Reste que les considérations politiques pèsent très lourd dans une telle décision:
en 2000, l'ex-président irakien Saddam Hussein avait décidé de facturer son pétrole en euros, malgré la réticence des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Des politologues comme William Clark, de la John Hopkins University, y ont vu l'une des motivations de l'invasion militaire. A Washington, l'alarme était déclenchée, la question étant: qui sera le prochain? Déjà, la Jordanie s'était mise à traiter le brut avec l'Irak en euros. L'Iran a manifesté son intention de suivre le mouvement, de même que l'Algérie et la Libye. Près de la moitié des importations de ces trois pays viennent de la zone euro, principal partenaire commercial du Moyen-Orient, qui importe plus de la moitié du pétrole de l'OPEP.
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