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Actualités Discussion :

L'accord de 21 ans entre Google et Apple serait le « cœur » de l'affaire de monopole

  1. #241
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    Les informations [utiles] en ligne sont enfouies au fond d'un tas de verbiage et de bêtises pour que les sites Web puissent vendre plus de publicités
    Moi qui croyais que le nouveau style c'était de manquer de concision (et d'insérer des mots clés), alors que c'est juste pour laisser à la pub le temps de s'afficher et monter dans le référencement de google...

    Bientôt on va nous révéler que le délai de frappe de GPT c'est juste une pause scriptée pour laisser le temps de regarder la pub...

    Assez d'accord avec le chapeau de l'article sinon.

  2. #242
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    Tu as tout dit. L'article a tout dit.
    Goggle est devenu une grosse mer-e

  3. #243
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    Par défaut L'accord de 21 ans entre Google et Apple serait le « cœur » de l'affaire de monopole
    L'accord de 21 ans conclu à coups de milliards de dollars entre Google et Apple est le « cœur » de l'affaire de monopole sur les services Internet,
    selon le juge Amit Mehta

    Le ministère de la justice a appelé son dernier témoin cette semaine, mettant ainsi un point final à un procès antitrust retentissant portant sur le monopole présumé de Google dans le domaine de la recherche. Depuis le début du procès le 12 septembre, le juge Amit Mehta a entendu 29 témoins, dont des économistes de renom et des cadres supérieurs de Google, Apple, Microsoft, Samsung et d’autres entreprises technologiques partenaires ou rivales de Google. La plupart de ces témoignages sont restés confidentiels afin de protéger les secrets commerciaux des entreprises technologiques.

    Les témoins présentés par le ministère de la justice ont contribué à la constitution de son dossier contre Google, qui aurait payé des milliards pour des contrats par défaut avec des navigateurs et des fabricants de téléphones portables afin d’empêcher ses rivaux de collecter suffisamment de données pour se disputer les utilisateurs et les parts de marché. Selon le ministère de la justice, cette pratique porte préjudice aux consommateurs en empêchant l’innovation dans le domaine de la recherche. Les témoignages qui ont le plus intéressé Mehta sont probablement ceux qui ont mis en évidence les effets anticoncurrentiels présumés des contrats par défaut conclus par Google avec Apple.


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    « Aujourd'hui, des millions d'Américains dépendent d'Internet et des plateformes en ligne pour leur vie quotidienne », a déclaré le procureur général William Barr dans un communiqué. « La concurrence dans ce secteur est d'une importance vitale, c'est pourquoi la poursuite d'aujourd'hui contre Google pour violation des lois antitrust est une affaire de la plus haute importance à la fois pour le ministère de la Justice et pour le peuple américain », ajoute-t-il.

    Google aurait versé des milliards de dollars aux fabricants de smartphones pour être un moteur de recherche par défaut

    Dans la plainte, le ministère parle également des milliards de dollars que Google verse aux fabricants de smartphones tels qu'Apple, Samsung et d'autres pour être un moteur de recherche par défaut sur leurs appareils. « Certains de ces accords exigent également que les distributeurs prennent un ensemble d'applications Google, y compris ses applications de recherche, et les présentent sur des appareils dans des positions de premier ordre où les consommateurs sont les plus susceptibles de commencer leurs recherches sur Internet », indique la plainte.

    Les témoignages présentés par le ministère de la justice ont révélé qu’Apple hésitait initialement à définir un moteur de recherche par défaut et qu’elle a même envisagé de créer son propre moteur de recherche, mais uniquement si elle ne parvenait pas à conclure un accord intéressant de partage des revenus avec Google. Le ministère de la justice a fait valoir que l’accord conclu par Apple avec Google empêchait l’un de ses plus grands rivaux dans le secteur de la téléphonie mobile de concurrencer Google dans le domaine de la recherche. Les témoignages des concurrents de Google, qui ont affirmé que les contrats par défaut de Google rendaient la concurrence impossible, ont également étayé le dossier du ministère de la justice.

    Les témoins présentés par le ministère de la justice ont contribué à la constitution de son dossier contre Google, qui aurait payé des milliards pour des contrats par défaut avec des navigateurs et des fabricants de téléphones portables afin d'empêcher ses rivaux de collecter suffisamment de données pour se disputer les utilisateurs et les parts de marché. Selon le ministère de la justice, cette pratique porte préjudice aux consommateurs en empêchant l'innovation dans le domaine de la recherche et en mettant à mal la concurrence.

    Google et la concurrence

    Google est le leader incontesté du marché des services internet, avec six de ses services, Google Maps, YouTube, Chrome, Gmail, Search et Google Play, comptant plus d’un milliard d’utilisateurs chacun. Cependant, si vous cherchez une alternative à Google, il existe quelques noms qui se sont hissés à la hauteur du géant de l’internet.
    Les trois grands : Google, Bing et Yahoo représentent à eux trois 96 % du marché mondial des moteurs de recherche.

    Avec 92,96 % du marché mondial des moteurs de recherche, Google domine clairement le terrain et il ne s’agit pas d’un duopole mais d’un monopole en ce qui concerne la part de marché des moteurs de recherche. Bing est la société la plus proche de Google et représente 2,34 % des parts de marché des moteurs de recherche dans le monde.

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    Part de marché des moteurs de recherche en 2019

    Après Bing, Yahoo ! arrive en troisième position et représente 1,6 % de la part de marché des moteurs de recherche dans le monde. Yahoo ! était clairement en tête au début des années 1990 et 2000, mais il a rapidement décliné lorsque Google a gagné du terrain après avoir survécu à la bulle Internet grâce à des méthodes d’exploitation et des produits intelligents.

    DuckDuckGo est un moteur de recherche lancé en 2008 qui se veut l’« antigoogle » des moteurs de recherche. Depuis sa création, le site a connu une croissance constante, passant de quelques milliers de recherches par jour à 38 millions de recherches quotidiennes en 2018 1. Bien que DuckDuckGo ne soit pas aussi populaire que les autres moteurs de recherche mentionnés ci-dessus, il a acquis une base d’utilisateurs fidèles grâce à son engagement en matière de protection de la vie privée des utilisateurs.

    Le nombre d’utilisateurs en ligne qui ont abandonné Google au profit de DuckDuckGo augmente rapidement. Fondé en 2008, DuckDuckGo détient actuellement environ 2,5 % du marché de la recherche aux États-Unis, a déclaré son PDG Gabriel Weinberg, et effectue environ 100 millions de recherches par jour dans le monde. À titre de comparaison, Google effectue plusieurs milliards de recherches par jour. Le PDG de DuckDuckGo estime qu’il y a « trop d’étapes » à franchir pour quitter Google.

    Apple témoigne dans le procès antitrust US v. Google

    Le juge Amit Mehta a été particulièrement intéressé par les témoignages qui ont mis en évidence les effets anticoncurrentiels présumés des contrats par défaut conclus par Google avec Apple. Le mois dernier, Eddy Cue, vice-président senior des services d’Apple, a témoigné dans le procès antitrust historique US v. Google concernant les activités de recherche de Google. Cue est l’un des témoins les plus médiatisés de l’affaire jusqu’à présent, en partie parce que l’accord entre Google et Apple - qui fait de Google le moteur de recherche par défaut sur tous les appareils Apple et rapporte à Apple des milliards de dollars par an - est au cœur du procès intenté par le ministère américain de la justice à l’encontre de Google.

    Dans son témoignage, Cue a affirmé que Apple croit en la protection de la vie privée de ses utilisateurs, mais aussi en Google. La question de savoir si ces deux affirmations peuvent être simultanément vraies est devenue la question du jour. Apple est en procès à cause d’un accord appelé Information Services Agreement (ISA), qui fait du moteur de recherche de Google le moteur par défaut des produits Apple. L’ISA est en place depuis 2002, mais Cue était responsable de la négociation de son itération actuelle avec le PDG de Google, Sundar Pichai, en 2016. Dans son témoignage d’aujourd’hui, le ministère de la Justice a interrogé Cue sur les détails de l’accord.

    Cue est l’un des témoins les plus médiatisés de l’affaire jusqu’à présent, en partie parce que l’accord entre Google et Apple, qui fait de Google le moteur de recherche par défaut sur tous les appareils Apple et rapporte à Apple des milliards de dollars par an, est au cœur du procès intenté par le ministère américain de la justice à l’encontre de Google. Cue a affirmé qu’Apple croit en la protection de la vie privée de ses utilisateurs, mais aussi en Google.

    La question de savoir si ces deux affirmations peuvent être simultanément vraies est primordiale. Lorsque Cue a déclaré que la résolution de l’écran était épouvantable, il a suscité quelques rires dans une salle d’audience par ailleurs calme et silencieuse. Le juge Amit Mehta, qui présidait l’affaire, s’est penché dans son micro et a répondu : « Si Apple souhaite faire un don… ». Les rires ont été encore plus nombreux. Puis tout le monde s’est remis au travail.

    Lors d’un contre-interrogatoire par l’avocat de Google, John Schmidtlein, Cue a déclaré qu’à un moment donné, Apple autorisait Yahoo et Bing à envoyer des messages invitant les utilisateurs à remplacer Google par leur moteur de recherche par défaut. Cependant, Apple a mis fin à ces messages car ils rappelaient trop souvent les utilisateurs, a déclaré Cue. Malheureusement, Yahoo a abusé de ce privilège et nous avons donc supprimé cette fonctionnalité. En fait, il s’agissait d’un rappel constant pour le client, ce qui rendait l’expérience utilisateur horrible.

    Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a déclaré que l’affirmation de Google selon laquelle les utilisateurs de la recherche ont le choix est « bidon », tout en confirmant que les efforts déployés pour obtenir le statut de contrat par défaut pour Bing ont échoué, malgré la volonté de Microsoft d’essuyer des milliards de pertes. À un moment donné, Microsoft a même proposé de vendre Bing à Apple, mais ce dernier a rejeté l’offre, prétendument parce que l’accord qu’il avait avec Google était tout simplement trop bon pour être laissé tomber.

    Selon certains analystes, « le cœur » de l’affaire du ministère de la justice repose sur la question de savoir si le partenariat de 21 ans entre Google et Apple a conféré à Google des pouvoirs de monopole sur la recherche. On estime que Google a récemment versé à Apple jusqu’à 20 milliards de dollars par an pour maintenir ces contrats.

    Les personnes brillantes travaillant sans relâche seraient la clé du succès chez Google

    Le New York Times a surnommé Pandu Nayak, vice-président de Google chargé de la recherche, « le visage » de la défense de Google, à savoir que ce n'est pas l'accès de Google à davantage de données qui permet à Google de devancer ses concurrents dans le domaine de la recherche, mais « des personnes brillantes qui travaillent sans relâche à l'amélioration de ses produits ».

    Nayak a expliqué que Google a amélioré la qualité de ses recherches en investissant dans les développements de l'apprentissage automatique, de l'apprentissage profond, des transformateurs et des modèles de langage de grande taille. Nayak a rejoint Google après avoir travaillé pendant sept ans comme chercheur à la NASA sur des projets d'intelligence artificielle. Le chercheur en intelligence artificielle devenu vice-président de la recherche de Google a déclaré à Mehta que Google « appréciait vraiment » ses compétences, car chez Google, les « logiciels intelligents » sont prétendument plus importants pour l'innovation en matière de recherche que les quantités massives de données.

    Les innovations en matière de compréhension du langage sont devenues de plus en plus importantes pour les gains de qualité de la recherche, tandis que le volume même des requêtes de recherche est devenu moins important.

    Google prépare sa défense : des cadres supérieurs pourraient être appelés à témoigner

    À ce stade, on ne pourrait que spéculer sur la manière dont Google va préparer sa défense, mais il est probable que des cadres supérieurs seront appelés à témoigner. Selon certains analystes, Google devrait également mettre en avant les témoignages de certains des témoins du DOJ lors de l'élaboration de sa défense, y compris en faisant éventuellement référence au témoignage du cofondateur d'un ancien concurrent de Google appelé Neeva, Sridhar Ramaswamy, dans ses arguments finaux.

    Ramaswamy a déclaré qu'il suffisait à Neeva de gagner une part de marché de 2,5 % pour être en mesure de « fournir de manière rentable des résultats de recherche de haute qualité », mais que même cela n'était pas réalisable. Certains suggèrent que Google pourrait faire valoir que le fait que Neeva ait besoin d'une part de marché aussi faible pour devenir compétitif montre que « les concurrents n'ont pas besoin d'une grande part de marché pour fournir des résultats de recherche utiles et rivaliser avec Google ».

    Selon le Wall Street Journal, Google pourrait faire valoir que le témoignage du PDG de Microsoft, Satya Nadella, concernant les discussions sur Bing avec Apple, met en évidence une « théorie fondamentale » de la défense de Google : « Il existe d’autres acteurs puissants sur le marché de la recherche, mais Apple et d’autres élèvent Google parce que c’est tout simplement un meilleur produit ». Google soulignera probablement que l’argument de Nadella selon lequel Bing avait besoin du statut par défaut d’Apple pour améliorer la qualité de la recherche est la preuve que Bing était un produit inférieur, et que Google a dominé le marché de manière loyale en rivalisant en termes de qualité.

    Source : Ministère américain de la Justice

    Et vous ?

    Quels sont selon vous, les effets anticoncurrentiels présumés des contrats par défaut de Google ?

    Pourquoi les témoins présentés par le ministère de la Justice ont-ils affirmé que les contrats par défaut de Google rendaient impossible la concurrence ?

    À votre avis, Google mérite-t-il d'être l'application par défaut ou doit-il simplement payer pour l'être ?

    Google est-il vraiment le meilleur moteur de recherche ou est-il simplement celui qui fait les plus gros chèques ? Et si ces chèques disparaissaient, à quoi ressemblerait le marché des moteurs de recherche ?

    Êtes-vous d'avis que l'accord de 21 ans conclu entre Google et Apple ont empêché la concurrence ?

    Voir aussi :

    Apple et Google auraient conclu un accord, il y a 15 ans, pour contrôler Internet, le DoJ porte plainte, contre cet accord secret qui vaut des milliards de dollars pour les deux entreprises

    Apple défend l'accord Google Search devant le tribunal : « Il n'y avait pas d'alternative valable », faux, selon le PDG de DuckDuckGo qui estime qu'il y a « trop d'étapes » pour quitter Google
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  4. #244
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    Par défaut Google a payé 26 milliards de dollars pour devenir le moteur de recherche par défaut en 2021
    Google a payé 26 milliards de dollars pour devenir le moteur de recherche par défaut en 2021, Google déclare que ces accords étaient légaux et qu'elle investissait pour maintenir sa compétitivité.

    Google a payé 26,3 milliards de dollars à d'autres entreprises en 2021 pour s'assurer que son moteur de recherche soit l'option par défaut sur les navigateurs web et les téléphones portables, a déclaré un haut dirigeant de l'entreprise lors du procès antitrust du ministère de la justice, a rapporté Bloomberg News vendredi.

    Le montant des paiements effectués par Google pour le statut par défaut a plus que triplé depuis 2014, selon le cadre supérieur Prabhakar Raghavan, responsable de la recherche et de la publicité, ajoute le rapport. Le revenu de Google provenant de la publicité sur les recherches s'est élevé à 146,4 milliards de dollars en 2021, tandis que les paiements pour les paramètres par défaut ont constitué son coût le plus important, a déclaré Raghavan dans le rapport de Bloomberg.


    L'entreprise a fait valoir que les accords de partage des revenus étaient légaux et qu'elle avait investi pour maintenir la compétitivité de ses activités de recherche et de publicité. Elle a également fait valoir que si les utilisateurs ne sont pas satisfaits des paramétrages par défaut, ils peuvent changer de fournisseur de recherche, ce qu'ils font d'ailleurs.

    Google s'était opposé à la divulgation de ces chiffres, affirmant qu'ils nuiraient à la capacité de l'entreprise à négocier des contrats à l'avenir. Le juge Amit Mehta, qui supervise l'affaire, a décidé que les chiffre devaient être divulgués, ajoute le rapport.

    Source : Bloomberg News

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette défense de Google ?
    Selon vous, quels seraient les conclusions de ce procès ?

    Voir aussi :

    Google paie 18 à 20 milliards de dollars par an à Apple pour que son moteur de recherche reste dans l'iPhone

    Google paie 10 milliards de dollars par an pour conserver son monopole, selon le Département de la Justice des États-Unis

    L'accord de 21 ans conclu à coups de milliards de dollars entre Google et Apple est le « cœur » de l'affaire de monopole sur les services Internet, selon le juge Amit Mehta
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  5. #245
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Tim Cook : Apple n'est pas en situation de monopole puisqu'il vend moins que Samsung et Huawei,
    « Nous n’avons une position dominante sur aucun marché »
    Eh eh ...
    Il n'y a pas si longtemps ils prétendaient qu'ils pouvaient se permettre d'avoir des fiches d'alimentation pas comme celles de tout le monde, et maintenant ils ne sont pas en position dominante.

    Le vent a l'air d'avoir tourné.

    Le fait est que, allez savoir ce qui s'est passé, les politiques montrent moins d'empressement à faire comprendre que les électeurs, ils n'en ont rien à c...

    Peut-être l'avenir nous dira-t-il si il y a un piège.

  6. #246
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    Si Alphabet est prêt à payer aussi cher pour assurer sa position dominante, c'est que Alphabet gagne bien plus par ailleurs et aurait bien plus à perdre en prenant le risque de laisser prospérer d'autres acteurs.

    Le plus gros risque pour Alphabet serait de laisser Apple développer son propre moteur de recherche. Apple est assis sur une montagne de cash et pourrait devenir un rival dangereux.

    On comprend bien l'intérêt de Alphabet de payer Apple aussi cher depuis des années. Alphabet paie Apple pour éviter que Apple ne soit tenté de développer son propre moteur de recherche. Quand on regarde les chiffres, on voit que Alphabet finance la R&D de Apple chaque année !
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  7. #247
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    L'entreprise a fait valoir que les accords de partage des revenus étaient légaux et qu'elle avait investi pour maintenir la compétitivité de ses activités de recherche et de publicité.
    Il y a une compétitivité sur les recherches en ligne
    Si on veut une compétivité, au contraire, on laisse les concurrents prendre un peu de place. Là, ils sont quasiment absents.

    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Elle a également fait valoir que si les utilisateurs ne sont pas satisfaits des paramétrages par défaut, ils peuvent changer de fournisseur de recherche, ce qu'ils font d'ailleurs.
    Là c'est du vrai bullshit.

    On pourrait également répondre que si Google n'est pas sélectionné par défaut, les utilisateurs peuvent toujours le sélectionner.
    Mais on sait très bien que Tante Jeannine et Madame Michu ne va pas changer de navigateur par défaut parce qu'ils ne savent pas et parce que celui par défaut convient.

  8. #248
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    Par défaut Google accepte de payer 700 millions de dollars après un règlement antitrust avec les consommateurs
    Google accepte de payer 700 millions de dollars après un règlement antitrust avec les consommateurs et les États américains,
    et annonce des changements pour les développeurs et les utilisateurs

    Alphabet, la société mère de Google, a accepté de payer 700 millions de dollars pour mettre fin à une enquête menée par les États américains sur les pratiques anticoncurrentielles de sa plateforme Google Play. L’accord, annoncé le 18 décembre 2023, met fin à une plainte déposée en juillet 2021 par les procureurs généraux de ces États, qui accusaient Google d’abuser de sa position dominante sur le marché des applications mobiles.

    Alphabet Inc. paiera 700 millions de dollars et modifiera ses politiques sur Google Play pour régler les allégations selon lesquelles la boutique d'applications dominerait illégalement le marché des applications mobiles Android, résolvant ainsi les plaintes antitrust déposées par les procureurs généraux de quarante États ainsi que des consommateurs.

    L'accord divulgué dans un dossier judiciaire lundi appelle à des modifications des politiques de Google Play destinées à réduire les obstacles à la concurrence sur les marchés de la distribution d'applications et du traitement des paiements. Les poursuites regroupées devant un tribunal fédéral de Californie menaçaient des milliards de dollars de revenus générés par la vente et la distribution d'applications via Google Play.

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    À ce propos, Wilson White, vice-président de Google pour les affaires gouvernementales et les politiques publiques, a déclaré dans un communiqué :

    Android et Google Play ont continuellement évolué pour offrir plus de flexibilité et de choix en réponse aux commentaires des développeurs et des régulateurs, ainsi qu'à la concurrence intense d'Apple et des magasins d'applications dans l'écosystème ouvert d'Android. Nous l’avons démontré lors du récent procès et avons été déçus que le verdict ne reconnaisse pas le choix et la concurrence que permettent nos plateformes. Même si nous contestons ce verdict et que notre affaire avec Epic est loin d'être terminée, nous restons déterminés à améliorer continuellement Android et Google Play.

    Aujourd'hui, les détails d'un règlement conclu en septembre avec les procureurs généraux des États ont été rendus publics. Ce règlement s'appuie sur le choix et la flexibilité d'Android, maintient de solides protections de sécurité et conserve la capacité de Google à rivaliser avec d'autres fabricants de systèmes d'exploitation et à investir dans l'écosystème Android pour les utilisateurs et les développeurs. Nous sommes heureux de résoudre notre cas avec les États et d'avancer sur un règlement qui comprend :
    • Renforcer notre engagement en faveur du choix des magasins d'applications : nous avons toujours permis que des magasins d'applications alternatifs soient préchargés sur les appareils Android et que les utilisateurs puissent télécharger directement des magasins d'applications alternatifs. En fait, la plupart des appareils Android sont livrés avec au moins deux magasins d'applications préchargés. L'accord avec les procureurs généraux indique clairement que les OEM peuvent continuer à offrir aux utilisateurs des options prêtes à l'emploi pour utiliser Play ou une autre boutique d'applications. Nous avons récemment implémenté des fonctionnalités dans Android 14 qui permettront aux magasins d'applications tiers de fonctionner encore mieux pour les utilisateurs et permettront aux magasins d'applications tiers de mettre à jour les applications plus facilement.
    • Rationaliser le chargement latéral tout en donnant la priorité à la sécurité : contrairement à iOS, les utilisateurs d'Android ont la possibilité de charger des applications, ce qui signifie qu'ils peuvent télécharger directement à partir du site Web d'un développeur sans passer par une boutique d'applications comme Google Play. Même si nous maintenons qu'il est essentiel, pour nos efforts de sécurité, d'informer les utilisateurs que le chargement latéral sur mobile pourrait comporter des risques uniques, dans le cadre de notre règlement, nous simplifierons davantage le processus de chargement latéral et mettrons à jour le langage qui informe les utilisateurs de ces risques potentiels liés au téléchargement d'applications. directement depuis le Web pour la première fois.
    • Étendre la facturation au choix de l'utilisateur à un plus grand nombre de personnes : les développeurs d'applications et de jeux pourront mettre en œuvre une option de facturation alternative parallèlement au système de facturation de Google Play pour leurs utilisateurs américains, qui pourront ensuite choisir quelle option utiliser lors des achats intégrés. Nous testons la facturation au choix de l'utilisateur aux États-Unis depuis plus d'un an et allons désormais étendre davantage cette option.
    • Élargir la communication ouverte sur les prix : nous avons toujours offert aux développeurs davantage de moyens d'interagir avec leurs clients qu'iOS et d'autres systèmes d'exploitation. Par exemple, Google Play permet aux développeurs de communiquer librement avec leurs clients en dehors de l’application au sujet des offres d’abonnement ou des options moins coûteuses disponibles sur une boutique d’applications concurrente ou sur le site Web du développeur. Cette ouverture a stimulé la concurrence et profité aux consommateurs et aux développeurs. Dans le cadre de la facturation au choix de l'utilisateur, que nous élargissons avec l'annonce de règlement d'aujourd'hui, les développeurs peuvent également afficher différentes options de tarification dans l'application lorsqu'un utilisateur effectue un achat numérique.
    • Contribuer à un fonds de règlement : Google versera 630 millions de dollars dans un fonds de règlement qui sera distribué au bénéfice des consommateurs selon un plan approuvé par la Cour et 70 millions de dollars dans un fonds qui sera utilisé par les États.

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    Un système de paiement qui a été également attaqué par Epic Games

    Epic a poursuivi Google en 2020 après une bataille concernant les frais d'achat intégrés, affirmant que la boutique Google Play du système d'exploitation Android constituait un monopole illégal. Il souhaitait que Google facilite l’utilisation des magasins d’applications tiers, des applications téléchargées et des processeurs de paiement non Google – tandis que Google a déclaré que ses exigences nuiraient à la capacité d’Android à offrir une expérience utilisateur sécurisée et à rivaliser avec iOS d’Apple.

    Le 11 décembre, après seulement quelques heures de délibération, le jury a répondu à l'unanimité par l'affirmative à toutes les questions qui lui ont été posées : que Google détient un pouvoir monopolistique sur les marchés de la distribution d'applications Android et des services de facturation intégrés, que Google a fait des choses anticoncurrentielles sur ces marchés. Ils ont décidé que Google avait également un lien illégal entre sa boutique d'applications Google Play et ses services de paiement Google Play Billing, et que son accord de distribution, Project Hug, avec les développeurs de jeux et avec les OEM, était tous anticoncurrentiel.

    C’est une victoire historique, dans la mesure qu’Epic a perdu son combat contre Apple il y a deux ans lorsque la juge Yvonne Gonzalez Rogers a décidé que ce combat n’avait rien à voir avec les applications. Il faut rappeler qu'Epic a déposé une plainte antitrust similaire contre Apple en 2020, mais un juge américain s'est largement prononcé en faveur d'Apple en septembre 2021. Epic a alors demandé à la Cour suprême des États-Unis de relancer les principales réclamations dans l'affaire Apple, et Apple combat une partie d'une décision en faveur d'Epic qui nécessiterait des modifications des règles de l'App Store.

    Mais Epic contre Google s’est avéré être une affaire très différente. Elle reposait sur des accords secrets de partage de revenus entre Google, les fabricants de smartphones et les développeurs de grands jeux, des accords qui, pensaient des dirigeants de Google en interne, étaient conçus pour empêcher l'émergence de magasins d'applications rivaux. Cela montrait que Google avait spécifiquement peur d’Epic. Et tout a été décidé par un jury, contrairement pour le cas d'Apple où la décision est revenue à un juge.

    Attention, nous ne savons pas encore ce qu’Epic a réellement gagné – c’est au juge James Donato de décider quels pourraient être les recours appropriés. Epic n'a jamais poursuivi en justice pour dommages-intérêts ; il veut que le tribunal dise à Google que chaque développeur d’applications a toute liberté d’introduire ses propres magasins d’applications et ses propres systèmes de facturation sur Android, et nous ne savons pas encore comment ni même si le juge pourrait exaucer ces souhaits. Les deux parties rencontreront le juge Donato au cours de la deuxième semaine de janvier pour discuter des solutions possibles.

    Le juge Donato a déjà déclaré qu'il n'accepterait pas la demande supplémentaire d'Epic concernant une disposition anti-contournement « juste pour être sûr que Google ne puisse pas réintroduire les mêmes problèmes par le biais d'une solution créative alternative », comme l'a déclaré l'avocat principal d'Epic, Gary Bornstein, le 28 novembre.

    « Nous n'émettons pas d'injonctions de ne pas enfreindre la loi... si vous avez un problème, vous pouvez revenir », a déclaré Donato. Il a également déclaré qu'il n'avait pas l'intention de décider du pourcentage de frais que Google devrait facturer pour ses produits.

    Bien qu'Epic n'ait pas intenté de poursuite en dommages-intérêts, Tim Sweeney a suggéré qu'Epic pourrait gagner des centaines de millions, voire des milliards de dollars s'il n'avait pas à payer les frais de Google.


    Un recours collectif distinct de consommateurs au sujet des prix gonflés sur les applications Android

    Google a été accusé de gonfler les prix des applications Android en prélevant jusqu'à 30 % de commission sur les transactions Google Play. Les hausses étaient alors répercutées sur les consommateurs. L'entreprise n’a pas reconnue d’actes répréhensibles. Google versera 630 millions de dollars dans un fonds de règlement pour les consommateurs et 70 millions de dollars dans un fonds qui sera utilisé par les États, selon le règlement, qui nécessite encore l’approbation finale d’un juge.

    Le règlement indique que les consommateurs éligibles recevront au moins 2 $ et pourront obtenir des paiements supplémentaires en fonction de leurs dépenses sur Google Play entre le 16 août 2016 et le 30 septembre 2023.

    Les 50 États, le District de Columbia, Porto Rico et les Îles Vierges, ont rejoint le règlement.

    Le principal plaignant, l'Utah et d'autres États, ont annoncé le règlement en septembre, mais les conditions sont restées confidentielles avant le procès connexe de Google avec le fabricant de « Fortnite » Epic Games. La semaine dernière, un jury fédéral californien a convenu avec Epic que certaines parties de l’activité des applications de Google étaient anticoncurrentielles.

    Les procureurs des États ont déclaré dans leur dossier judiciaire que les conditions du règlement « offriront un soulagement significatif et durable aux consommateurs dans tout le pays ». Ils ont assuré « qu'aucun autre organisme antitrust américain n’a encore été en mesure d’obtenir des recours d’une telle ampleur auprès de Google » ou d’une autre plateforme numérique majeure.

    Google fait face à d'autres poursuites contestant ses pratiques de recherche et de publicité numérique. Il a nié tout acte répréhensible dans ces cas également.

    Source : Google

    Et vous ?

    Pensez-vous que l’accord entre Google et les États aux États-Unis est juste et suffisant pour rétablir la concurrence sur le marché des applications mobiles ?
    Quels sont les avantages et les inconvénients pour les utilisateurs et les développeurs de Google Play suite à cet accord ?
    Comment cet accord pourrait-il affecter les autres acteurs du secteur, tels que Apple, Amazon ou Samsung ?
    Quelle est votre opinion sur les autres enquêtes et poursuites dont Google fait l’objet pour ses pratiques anticoncurrentielles dans d’autres domaines ?
    Quelles sont les mesures que vous souhaiteriez voir prises par les autorités pour réguler les géants du numérique comme Google ?

    Voir aussi :

    La défaite judiciaire de Google face à Epic Games pourrait coûter des milliards, mais le résultat final n'interviendra pas avant des années
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    Par défaut Un document judiciaire révèle les raisons du rejet par Apple de l'offre de rachat de Microsoft Bing
    Un document judiciaire révèle les raisons du rejet par Apple de l'offre de rachat de Microsoft Bing,
    l'accord entre Google et Apple aurait entravé l'entrée de nouveaux concurrents sur le marché

    Un document judiciaire non scellé révèle que Microsoft a tenté en 2018 de vendre ou de créer une coentreprise pour Bing avec Apple, espérant devenir le moteur de recherche par défaut sur Safari. Cependant, Apple a rejeté l'offre, estimant que la qualité de recherche de Bing n'avait pas suffisamment progressé. Pendant le procès antitrust, des responsables d'Apple ont critiqué la qualité et l'investissement insuffisants de Microsoft dans Bing.

    Google a maintenu sa position dominante en versant des milliards à Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur Safari, contribuant à la barrière à l'entrée sur le marché de la recherche générale. Le document révèle également que Microsoft a investi près de 100 milliards de dollars dans Bing au cours des deux dernières décennies. L'accord sur Safari semble être un succès pour Apple, générant des revenus records, tandis que le procès antitrust du DOJ contre Google pourrait entraîner des conséquences importantes pour l'entreprise si le DOJ l'emporte.


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    D'après les documents déposés par Google après le procès antitrust intenté par le ministère américain de la Justice contre Microsoft, il ressort que, en 2018, Microsoft a suggéré à Apple une proposition importante : soit vendre Bing à Apple, soit établir une coentreprise liée à Bing.

    En 2020, alors que le ministère de la Justice (DOJ) examinait l'accord sur Safari dans le cadre d'une enquête antitrust, Microsoft a persisté dans ses efforts pour convaincre Apple de substituer Bing à Google en tant que moteur de recherche par défaut sur Safari. L'objectif était d'investir des milliards pour obtenir le contrôle de la recherche par défaut, avec l'espoir que cela renforcerait les performances de Bing et accroîtrait sa part de marché de 5 %. Toutefois, Google a vigoureusement défendu son statut par défaut, exprimant des inquiétudes quant à la perte potentielle de milliards, bien que le montant exact ait été occulté dans les documents du ministère de la Justice.

    En fin de compte, Microsoft s'est trouvé dans l'incapacité de surpasser Google, en partie en raison de certains aspects du moteur de recherche de Google qui sont élaborés sur une période de 13 mois de données, un volume que Bing mettrait plus de 17 ans à accumuler, selon les documents déposés par le ministère de la Justice. Similairement, Apple a abandonné ses propres initiatives visant à lancer un moteur de recherche concurrent, reconnaissant que cela nécessiterait des investissements à long terme sur plusieurs années. Pour Apple, maintenir l'accord sur Safari et continuer à percevoir des milliards de Google était manifestement la solution évidente.

    Le ministère de la Justice a avancé l'argument selon lequel l'accord évalué à 26 milliards de dollars entre Google et Apple en 2021 a contribué à ériger une « digue autour du monopole de Google », entravant toute entrée significative de nouveaux concurrents sur le marché de la recherche générale. Selon le ministère de la Justice, ce prétendu monopole a dissuadé Google d'améliorer la qualité de ses recherches, ne le faisant que lorsque des concurrents tels que Bing commençaient à gagner du terrain. Cela implique que, selon le ministère de la Justice, Google peut se permettre de maintenir des résultats de recherche plus lents et moins précis pendant des années sans perdre sa position dominante sur le marché.

    Les accords de partage des revenus de Google au cœur du procès antitrust : mythe ou réalité

    La mission de Google, qui vise à « organiser l'information mondiale et la rendre universellement accessible et utile », demeure un défi constant. Les preuves présentées lors du procès antitrust déposé par le ministère américain de la Justice attestent de l'engagement inébranlable de Google à améliorer la recherche en ligne, malgré une concurrence diversifiée. Fondée il y a plus de vingt-cinq ans dans un garage par des diplômés de Stanford, Google a surpassé des concurrents majeurs tels que Yahoo, AOL, Alta Vista et même Microsoft, en dépit des clauses contractuelles de préchargement de moteurs de recherche sur les ordinateurs Windows.

    La réussite de Google découle du talent, de l'ingéniosité et du dévouement de son vaste effectif d'informaticiens et d'ingénieurs, totalisant aujourd'hui plus de 15 000 docteurs. Les avancées significatives de Google dans les domaines des technologies de recherche d'informations et de l'intelligence artificielle, démontrées au fil des ans, ont considérablement amélioré la qualité des recherches et ont augmenté leur rendement, tout en restant gratuitement accessibles aux consommateurs.

    Les investissements massifs de Google dans des innovations telles qu'Android et Chrome ont également apporté des avantages proconcurrentiels substantiels, améliorant la qualité de recherche, le rendement de recherche et offrant des technologies supérieures à des coûts réduits pour les appareils mobiles. Les preuves indiquent clairement que Google est le moteur de recherche le plus populaire et de la plus haute qualité aux États-Unis, tout en soulignant la préférence écrasante de ses partenaires pour Google Search en tant que moteur de recherche par défaut.

    Cependant, les plaignants souhaitent que Google soit sanctionné pour ces accords de partage des revenus, une perspective contraire à la législation antitrust américaine. Cette approche vise à soutenir des moteurs de recherche concurrents de moindre envergure, malgré l'échec passé de ces concurrents à atteindre un tel succès, même avec des accords de préchargement ou des partenariats similaires. Les accords en question remontent aux premières versions de navigateurs tels que Safari d'Apple et Firefox de Mozilla, et ils sont monnaie courante dans l'industrie, notamment chez Microsoft avec ses accords de préchargement exclusifs sur les ordinateurs Windows.

    Les fabricants de téléphones ont établi des contrats stipulant l'utilisation exclusive d'un moteur de recherche par défaut sur leurs appareils, en échange d'une part des revenus publicitaires générés par les recherches effectuées sur ces appareils. Microsoft et Yahoo ont remporté certains de ces contrats il y a plusieurs années, y compris sur les appareils Android. Cependant, après avoir remporté ces marchés, leurs partenaires ont subi des pertes, car les consommateurs ont massivement adopté Google, entraînant une diminution des revenus pour les fabricants d'équipements et les opérateurs. Les critiques négatives des consommateurs et de la presse technologique ont également suivi.

    Comme ses concurrents, Google cherche à promouvoir son moteur de recherche et à le rendre facilement accessible aux consommateurs. L'occupation de la position par défaut sur un navigateur, un appareil mobile ou un ordinateur de bureau est considérée comme précieuse, car les moteurs de recherche sont prêts à payer pour ces positions afin de bénéficier d'une utilisation accrue et d'une promotion supplémentaire. Les plaintes des plaignants se concentrent principalement sur le montant global que Google verse à ses partenaires pour les navigateurs et Android, suggérant que cela constitue une preuve de préjudice pour la concurrence.

    Cependant, les preuves présentées au procès révèlent que les paiements de Google à ses partenaires reflètent la concurrence avec d'autres moteurs de recherche qui offrent également des incitations pour être le moteur par défaut. Ces paiements traduisent également la popularité exceptionnelle des appareils Apple et Android pour les recherches en ligne, ainsi que la valeur considérable des technologies publicitaires de recherche de Google pour les annonceurs. Les milliards versés annuellement par Google à ses partenaires illustrent un marché concurrentiel florissant, où la qualité des recherches et de la publicité s'est continuellement améliorée.

    Les complexités du marché des moteurs de recherche

    Les faits et témoignages présentés au procès soulignent que la réussite sur le marché et l'utilisation durable par les consommateurs ne sont pas garanties uniquement par les positions par défaut. Lorsqu'un moteur de recherche de moindre qualité est utilisé par défaut, de nombreux utilisateurs s'en détournent. Même lorsque l'utilisation par défaut est attribuée à un moteur de recherche, celui-ci doit rivaliser pour satisfaire les utilisateurs, et d'autres moteurs peuvent également rivaliser pour attirer des utilisateurs.

    Les preuves ont également montré que les utilisateurs effectuent des recherches par le biais de plusieurs points d'accès différents sur les appareils mobiles, démontrant que la concurrence entre les moteurs de recherche généraux ne se limite pas à la lutte pour le placement par défaut. Les accords de Google n'excluent pas les rivaux d'autres marchés allégués par les plaignants, et le comportement contesté par les plaignants a généré d'énormes avantages pour la concurrence et les consommateurs. Par exemple, Microsoft a tenté pendant des années de persuader Apple de choisir Bing comme moteur de recherche par défaut pour le navigateur Safari, mais à chaque évaluation, Apple a conclu que Google était le meilleur choix pour les utilisateurs de Safari. Cela illustre la nature compétitive du marché, où la réussite ne doit pas être entravée, et la concurrence demeure un élément central de la dynamique du secteur.

    Les fabricants et vendeurs de téléphones ont établi des accords stipulant l'utilisation exclusive d'un seul moteur de recherche par défaut sur leurs appareils, en échange d'une part des revenus publicitaires générés par ce moteur de recherche à partir des requêtes effectuées sur l'appareil. Microsoft et Yahoo ont remporté certains de ces contrats il y a de nombreuses années, notamment sur les appareils Android. Cependant, une fois ces marchés acquis, leurs partenaires ont subi des pertes, car les consommateurs ont massivement adopté Google, entraînant une diminution des revenus de recherche pour les équipementiers et les opérateurs, accompagnée de critiques négatives de la part des consommateurs et de la presse technologique.

    À l'image de ses concurrents, Google cherche à promouvoir son moteur de recherche et à le rendre facilement accessible aux consommateurs. Le fait d'occuper la position par défaut sur un navigateur, un appareil mobile ou un ordinateur de bureau est précieux, car les moteurs de recherche sont disposés à payer pour ces positions en raison de l'utilisation supplémentaire et de la promotion qui en découle. La plupart des plaintes des plaignants se concentrent sur le montant global que Google verse à ses partenaires pour les navigateurs et Android, suggérant que cela constitue une preuve de préjudice pour la concurrence.

    Les preuves présentées au procès révèlent que les plaignants se trompent : les montants versés par Google à ses partenaires reflètent la concurrence avec d'autres moteurs de recherche qui proposent également des paiements pour être le moteur par défaut. Plus important encore, ces paiements témoignent de la popularité exceptionnelle des appareils Apple et Android parmi les consommateurs, largement utilisés pour effectuer des recherches en ligne. De plus, les technologies de publicité par recherche de Google se sont avérées précieuses pour les annonceurs. Les milliards que Google verse annuellement à ses partenaires de recherche illustrent un marché concurrentiel florissant, où la qualité et le rendement des recherches et de la publicité sur les recherches s'améliorent continuellement, même pendant que les plaignants tentent en vain de prouver des violations de la législation antitrust.

    L'équilibre délicat entre accords par défaut et qualité de recherche

    Les faits et témoignages d'experts au cours du procès sont on ne peut plus clairs : les positions par défaut ne garantissent pas à elles seules le succès du marché ou une utilisation durable par les consommateurs. Lorsqu'un moteur de recherche de moindre qualité est utilisé par défaut, une grande partie des utilisateurs s'en détourne. Même lorsqu'un moteur de recherche obtient une position par défaut, il doit rivaliser pour satisfaire les utilisateurs, et d'autres moteurs peuvent rivaliser pour gagner des utilisateurs.

    Les preuves ont également montré que les utilisateurs effectuent leurs recherches via divers points d'accès sur les appareils mobiles, démontrant que la concurrence entre les moteurs de recherche généraux ne se limite pas à la lutte pour le placement par défaut. Les accords de Google n'excluent pas les rivaux de tout marché allégué par les plaignants, encore moins d'une part substantielle de ces marchés. Le comportement contesté par les plaignants a entraîné d'énormes avantages pour la concurrence et les consommateurs.

    Eddy Cue, le vice-président senior des services d'Apple et témoin clé du procès antitrust a témoigné dans l’affaire US v. Google, le procès antitrust historique concernant les activités de recherche de Google. Il a déclaré que l'accord de 2018 était insatisfaisant, soulignant dans les documents de Google que « la qualité de recherche de Microsoft, ainsi que leur investissement dans la recherche, ne présentaient pas de signification notable ». Il ajouta que tout était inférieur, que la qualité de recherche elle-même n'était pas à la hauteur, et que les niveaux d'investissement de Microsoft n'étaient pas comparables à ceux de Google ou même de Microsoft. De plus, il critiqua l'organisation publicitaire de Microsoft et la manière dont ils monétisaient leurs services, les qualifiant de peu satisfaisants.

    Cue avait deux messages à faire passer : Apple croit en la protection de la vie privée de ses utilisateurs, mais aussi en Google. La question de savoir si ces deux affirmations peuvent être simultanément vraies est devenue comme nous l’avons dit preccedemment la question du jour. « La résolution de cet écran est épouvantable, a-t-il déclaré. Vous devriez acheter un Mac. Cette remarque a suscité quelques rires dans une salle d'audience par ailleurs calme et silencieuse. Le juge Amit Mehta, qui présidait l'affaire, s'est penché dans son micro et a répondu : « Si Apple souhaite faire un don... ». Les rires ont été encore plus nombreux. Puis tout le monde s'est remis au travail.

    Meagan Bellshaw, avocate du ministère de la justice, a demandé à Cue s'il aurait renoncé à l'accord si les deux parties n'étaient pas parvenues à se mettre d'accord sur un chiffre de partage des revenus. Cue a répondu qu'il n'avait jamais envisagé cette option : « J'ai toujours pensé qu'il était dans l'intérêt de Google, et dans le nôtre, de conclure un accord. » Cue a également affirmé que l'accord était plus qu'une question d'économie et qu'Apple n'a jamais sérieusement envisagé de passer à un autre fournisseur ou de créer son propre produit de recherche. « Il est certain qu'il n'y avait pas d'alternative valable à Google à l'époque », a déclaré Cue. Il a ajouté qu'il n'y en avait toujours pas.

    Cette question, à savoir si Apple a choisi Google parce que c'était le choix le plus lucratif ou le meilleur produit, était un élément clé du témoignage de Cue et, en fait, un élément clé de l'ensemble du dossier du ministère de la justice contre Google.

    Le ministère de la Justice a appelé son dernier témoin en octobre de l'année dernière, mettant ainsi un point final à un procès antitrust retentissant portant sur le monopole présumé de Google dans le domaine de la recherche. Depuis le début du procès le 12 septembre, le juge Amit Mehta a entendu 29 témoins, dont des économistes de renom et des cadres supérieurs de Google, Apple, Microsoft, Samsung et d’autres entreprises technologiques partenaires ou rivales de Google. La plupart de ces témoignages sont restés confidentiels afin de protéger les secrets commerciaux des entreprises technologiques.

    Les témoins présentés par le ministère de la justice ont contribué à la constitution de son dossier contre Google, qui aurait payé des milliards pour des contrats par défaut avec des navigateurs et des fabricants de téléphones portables afin d’empêcher ses rivaux de collecter suffisamment de données pour se disputer les utilisateurs et les parts de marché. Selon le ministère de la justice, cette pratique porte préjudice aux consommateurs en empêchant l’innovation dans le domaine de la recherche. Les témoignages qui ont le plus intéressé Mehta sont probablement ceux qui ont mis en évidence les effets anticoncurrentiels présumés des contrats par défaut conclus par Google avec Apple.

    « Aujourd'hui, des millions d'Américains dépendent d'Internet et des plateformes en ligne pour leur vie quotidienne », a déclaré le procureur général William Barr dans un communiqué. « La concurrence dans ce secteur est d'une importance vitale, c'est pourquoi la poursuite d'aujourd'hui contre Google pour violation des lois antitrust est une affaire de la plus haute importance à la fois pour le ministère de la Justice et pour le peuple américain », ajoute-t-il.

    Pendant le procès antitrust, Sundar Pichai, PDG de Google, a expliqué que Google versait à Apple 36 % de ses revenus publicitaires issus de Safari pour maintenir son moteur de recherche en tant qu'option par défaut sur le navigateur d'Apple, soulignant que ces placements par défaut étaient extrêmement précieux. Pichai a déclaré : « Nous savons que définir notre moteur de recherche comme le choix par défaut entraînera une utilisation accrue de nos produits et services, en particulier de la recherche Google dans ce cas. Il y a donc une valeur évidente à cela, et c'est ce que nous recherchions ».


    L'épopée de Google et bing pour devenir le moteur de recherche par défaut

    Les preuves présentées au procès ont clairement montré que Microsoft a longtemps encouragé Apple à choisir Bing comme moteur de recherche par défaut pour le navigateur Safari. À chaque fois, Apple a soigneusement évalué la qualité de Bing par rapport à Google et a conclu que Google était le meilleur choix par défaut pour les utilisateurs de Safari. Cela illustre la nature compétitive du marché, où la réussite ne doit pas être entravée, et la concurrence reste un élément essentiel de la dynamique du secteur. On ne devrait pas entendre Microsoft se plaindre que Google a trop bien réussi, ni que Microsoft ne peut simplement pas investir pour améliorer la qualité de ses recherches jusqu'à ce qu'Apple remplace Google par Bing en tant que choix par défaut de Safari. De même, Mozilla évalue régulièrement si un autre moteur de recherche général serait un meilleur choix que Google pour son navigateur Firefox.

    Microsoft semblait espérer convaincre Apple de s'associer en affirmant que la qualité de recherche de Bing avait connu une nette amélioration. Cependant, l'accord proposé n'a pas évolué au-delà de la phase de discussion, Apple rejetant l'offre en 2018 après avoir conclu, selon les documents de Google, que la qualité de recherche de Bing n'avait pas progressé et que les affirmations de Microsoft sur l'amélioration de la qualité ne méritaient guère de crédibilité.

    En 2018, on estimait qu'Apple avait perçu entre 3 et 9 milliards de dollars grâce à son accord avec Google. Ces droits de licence ont contribué à financer les investissements d'Apple dans ses propres services, conduisant à son meilleur trimestre avec un chiffre d'affaires de 10 milliards de dollars. À cette époque, Tim Cook, PDG d'Apple, défendait l'accord Safari avec Google en soulignant qu'Apple choisissait le meilleur moteur de recherche pour offrir la meilleure expérience utilisateur, argument qui demeure la principale défense de Google contre les allégations de monopole.

    Selon Google, Microsoft n'a tout simplement pas réussi à investir et à innover dans le domaine de la recherche de la même manière que Google. « En résumé, Google a remporté la compétition pour devenir le moteur de recherche par défaut sur les navigateurs Safari et Firefox, uniquement en raison de la qualité supérieure de son produit et de sa monétisation », indique le mémoire de Google.

    L'accord sur Safari semble être bénéfique pour Apple, qui ne regrette probablement pas d'avoir refusé d'acheter Bing en 2018. Au premier trimestre 2024, Statista estime qu'Apple a généré 23 milliards de dollars de revenus de services, dépassant son trimestre record de 22 milliards de dollars à la fin de 2023.

    Sources : Google

    Et vous ?

    Quel est votre avissur le sujet ?

    En quoi le versement de milliards de dollars par Google à Apple pour être le moteur de recherche par défaut sur Safari a-t-il contribué à maintenir la position dominante de Google ?

    Dans quelle mesure les investissements de Microsoft de près de 100 milliards de dollars dans Bing au cours des deux dernières décennies ont-ils eu un impact sur la compétitivité de Bing par rapport à d'autres moteurs de recherche ?

    Êtes-vous d'accord avec l'évaluation du ministère de la Justice selon laquelle le prétendu monopole aurait dissuadé Google d'améliorer la qualité de ses services ?

    Voir aussi :

    Apple défend l'accord Google Search devant le tribunal : « Il n'y avait pas d'alternative valable »,faux, selon le PDG de DuckDuckGo qui estime qu'il y a « trop d'étapes » pour quitter Google

    L'accord de 21 ans conclu à coups de milliards de dollars entre Google et Apple est le « cœur » de l'affaire de monopole sur les services Internet, selon le juge Amit Mehta

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