pour ceux que ce thème intéresse, voir ce billet tout frais de Xavier Nopre http://xnopre.blogspot.fr/2013/11/de...un-metier.html - il est toujours passionné par le développement après 20 ans de pratique.
pour ceux que ce thème intéresse, voir ce billet tout frais de Xavier Nopre http://xnopre.blogspot.fr/2013/11/de...un-metier.html - il est toujours passionné par le développement après 20 ans de pratique.
Il y a une chose qui m’interpellera toujours quand on parle du «développeur», c’est la charge émotionnelle qu’on lui attache : la passion.
Je conçois de retrouver cette « passion » dans un cadre privé : le petit projet qu’on construit, les techno qu’on expérimente pour ce projet.
Par contre dans un travail je ne perçois pas cette « passion ». Non pas que je n’aime pas ce que je fais, mais parce que le contexte est différent.
Avant de continuer je pense qu’il est nécessaire de revenir sur le fait (trop souvent oublié) que la programmation (et plus généralement l’informatique) n’est qu’un MOYEN pas une fin en soit.
En d’autre terme, pour moi, l’informatique pour l’amour de l’informatique, la programmation pour l’amour de la programmation n’est qu’une passion vide si elle n’est pas connectée à une autre activité.
Cette autre activité dans un cadre privé nous pouvons la déterminé, dans le cadre d’un emploi nous ne le pouvons, elle nous est imposée.
Je conçois le métier de développeur comme une activé rationnelle.
Cette rationalité est utilisée par l’entreprise dont le but et de faire de l’argent.
C’est une réalité froide, « rationnelle » ou la « passion » tant vanter n’est utilisé qu’a fin d'augmenter la productivité de l’employer. Si on colle a un salarié le mot « passionné » c’est généralement pour traduire le fais qu’il fait +X heure / jours au delà de son contrat.
Le mot passion est sans doute trop fort sauf exceptions pour quelques uns. Ce n'est pas la même passion que pour quelqu'un qui a toujours voulu être cosmonaute.
N'empêche que de transformer les besoins de l'utilisateur en algorithmes et lignes de code pour un vrai besoin métier est pour moi vraiment plus intéressant que de coder chez soi.
Quand c'est sur des métiers de pointes oui c'est stimulants mais (je pense pas me trompé) dans les 90% restants c'est de l'applicatif de gestion et y a plus stimulant lol (même si ça reste intéressant mais pas de l'ordre de la passion).
Quand c'est de la créa' et pas de la TMA : s
J'ai un gros problème avec le métier : je ne suis motivé que par les projets intéressants !
J'ai bossé dans le développement web pour deux startups dans le domaine de la "consommation collaborative", et non seulement l'ambiance d'équipe était très bonne, mais les "produits" vendus l'étaient aussi. Au final je passais des heures à coder sans voir le temps passer.
Là, étant en fin de mission (pour cause de trésorerie trop short) je cherche à trouver ailleurs, et le seul projet que j'ai trouvé qui me ravive la flamme c'est de bosser pour une association qui édite un journal pour filer un coup de main à leur webmaster... bénévolement. En plus ils se servent de Drupal que je n'ai jamais utilisé, expérience bénéfique à tout le monde donc.
Par contre, toutes ces offres pour bosser dans les administrations, banques, industries pharmaceutiques, ESN, ça me déprime à un point pas possible !
Rien que de devoir faire une lettre de motivation pour postuler chez eux c'est un vrai supplice.
J'ai quelques amis qui bossent dans ce genre de boite et passent leurs journées sur Facebook pour se changer les idées tellement ils se font ch...
Bref, y a-t'il vraiment de la passion dans ce métier ou ne sommes-nous rien d'autre que des ouvriers de l'informatique, des tricards du code ?
Déjà faut définir ce qui est passionnant.
Il y a des personnes qui réussissent à relever des défis dès qu'on leur présente quelque chose. Ils arrivent toujours à trouver quelque chose à retoucher, que ce soit d'un point de vue purement technique, mais aussi organisationnel, processus, métier, etc.
Je vais dire que c'est assez identique : je suis également passionné par les projets intéressants, mais comme il y en a relativement peu... c'est surtout que vis-à-vis des tes critères, cela représente certainement un petit pourcentage et il faut creuser pour les avoir.
Un exemple assez récurrent par exemple (bien qu'il y a des gens sur le forum qui ont de parfaits contre-exemples) sont les maintenances. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de développeurs qui aiment mettre la main dans une merde dont ils ne sont pas responsables, encore pire quand c'est codé à la va-vite pour livrer le plus rapidement et mal voire pas documentés - surtout lorsqu'à la fac ou l'école d'ingénieur on fait 5 ans à faire du projet from scratch. Et évidemment on trouve très fréquemment des projets terminés, sûrement plus que des plate-forme en mode projet, donc il peut y avoir beaucoup d'insatisfaction.
ça c'est très intéressant comme remarque ! il est clair qu'après quelques années de dev j'ai aujourd'hui quelques projets dans les pattes et seulement 2 from scratsh...
Toute cette partie du métier qui consiste à ajouter/modifier/optimiser du code d'un autre n'est jamais mis au devant de la scène durant nos cursus , alors qu'il faut l'avouer, ça correspond à 90% de notre métier ! J'ai un stagiaire qui a mis 3semaines à intégrer qu'on devait coder selon la norme de l'entreprise... 3 semaines de boulot à reprendre sur l'indentation, la forme et le fond de l'architecture mise en place...
Depuis mes errances de jeunes diplômée, je suis pas mal revenue sur ma position de ce métier. J'ai choisi de bosser dans une PME qui a beaucoup grossit aujourd'hui. L'ambiance est différente, les tenues de projets aussi. La techno utilisée a beaucoup évoluée mais moi aussi j'ai beaucoup changé... Le jour ou le décalage sera trop grand alors je partirai...
Je crois que tout le monde intègre vite le fait qu'en entreprise on se farci toujours du code ultra-moisi, et que c'est pour ça qu'on nous a appelé...
Au delà de ça, c'est pas le code en lui-même qui me motive, mais le projet, le but de l'entreprise. Faire de l'appli de gestion pour une banque, ça me ferait chier à un point pas possible. Là, à aller filer un coup de main à un média associatif qui fait des reportages très intéressants sur des sujets de société, des spectacles, c'est tout de même plus passionnant. Je préfèrerais de loin faire dev au SMIC pour un projet que j'admine plutôt que me faire 3000 balles pour déprimer à gérer les caisses de Picsou...
Il y a je trouve énormément de cyniques sur le forum qui avouent clairement que pour eux il n'y rien à faire d'autre que prendre l'argent.
Après je comprend que dans certaines boites, entouré de requins, on soit obligé de se faire sa carapace. Ou que quand on a des bouches à nourrir on se préoccupe plus de la paye que de la passion qui nous a amené dans ce métier.
J'ai toujours bossé dans la banque. Par choix, pas vraiment, je m'explique.
Ayant toujours galéré pour trouver des stages (avec du recul, les conseils de mes profs de communication que j'appliquais à la lettre étaient de la merde) du coup j'étais obligé de taper dans le réseau, à l'époque on appelait ça encore du piston ^^ et je me suis retrouvé dans les banques.
Expérience que j'ai dû revendre pour trouver un taf (j'étais dans les systèmes embarqués et j'arrivais pas à trouver). Je suis donc rentré dans une Business Unit Banque / Finances / Assurances.
Je suis toujours très intéressé par les calculs théoriques, les actualisations, les taux, c'est un univers très riche. Et il faut dire tellement riche que je comprends quel est l'arbre des possibles pour optimiser les choses voire passer à côté de pas mal de choses. Evidemment la finalité est souvent rude : enrichir encore plus les riches.
Après dire si c'est l'expérience qui fait que j'ai cherché les points d'intérêt alors que je pourrai m'éclater plus encore autre part ^^ moi j'aimerai juste des fois dire à mes clients de se mettre en bermuda-chemise à fleurs, ça les détendra un peu et leur retirera le balai du heu... placard à balais :p
AAAAhhhhhh ..... la passion du métier (marrant ce terme). Il n'y a pas lieu d'être passionné (discours de commercial SSII), juste de faire un boulot et d'être payer. Lorsque tu confies ta vie : à un chirurgien pour une opération, un conducteur de tgv qui pilote des machines à 250 km/h, un secouriste qui saura te ranimer au bord d'une autoroute ...... (des centaines d'autres exemples comme ca), est ce que l'on leurs demande d'être passionnés par leurs métiers ? on leur demande juste d'être des professionnels (et pourtant leur responsabilités sont bien plus importantes que de pisser le petit bout de code de la mort/qui tue, que seuls les Mozart de l'informatique peuvent inventer). Je crois qu'il faut rester un peu sérieux.
Et pourtant, si a tout niveau de société les gens, prenez réellement plaisir à leur travail, tout le monde y gagnerais : ambiance générale moins morose, travail mieux fait, moins de dépressions, d'alcoolisme, de suicide, de sur poids (?).
Personnellement, je suis resté trop longtemps dans mon entreprise, par loyauté en partie, mais aujourd'hui je me rends compte de ma bourde, car elle ( l'entreprise) ne sera pas loyale avec moi le jour où je lui serait plus utile, moins productif ou autre. Toujours est-il qu'aujourd'hui je me fait chié comme un rat mort, le travail n'avance pas, les heures sont longues comme des jours sans pain, et je me retrouve dans une impasse ne sachant quoi faire.
Dans l'absolu c'est vrai, mais j'ai cette réaction par rapport à toutes les réponses qu'il y a eu ..... Souvent, tu entends parler 'd'aspirations .... d'envies .... , de projets de carrière .... ). En fait, cela ne m'étonne pas vraiment que le modèle SSII existe si ils trouvent ce genre d'interlocuteurs en face. Il suffit de passer des entretiens dans des entreprises utilisatrices pour te rendre compte rapidement qu'elles ne te parlent pas de ce genre de trucs (d'aspirations .... d'envies .... , de projets de carrière .... , de passions .... ). Elles veulent simplement des gens capables de travailler (en gros) et pour l'évolution .... "Bah, cela sera fonction des places qui se libèrent" il ne faut oublier que dans les vrais boites le système de hiérarchie est pyramidale .... . Et ce truc, d’espérer de la reconnaissance .... . tout cela me parait en fait un peu surréaliste .....
Après c'est une question de point de vue. J'imagine que la grande majorité des startups démarrent sur une perspective de passion, tout comme une grande majorité de grosses boites se basent sur une question de productivité. Les premiers commencent ensemble parce qu'ils ont un objectif commun (et non l'inverse), mais quand tu embauches de nouvelles personnes, celles-ci n'ont généralement pas ton objectif. Elles cherchent un boulot avant tout. Donc passion au rendez-vous au départ, mais après difficile de trouver des gens passionnés. Mais faut qu'on embauche, alors on prend un autre point de vue et, comme on applique de manière générale sans aller dans le cas par cas parce qu'on n'a pas le temps, on finit par donner l'image que y'a pas de passion dans la boite dès l'embauche, et après c'est un cercle vicieux.
Le pire, c'est que pour aimer ce qu'on fait, il faut avoir de quoi comparer. Si on n'a rien vécu de mauvais, on n'a pas de raison de penser que quelque chose est particulièrement bien. Les passionnés, en tant que personnes qui savent ce qu'ils veulent faire, sont probablement aussi des gens qui savent ce qu'ils ne veulent pas faire, et s'attachent à ce que ça s'applique.
+1, une boîte (quelque soit son type) c'est d'abord pour faire du cash. Espérer une "reconnaissance" c'est juste ce bercer de douces illusions...
Ce que je trouve extrêmement vicieux dans notre branche c'est l'incorporation d'un langage émotionnel ("passions") qui comme tu le dis n'est pas présent dans bien d'autre métiers. Cette introduction (je pense) n'est pas à chercher dans une culture "geek" de l'innovation (la bonne blague) mais dans une tentative de manipulation par l'égo.
Pour moi ils aiment prendre des passionné pour le leur capacité à travailler plus et en dehors du boulot
Bien d'accord avec toi. Je suis sidéré par le manque de maturité de certaines personnes sur ces forums. Les informaticiens sont simplement des gens interchangeables (hors compétences fonctionnelles spécifiques) avec des technologies interchangeables. Quand à la manipulation de l'ego, c'est tout à fait cela (Cela ressemble à des mauvaises pub qui datent d'une dizaine d'années). Essayer de faire croire à des gens qu'ils sont uniques alors qu'ils sont ......
Une entreprise cherche à faire du bénéfice, par définition. C'est son but et c'est la première chose qu'on apprend en entrepreneuriat. Mais ça c'est la théorie. En pratique, une entreprise est gérée par et pour des gens, qui travaillent dans un environnement socio-culturel complexe et doivent s'adapter en conséquence. S'ils veulent faire des bénéfices, il leur faudra s'arranger pour motiver leurs troupes, au même titre que satisfaire leur client. Tout va ensemble, il est rare de pouvoir améliorer l'un sans améliorer l'autre. Même si je regrette qu'on s'occupe du social pour favoriser le bénéfice et non l'inverse, il n'en reste pas moins qu'une entreprise qui en est dépourvue finie par perdre ses parts de marché.
Et oui, tout le monde est interchangeable, mais tout comme chacun est unique. Unique de par l'ensemble de vos propriétés, mais interchangeable de par les quelques propriétés que votre employeur considère. Le tout étant de trouver une entreprise qui considère les propriétés que vous voulez voir considérées. Ce n'est pas une question de maturité, mais de conviction. Ou sinon je veux bien rester un gamin toute ma vie si la maturité c'est dire amen à ce qu'on nous impose sans broncher. Si vous n'avez pas la foi en vos capacités ou l'énergie pour les faire valoir, libre à vous de ne pas le faire. Mais ça ne veut pas dire que tout le monde doit abandonner.
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