"Ce jour-là, nous avons affaire à un individu extrêmement violent qui participe à un attroupement avec des personnes dont le visage est dissimulé et des bouteilles en verre sont notamment jetées sur des forces de l'ordre, raconte Stanislas Gaudon sur notre antenne. Les policiers l'écartent du cœur de la manifestation et le mettent à l'écart, et le collègue se penche sur cet individu. Il voit qu'il est blessé, il lui dit : '
Montrez-moi votre plaie que je puisse la soigner. Dans le même temps, on vient d'appeler les sapeurs-pompiers. Et là, que se passe-t-il ? L'individu crache du sang au visage du collègue qui vient de relever sa visière."
Le Secrétaire administratif général d'Alliance explique ensuite que "le collègue a ensuite du sang dans la bouche". "Vous imaginez à ce moment-là ce qu'il se passe dans la tête du policier? Du sang sur le visage et dans la bouche? Et là, l'individu racle à nouveau sa gorge et dit : 'J'ai le sida, je vais te crever!" Voilà comment ça s'est passé."
Stanislas Gaudon poursuit : "
A ce moment, le collègue met effectivement une gifle pour éviter qu'il prenne de nouveau un crachat de sang. A l'issue de cette gifle, l'individu continue à être extrêmement violent avec les pieds en l'air, à tenter de se rebeller. Et là,
le collègue porte effectivement un coup de poing au thorax pour le faire cesser, pour éviter qu'à nouveau il crache au visage le sang notamment. Là, évidemment, les collègues viennent prêter main-forte et là seulement, est procédé au
menottage de l'individu. Il est mis assis, et mis à disposition des sapeurs-pompiers pour qu'il soit procédé aux examens médicaux".
Selon Stanislas Gaudon, le policier filmé en train de porter les coups est "très affecté psychologiquement". "
Il voulait porter secours et il se retrouve en trithérapie. Il se retrouve avec des semaines d'examens et des effets secondaires notamment sur les médicaments", ajoute-t-il déplorant par ailleurs que depuis deux jours "on ait jeté les policiers à la vindicte populaire".
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