Le cas isolé d’une femme de 25 ans va dans ce sens. Testée positive au SARS-CoV-2, la patiente présentait des symptômes respiratoires très modérés et pas de fièvre, mais une anosmie. Une IRM de son cerveau a mis en évidence une altération de la région postérieure du gyrus rectus dans le cortex cérébral et du bulbe olfactif. Ces altérations se sont résorbées au bout de 28 jours.
En conséquence, des chercheurs du Florey Institute of Neuroscience and Mental Health en Australie proposent une hypothèse qui mérite d'être partagée. En se basant sur les atteintes neurologiques de certains patients Covid et du possible neurotropisme du SARS-CoV-2,
ils suggèrent que la pandémie pourrait se prolonger, sous la forme d'une troisième vague, non pas d'infections, mais de maladies neurodégénératives. L'étude publiée dans Journal of Parkinson's Disease se penche plus précisément sur la maladie de Parkinson et les syndromes parkinsoniens.
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