Le Rassemblement national (RN) et la droite ont alerté sur une possible restriction à la liberté de déplacement et sur une manière détournée de rendre la vaccination obligatoire en France. Lundi soir, Florian Philippot, président des Patriotes, dénonçait l'instauration d'un "passeport sanitaire" à travers un projet de loi Castex "clairement dictatorial et totalitaire".
"Nous avons découvert un projet de loi dans lequel il y a quelques lignes qui vous indiquent que si vous n'êtes pas vacciné, alors vos libertés vont se restreindre", s’est insurgé de son côté le porte-parole du RN, Sébastien Chenu, sur France 2. "Tout ça est très dangereux, c'est juridiquement complètement ridicule, parce que, évidemment, ça voudrait dire qu'il faut que la vaccination soit obligatoire dans ce cas-là", a ajouté le député du Nord.
"Jamais nous n’accepterons que le gouvernement impose par la coercition ce qu’il n’a pas été capable de faire accepter par la confiance.
Il ne peut y avoir de citoyenneté de seconde zone pour les individus non-vaccinés. C’est profondément délétère et liberticide", s'est indignée sur Twitter la présidente du RN, Marine Le Pen.
"Que cache Emmanuel Macron ? Je croyais, naïvement, que dans notre patrie, le respect des libertés était la règle et ses restrictions, l'exception. Là, l'exécutif aurait tout pouvoir pour suspendre nos libertés sans contrôle du Parlement ? Inconcevable", a réagi sur le réseau social le numéro 2 des Républicains Guillaume Peltier.
Un risque illustré, selon les détracteurs du texte, par la proposition de loi de Valérie Six, députée UDI, qui suggère de délivrer un "passeport vert" aux personnes vaccinées contre le Covid-19 pour leur permettre l'accès aux lieux publics comme les restaurants ou les lieux culturels.
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