communauté et de culture d’entreprise lorsque les employés sont dispersés géographiquement ? Comment gérer les horaires flexibles tout en garantissant la collaboration ? Ces questions restent au cœur des discussions.
    Mais comment font donc ces communautés de gamers sur discord ? Si pour les CEO, le sentiment de communauté, c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h pour écouter un enchainement d'autocongratulation, il s'agirait de les prévenir qu'ils sont dans le faux quand même Sinon ils peuvent également demander conseil, aux entreprises qui se sont construit autour de ce modèle-là, telle que Proton pour qui, je cite :
    Proton has over 400 employees working in more than 20 countries, representing over 40 nationalities. We are headquartered in Geneva, Switzerland, with offices in Zurich, Skopje, Taipei, Vilnius, and Prague.

  4. #4
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    Citation Envoyé par fmartini Voir le message
    c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h [...]
    Ah ouai moi c'était moins souvent (4 fois par an il me semble) mais de 20h à 24h, avec covoiturage surveillé encouragé pour s'assurer que tu bosses tard et que tu y vas avec un petit coup de fil du manager si tu n'y étais pas allé et le compte des absences au bilan annuel.
    "Mais totozor, je me fous que tu pratiques un sport à un niveau raisonnable et que tu doivent suivre tous tes entrainements. Je veux que tu sois un employé impliqué à 120% chez nous. Je vais être obligé de diminuer ton augmentation en fonction de ça" (Oui de toute façon le montant était défini, il essayais juste de le justifier).

  5. #5
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    Citation Envoyé par fmartini Voir le message
    Mais comment font donc ces communautés de gamers sur discord ? Si pour les CEO, le sentiment de communauté, c'est une réunion hebdomadaire qui bloque les 500+ employés d'une ESN entre 12h et 13h pour écouter un enchainement d'autocongratulation, il s'agirait de les prévenir qu'ils sont dans le faux quand même Sinon ils peuvent également demander conseil, aux entreprises qui se sont construit autour de ce modèle-là, telle que Proton pour qui, je cite :
    En effet, rire général de tous les geeks de moins de 40 ans qui ont passé leur adolescence (et reste de la vie) à se faire des amis sur le net.

  6. #6
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    Par défaut Un rapport de force
    Comme souvent, c’est simplement un rapport de force.

    Certains salariés ont effectivement tirés sur la corde mais cela sert d alibi à pénaliser tous les autres

  7. #7
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    il ne suffit pas de décréter quelque chose pour que ca se fasse.

    les managers ne peuvent pas rappeler a l'ordre un salarié ou encore faire un blame, car ces derniers sont surement en remote aussi.
    les pdg eux memes sont en télétravail, je pense au pdg de stellantis dans ces vignes a porto ou a celui de starbucks. Pour eux le remote c'est d'ailleurs de prendre un jet privé pour se rendre au bureau.

    A moins d'avoir un manager casse couille, je pense qu'il y'a du laissé faire en pratique et pas de contrôle, surtout si le manager est le premier à faire du télétravail, il risque pas de contrôler si on est au bureau .

    chez amazon il va y avoir souvent des "malades" ou des "enfants malade" ou la réception d'un colis amazon pour justifier un jour de remote, vu que la nouvelle charte l'autorise.
    C'est compréhensible, un manager qui a une épique productive et sans histoire, ne va pas risquer de casser la dynamique, un salarié en remote qui fait chier personne et fais un travail de qualité, il est preferable de le laisser tranquille.

  8. #8
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    il ne suffit pas de décréter quelque chose pour que ca se fasse.
    Il y a des entreprises qui ont une stratégie pour forcer les gens à démissionner ou revenir au bureau, elles disent "si vous faites du télétravail vous n'aurez pas d'augmentation"

    Les travailleurs des entreprises technologiques sont déterminés : face au choix entre ne pas être promu et continuer à travailler à domicile, la moitié des employés de Dell ont choisi de rester chez eux
    Les employés qui feront le choix du télétravail à temps plein pourraient perdre de l’argent au travers de baisses de salaires qui ciblent surtout ceux qui s’établissent loin de leur bureau

    Les entreprises disent "nous souhaitons moins de télétravail" ce qu'elles veulent dire réellement c'est "nous souhaitons plus de démissions".

    Bon après il faut voir si on parle de :
    - 1 jour de télétravail par semaine
    - 2 jours de télétravail par semaine
    - 3 jours de télétravail par semaine
    - 100% télétravail

    Mais selon la configuration, le télétravail peut augmenter la productivité, la santé, le moral des travailleurs, ainsi que faire des économies sur les locaux.
    J'ai toujours trouvé ça stupide d'avoir des bureaux là où l'immobilier est excessivement cher.
    Je pense qu'il est plus intéressant d'investir l'argent de l'entreprise dans autre chose que de l'immobilier.

    Il y a un truc génial qui peut arriver, une entreprise parisienne peut trouver des travailleurs extremement doué qui couteront moins cher que des travailleurs parisiens.
    La personne vit confortablement dans un petit village paumé loin des grandes villes et elle touchera quasiment un salaire parisien.
    C'est gagnant/gagnant.

  9. #9
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Il y a un truc génial qui peut arriver, une entreprise parisienne peut trouver des travailleurs extremement doué qui couteront moins cher que des travailleurs parisiens.
    La personne vit confortablement dans un petit village paumé loin des grandes villes et elle touchera quasiment un salaire parisien.
    C'est gagnant/gagnant.
    Dans ce cas là, autant recruter une personne qui personne qui habite à Casa, ou en Roumanie, il y a moyen de gratter un peu plus. Non ? Ils y a des travailleurs extrèment doué la-bas.

  10. #10
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    Citation Envoyé par weed Voir le message
    Dans ce cas là, autant recruter une personne qui personne qui habite à Casa, ou en Roumanie, il y a moyen de gratter un peu plus. Non ? Ils y a des travailleurs extrèment doué la-bas.
    Ca se fait déjà beaucoup.
    Mais la plupart du temps ça pète pour un ou plusieurs des facteurs suivants:
    • Ecarts culturels importants qui ne sont pas gérés
    • Pas d'objectifs pouvant être mesurés
    • Barrière de la langue
    • Spec trop foireuses (si t'es sur place tu vas vite voir la personne pour corriger ou compléter - le WFH apporte aussi le souci)
    • Problème de timezone

    (Et c'est clairement pas une liste complète)

  11. #11
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    Dans ce cas là, autant recruter une personne qui personne qui habite à Casa, ou en Roumanie, il y a moyen de gratter un peu plus. Non ? Ils y a des travailleurs extrèment doué la-bas.
    Personne ne nous empêche aussi d'aller émigré la bas, en inde ou en Roumanie avec le salaire de la bas et de consommer en conséquence.
    Les boites sont très contentes d'avoir les européens de l'ouest et américains pour bien marger, c'est pas un roumain ou un indien qui acheter les voiture électrique a (je suis gentil) 20000€ minimum.

  12. #12
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    autant recruter une personne qui personne qui habite à Casa
    Dans les très grandes entreprises, il y a effectivement des gens très haut placé dans la hiérarchie qui veulent des prestataires au Maroc ou au Portugal.
    Les chefs pour qui les prestataires français travaillent préfèreraient continuer de travailler avec des prestataires Français, mais ce sont des gens plus haut qu'eux dans la hiérarchie qui prennent la décision.

    Entre le Maroc et la France c'est parfois pas le même fuseau horaire.
    Ce ne sont pas les mêmes jours fériés.
    Il y a des histoires de ramadan.

    Les prestataires marocains les plus doués peuvent quitter le Maroc et aller au Canada par exemple.

    =====
    Bref, une entreprise parisienne pourrait embaucher un Français qui viendrait dans l'entreprise à Paris 1 jour par mois.
    Il serait plus facile de travailler avec lui qu'avec un Marocain ou un Portugais.

  13. #13
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Dans les très grandes entreprises, il y a effectivement des gens très haut placé dans la hiérarchie qui veulent des prestataires au Maroc ou au Portugal.
    Les chefs pour qui les prestataires français travaillent préfèreraient continuer de travailler avec des prestataires Français, mais ce sont des gens plus haut qu'eux dans la hiérarchie qui prennent la décision.

    Entre le Maroc et la France c'est parfois pas le même fuseau horaire.
    Ce ne sont pas les mêmes jours fériés.
    Il y a des histoires de ramadan.

    Les prestataires marocains les plus doués peuvent quitter le Maroc et aller au Canada par exemple.

    =====
    Bref, une entreprise parisienne pourrait embaucher un Français qui viendrait dans l'entreprise à Paris 1 jour par mois.
    Il serait plus facile de travailler avec lui qu'avec un Marocain ou un Portugais.
    et attention aussi, la france devient chaque année un pays pauvre.
    beaucoup de boite us délocalise en france par exemple. J'ai un collègue en freelance à Colmar qui travaille pour le reich allemand car les freelances allemand sont plus cher que les freelance francais.
    Et plus classiquement le luxembourg et la suisse aiment bien les francais

    les salaires des pays pauvres augmente et sont parfois équivalent aux salaires français, en europe la pologne par exemple un fais un énorme boum en 20ans et un ingénieur informatique en pologne ca coute sur google "Le salaire moyen pour un Software Developer est de 12 875 PLN par mois", soit 2952€ par mois.

    en chine, l'usine de voiture xiaomi (la su7) à des ouvriers payés 1280 euros/mois, plus très loin d'un smic qui concerne presque 20% des salariés en france.

  14. #14
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    Par défaut Les obligations de RTO sont-elles des approches pour amener les employés en télétravail à démissionner ?
    Les obligations de retour au bureau ne sont-elles que des tentatives pour inciter les employés en télétravail à démissionner ?
    C’est ce que suggère une série d’études

    Les dirigeants d’entreprises imposent les retours au bureau pour provoquer les démissions volontaires des employés en télétravail. C’est ce qui ressort d’une série d’études qui soulignent que ces ordres de retour au bureau sont des licenciements déguisés qui visent à réduire les effectifs sans les coûts associés aux licenciements formels.

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    Un rapport de Bamboo HR montre qu'environ un quart des dirigeants ont mis en œuvre des politiques de retour au bureau dans l'espoir de provoquer des démissions volontaires. De même, environ 20 % des professionnels des ressources humaines ont indiqué que leurs politiques de retour au bureau étaient conçues pour inciter les travailleurs à démissionner.

    « En utilisant les ordres de retour au bureau comme tactique de réduction des effectifs, les entreprises perdent des talents. Près de la moitié (45 %) des employés qui ont fait l'expérience du retour au bureau signalent une perte importante de talents au sein de leur organisation - des talents qui étaient très appréciés et que l'on souhaitait conserver.

    En outre, le mécontentement à l'égard des politiques de retour au bureau est très fort parmi les employés, plus d'un sur quatre (28 %) déclarant qu'il envisagerait de quitter son poste s'il était soumis à de telles exigences. Ce niveau d'insatisfaction pourrait conduire à une nouvelle fuite des talents, affectant non seulement le moral, mais aussi la stabilité et le potentiel d'innovation de la main-d'œuvre », souligne le rapport.

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    Cette étude révèle, comme l’avait déjà fait une précédente de BambooHR, une facette troublante de la gestion des ressources humaines où les dirigeants semblent utiliser les obligations de retour au bureau comme un outil pour écrémer le personnel, espérant secrètement que les employés les moins engagés démissionneront.

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    Cette stratégie semble avoir un effet boomerang, car les employés qui choisissent de partir sont souvent ceux dont les entreprises ne peuvent se permettre de perdre

    Selon une étude par des chercheurs de l'université de Chicago et de l'université du Michigan, les obligations de retour au bureau dans certaines des entreprises technologiques les plus puissantes - Apple, Microsoft et SpaceX - ont été suivis d'un pic de départs parmi les talents les plus chevronnés et les plus difficiles à remplacer.

    Les chercheurs se sont appuyés sur les données de CV de People Data Labs pour comprendre l'impact des retours forcés au bureau sur l'ancienneté des employés et le mouvement des travailleurs entre les entreprises. Ils ont constaté une forte corrélation entre les départs d'employés de haut rang directement après la mise en œuvre d'un mandat, ce qui suggère que ces politiques « ont eu un effet négatif sur la durée d'emploi et l'ancienneté de leur personnel respectif. » Selon l'étude, les employés de haut rang sont restés plusieurs mois de moins qu'ils ne l'auraient fait en l'absence de mandat et, dans de nombreux cas, ils sont allés travailler pour des concurrents directs.

    Chez Microsoft, la part des employés de haut rang dans l'effectif global de l'entreprise a diminué de plus de 5 points de pourcentage après l'entrée en vigueur de l'obligation de retour au bureau, ont constaté les chercheurs. Chez Apple, la baisse a été de 4 points de pourcentage, tandis que chez SpaceX - la seule des trois entreprises à exiger que les travailleurs soient entièrement présents - la part des employés seniors a chuté de 15 points de pourcentage.

    « Avec la fin officielle de la pandémie de COVID-19, les débats sur le retour au bureau ont occupé le devant de la scène parmi les entreprises et les employés. Malgré leur omniprésence, les implications économiques des politiques de retour au bureau ne sont pas entièrement comprises. En utilisant 260 millions de CV appariés aux données de l'entreprise, nous analysons les effets causaux de ces politiques sur la durée d'emploi et les niveaux d'ancienneté des employés dans trois des plus grandes entreprises technologiques américaines : Microsoft, SpaceX et Apple. Notre procédure d'estimation est non paramétrique et tient compte de toute l'hétérogénéité de la durée d'emploi et de l'ancienneté des employés dans un cadre de contrôles synthétiques distributionnels.

    Nous estimons une réduction de la durée d'emploi contrefactuelle qui augmente pour les employés ayant une durée d'emploi plus longue. De même, nous constatons un déplacement vers la gauche de la distribution de l'ancienneté vers les postes inférieurs au niveau supérieur. Ces changements semblent être dus au départ des employés vers des entreprises plus grandes qui sont des concurrents directs. Nos résultats suggèrent que les politiques de retour au bureau peuvent conduire à un exode des employés seniors, ce qui constitue une menace potentielle pour la productivité, l'innovation et la compétitivité de l'entreprise dans son ensemble », résument les chercheurs.

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    Sources : Washington Post, Bamboo HR

    Et vous ?

    Quel crédit accordez-vous à ces études ? Sont-elles cohérentes avec la réalité dont vous êtes au fait ?
    Quelles sont les qualités que vous estimez indispensables chez un employé, et comment ces qualités sont-elles affectées par les politiques de RTO ?
    Comment la flexibilité du lieu de travail influence-t-elle votre choix de rester dans une entreprise ou de la quitter ?
    Les politiques de RTO ont-elles modifié votre perception de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ? Si oui, de quelle manière ?
    Avez-vous observé une différence dans la gestion des talents depuis l’application des politiques de RTO dans votre entreprise ?
    Pensez-vous que les politiques de RTO favorisent une certaine forme de discrimination au sein de l’entreprise ?
    Quelles stratégies votre entreprise pourrait-elle mettre en place pour retenir les talents sans imposer un retour au bureau strict ?

    Voir aussi :

    Le travail à distance n'a vraisemblablement ni freiné ni stimulé la croissance de la productivité, selon une étude des économistes de la Fed de San Francisco

    Une étude révèle que le travail à distance entraîne une pénalité cachée pour les jeunes professionnels, ils ne bénéficient pas d'une bonne supervision et leur carrière n'évolue pas correctement

    Le retour au bureau, une erreur stratégique pour les entreprises ? 80% des patrons regrettent leurs décisions initiales et admettent qu'ils auraient dû mieux écouter leurs employés, selon Envoy
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  15. #15
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    Chez Microsoft, la part des employés de haut rang dans l'effectif global de l'entreprise a diminué de plus de 5 points de pourcentage après l'entrée en vigueur de l'obligation de retour au bureau, ont constaté les chercheurs. Chez Apple, la baisse a été de 4 points de pourcentage, tandis que chez SpaceX - la seule des trois entreprises à exiger que les travailleurs soient entièrement présents - la part des employés seniors a chuté de 15 points de pourcentage.

    « Avec la fin officielle de la pandémie de COVID-19, les débats sur le retour au bureau ont occupé le devant de la scène parmi les entreprises et les employés. Malgré leur omniprésence, les implications économiques des politiques de retour au bureau ne sont pas entièrement comprises. En utilisant 260 millions de CV appariés aux données de l'entreprise, nous analysons les effets causaux de ces politiques sur la durée d'emploi et les niveaux d'ancienneté des employés dans trois des plus grandes entreprises technologiques américaines : Microsoft, SpaceX et Apple. Notre procédure d'estimation est non paramétrique et tient compte de toute l'hétérogénéité de la durée d'emploi et de l'ancienneté des employés dans un cadre de contrôles synthétiques distributionnels.

    Nous estimons une réduction de la durée d'emploi contrefactuelle qui augmente pour les employés ayant une durée d'emploi plus longue. De même, nous constatons un déplacement vers la gauche de la distribution de l'ancienneté vers les postes inférieurs au niveau supérieur. Ces changements semblent être dus au départ des employés vers des entreprises plus grandes qui sont des concurrents directs. Nos résultats suggèrent que les politiques de retour au bureau peuvent conduire à un exode des employés seniors, ce qui constitue une menace potentielle pour la productivité, l'innovation et la compétitivité de l'entreprise dans son ensemble », résument les chercheurs.
    Ça ne fait pas tant de démissions que ça.
    Si les projets sont bien géré ça ne devrait pas être bloquant.

    J'ai fais un stage dans une entreprise où la perte de connaissance était un grave problème.
    Je crois que l'histoire c'était qu'il n'y avait que 2 développeurs et ils ont démissionnés un peu près au même moment.
    C'était une horreur de travailler dans cette entreprise.

  16. #16
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    Par défaut Aux États-Unis, c'est maintenant au tour des employés du Washington Post d'être sommés de retourner au bureau
    Aux États-Unis, c'est maintenant au tour des employés du Washington Post d'être sommés de retourner au bureau, pendant cinq jours par semaine, à partir de juin 2025

    Le Washington Post a ordonné à ses employés de revenir au bureau cinq jours par semaine, selon un mémo de William Lewis. Les cadres devront revenir à partir du 3 février 2025, et tous les autres employés seront attendus au bureau à partir du 2 juin 2025.

    Cette décision du Washington Post s'inscrit dans un contexte où les entreprises font face à un défi majeur avec les obligations de retour au bureau, à savoir leur mise en œuvre. Après des mois, voire des années, de télétravail, de nombreux employés ont adopté cette nouvelle façon de travailler et sont réticents à revenir à un environnement de bureau traditionnel. Un décalage persiste ainsi entre attentes des employeurs en matière de présence au bureau et comportement des employés.

    Le Washington Post, connu localement sous le nom de The Post et, informellement, WaPo ou WP, est un quotidien américain publié à Washington, D.C., la capitale nationale des États-Unis. C'est le journal le plus largement diffusé dans la région métropolitaine de Washington et son audience est nationale. En 2023, le Post comptait 135 980 abonnés à la version imprimée et 2,5 millions d'abonnés à la version numérique, ce qui le place au troisième rang des journaux américains, après le New York Times et le Wall Street Journal.

    « Je veux que cette énergie du bureau nous accompagne tous les jours », écrit Will Lewis, éditeur et de directeur général du Washington Post. « Je sais de source sûre que c'est ainsi que les choses se passaient ici avant Covid, et il est important que nous retrouvions cela ».


    Le Post a renvoyé ses employés chez eux le 10 mars 2020, lorsque l'ampleur de la pandémie de Covid est devenue évidente. Depuis le printemps 2022, les employés sont tenus d'être au bureau au moins trois jours par semaine.

    Il y a une exception : si vous êtes en reportage, cela compte comme si vous étiez au bureau, tout comme si vous faisiez des appels de vente pour les publicitaires. « Le changement, c'est qu'il y a une présomption qu'entre ces rendez-vous professionnels ou personnels clés, vous serez au bureau », écrit Will Lewis, “les mêmes arrangements que ceux que vous aviez avec la règle des trois jours par semaine, mais maintenant pour cinq jours”.

    En réponse, la Guilde du Washington Post, le syndicat qui représente de nombreux employés de la publication, a envoyé un courriel à ses membres avec pour objet « RTO (Return to Organizing) ». Dans cette note, les dirigeants du syndicat déclarent que « la direction de la Guilde voit cela pour ce que c'est : un changement qui risque de perturber davantage notre travail que d'améliorer notre productivité ou notre collaboration ». Le long délai avant que les membres de la Guilde ne soient tenus de se présenter cinq jours par semaine, disent-ils, « signifie que nous avons le temps d'organiser une réponse ».

    Vous trouverez ci-dessous le mémo de William Lewis :

    Bonjour,

    Merci beaucoup à tous pour votre travail et votre dévouement au cours de cette semaine importante pour l'Amérique et le monde.

    Nous avons produit un excellent journalisme pour nos clients et le bureau était un endroit très vivant. Je veux que cette énergie du bureau nous accompagne tous les jours. J'ai appris de source sûre que c'est ainsi que les choses se passaient ici avant Covid, et il est important que nous retrouvions cela.

    Vous savez tout ce que nous devons tous faire pour améliorer notre entreprise, et je ne crois pas que nous puissions y parvenir par le biais de réunions Zoom. Nous sommes vraiment bons lorsque nous travaillons ensemble en personne.

    C'est dans cet esprit que nous retournerons au bureau cinq jours par semaine dans les mois à venir.

    D'ici le 3 février 2025, nous voulons que tous les cadres retournent au bureau (c'est-à-dire tous les gestionnaires de personnel à tous les niveaux de l'entreprise). Tous les autres collègues devront retourner au bureau cinq jours par semaine d'ici le 2 juin 2025. Ces plans de retour au bureau s'appliquent également aux collègues éloignés qui se trouvent à proximité de nos bureaux de Washington ou de New York.

    Toutes les autres modalités de travail à distance, qu'elles soient nouvelles ou permanentes, devront être approuvées par le département et seront basées sur les besoins de l'entreprise, la nature du rôle et d'autres facteurs connexes.

    Nous savons que pour certains, ce passage de trois à cinq jours au bureau sera bien accueilli et constituera une transition facile. Pour d'autres, nous savons qu'il s'agira d'un ajustement - vous devrez peut-être adapter vos habitudes et redécouvrir d'anciennes méthodes de gestion de l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. C'est pourquoi nous donnons plus de six mois à beaucoup de nos collègues pour s'adapter.

    Lorsque nous disons « retour au bureau », il y a beaucoup de choses qui ne changeront pas. Si vous êtes un journaliste en reportage, un vendeur en déplacement ou un collègue se rendant à un rendez-vous médical, continuez comme si de rien n'était. Ce qui change, c'est que l'on présume qu'entre ces rendez-vous professionnels ou personnels, vous serez au bureau - les mêmes dispositions que celles que vous aviez avec la règle des trois jours par semaine, mais maintenant pendant cinq jours.

    Vous aurez sans doute des questions à poser et vos chefs de service vous en diront bientôt plus. Entre-temps, veuillez adresser vos questions spécifiques à wayne.connell@washpost.com ou à notre équipe RH.

    William
    Et voici ce qu'en dit la Guilde :

    Bonjour à tous

    Comme beaucoup d'entre vous, nous sommes bouleversés d'apprendre qu'après quatre années d'accords de travail flexibles couronnés de succès, le Post prévoit d'instituer une politique inflexible et dépassée de travail à partir du bureau qui ne reflète pas la réalité de nos emplois ou de nos vies. La direction de la Guilde voit cela pour ce que c'est : un changement qui risque de perturber davantage notre travail que d'améliorer notre productivité ou notre collaboration.

    Voici la bonne nouvelle : Le contrat que vous avez tous approuvé en décembre comprend une lettre d'accompagnement prévoyant un préavis suffisant et la direction admet volontiers que les employés couverts par la Guilde n'auront pas à effectuer de changements avant le 2 juin au plus tôt. Cela signifie que nous avons le temps d'organiser une réponse.
    Après plus de trois ans de plans chaotiques pour faire revenir les salariés sur leur lieu de travail, le retour au bureau est-il une erreur stratégique pour les entreprises ? Selon une étude d'Envoy qui a interrogé plus de 1 000 dirigeants et responsables d’entreprise, 80% des patrons regrettent leurs décisions initiales de retour au bureau et disent qu’ils auraient abordé leurs plans différemment s’ils avaient mieux compris ce que leurs employés voulaient.

    « Beaucoup d’entreprises se rendent compte qu’elles auraient pu être beaucoup plus mesurées dans leur approche, plutôt que de prendre des décisions audacieuses, très controversées, basées sur les opinions des dirigeants plutôt que sur les données des employés », a déclaré Larry Gadea, PDG et fondateur d’Envoy.

    Sources : William Lewis, éditeur et PDG du Washington Post ; Washington Post Guild

    Et vous ?

    Quelle lecture faites-vous de cette situation ?
    Trouvez-vous la décision du Washington Post crédible ou pertinente ?
    Selon vous, quel sera l'impact de cette mesure du Washington Post sur la productivité et la satisfaction des employés ?
    Pensez-vous qu'un modèle de travail hybride (en partie à distance, en partie au bureau) serait plus bénéfique qu'une politique stricte de retour au bureau ?

    Voir aussi :

    Plus de 20 000 offres d'emploi de Développeur ou en Informatique

    « Toute la boîte est en péril » : à Ubisoft, plus de 700 salariés en grève en France pour protester contre les ordres de retour au bureau, les grévistes réclament également « un vrai effort salarial »

    Après avoir tenté d'imposer le retour au bureau, les dirigeants d'entreprises font marche arrière face à la révolte des travailleurs. Une analyse de Flex Index montre qu'ils optent pour la flexibilité

    Les patrons imposent les retours au bureau pour provoquer les démissions volontaires des employés en télétravail, d'après une étude qui fait suite à des démissions d'employés forcés à retourner au bureau
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  17. #17
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    Pourquoi les salariés vivant dans l'état de New York sont obligés de retourner au bureau, alors que les salariés vivant au Texas par exemple, peuvent être en télétravail ?
    Quand on fait une politique de retour, il faut la même règle pour tous, sinon ça ne sera pas bien vécu.

  18. #18
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  19. #19
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    "je n'ai jamais dit que j'étais un talent "

    On ne sait pas, c'est pourtant noté "Expert éminent" sous ton pseudo

    Peut être qu'il faut y ajouter "(sauf en orthographe)"

  20. #20
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    C'est pas parce que tu es moyen dans un domaine que tu es nul dans tous les domaines et que tu es bon dans aucun domaine.

    Je trouve l'esprit mathématique assez absent chez la plupart des membres qui interviennent dans cette section et la section politique par exemple.

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