Si je peux me permettre d'intervenir, j'aimerais juste faire quelques remarques. Je n'essaie pas ici d'apporter des réponses (je n'en ai pas les moyens), mais juste de poser les vraies questions.
-> Si les élus sont trop payés, le revers qui me fais le plus peur est celui de la fracture avec "le peuple". Ca m'a fait trés peur, récemment, d'entendre sur france info, un membre du gouvernement (que j'exècre tellement que je ne m'abaisserais pas à citer le nom) dire qu'un salaire moyen était de 4000€ net par mois et que les enseignants en fin de carrière ou les informaticiens en début de carrière touchaient facilement une telle somme.
Cette déconnection avec la réalité est pour moi extrêmement dangereux, car elle illégitime définitivement l'action de cet élu. Comment défendre les intérêts de personnes dont on n'a pas la moindre idée de la façon dont ils vivent et pis, dont l'image dont on se fait est totalement erronée.
-> Si les rémunérations des élus sont importantes, cela attire aux postes de hauts fonctionnaires des vautours qui n'ont cure de la politique, et n'ont d'ambition que le nombre de zéro sur leur compte en suisse (je pense que ce point est assez bien illustré en ce moment par la mascarade présidentielle).
Le secteur privé est déjà suffisamment parasyté par cette engence, j'aurais aimé que le public en reste encore un peu protégé. Utopiste indécrottable, je persiste et signe.
-> Si les élus ne sont pas assez rémunérés, il y a le risque de la corruption. Certes, mais une fois de plus, ne se tromperait-on pas de remède? N'y a-t-il pas d'autres façon d'éviter la corruption?
D'ailleurs, est-ce que ça fonctionne vraiment? Croyez-vous sérieusement que nos élus ne sont pas corrompus? J'ai des amis qui travaillent dans la voierie, d'autres dans le bâtiment et d'autres qui commencent à avoir des responsabilité dans une municipalité du sud-est, et je peux vous assurer que la corruption des élus est loin d'être inexistante.
L'homme qui aime l'argent n'en a jamais assez. Lui en donner plus ne l'empêche pas d'en grapiller encore partout où il le pourra. L'exemple de nos sacros-saints grands patrons est un parfait exemple: bien qu'ils gagnent plus qu'ils ne peuvent dépenser, ils en veulent encore plus. Akoibon?
Bon, moi je vous raconte tout ça, parce que j'aime bien en parler. Mais bon, tant que les requins s'entretuent pour un bout de gras, ils me laissent tranquille.
ps: mon verbe est laborieux aujourd'hui, j'ai du mal à me relire moi-même. La fièvre émousse la clarté de mon propos. La grippe c'est le diable
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