Discussion :

[jagerDev]

Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien.

Je suis developeuse web et bien que j'en ai douté 100000 fois, le dev c'est ma passion. Au début de ma carrière, j'ai enchaîné toutes les erreurs possibles, les choix d'entreprise, de projets, d'environnement.

Je m'étais résignée comme bon nombre de mes collègues lorsque ma santé en a pris un sacré coup. Se résigner pendant les 40 prochaines années n'était donc pas viable. Changer de métier ne me semblait pas être la vraie solution, non plus.

C'est comme ça que mes pas m'ont emmenée vers le coaching pro. Nous n'avons pas tous la chance d'être bien entouré et bien conseillé et pourtant beaucoup de solutions à nos problèmes ont sûrement des solutions simples.

J'aimerai vous poser une question :

Êtes vous heureux au travail ? pourquoi ?
Qu'est ce qui vous rendrait plus heureux ? Qu'est ce qui vous empêche d'obtenir ce que vous voulez ?

Merci d'avance.

[Carhiboux]

Salut,


Alors déjà, globalement, j'ai l'impression que les gens les plus heureux au travail sont les gens qui voient leur travail comme un moyen et non comme une fin en soi.

Quand je parle de moyen, c'est à dire un moyen d'avoir à côté de leur travail la vie qui leur convient ; équilibre vie pro/perso, possibilité de profiter de leurs loisirs, cadre de vie, etc...

Au contraire, les plus heureux, comme les plus malheureux d'ailleurs, sont ceux dont j'ai l'impression qu'ils vivent pour et par le travail. Quand tout se passe bien, ou du moins tant qu'ils reçoivent de la reconnaissance, tout est beau tout est joli, et puis ben quand il y a des vagues, pas de reconnaissance, ben tout s'écroule, c'est la crise existentielle.

Bien entendu, vous aurez compris que pour moi, le travail est un moyen d'avoir une vie sympa à côté. Pour autant, je passe beaucoup de temps au travail, donc il faut quand même que ce soit un minimum agréable. Et ça se joue beaucoup sur les collègues que l'on côtoie tous les jour et sur la hiérarchie. Faut aussi que le boulot ait un minimum de sens.

[Glutinus]

Hello,

Alors tu trouveras sûrement beaucoup de personnes qui kiffent leur life au boulot. Malheureusement pour beaucoup le boulot c'est alimentaire, d'autres c'est la désillusion. Et oui, on a beau lire les fiches ONISEP et regarder les vidéos youtube de mec qui ont le smile, pour la majorité du temps au XXIème siècle et sûrement bien des décennies avant, c'est twisté par bien des choses (management toxique + collègues débilos). Chacun son choix, moi je me contente de ce que j'ai, je me dis que j'ai des horaires normaux, que globalement je peux m'éclipser pour faire une course le midi, j'ai la clim l'été et le chauffage l'hiver et les réunions s'est fait pour décompresser et avancer dans ma campagne Candy Crush.

J'aime bien mon boulot, c'est pas exactement celui auquel je me destinais à faire (j'étais plus dev java, plutôt interfaces mais clients lourds... et finalement je bosse dans la base de données et j'avoue que je suis fasciné à miner), mais j'ai l'impression d'être toujours face à un roc quand un seul débilos a interviewé les utilisateurs comme un sagouin et créé la pire architecture possible qu'il faut maintenir après 5 ans de développement infernal parce que "ça a coûté cher on n'a plus le budget".

Si je voulais vraiment évoluer, je serai Business Analyst dans l'univers de la data. Mais je suis trop honnête sur LinkedIn et en entretien pour dire que je suis un Senior Chief Data Manager Officer. Je pense que je manque beaucoup d'esprit de persuasion et que je colle pas assez aux basques mes collègues pour leur faire comprendre que je suis dans le vrai. Un peu timide si tu veux. C'est ce qui me bloque principalement et malheureusement, il y a beau avoir "Analyst" dans Business Analyst donc une idée quand même de conception, reporting etc. ça reste un métier hyper politique où il faut caresser les gens dans le sens du poil.

Et, spoiler alert : AMHA c'est le cas d'une grande majorité des métiers de bureau (allez, au doigt levé, 83% ), sur le papier c'est des métiers qui peuvent être techniques mais ça marche souvent à la lèche, la menace, la persuasion.

Donc deux conseils :

comme dit Carhiboux dans un premier temps focus sur tes activités en-dehors. Cela a l'air débile mais mes meilleurs souvenirs de taf au final c'est quand je me motivais pour aller à la salle de sport le midi ou que je passais mon aprem sur une feuille Excel à optimiser mon équipe sur des jeux video Tu verras comme ça, si ta journée est merdique au boulot, au moins t'auras fait ça. Et si tu as fait des choses hyper intéressantes, ta journée n'en sera que doublement récompensée.

Je me permets juste de faire un haro : je n'ai jamais suivi de coaching perso (enfin, la seule coach que j'ai eue c'est une pote d'une sagesse infinie avec qui on allait boire le rosé à 18h15 et qui en plus m'invitait systématiquement ). Je suis d'un naturel peut-être trop méfiant, mais pour moi les coachs c'est un peu du MLM (vente pyramidale), les mecs ont été coachées par des coachs eux-mêmes et essaient de retransmettre leurs idées. Parfois, c'est quand même juste du bon entendement : t'as pas le temps de faire du sport le soir ? Fais-le le midi voire le matin si tu n'as pas de contrainte. Tu en as marre d'aller manger le midi avec les collègues et t'aimerais faire des courses ? FAIS-LE.

Bref, je te souhaite évidemment que ça se passe pour le mieux mais j'ai pas vraiment de conseils à recevoir d'une personne dont je ne connais pas vraiment le background et qui n'a peut-être pas vécu ce que j'ai déjà vécu.

[Saucette]

Salut,

Êtes vous heureux au travail ? pourquoi ?

Je suis assez d'accord avec Carhiboux.

Moi à la base j'aimais bien les jeux vidéos, et j'ai une facilité à apprendre de nouveaux concepts abstraits car ça stimule ma curiosité. Donc je suis parti en informatique pour ces raisons mais aussi pour la sécurité financière (emploi facile à trouver, salaire, penibilité physique basse...etc). J'ai fait Développeur en TMA, Ingénieur touche à tout Système&Réseau&AdminSys&Dev, et là responsable d'applications avec quasi plus de technique.

Et puis au fur et à mesure, on se rend compte qu'on a beau devenir bon techniquement, on sera payé et reconnu pareil que le celui qui organise les tâches et les réunions alors que la difficulté n'est pas la même. Je me trouve mauvais techniquement, mais humainement bon.

Alors je ne sais pas si je suis heureux, mais en tout cas la tranquillité financière et sociale que cela m'apporte, et le pouvoir (coucou capitalisme) que cela me donne pour mener à bien mes projets persos, c'est bien mieux que dans certains autres métiers. Il suffit de comparer avec le métier d'infirmier ou de cuisinier.

Je dirais que c'est moins pire qu'un autre métier, mais je ne suis pas heureux dans le fait d'avoir à gagner de l'argent pour vivre dans une société capitaliste. J'aimerais plutôt faire des tâches diverses : un peu de jardinage, un peu de travaux manuels, un peu d'informatique, un peu d'art et avoir un revenu de base ou un moyen de troquer pour mes besoins. On ne devrait pas être obligé à être "mono-tâche" devant un écran pour un salaire nous classe dans les 10% les plus riches du monde.

Ca soulève aussi la question (encore plus importante à mon avis) : faut-il faire de son travail une passion ou bien simplement un moyen de vivre correctement ?

Je considère qu'une passion vécue en tant que travail et non loisir peut perdre de sa superbe, et devenir détestable. Un musicien qui cherche des dates pourries pour garder son statut d'intermittent au lieu de jouer peinnard avec ses amis.

Qu'est ce qui vous rendrait plus heureux ? Qu'est ce qui vous empêche d'obtenir ce que vous voulez ?

• Que mon travail ait plus d'impact en rapport avec mon éthique : réchauffement climatique, cause animale, fin du capitalisme, égalité des droits et des richesses...etc.
• Avoir plus de relations sociales : 35h derrière un écran sans trop de réunions c'est pénible.
• Avoir plus de temps pour mes projets persos : bon avec le télétravail on tend vers cela, cela permet de faire autre chose lorsque qu'on a une période avec moins de travail.
• Qu'on soit mieux payés : je trouve que les salaires sont bas par rapport à la demande/offre d'emplois, et les salaires en Europe/US/NZ.
• Qu'on écoute plus la technique lors des décisions de la MOA, et non que la MOA décide de tout.

[bergi]

Non je ne suis pas heureux au travail parce que ca ne correspond pas à ce que j’attends de la vie en général et le covid et le télétravail me l'ont bien confirmé.


Je rejoint Saucette sur pas mal de point, la vie est trop courte pour se contenter de faire une seule chose.
Le travaille c'est avant tout de la comédie humaine

[jagerDev]

Hello,

merci pour toutes vos réponses .

Je retiens qu'il faut savoir prendre du recul sur le travail car il y a des hauts et des bas et croire qu'il y aura toujours des hauts ce serait une sacrée utopie.
Et je suis d'accord, l'environnement humain joue beaucoup et c'est sûrement l'une des choses qui aide le plus à tenir.
J'aime le dev et j'apprécie aussi mes collègues et les développeurs en général xD et je constate qu'on a pas tous la même tolérance au monde du travail.
La mienne est particulièrement faible. Au travail ce qui me donne le plus de sens, c'est d'encourager les autres à ne pas se résigner et à oser demander un peu de changement.

Lorsque que je parlais du coaching pro, c'est pour dire que je me suis auto-formée, j'utilise ça pour aider mes collègues et pour me sentir bien aussi.
Ce que j'ai envie de dire, c'est qu'il ne faut pas se résigner , tout le monde ne supporte pas les choses avec le même degré et sans parler de trouver le job parfait, on peut trouver une place dans laquelle notre besoin prioritaire est comblé. Et c'est selon moi ce qui fera qu'on supportera mieux le reste.

De ce que j'analyse , chez certains, ce besoin sera :

- Le challenge technique. Dès le moment où techniquement ils progressent l'environnement les dérangera moins. Ils peuvent s'épanouir en allant des boîtes qui forment leurs employés constamment , et dans lesquelles les demandes techniques sont pointues.

- Le sens. Une solution serait de trouver un environnement dans une cause sociale, où on sent qu'on participe à un monde meilleur: l'éducation des enfants, le climat etc ...
- L'harmonie. Une solution serait de rejoindre un CE, syndicat et de participer au bien être de la vie des autres salariés.
- La liberté. Une solution pourrait être de créer son entreprise ou si on a besoin de sécurité de négocier un temps partiel pour développer une activité basée sur une passion, ou même encore d'investir dans de l'immobilier, dans un gîte etc ...
- L'équilibre vie pro/vie privée comme ça semble être le cas dans les commentaires
....

Et j'en passe , il y a des solutions, des mélanges de solutions. C'est plus facile pour moi d'en trouver pour les autres que pour moi même d'ailleurs ^^. La plus grande difficulté c'est de lever ses freins , de voir ce qui peut être fait de façon réaliste entre ses envies et ses besoins financiers.

Ce qui peut marcher c'est de se demander de combien minimum on a besoin pour vivre sans être stressé et de rétroengineerer par rapport à ses besoins, sa tolérance et à ses capacités pour déterminer comment on peut se les assurer.
Il est aussi possible de passer des tests de personnalité pour mieux connaître ses forces et son fonctionnement et voir comment faire évoluer son poste ou changer de métier/environnement. Et ça peut aider aussi à détecter un problème en soi et se développer pour mieux vivre son travail.

L'erreur serait de croire que si les autres peuvent supporter un environnement alors nous aussi on devrait pouvoir le supporter.
Ou une autre erreur serait de croire que c'est normal de se sentir mal, ça ne l'est pas selon moi. Il y a des gens épanouis au travail sans être des passionnés, ils semblent faire leurs journées et rentrer chez eux xD .
Quand on se sent mal, il y a sûrement des choses à changer, il faut essayer de comprendre et non pas de normaliser la détresse.
Chacun est différent et respecter nos différences de besoins c'est essentiel à mon sens pour trouver la paix... tout en gardant un certain réalisme bien sûr.

Quant à moi, je ne sais toujours pas ce que je veux faire mais je souhaite à tous les devs de trouver du bonheur au travail. Pas le bonheur parfait mais un bonheur suffisant pour sourire à la vie. A priori on ne la vit qu'une fois.

Merci à vous

[d_d_v]

Bonjour,

J'aime bien mon métier (ingénieur développement), ... en théorie. Ce qui compte surtout pour moi, c'est l'environnement de travail: matériel, humain, conditions de travail (locaux, télétravail). Les seules expériences où j'ai pris vraiment du plaisir, c'était dans des petites structures. Dès que l'entreprise est un peu grosse, c'est l'ambiance "corporate", avec des protocoles pour tout et n'importe quoi, des employés qui ne foutent rien en attendant la retraite, des petits chefs casse-co... incompétents un peu partout. En SSII, il faut faire semblant d'être intégré dans le groupe, même quand on est tout le temps chez le client, faire semblant d'être intéressé par une mission même quand elle a l'air nulle.
Bref, il y a le métier en lui-même, théorique, et le reste.
Peut-être vaut-il mieux être indépendant ?
J'oubliais le manque de collègues féminins. Rien que pour ça, ça me donne envie de tout plaquer des fois.

[jagerDev]

Bonjour,

J'aime bien mon métier (ingénieur développement), ... en théorie. Ce qui compte surtout pour moi, c'est l'environnement de travail: matériel, humain, conditions de travail (locaux, télétravail). Les seules expériences où j'ai pris vraiment du plaisir, c'était dans des petites structures. Dès que l'entreprise est un peu grosse, c'est l'ambiance "corporate", avec des protocoles pour tout et n'importe quoi, des employés qui ne foutent rien en attendant la retraite, des petits chefs casse-co... incompétents un peu partout. En SSII, il faut faire semblant d'être intégré dans le groupe, même quand on est tout le temps chez le client, faire semblant d'être intéressé par une mission même quand elle a l'air nulle.
Bref, il y a le métier en lui-même, théorique, et le reste.
Peut-être vaut-il mieux être indépendant ?
J'oubliais le manque de collègues féminins. Rien que pour ça, ça me donne envie de tout plaquer des fois.

Je comprends que tu te sentes mal dans un environnement qui ne respecte pas tes besoins et que l'indépendance puisse te permettre de te libérer de ce genre de structure et de créer l'environnement de travail qui te correspond.

Avant de te répondre, si je peux avoir quelques éclaircissements.

Ce que tu dis c'est que , tu aimes bien le métier et il serait parfait pour toi si :

- Tu étais dans un environnement dans lequel tu as de la proximité avec les autres et de bonnes conditions physiques de travail
- Tu étais entouré d'authenticité , un environnement dans lequel les gens s'intéressent sérieusement à leur travail
- Tu pouvais toi même être authentique et dire ce qui t'intéresse en terme de mission et ce qui ne t'intéresse pas et que ton avis soit respecté ?

Tu as dit que tu avais pris du plaisir en petites structures , puis je te demander pourquoi tu n'y es pas resté ?
Et également pourquoi le manque de collègues féminins t'impacte , ça semble très important pour toi.

[d_d_v]

Licenciements (arrêt de projets), changement de région, les trucs classiques quoi.
Pour ce qui est de l'environnement féminin, je ne sais pas, ça me paraît normal de ne pas vouloir avoir des discussions avec 100% d'hommes toute la journée, non ? Je suis un être humain, pas un robot geek.

[jagerDev]

Licenciements (arrêt de projets), changement de région, les trucs classiques quoi.
Pour ce qui est de l'environnement féminin, je ne sais pas, ça me paraît normal de ne pas vouloir avoir des discussions avec 100% d'hommes toute la journée, non ? Je suis un être humain, pas un robot geek.

Ah d'accord je vois , peut être que tu pourras essayer à nouveau dans une structure plus petite pour voir comment ça se passe et de là décider si finalement tu préfères aller en indépendant ou si ça te suffit comme ça.

Ah ah je suis d'accord xD, la mixité c'est super important et au travail nous ne sommes sommes pas très nombreuses mais je suis contente parce que dans les reconversions, il y a de plus en plus de femmes ❤️.
En tout cas c'est chouette que tu penses comme ça, ça aidera sûrement à donner une vision positive aux femmes qui hésitent.

[Chuck 3.50]

Mon avis est mitigé, j'aime bien mon métier parce que c'est pas physique je rentre chez moi en forme le soir, c'est souvent intéressant avec des défis technique, de l'apprentissage

mais j'aime pas parceque par exemple avec le covid on a tous vu que c'était un sketch de devoir se rendre tous les jours dans un bureau en open space, alors que tu peux faire exactement le même travail chez toi ...
y a aussi beaucoup de critique entre développeur, tous les dev trouvent le collègue mauvais, trouvent le code du collègue incompréhensible,
grosse culture de l'heure supplémentaire non payé aussi, ca j'ai jamais compris et je comprendrai jamais.
et aussi un grand sentiment d'avoir un métier instable, quand le projet est fini on a plus besoin de toi en vrai, un projet c'est 6 mois à 2 ans peut-être, peur de plus etre à la page à la fin de rien trouver d'autre, d'avoir des compétences moins employable dans quelques temps etc ...

[jagerDev]

Merci Chuck

C'est vrai que j'ai souvent trouvé qu'il y avait un fort besoin de comparaison entre les devs. J'ai fini par conclure que c'est juste pour se sentir bien, ils ont besoin de se comparer et de sentir mieux que quelqu'un d'autre pour avoir l'impression d'être en réussite. Quoiqu'il en soit ce n'est jamais agréable pour la personne qui le subit. Chacun a son niveau de tolérance, lorsque ça m'était arrivé une fois, j'ai simplement dit "Il est possible que tu sois meilleur que moi sur ce sujet mais je fais de mon mieux, lorsque tu dis x ou y , je suis mal à l'aise et je ne peux pas bien travailler. Si ça t'ennuie trop et que tu ne peux pas te retenir de parler comme ci ou comme ça, nous pouvons demander à ne plus travailler ensemble " et si j'ai vraiment une lacune qui dérange quelqu'un je demande une formation ou un temps pour me former. Si personne n'accède à ma requête, soit je continue ma vie tranquillement, soit je fais un mail en mettant tous mes chefs en copie "ayant des difficultés sur x sujets, en attendant d'avoir des retours sur ma formation, je me permets de prendre x temps par semaine pour améliorer mon niveau".

Si ça arrive à quelqu'un d'autre, je réagis pareil.

Je pense que verbaliser les choses aident vraiment, ça oblige les personnes de mauvaise foi à assumer leurs actions. Lorsque les choses ne sont pas claires, on essaie toujours de trouver un coupable. Tel est moins bon, tel est comme ci ... Mais n'est ce pas la responsabilité aussi de l'entreprise de faire progresser ses employés ou de leur donner du temps pour le faire ? N'est ce pas notre responsabilité commune aussi lorsque quelqu'un avec qui ça se passait à priori assez bien lorsque la période d'essai a été validée commence à avoir des soucis ?

Je pense qu'on devrait demander nos droits parce que sinon personne ne nous les donnera.

Pour les compétences, j'ai vraiment l'impression qu'on se sent comme ça parce que normalement, on devrait passer la moitié du temps à produire et l'autre moitié à se former/apprendre, se connecter à d'autres. Quand j'observe ceux qui vont bien c'est ceux qui ont soit ce temps dans leur travail (ou qui le prennent quitte à paraître plus lents que les autres), soit qui ont du temps hors travail pour le faire. A choisir je préfère passer pour une personne un tantinet lente et continuer à me sentir employable surtout que ça apporte des améliorations si l'équipe n'est pas remplie de personnes qui pensent tout savoir, ça peut être utile d'avoir une personne qui elle continue de se former puis reforme les autres derrière (et j'entends par là une vraie montée en compétences avec des vraies explications pas des "je pense que ça devrait fonctionner comme ça parce que je suis trop fort".