« Du chêne qui a 800 ans, c’est très dur. Essayer d’en faire brûler… Enfin je n’ai jamais essayé, mais du vieux chêne, ce n’est pas évident du tout. Il faut mettre beaucoup de petit bois pour y arriver – là, je ne sais pas s’il y en avait raconte-t-il avec ironie. Ça me stupéfie beaucoup. »
« Juste avant que je prenne ma retraite, c’est-à-dire dans les années 2010,
nous avons remis à plat toute l’installation électrique de Notre-Dame. Donc il n’y a pas de possibilité de court-circuit. Nous avons remis à plat – et aux normes contemporaines, même en allant très loin – toute la détection et protection incendie de la cathédrale, avec des éléments de témoins de mesure, d’aspiration, etc., qui permettaient de détecter un départ de feu.
Vous avez en permanence en bas de la cathédrale, deux hommes qui sont là jour et nuit et qui sont là pour aller voir dès qu’il y a une alerte et appeler les pompiers dès que le doute est levé »
« Cela a été un travail colossal, c’est comme dans tous ces chantiers de monuments historiques, surtout à Notre-Dame :
nous avons un encadrement technique, normatif, de contrôle, etc., qui est considérable, que l’on voit nulle part ailleurs. Je dois dire que je suis quand même assez stupéfait »
« Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute,
nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles »
« L’incendie n’a pas pu partir d’un court circuit, d’un simple incident ponctuel.
Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant »
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