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Schéma Discussion :

Signification de cardinalité, DF et CIF dans un schéma Merise [MCD]


Sujet :

Schéma

  1. #1
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    Par défaut Signification de cardinalité, DF et CIF dans un schéma Merise
    Salut à tous,

    J'ai vraiment du mal à cerner avec précision les cardinalités. J'ai dans l'ensemble compris et je sais mettre les cardinalités comme il faut au bonne endroit mais je me trompe toujours sur quelques unes.

    J'ai du mal à trouver les bonnes questions qui vont avec les bons schémas.
    Je fonctionne beaucoup graphiquement ou schématiquement pour comprendre les choses.

    Je vous fourni donc en exemple un schéma et si vous pouviez dans la mesure de vos possibilités m'expliquez une façon graphique de comprendre les cardinalités?

    Je précise que je me suis beaucoup renseigné et vu des liens sur le net à ce sujet et que ce n'est pas si évident que ça en à l'air car je ne trouve pas d'explication commune. A chaque fois que je comprend une notion l'autre est en contradiction avec la 1e, d'où la difficulté de compréhension même si indépendamment je comprend chaque notion.

    je vous fourni un schéma pour qu'on se base sur la même chose.
    En vous remerciant d'avance pour l'aide précieuse apporté.


  2. #2
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    en langage merisien présume-je ?
    " Dis ce que tu veux qui insulte mon honneur car mon silence sera la réponse au mesquin.
    Je ne manque pas de réponse mais : il ne convient pas aux lions de répondre aux chiens ! " [Ash-Shafi'i ]

  3. #3
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    Bonsoir,

    Merci de présenter des diagrammes un peu plus soignés.

    On admettra que l'on se situe dans un contexte MERISE.

    Cas des cardinalités a,b

    Ne mettez pas ces cardinalités entre parenthèses, car avec certains AGL, ces parenthèses apportent des informations supplémentaires.

    1) 0,1
    L’entité-type E1 participe au plus une fois à l’association-type ASS1 (participation facultative).
    2) 1,1
    L’entité-type E1 participe au moins et au plus une fois à l’association-type ASS1 (la participation est donc obligatoire).
    3) 0,N
    L’entité-type E1 peut participer plusieurs fois à l’association-type ASS1 (participation facultative).
    4) 1,N
    L’entité-type E1 participe au moins une fois et au plus plusieurs fois à l’association-type ASS1 (la participation est donc obligatoire).


    Cas des cardinalités c,d

    Même principe concernant la participation de l’entité-type E2 à l’association-type ASS1.
    (a) Faites simple, mais pas plus simple ! (A. Einstein)
    (b) Certes, E=mc², mais si on discute un peu, on peut l’avoir pour beaucoup moins cher... (G. Lacroix, « Les Euphorismes de Grégoire »)
    => La relativité n'existerait donc que relativement aux relativistes (Jean Eisenstaedt, « Einstein et la relativité générale »)

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  4. #4
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    merci fsmrel mais j'avais compris la signification des 0, 1 et N en fait.
    Dans la pratique ca ne m'avance pas de savoir que 0 vaut 0, que 1 vaut 1 et que N vaut l'infini.

    ce qui me perturbe c'est les cardinalités avec des CIF dans un corrigé d'exercices.

    J'ai une entité livre qui est en CIF avec une entité matière et une entité type.
    les cardinalités sont les suivantes:
    -livre vers CIF(matière) 1,1
    -matière vers CIF 1,n
    -livre vers CIF(type) 1,1
    -type vers CIF 1,n

    Je comprend bien qu'un livre ne peut exister sans matière ni type mais c'est la cardinalité maximale de livre cers les CIF qui me perturbe.
    Pourquoi plusieurs livres ne peuvent posséder plusieurs matière ?
    pourquoi un 1 en cardinalité maximal?


    Je vais me renseigner sur les CIF pour être sûr de bien comprendre toutes les cardinalités dans le détails.
    en langage merisien présume-je ?
    Oui M'sieur

  5. #5
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    pour a

    combien il existe au minimum de E2 pour l'association ASS1

    pour b

    combien il existe au maximum de E2pour l'association ASS1

    pour c

    combien il existe au minimum de E1 pour l'association ASS1

    pour d

    combien il existe au maximum de E1 pour l'association ASS1
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  6. #6
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    Citation Envoyé par miltone Voir le message
    c'est la cardinalité maximale de livre

    Pourquoi plusieurs livres
    La cardinalité maximale de Livre (du côté de l'entité Livre serait plus approprié comme formulation) indique le nombre maximal de fois qu'un livre peut participer à l'association. Il ne s'agit jamais de plusieurs livres !

    Livre -1,1----Traiter----0,n- Matière

    ==> 1 livre traite d'une seule matière
    ==> 1 matière peut être traitée plusieurs par plusieurs livres

    Matieres(M_Id, M_Nom)
    Livres(L_Id, L_Titre, L_IdMatiere, ...)

    Matières :
    1, Français
    2, Maths
    3, Histoire
    4, Géographie
    ...

    Livres :
    1, Grands auteurs français, 1, ...
    2, Littérature européenne, 1, ...
    3, Algèbre en troisième, 2
    4, Géométrie descriptive, 2
    5, Etudes de fonctions mathématiques, 2
    ...

    Chaque livre traite d'une seule matière mais une matière peut être traitée par plusieurs livres.
    Philippe Leménager. Ingénieur d'étude à l'École Nationale Supérieure de Formation de l'Enseignement Agricole. Autoentrepreneur.
    Mon ancien blog sur la conception des BDD, le langage SQL, le PHP... et mon nouveau blog sur les mêmes sujets.
    « Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». (Nicolas Boileau)
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  7. #7
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    Citation Envoyé par miltone Voir le message
    Dans la pratique ca ne m'avance pas de savoir que 0 vaut 0, que 1 vaut 1 et que N vaut l'infini.
    En Merise (ou autre), 0 symbolise le fait qu'une participation à une association est facultative, ce qui n'est quand même pas la même chose que de dire que 0 vaut 0. De même, 1 symbolise un minimum (cardinalité minimale) ou un maximum (cardinalité maximale) dans une participation à une association. Quant à N, ce symbole marque la pluralité, mais quand même pas l’infini, on n'est pas chez Cantor...


    Citation Envoyé par miltone Voir le message
    Pourquoi plusieurs livres ne peuvent posséder plusieurs matière ?
    En fait, d’après vos cardinalités, un livre concerne une matière et une seule, tandis qu’une matière est concernée par au moins un livre.

    Exemple. Supposons que l'univers des livres soit composé des éléments suivants : L1, L2, L3, L4, L5, L6 et que l'univers des matières soit composé des éléments suivants : M1, M2, M3.

    Si :
    le livre L1 concerne la matière M1 et elle seule,
    le livre L2 concerne la matière M2 et elle seule,
    le livre L3 concerne la matière M1 et elle seule,
    le livre L4 concerne la matière M1 et elle seule,
    le livre L5 concerne la matière M2 et elle seule,
    le livre L6 concerne la matière M3 et elle seule,
    Etc.
    Alors on respecte les contraintes. En revanche, si le même livre pouvait concerner plusieurs matières, alors il faudrait remplacer la cardinalité 1,1 (côté Livre) par la cardinalité 1,N.



    Citation Envoyé par miltone Voir le message
    Je vais me renseigner sur les CIF pour être sûr de bien comprendre toutes les cardinalités dans le détails.
    Dans votre exemple, écrire « CIF » ou « Concerner » revient au même. Jadis, on fournissait un verbe, puis avec le temps, certains ont pris la manie de remplacer le verbe par le mot magique CIF en présence de la moindre cardinalité 1,1 dans une association-type binaire. Question de mode ? En fait, la CIF devient utile pour établir par exemple des contraintes dans des associations-types ternaires et au-delà. Voyez la FAQ Merise « CIF (ou dépendance fonctionnelle) de A à Z ».
    (a) Faites simple, mais pas plus simple ! (A. Einstein)
    (b) Certes, E=mc², mais si on discute un peu, on peut l’avoir pour beaucoup moins cher... (G. Lacroix, « Les Euphorismes de Grégoire »)
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  8. #8
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    Bonjour,

    Le sujet n'étant pas clos, je me permets une petite intervention.
    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    Dans votre exemple, écrire « CIF » ou « Concerner » revient au même. Jadis, on fournissait un verbe, puis avec le temps, certains ont pris la manie de remplacer le verbe par le mot magique CIF en présence de la moindre cardinalité 1,1 dans une association-type binaire. Question de mode ?
    Certains auteurs préconisent d'indiquer CIF pour une cardinalité 1,1 lorsque les occurrences du lien entre entités source et cible sont permanentes, c'est-à-dire non sujettes à mise à jour, et DF dans le cas contraire. L'inconvénient du principe de remplacement du verbe est qu'il peut conduire, dans certains cas, à l'apauvrissement du modèle en masquant la sémantique du lien entre ces entités.

    A noter que les associations de type 1,1 - 1,n ou (1,1 - 0,n) ne sont pas toutes porteuses de sémantique, c'est même un cas rare. La plupart sont de simples liens "a-un".



    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    En fait, la CIF devient utile pour établir par exemple des contraintes dans des associations-types ternaires et au-delà. Voyez la FAQ Merise « CIF (ou dépendance fonctionnelle) de A à Z ».
    Sans remettre en cause le tutoriel de Dominique Nanci, une simplification de la représentation a été proposée par des auteurs reconnus (Rochfeld, Morejon) :
    Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    ( compose )--1,1---(CIF)---1,n->[ SALLE ]
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    [ MATIERE ]
    Cette simplification de la notation répond à toutes les contraintes sans perte sémantique.


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  9. #9
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    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    A noter que les associations de type 1,1 - 1,n ou (1,1 - 0,n) ne sont pas toutes porteuses de sémantique, c'est même un cas rare. La plupart sont de simples liens "a-un".
    Ah bon !
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  10. #10
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    Citation Envoyé par CinePhil Voir le message
    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    A noter que les associations de type 1,1 - 1,n ou (1,1 - 0,n) ne sont pas toutes porteuses de sémantique, c'est même un cas rare. La plupart sont de simples liens "a-un".
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  11. #11
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    salut miltone.
    les cardinalités dépendent tjrs du contexte traité
    dans votre cas je pense que dans l'énoncé de l'exercice on vous dit que chaque livre ne peut traiter qu'une seule matière c'est pourquoi vous avez:
    Livre vers CIF (matière) 1,1 donc un livre ne peut traiter qu'une et une seule matière
    sinon dans d'autres exemples un livre peut être multi-matières donc vous aurez comme cardinalité 1-n: un livre xxxx peut traiter une ou plusieurs matières

  12. #12
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    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    Certains auteurs préconisent d'indiquer CIF pour une cardinalité 1,1 lorsque les occurrences du lien entre entités source et cible sont permanentes, c'est-à-dire non sujettes à mise à jour, et DF dans le cas contraire.
    C’est effectivement ce qu’on écrit H. Tardieu, A. Rochfeld, R. Colletti dans La Méthode MERISE, Tome 1 Principes et outils. (Les Éditions d’organisation) réimpression de 1989 :
    La dépendance fonctionnelle est un concept qui s’applique sur un ensemble d’occurrences de relation-type. [...]
    La dépendance fonctionnelle ou D.F. inter-individus est un cas particulier de relation binaire. Elle traduit le fait que connaissant une occurrence de l’un des deux individus composant la collection de la relation, on connaît directement une et une seule occurrence de l’autre individu.
    Le premier individu est appelé source de la D.F., le second cible ou but. Les cardinalités sont 1,1 ou 0,1 pour les individus-source et sont quelconques (1,1, ou 0,1 ou 0,2 ou 1,n) pour les individus-cible.
    La D.F. est dite forte lorsque la cardinalité minimale de l’individu source est de 1. [...] Elle est faible lorsque cette cardinalité est de 0. [...]
    La Contrainte d’intégrité Fonctionnelle inter-individus (C.I.F.) est un cas particulier de la D.F. forte inter-individus. [...] De plus, la dépendance doit être stable, c'est-à-dire qu’une fois le lien établi entre deux occurrences, il ne peut être modifié dans le temps.
    Commentaires

    1) Que la dépendance fonctionnelle soit un cas particulier de relation binaire, pourquoi pas, mais « le fait que connaissant une occurrence de l’un des deux individus composant la collection de la relation, on connaît directement une et une seule occurrence de l’autre individu », cela vaut pour la relation binaire dès lors que la cardinalité maximale est 1 pour les « individus-source ». Dans ces conditions, quelle peut être la vraie raison pour laquelle la dépendance fonctionnelle serait un cas particulier de relation binaire ?

    2) Par ailleurs, dans le document de référence :
    Le formalisme de données MERISE, Extension du pouvoir d'expression. Journée d'étude organisée par le Groupe de travail 135 « Conception des systèmes d'information » (Collège AFCET-GID), Jeudi 15 novembre 1990. Paris,
    l’animateur du Groupe de travail, Y. Tabourier, a écrit à la page 49 :
    Rappelons que dans la littérature Merise récente ([Rochfeld/Moréjon 88 & 89] et réimpression 89 de [Tardieu/Rochfeld/Colletti 83]), il a été proposé de dédoubler la notion de CIF en "CIF" et "DF", ces dernières désignant les CIF instables : le Groupe de travail 135 a rejeté ce mélange d’aspects statiques et dynamiques, la question de la stabilité étant traitée à part [...]

    En complément, je cite encore Tabourier au sujet de la dépendance fonctionnelle dans le contexte Merise (De l’autre côté de MERISE, Les Éditions d’organisation, 1986) :
    Cette appellation présente quelque danger, le terme de « dépendance fonctionnelle » étant utilisé dans le formalisme relationnel dans un sens beaucoup plus large.
    Ce que pour ma part je reformulerais volontiers ainsi :
    Cette appellation présente quelque danger, le terme de « dépendance fonctionnelle » étant déjà utilisé dans la théorie relationnelle dans un sens très différent, car ne mettant en jeu que les seuls attributs de l’en-tête d’une variable relationnelle (en abrégé relvar, et dont un avatar est la table SQL), et ce dans le cadre très strict d’un système de règles d’inférence portant le nom d’Axiomes d’Armstrong, au cœur de la théorie des dépendances.
    3) Pour mémoire, je rappelle que, dans le cadre de la théorie relationnelle, le concept de dépendance fonctionnelle a été défini bien longtemps avant que les auteurs cités plus haut ne le récupèrent et l'accommodent à leur façon. C’était en 1970-1971 : E. F. Codd: Further Normalization of the Data Base Relational Model. IBM Research Report RJ 909, San Jose, California (1971).

    Que tirer de tout cela ?

    Si l’on suit le Groupe 135, la DF n’exprime qu’une contrainte statique et il en va donc de même pour la CIF considérée comme cas particulier de la DF. Ainsi, le principe de stabilité ne vaut plus pour la CIF, qui est donc ravalée au rang de DF. Ensuite, Tardieu, Rochfeld, et Colletti n’ont pas donné de raison valable faisant que la DF apporte une quelconque valeur ajoutée par rapport à la simple relation binaire, laquelle est automatiquement porteuse d’une contrainte d’unicité (« connaissant une occurrence de l’un des deux individus composant la collection de la relation, on connaît directement une et une seule occurrence de l’autre individu »). Le concept de DF considéré comme cas particulier de relation binaire n’est donc pas essentiel et peut être passé au rasoir d’Ockham. La CIF retrouve son sens originel, à savoir qu’elle permet d’exprimer une contrainte d’unicité entre entités-types, et sa mise en oeuvre ne se justifie que pour les relations-types ternaires et au-delà, comme dans l’exemple ci-dessous, proposé par JPhi33.

    Là-dessus, j’enfile mon gilet pare-balles...



    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    Sans remettre en cause le tutoriel de Dominique Nanci, une simplification de la représentation a été proposée par des auteurs reconnus (Rochfeld, Morejon) :
    Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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    ( compose )--1,1---(CIF)---1,n->[ SALLE ]
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         |
    [ MATIERE ]
    Cette simplification de la notation répond à toutes les contraintes sans perte sémantique.
    Tout à fait d’accord. On est en présence d’une ternaire et l’on ne peut pas passer au rasoir d’Ockham la CIF mise en oeuvre, et comme dirait Ted Codd, il n’y a rien qui ne soit pas essentiel dans cette représentation. Qui plus est, dans le cadre de son article de la journée d'étude organisée par le groupe de travail 135, toujours à la page 49, Y. Tabourier présente un exemple tout à fait similaire.
    (a) Faites simple, mais pas plus simple ! (A. Einstein)
    (b) Certes, E=mc², mais si on discute un peu, on peut l’avoir pour beaucoup moins cher... (G. Lacroix, « Les Euphorismes de Grégoire »)
    => La relativité n'existerait donc que relativement aux relativistes (Jean Eisenstaedt, « Einstein et la relativité générale »)

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  13. #13
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    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    Dans ces conditions, quelle peut être la vraie raison pour laquelle la dépendance fonctionnelle serait un cas particulier de relation binaire ?
    Je suis persuadé que cette phrase a un rapport direct avec la théorie mathématique des ensembles (il serait un peu long et surtout hors de propos de développer cet aspect ici). Ce qui est dommage, c'est qu'il n'y a aucune explication dans l'ouvrage lui-même, il faut probablement se reporter à la bibliographie en fin de chapitre (p. 163).

    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    il a été proposé de dédoubler la notion de CIF en "CIF" et "DF", ces dernières désignant les CIF instables : le Groupe de travail 135 a rejeté ce mélange d’aspects statiques et dynamiques, la question de la stabilité étant traitée à part [...]
    Je n'ai pas lu ce rapport du groupe de travail 135 mais il est clair que la raison du rejet du terme "DF", à savoir l'introduction de l'aspect dynamique dans un modèle statique, est tout à fait pertinente.


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  14. #14
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    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    Dans ces conditions, quelle peut être la vraie raison pour laquelle la dépendance fonctionnelle serait un cas particulier de relation binaire ?
    Je suis persuadé que cette phrase a un rapport direct avec la théorie mathématique des ensembles
    Avant de poursuivre, je cite D. Nanci (Ingénierie des systèmes d’information Merise 2e génération) :
    En mathématiques, la notion de dépendance fonctionnelle entre deux ensembles A et B exprime qu’à un élément a de A correspond au plus un élément b de B ; on note :
    A B
    [...] Dans le formalisme conceptuel de données de Merise, cette notion de dépendance fonctionnelle s’applique, entre autres, au sein d’une relation type entre deux ou plusieurs entités types de sa collection [...]
    D. Nanci écrit par ailleurs dans la FAQ Merise :
    Dépendance fonctionnnelle et CIF

    Dans Merise, ces deux termes recouvrent globalement la même notion. Le terme dépendance fonctionnelle fait référence à une notion mathématique entre ensembles.

    Pour en venir à ce que j’ai écrit et que vous citez, je pense qu’il y a matière à reformulation. En effet, on est en droit de considérer la DF merisienne comme un cas particulier de relation binaire, mais alors il faut avancer les raisons profondes motivant la nécessité, sinon l’utilité, de l’emploi de ce concept dans un MCD.

    Ainsi José Morejon (Principes et conception d’une base de données relationnelle, LES ÉDITIONS D’ORGANISATION) propose de remplacer le diagramme :



    Par le suivant :


    Et il écrit :
    Cette notion est très importante car outre qu’elle allège la représentation graphique, elle permet d’introduire une certaine orientation dans le schéma. En effet, la DF étant orientée, il est aisé de repérer les différentes références entre les entités, ainsi, dans l’exemple, il est facile de constater qu’une COMMANDE nécessite l’existence préalable du client.
    On est loin de la théorie des ensembles...
    Indépendamment de cette remarque, il eut été préférable que l’auteur produise un diagramme dans le style de D. Nanci qui écrit :
    Pour les dépendances fonctionnelles sur relation binaire, nous préférons, au graphisme général, "intégrer" la dépendance fonctionnelle à la relation en fléchant la patte la relation à l’entité cible.
    Ainsi, le premier des deux diagrammes ci-dessus deviendrait :



    Et les motifs invoqués par J. Morejon peuvent passer au fil du rasoir d'Ockham...

    Même chose quand il prétend transplanter dans le Modèle Relationnel de Données le caractère « faible » ou « fort » de la DF merisienne :
    Une contrainte de référence est FORTE si l’attribut clé étrangère ne peut pas prendre une valeur « nulle ».

    Une contrainte de référence est FAIBLE si l’attribut clé étrangère peut prendre une valeur « nulle ».
    Fallait oser ! Les adjectifs fort/faible n’existent pas dans le cadre de l’intégrité référentielle. Par ailleurs, si Codd a accepté il y a vingt ans qu’une clé étrangère (qui, en passant, n’est pas limitée à un attribut) soit marquée MISSING-BUT-APPLICABLE (mais pas MISSING-AND-INAPPLICABLE, sans objet pour faire court), aujourd’hui la théorie relationnelle interdit toute marque de ce genre (a fortiori la marque nulle).
    (a) Faites simple, mais pas plus simple ! (A. Einstein)
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  15. #15
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    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    Pour en venir à ce que j’ai écrit et que vous citez, je pense qu’il y a matière à reformulation. En effet, on est en droit de considérer la DF merisienne comme un cas particulier de relation binaire, mais alors il faut avancer les raisons profondes motivant la nécessité, sinon l’utilité, de l’emploi de ce concept dans un MCD.

    Ainsi José Morejon [...] écrit :
    Cette notion est très importante car outre qu’elle allège la représentation graphique, elle permet d’introduire une certaine orientation dans le schéma. En effet, la DF étant orientée, il est aisé de repérer les différentes références entre les entités, ainsi, dans l’exemple, il est facile de constater qu’une COMMANDE nécessite l’existence préalable du client.
    On est loin de la théorie des ensembles...
    Certes, mais les motivations de Morejon ne sont peut-être pas à prendre en compte puisqu'il n'est pas co-auteur de l'ouvrage dont nous parlons.

    Citation Envoyé par fsmrel Voir le message
    Indépendamment de cette remarque, il eut été préférable que l’auteur produise un diagramme dans le style de D. Nanci qui écrit :
    Pour les dépendances fonctionnelles sur relation binaire, nous préférons, au graphisme général, "intégrer" la dépendance fonctionnelle à la relation en fléchant la patte la relation à l’entité cible.
    Oui, Nanci représente la présence de la DF grâce à la flèche mais il ne l'exclut pas.


    Pour en revenir à la phrase "la dépendance fonctionnelle est un cas particulier de relation binaire", elle a peut-être été empruntée à la théorie relationnelle, au sein de laquelle elle a un sens plus compréhensible et immédiat. D'ailleurs, dans la bibliographie de la page 163, on trouve des références à, notamment, Fagin (Inclusion Dependencies and their Interaction with Functional Dependencies - 1984).
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  16. #16
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    Bonjour,


    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    [...]les motivations de Morejon ne sont peut-être pas à prendre en compte puisqu'il n'est pas co-auteur de l'ouvrage dont nous parlons.
    De mon côté, je pense que ça n'est pas inutile. En effet, ce qu’écrit Morejon au sujet de la dépendance fonctionnelle est une répétition fidèle de ce qu’a écrit TRC (alias Tardieu, Rochfeld, Colletti), avec un prolongement à disqualifier, car touchant à l'intégrité du Modèle Relationnel de Données (contraintes de référence faibles et fortes).

    D’un autre côté, vous avez cité le binôme de choc RM (alias Rochfeld, Morejon), auteur du 3e tome de la Méthode (La Méthode MERISE, Tome 3 Gamme opératoire) dont l’ouvrage dont nous parlons est le 1er tome : par association, du trio de mousquetaires j’ai fait un quatuor. M’en voudrez-vous ?


    Toujours concernant Morejon, à propos du diagramme que j’ai fourni dans ma précédente intervention :



    Je me rends compte que j’aurais pu fournir, en lieu et place, celui que vous proposez pour les ruches de Jérémy :
    ( Placer )--1,1----( Récolter )----0,n->[ Récolte ]
    mais certains retardataires auraient pu être choqués que Récolter soit une association-type entre une association-type et une entité-type. En tout cas, s’ils réfléchissent à cette représentation, peut-être en percevront-ils la pertinence et le pouvoir accru dans la modélisation (associations d’associations, spécialisation-généralisation des associations, etc.)


    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    Pour en revenir à la phrase "la dépendance fonctionnelle est un cas particulier de relation binaire", elle a peut-être été empruntée à la théorie relationnelle, au sein de laquelle elle a un sens plus compréhensible et immédiat.
    Cette phrase ne peut pas être empruntée à la théorie relationnelle. En effet, dans cette théorie :

    1) une relation binaire (au sens relationnel) est une relation dont l’en-tête ne comporte que deux attributs (en SQL on dirait il s’agit d’un schéma de table ne comportant que deux colonnes).

    2) Les dépendances fonctionnelles ne concernent que les attributs de l’en-tête d’une et une seule relvar (variable prenant des valeurs qui sont des relations) et leur objet est de permettre de prouver que cette relvar vérifie au moins la BCNF. A cet effet, elles sont régies par ce système fondamental de règles que l’on appelle les axiomes d’Armstrong et dont on ne trouve pas trace chez TRC. Bref, une DF relationnelle ne met jamais en jeu deux relvars.

    3) Le concept de relation (au sens Merise) ne fait pas partie de la théorie relationnelle. Ce type de relation y est certes implicitement présent, ne serait-ce que dans le cadre de l’intégrité référentielle ou à l’occasion d’une opération de jointure entre clé étrangère et clé candidate, mais son incorporation à la théorie conduirait à violer le principe d’essentialité cher à Ted Codd et subirait donc le fil du rasoir d’Ockham. De son côté, Codd a théorisé dans RM/T un modèle sémantique dont l'équivalent de la relation merisienne est l'entité-type associative (associative entity type), mais RM/T ne fait pas partie de la théorie relationnelle.

    Ainsi, on voit mal comment dans la théorie relationnelle la DF pourrait être un cas particulier de la relation binaire.


    Citation Envoyé par JPhi33 Voir le message
    D'ailleurs, dans la bibliographie de la page 163, on trouve des références à, notamment, Fagin (Inclusion Dependencies and their Interaction with Functional Dependencies - 1984).
    L’article que vous citez est d’une lecture ardue et requiert une connaissance très approfondie de la théorie relationnelle. Son propos déborde largement le cadre du rapport qui existe entre DF et relation binaire (au sens entité/relation). Même chose du reste pour l’autre référence faite par TRC à Fagin : A normal form for relational databases that is based on domains and keys.


    Incidemment, nous n’avons pas la même réimpression de l’ouvrage de TRC. Vous faites mention de la page 163, mais de mon côté, la bibliographie se trouve à la page 168 (je dispose de la réimpression de juin 1991).
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  17. #17
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    On rentre dans les méandre des DF là.
    Je vous laisse entre expert de haut vol moi je suis resté à terre. je pense avoir compris enfin les cardinalité mais pour ça j'attends un livre avec des exemples pour être sûr de moi.

  18. #18
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    Citation Envoyé par miltone Voir le message
    je pense avoir compris enfin les cardinalité mais pour ça j'attends un livre avec des exemples pour être sûr de moi.
    Lisez les écrits de Michel Diviné. Il y a aussi ceux de Cyril Gruau. Puis n'hésitez pas à poser vos questions au sujet de ce que vous estimerez être encore problématique.

    Bonne continuation.
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  19. #19
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    Aujourd'hui, on dispose de l’ouvrage remarquable de D. Nanci (RIP) et B Espinasse Ingénierie des systèmes d'information : Merise deuxième génération (4e édition, 2001), c’est l’ouvrage de référence. Concernant le MCD et le MLD, les chapitres à étudier sont le chapitre 7 (« Modélisation conceptuelle des données ») et le chapitre 13 (« Modélisation logique des données »).

    Y puiser sans modération.

     
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