Voici un retour pour ceux que la question intéresse.
Jusqu'à présent, j'avais vérifié la validité des images en tentant de les monter sur un système Linux, ou de les ouvrir depuis un gestionnaire d'archive sous Windows. Très souvent cela échouait, et me laissait croire à un problème lors de la phase de copie du système dans le fichier image en raison d'écritures intempestives liées à des services fonctionnant en tâche de fond.
J'ai donc exploré la piste d'arrêt des services avant copie, puis redémarrage des services après, et je suis arrivé au même constat.
J'ai donc refait des tests plus approfondis en allant jusqu'à la reconstruction de l'image sur une autre carte SD pour en vérifier la validité. Et là je me suis aperçu que toutes les images faites en test, même sans arrêt des services, étaient valides.
Réaliser une image par la commande dd qui fait une copie bit à bit est fiable, même à chaud. Mais cela semble présenter un inconvénient par rapport aux méthodes mixtes (copie bit à bit des seuls secteurs système et ensuite copie des fichiers) utilisées par d'autres outils :
- les gestionnaires d'archive échouent souvent à ouvrir de telles images ;
- le montage de l'image sous Linux est plus délicat, mais peut quand même se faire.
Pour réussir un montage sous Linux, il faut procéder de la manière suivante:
On affiche les partitions contenues dans l'image
On note la valeur start (ou départ) de celle des 2 partitions que l'on veut monter
On calcule l'offset par
offset = valeur du start x 512
On crée un répertoire de montage
sudo mkdir /media/mapartition
La commande habituelle
mount -o loop,ro,offset=xxxxx monfichier.img /media/mapartition/
échoue, mais on peut réussir le montage en utilisant l'option supplémentaire norecovery ou noload
mount -o loop,ro,norecovery,offset=xxxxx monfichier.img /media/mapartition/
ou
mount -o loop,ro,noload,offset=xxxxxx monfichier.img /media/mapartition/
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