du coup ai je encore le droit d'insulter Laetitia Avia de cannibal mangeuse de chauffeur de taxi ou bien developpez.com vas devoir supprimer ce message (objectif moins de 24H) ?
du coup ai je encore le droit d'insulter Laetitia Avia de cannibal mangeuse de chauffeur de taxi ou bien developpez.com vas devoir supprimer ce message (objectif moins de 24H) ?
"retirer les contenus « manifestement » illicites sous 24 heures"
Et donc ?
Sans jugement d'un juge dont c'est le travail ? A la petite volonté / discretion de la personne qui s'est sentie offensée ?
Allez hop, voici ce qui va se passer à terme:
- Interlocuteur 1: *fait une blague graveleuse et nulle*
- Interlocuteur 2: "oh t'es lourd avec tes blagues grasses"
- Interlocuteur 1:"non elles sont pas grasses et je suis pas lourd, tu m'offense, supprime tes propos sinon t'es soumis à l'amende"
...
Il n'y a plus qu'a signaler toutes les publications de LREM
Bonjour,
Que c'est un très mauvais texte .Que pensez-vous du texte adopté par le Sénat, après le retrait de certaines mesures ?
Absolument pas. On va surtout emmerder les associations , historiens , collectionneurs, reporteurs, modélistes qui font des prés ou de loin des thématiques historique sur la WWII. Ils / Elles seront considérés à tord comme ... des nazis !Pourra-t-il lutter efficacement contre la haine en ligne ? Dans quelle mesure ?
Quel saligot de nazi celui la ! Il a montré une photo de Berlin en 1945 ...
A ce petit jeu on peut fermer les musées, interdire les parutions de livres d'histoire, fermer les cinémas , interdire les emissions TV , décréter que la Normandie est une zone interdite car il y a trop de bunker au même titre que la côté d'Opale ...
Par contre certains pourront en profiter pour réécrire l'histoire de France , faire du négationnisme au nez et à la barde de l'état , pire avec sa complicité !
Allez y vous pouvez déposer auprès de la maréchaussée , si mes commentaires sont trop offensant pour vous.
Loi contre la haine en ligne : en commission mixte paritaire, le Sénat s'oppose au délit de « non-retrait »
des contenus signalés comme « manifestement illicites »
Le 20 mars 2019, une proposition de loi visant à lutter contre la haine sur internet a été déposée à l’Assemblée nationale. Cette initiative dresse le constat d’une « libération de la parole haineuse » sur internet, face à laquelle la réponse judiciaire s’avère le plus souvent démunie , tandis que les plateformes de réseaux sociaux s’abritent derrière la responsabilité limitée qui leur est conférée en la matière par le statut d’hébergeur.
La nouvelle loi française contre la haine en ligne vise les incitations à la haine, la violence, les discriminations, les injures à caractère raciste ou encore religieux. Une fois adoptée, elle bannira également les messages, vidéos ou images constituant des provocations à des actes de terrorisme, faisant l’apologie de tels actes ou comportant une atteinte à la dignité de la personne humaine. Sont visés aussi par cette loi les contenus constitutifs de harcèlement, proxénétisme ou pédopornographie.
En juillet 2019, les députés ont voté la proposition de loi (par 434 voix pour, 33 contre et 69 abstentions). La mesure phare, copiée sur le modèle allemand, fait obligation aux plateformes et moteurs de recherche (Facebook, Twitter, Google, etc.) de retirer les contenus « manifestement » illicites sous 24 heures, sous peine d'être condamnés à des amendes allant jusqu'à 1,25 million d'euros.
Réunis en commission des lois le 11 décembre, les sénateurs se sont opposés à deux dispositions du texte qu’ils ont jugées excessives et surtout irrespectueuses du droit. Il s’agit d’abord de la mesure selon laquelle les plateformes et moteurs de recherche auraient l’obligation de retirer les contenus « manifestement » illicites sous 24 heures. La loi a été adoptée sans cette mesure phare par les sénateurs, qui avaient pointé un risque de « surcensure » et la crainte que des contenus licites soient retirés « par excès de prudence ».
Les travaux en commission avaient aussi conduit à un amendement qui supprime l'obligation mise à la charge des plateformes d’empêcher, de façon générale et indiscriminée, la réapparition de contenus haineux illicites déjà retirés. Le texte voté hier reste relativement proche de celui issu des travaux de la commission des lois du Sénat, bien que quelques amendements aient été ajoutés à ceux adoptés en commission. Précisons qu'en novembre, la Commission européenne a fait des critiques contre la loi Avia.
La « trahison du Sénat », selon la Quadrature du Net
Après la décision du Sénat, la Quadrature du Net a parlé de « trahison du Sénat » :
« En apparence, la victoire de la semaine dernière est maintenue : la principale mesure de la loi, c’est-à-dire l’obligation pour les plateformes de retrait en 24 heures des contenus « haineux » qui leur sont notifiés, a disparu de l’article 1er du texte. Mais il s’agit d’une apparence bien trompeuse.
« Hier, cette obligation a refait son apparition sous une autre forme à l’article 2 : le défaut de retrait en 24 heures n’est plus une infraction pénale sanctionnée au cas par cas, mais les plateformes doivent déployer « les diligences proportionnées et nécessaires » pour y parvenir, sans quoi elles s’exposent à une amende administrative du CSA pouvant aller jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires.
« Contrairement au texte initial, l’obligation de retrait en 24 heures ne vise plus uniquement les grandes plateformes (qui ont plus de 5 millions d’utilisateurs par mois), mais n’importe quel hébergeur que le CSA considérera comme ayant « en France un rôle significatif […] en raison de l’importance de son activité et de la nature technique du service proposé ». Ainsi, le CSA pourra arbitrairement décider quels nouveaux acteurs devront respecter les nouvelles obligations pour lutter contre les contenus illicites. Et certaines de ces obligations seront directement définies par le CSA lui-même, sans débat démocratique.
« Les hébergeurs du Web décentralisé et non commercial, qui se trouveraient soumis au CSA en raison de leur succès, ne pourraient certainement pas tenir ces obligations, n’ayant pas les moyens des plateformes géantes. Ce nouveau texte est un signal sans nuance au Web libre et décentralisé : « cessez tous vos efforts, renoncez à votre cause et laissez régner les géants ! » Ces mêmes géants dont le modèle économique aggrave la haine sur Internet et que le Sénat vient de renforcer — à se demander quel est le véritable objectif de ce texte ».
Et de noter également « Une autre obligation adoptée hier va dans le même sens : celle de conserver les « contenus illicites retirés ou rendus inaccessibles à la suite d’une notification […] pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales », pour une durée à fixer par décret. Ici, tous les hébergeurs sont concernés, et plus seulement ceux désignés par le CSA. Une autre lourde contrainte technique qui freinera encore le développement d’alternatives aux GAFAM ».
La Commission mixte paritaire
Le 8 janvier 2020, la commission mixte paritaire (CMP) s'est réunie, sous la présidence de Philippe Bas, président de la commission des lois du Sénat, pour examiner les dispositions restant en discussion de la proposition de loi. Les députés et les sénateurs ont échoué ce mercredi à trouver un compromis pour permettre au texte d'être adopté. La cause ? L'une des mesures les plus controversées du texte, à savoir la mise en place d'un délit de « non-retrait » des contenus signalés comme « manifestement illicites » : une catégorie qui regroupe des contenus appelant à la haine ou à la violence, ou encore des insultes à caractère raciste ou religieux. S'il est fortement soutenu par les députés de la majorité, la mise en place de ce délit n'a pas le même écho chez les sénateurs. Ces derniers craignent en effet que les plateformes ne fassent du zèle pour éviter tout risque d'amende, au risque d'un excès de censure.
« Notre principale divergence avec les députés concerne l’article 1er [du texte présenté], qui crée un délit de "non retrait" en 24 heures des contenus haineux. Ce dispositif est juridiquement inabouti, contraire au droit européen et déséquilibré, au détriment de la liberté d’expression », a fait savoir le sénateur Christophe-André Frassa, rapporteur du texte au Sénat, dans un communiqué de presse diffusé ce jeudi.
Pour Philippe Bas, président de la commission des lois, « nous partageons l’objectif poursuivi par ce texte, lutter contre la diffusion de contenus haineux et illicites sur internet. C’est sur la manière de répondre au problème, sur les solutions concrètes, que nos approches divergent. Le Sénat a abordé l’examen de ce texte dans un esprit ouvert et constructif : en témoignent les nombreuses améliorations proposées en commission et en séance, émanant de quasiment tous les groupes politiques. Nous avons tenté de tenir la ligne de crête entre, d’une part, la protection des victimes de haine et, d’autre part, la protection de la liberté d’expression telle qu’elle est pratiquée dans notre pays ».
Interrogée par l'AFP, la députée LREM de Paris Laetitia Avia, à l'origine de la proposition de loi, a déploré un échec « regrettable », doublé d'un « gâchis ». Pour elle, la fin de non-recevoir transmise par les sénateurs s'impose comme une « occasion manquée de porter un message de fermeté vis-à-vis des plateformes et de soutien aux victimes ».
Le secrétaire d’État au Numérique, Cédric O, lui a fait écho en ces termes :
« À l'inverse du groupe LR de l'Assemblée nationale qui avait fait le choix de voter très largement le texte en juillet dernier, le groupe des Sénateurs Les Républicains a choisi de faire échouer les discussions de la commission mixte paritaire sur la PPL visant à lutter contre les contenus haineux sur internet. Je regrette profondément que des considérations purement politiciennes l'aient emporté sur la recherche d'une solution au fléau de la haine en ligne.
« Soucieux de l'équilibre de l'équilibre et de la solidité juridique du texte, le Gouvernement s'était pour autant déclaré ouvert à faire évoluer le texte pour intégrer de nombreuses préoccupations exprimées par le Sénat faisant notamment suite aux remarques de la Commission européenne.
« Les contradictions entre les arguments brandis par le groupe LR et le contenu de certains amendements (suppression des "faux comptes") démontrent que ce n'est pas tant la défense de la liberté d'expression qu'une manœuvre tactique qui a primé.
« Le gouvernement continuera à travailler avec l'Assemblée nationale pour bâtir un texte à la hauteur de l'enjeu et de l'urgence ».
Source : communiqué de presse secrétaire d’État au Numérique, Sénat amendement 46, Sénat amendement 12, Quadrature du Net
Voir aussi :
Ring d'Amazon a congédié des employés pour avoir regardé des vidéos de clients, la société l'a dit dans une lettre aux sénateurs
L'EFF appelle le comité judiciaire du Sénat US à prendre des décisions plus éclairées, suite à l'audience sur le chiffrement et « l'accès légal » aux dispositifs chiffrés
Le Sénat américain veut savoir si le chiffrement peut simultanément protéger les informations et les révéler à la demande
Une amande administrative ???
Mais ils sont complètement cons !
C'est à la Justice de sanctionner de telles choses, pas à une administration ! Où est le droit fondamental et inaliénable à un procès équitable dans lequel on pourra se défendre ?
Le CSA deviendrait alors un organe de censure étatique, en contradiction avec la liberté d'expression !
Si le CSA n'aime pas un de tes propos, faut que le site retire, sinon 4% du CA en amande. Mais on se marche sur la tête !
Va falloir faire gaffe à pas trop critiquer le CSA en ligne…
Si ça passe j'espère bien que ça ne passera pas le conseil constitutionnel ou sera cassé par l'UE…
Le Code Civil répond déjà à tous les cas. Il suffit de l'appliquer en ligne sous l'autorité d'un juge et tout le monde est content.
Quand on met en parallèle, cette histoire de la photo du président détournée en Pinochet, retirée de la toile par la police française ,avec pour motif: "propos raciste", le fait que M Cedric O voudrait voir un ministère de la propa... pardon, de l'information, et, en autre, cette lois"anti haine", cela pose quand mème question sur l'intention de nos dirigeants.....
Loi contre la haine en ligne : plusieurs organisations s'inquiètent quant au délit de « non-retrait » sous les 24 heures
des contenus signalés comme « manifestement illicites »
Le 8 janvier 2020, la commission mixte paritaire (CMP) s'est réunie, sous la présidence de Philippe Bas, président de la commission des lois du Sénat, pour examiner les dispositions restant en discussion de la proposition de loi. Les députés et les sénateurs ont échoué à trouver un compromis pour permettre au texte d'être adopté. La cause ? L'une des mesures les plus controversées du texte, à savoir la mise en place d'un délit de « non-retrait » des contenus signalés comme « manifestement illicites » : une catégorie qui regroupe des contenus appelant à la haine ou à la violence, ou encore des insultes à caractère raciste ou religieux. S'il est fortement soutenu par les députés de la majorité, la mise en place de ce délit n'a pas le même écho chez les sénateurs. Ces derniers craignent en effet que les plateformes ne fassent du zèle pour éviter tout risque d'amende, au risque d'un excès de censure.
« Notre principale divergence avec les députés concerne l’article 1er [du texte présenté], qui crée un délit de "non retrait" en 24 heures des contenus haineux. Ce dispositif est juridiquement inabouti, contraire au droit européen et déséquilibré, au détriment de la liberté d’expression », a fait savoir le sénateur Christophe-André Frassa, rapporteur du texte au Sénat, dans un communiqué de presse.
Pour Philippe Bas, président de la commission des lois, « nous partageons l’objectif poursuivi par ce texte, lutter contre la diffusion de contenus haineux et illicites sur internet. C’est sur la manière de répondre au problème, sur les solutions concrètes, que nos approches divergent. Le Sénat a abordé l’examen de ce texte dans un esprit ouvert et constructif : en témoignent les nombreuses améliorations proposées en commission et en séance, émanant de quasiment tous les groupes politiques. Nous avons tenté de tenir la ligne de crête entre, d’une part, la protection des victimes de haine et, d’autre part, la protection de la liberté d’expression telle qu’elle est pratiquée dans notre pays ».
Plusieurs organisations dénoncent un texte qui va finalement renforcer le rôle des plateformes
Encore une fois, cette demande de retrait sous 24h d'un contenu signalé comme manifestement illicite dérange. Dans une lettre ouverte adressée à la ministre de la Justice, elles ont déclaré :
« En tant que principaux représentants de la société civile numérique française, acteurs de la défense des droits et de la mobilisation citoyenne en ligne, nous partageons une profonde inquiétude quant aux risques que ferait encourir à nos droits et liberté fondamentaux la proposition de loi visant à lutter contre la haine sur internet, si elle imposait aux plateformes un délai de 24 heures pour décider du retrait des contenus qui leurs sont signalés. À l'occasion de sa nouvelle discussion au sein de l'Assemblée nationale, nous portons un appel fort à tenir compte, dans la version finale du texte, des alertes que chacune de nos organisations a pu individuellement ou collectivement porter.
« Les opérateurs de plateformes participent désormais grandement à la structuration de l'espace public en ligne. Engagés dans la préservation d'un espace en ligne libre et respectueux de nos valeurs démocratiques et de nos droits fondamentaux, nous partageons la nécessité de questionner le rôle des grandes plateformes dans la lutte contre les contenus haineux sur Internet. Paradoxalement, cette exigence se traduit, dans le texte discuté, par le renforcement du rôle de ces mêmes acteurs dans le contrôle de notre espace public au détriment du premier garant de nos libertés individuelles qu'est le juge. De plus, cette situation tend à renforcer une situation d'oligopole dans laquelle nous nous trouvons déjà par un encouragement à l'usage de solutions détenues par des acteurs aux ressources les plus grandes.
« En contournant les prérogatives du juge judiciaire, l'obligation des contenus haineux par les plateformes dans un délai de 24 heures porte atteinte aux garanties qui nous permettent aujourd'hui de préserver l'équilibre de nos droits et libertés fondamentaux. Au regard des dispositions du texte, les opérateurs de plateforme seront incités à opter pour de la censure afin d'éviter d'être sanctionnés. À ce titre, nous nous inquiétons du rôle confié à des dispositifs technologiques de filtrage automatisés, qui font encore preuve de limites techniques profondes dans leur capacité à modérer, y compris parmi ceux les plus avancés. Ces limites sont d'autant plus prégnantes en ce qui concerne les contenus haineux dont la caractérisation juridique est souvent complexe. Or le texte porte une acceptation particulièrement large de ces derniers.
« Au regard des conséquences sur notre société, et en premier lieu sur les victimes de ces atteintes à la dignité humaine, nous devons considérer avec gravité le phénomène de propagation de contenu haineux en ligne. Il est, à cet égard, primordial d'engager un plan ambitieux d'éducation au numérique. Par ailleurs, alors que la France entend jouer un rôle majeur dans la politique numérique future de l'Union européenne, il est essentiel que sa proposition visant à lutter contre la haine en ligne puisse se faire en adaptation avec le droit européen, au risque sinon de fragiliser nos dispositifs juridiques ainsi que de fragmenter toujours plus la stratégie numérique pour l'Europe et de mettre à mal son efficience. L'Union européenne se doit de rester au premier rang de de la défense de nos valeurs fondamentales dans le champ numérique, et la France se doit d'en demeurer le porte-voix ».
Cette lettre a été signée entre autres par l’Association des Avocats Conseils d'Entreprises, Change.org, Conseil National des Barreaux, Conseil National du Numérique, Fondation Internet Nouvelle Génération, Internet Sans Frontières, Internet Society France, La Quadrature du Net, la Ligue des Droits de l’Homme, Renaissance Numérique, le Syndicat des Avocats de France et Wikimédia France.
Une lettre qui fait écho aux propos de La Quadrature du Net
Notons que bien que La Quadrature du Net s'était réjouie de la disparition de cet article au Sénat, elle a noté qu'il s'agissait d'une apparence trompeuse
« Hier, cette obligation a refait son apparition sous une autre forme à l’article 2 : le défaut de retrait en 24 heures n’est plus une infraction pénale sanctionnée au cas par cas, mais les plateformes doivent déployer « les diligences proportionnées et nécessaires » pour y parvenir, sans quoi elles s’exposent à une amende administrative du CSA pouvant aller jusqu’à 4 % de leur chiffre d’affaires.
« Contrairement au texte initial, l’obligation de retrait en 24 heures ne vise plus uniquement les grandes plateformes (qui ont plus de 5 millions d’utilisateurs par mois), mais n’importe quel hébergeur que le CSA considérera comme ayant « en France un rôle significatif […] en raison de l’importance de son activité et de la nature technique du service proposé ». Ainsi, le CSA pourra arbitrairement décider quels nouveaux acteurs devront respecter les nouvelles obligations pour lutter contre les contenus illicites. Et certaines de ces obligations seront directement définies par le CSA lui-même, sans débat démocratique.
« Les hébergeurs du Web décentralisé et non commercial, qui se trouveraient soumis au CSA en raison de leur succès, ne pourraient certainement pas tenir ces obligations, n’ayant pas les moyens des plateformes géantes. Ce nouveau texte est un signal sans nuance au Web libre et décentralisé : « cessez tous vos efforts, renoncez à votre cause et laissez régner les géants ! » Ces mêmes géants dont le modèle économique aggrave la haine sur Internet et que le Sénat vient de renforcer — à se demander quel est le véritable objectif de ce texte ».
Et de noter également « Une autre obligation adoptée hier va dans le même sens : celle de conserver les « contenus illicites retirés ou rendus inaccessibles à la suite d’une notification […] pour les besoins de la recherche, de la constatation et de la poursuite des infractions pénales », pour une durée à fixer par décret. Ici, tous les hébergeurs sont concernés, et plus seulement ceux désignés par le CSA. Une autre lourde contrainte technique qui freinera encore le développement d’alternatives aux GAFAM ».
Source : lettre ouverte
La Dictature en Marche!
Si la définition de haineux se résume comme pour le CSA à "pas politiquement correct", wikipedia et d'autres encyclopédies ; les journaux en ligne devraient prendre garde car les faits sont souvent politiquement incorrects...
Est-ce Siri, Alexa ou l'avatar de google devront être branchés en permanence pour dénoncer toute déviance de la juste pensée du Parti du Bien ? Avant en URSS, on ne pouvait pas travailler en groupe sans avoir un responsable politique chargé de vérifier la conformité idéologique et "prendre le commandement politique" en cas de déviance. Au rythme ou la censure réflexe s'étend, ça pointe à l'horizon.
la solution me semble simple:
au lieu de "cracher sa haine" sur des sites français, on le fera sur des sites étranger francophone avec vpn étrangé. Comme sur developpez.ch ou sur developpez.quebec
la "haine" en ligne de toute manière est le dernier maillon de la chaîne de la haine, je doute que les gens devienne haineux juste en allant sur internet, la haine arrive dans la vrai vie...
parce que ces personnes n'arrive pas finir les fin de moins, souffre physiquement/mentalement dans leurs travail qu'ils devrons faire jusqu’à 64ans, parce que les horaires des services publique sont incompatible avec celle d'un salarié et qu'ils faut prendre 50 rendez vous avant d'avoirs tous les papiers bien remplie tellement c'est compliqué, ou encore que le carburant augmente pour sauver la planète. Que l'école ou l’hôpital du coin vas fermer car pas rentable, que tu n'arrive pas a trouver un médecin pour te prendre en rdv rapidement, ou encore allez la je me lâche car c'est une situation que j'ai connue personnellement l'année dernière : parce que le stade de foot de la commune c'est transformé en camp de réfugié improvisé et que en plus comme par hasard la commune enregistre un pic de cambriolage... ouais la je me lâche, je suis un mec haineux, raciste et facho.
un petit échantillon de problèmes réel qui peuvent donner la haine...
mais c'est évidement plus simple de dire que les Français sont sexiste, raciste et homophobe et qu'ils faut interdire tous message déviant sur le net...il ne faudrait d’ailleurs surtout pas critiquer le travail de Leaticia sur son compte Twitter, la pauvre elle croit que c'est de la haine envers les femmes et les noirs.
Dois je saisir en toute urgence le modérateur pour ce post non conforme à la loi?
Ah non pas encore, me souffle t on à l'oreillette, le décret d'application n'est pas encore sorti.
Bah 1984 quand tu nous tiens...
Cela me rappelle : "La délation sauvera la nation"
Plus sérieusement, il est toujours plus facile pour nos politiques d'obliger les autres à travailler que de travailler à trouver de vrais solutions aux problèmes.
Mais j'oubliais, comme dirait Einstein : "Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre."
Bonsoir,
Avant la haine, je dirais un palier intermédiaire. L'exaspération ...
Je prend l'exemple de la police sous pression perpétuelle depuis plusieurs . On "s'étonne" que la police est de plus en sur les dents ...
Forcement , il y a un grand n'importe quoi ambiant . Au bout d'un moment cela explose .
Faite le test :
Soyez sous pression.
De plus en plus forte.
La hiérarchie vous minore.
Cela pète une première.
On met cela sur le compte du "c'est passager".
Au deuxième coup quand cela pète encore, vous êtes tenu pour responsable , c'est de votre faute. Et étonnement tout le monde vous tourne le dos ...
En France on "s'étonne" que des corporations soit au bord de l'explosion ... Par dessus le marché en cas d'erreur le système se retourne bien contre vous et vous enfonce bien profond ... C'est vous le coupable et le coupable devient le victime ...
Je vais dise ce que je pense, c'est très mal sain. Faites vous justice vous même et couvrez vos arrières, vos aurez moins d'emmerde. Bien entendu c'est parfaitement illégal de se défendre.
Pauvre France ...
En toute honnêteté, je ne sais pas d'où elle vient.
Je l'ai peut être entendu lors d'un exposé sur la manipulation des peuples, mais bon il y a au moins vingt ans. Elle couvrait les différents régimes dictatoriaux avec leur propension à appeler leur population à la délation de tous ceux qui ne pensez pas politiquement correct pour le gouvernement.
Et malheureusement, je trouve que notre société s'y dirige de plus en plus...
Je la trouve très à propos.
C'est beau cette justification des violences policières qui durent depuis longtemps...
Ok ils sont sous pressions. OK ils pètent les plombs de manière passagère sous cette pression. Ok sa se comprend, mais pour autant ils ne sont pas victimes. Ils sont coupables.
Tout comme ceux qui jette des pavés ou des Molotov sur la police sont coupable, les policiers qui violente à tout va sans raison le sont.
Des deux coter y'a une pression et un ras le bol. Les deux coter subissent la violence aux quotidiens.
Mais la police est formé et ce doit d'être exemplaire si elle veut être respecter. Sinon au mieux elle sera moqué au pire elle sera crainte.
Aujourd'hui de plus en plus de monde ne vois plus la police comme une aide mais plutôt comme un danger. C'est malheureux mais c'est la faute à tous ses policiers qui ont mutilé ou tuer en étant protéger par leur hiérarchie et l'IGPN. C'est aussi la faute aux donneurs d'ordre qui provoque ses situations et qui sont constamment dans une stratégie d'affrontement... Et l'utilisation d'arme de guerre (LBD et grenade de désencerclement (Oui on balance de la TNT au milieux de la foule comme certain lance des pavées ! )) n'arrange rien à cette image.
Ou alors on excuse tous les crimes passionnel et on déclare le tueur victime de sa victime et on arrête de dire que ceux qui lance des pavées ou des molotovs sont de méchantes personnes et on va pouvoir commencer gaiement à ce lancer des grenade à la gueule en toute légalité.
C'est parfaitement légal de se défendre en France. Seulement il faut savoir ce que veut dire défendre.
Par exemple un mec te saute dessus à main nue, toi tu sort un flingue et tu le tue, ce n'est pas de la défense. A moins que le gars soit un pro des sports de combat et que ses poings soit reconnue comme arme létale.
De même que si un mec te braque avec un flingue, puis s'enfuie et que là tu lui tire dans le dos, t'es plus dans la défense (le mec s'enfuie il n'est plus un danger pour toi).
Par contre un gars t'attaque et tu réplique, là oui tu est en légitime défense. Et heureusement que c'est comme ça, sinon tu pourrais tirer sur sur n'importe qui au prétexte qu'il t'agresser.
Par contre entre attendre que la police fasse sont boulot ou retrouver les gars qui ont démolie ta bagnole pour te faire rembourser, un conseil, n'attendez rien de la police.
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