J'étais salarié d'une ex-filiale d'un ex-grand équipementier télécom Français.
L'entreprise a mené un (nouveau) plan social. Usé par les plans précédants et sentant qu'il était temps pour moi de passer à autre chose, j'ai demandé à "bénéficier" du plan social, c'est à dire que je me suis porté volontaire.
Mon projet consiste à me ré-orienter professionnellement en finalisant un cursus d'étude long (en 5 ans). Il me reste 2 années universitaires à suivre pour finaliser mon projet (j'ai mené les 3 années précédentes, de licence en parallèle de mon travail).
Mon projet a été validé par le cabinet missionné par l'entreprise dans le cadre du PSE pour une mission d'outplacement. Je précise que ce cabinet est un leader de la place.
Après mon réavis (non effectué) de 3 mois, je suis à mi-chemin de mon congé de reclassement.
A ce stade, surprise très désagréable. Le cabinet d'ouplacement m'annonce que... ils se sont trompés et que mon projet n'est pas viable. En d'autres termes, si je déclare à l'ANPE que je reprends des études, je ne pourrai pas bénéficier des Assedics. C'est dire que je me retrouverai sans revenus.
La cabinet me suggère donc de ne pas déclarer ma reprise d'études à l'ANPE, de suivre mes études et de faire semblant de chercher du boulot.
C'est inacceptable d'un point de vue social, juridique... mais aussi individuel. La "solution" proposée me conduit à assumer tous les risques pour combler la défaillance du cabinet d'outplacement !
Je suis donc assez désespéré... après avoir bossé sur mes études pendant 3 ans ; après 5 mois en dehors de l'entreprise... je n'envisage pas une seconde d'y retourner, de mettre mon projet à la poubelle et de tout abandonner.
Je suis à la recherche :
1) de conseils
2) d'informations précises sur la possibilité de reprendre des études alors qu'on est inscrit comme chomeur à l'ANPE... tout en continuant à percevoir des indemnités (une illusion ?)
Toute réponse sera la bienvenue...
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