Salut,

je viens de lire quelques chapitres traduits, en attente de relecture...

Dans bien des cas, on remarque une tres nette tendance à l'interprétation du texte original.

Bien sur, je ne suis pas grand monde pour venir critiquer le travail effectué, mais tout le monde se rappelle sans doute d'avoir joué au "téléphone sans fil" dans sa jeunesse...

Il était marrant de voir comme le message original pouvait avoir été modifié de par la mauvaise compréhension ou l'interprétation de ce que les gens avaient compris...

De par mon passé professionnel, j'ai eu, malheureusement, l'occasion de me rendre compte que ce qui était marrant dans ce jeu pouvait dans certaines occasions devenir catastrophique dans la vie de tous les jours, et que tout était sujet à (ré) interprétation... Y compris les écrits.

Bien sur, il y a quelques tournures purement anglophones qu'il est impossible de traduire correctement en francais, mais, dans la mesure du possible, ne serait-il pas intéressant de veiller à respecter au mieux le texte original

Un simple exemple: le texte original utilise souvent la deuxieme personne...
“What is it that you are abstracting?”
which is the place where you’re modeling that problem
(rien que dans le premier paragraphe du chapitre 1.1)

Ce n'est pas un hasard: ca permet d'impliquer d'avantage le lecteur sur ce qu'il lit.

Les traductions de ces deux phrases sont respectivement
« Qu'est-ce qu'on tente d'abstraire ? ».
et
qui est l'endroit où le problème est modélisé
Avec pour résultat de "dépersonnaliser" entierement le texte.

Le corrolaire de cette "depersonnalisation" est... que le lecteur se sent beaucoup moins impliqué ("Mais je n'en ai rien à foutre de 'on' ")

Sans compter que je n'aime pas trop les tournures à base de "qu'est-ce que, qui c'est qui"...

Alors que des tournures du genre de
Que tentez-vous d'abstraire
ou
qui est le lieu où vous modélisez le problème
auraient été tout à fait correctes dans le texte, et aurait éviter ces deux écueils...