Il n ' y en a aucune , mais OpenJDK est la version de référence à Java
Il n ' y en a aucune , mais OpenJDK est la version de référence à Java
Du coup, comment une version OpenJDK se transforme en version Oracle ?
Parce qu'à ce compte, je vous fais aussi une version grunt2000 si vous voulez : s'il suffit de copier le binaire sur son site web.
D'où vient que c'est Oracle qui semble décider de ce qui sera implémenté dans Java, alors que ça devrait être du coup, si c'est OpenJDK le chef de file, et pourquoi les gens iraient chez Oracle acheter un JDK du coup, s'il est à l'exact identique de l'autre ?
L'OpenJDK c'est la version de référence (depuis je ne sais plus quelle version).
La version d'Oracle n'est juste qu'une des implémentations parmi d'autre (comme IBM).
Rien n'a vraiment changé de ce côté là. C'était déjà comme cela avant.
Ce qui a changé c'est que desormais le JDK d'Oracle est soumis à un accord commercial.
En clair il n'est plus gratuit... Contrairement à l'OpenJDK.
Bref pour continuer à l'utiliser gratuitement c'est par ici :
https://jdk.java.net/11/
Juste pour que je comprenne bien, parce que ça ne m'est pas clair : pareil mais implémentation différente ?
Est-ce que la situation est celle-ci :
Oracle OpenJDK Classes Mêmes CRC que OpenJDK Mêmes CRC que Oracle Exécutables java.exe et javac.exe même taille et CRC/SHA-1/MD5... que OpenJDK java.exe et javac.exe même taille et CRC/SHA-1/MD5... que Oracle
Ou bien :
Les classes distribuées et les exécutables distribués peuvent différer binairement
et alors : comment précisément ?
Andrew Haley de Red Hat donne son avis sur l’avenir d’OpenJDK, l’implémentation libre de Java SE,
après la décision d’Oracle de livrer JDK 11 sous licence commerciale
Oracle a annoncé, depuis quelques jours, la sortie de la version 11 de sa plateforme Java SE composée de JSR (définissant les spécifications de Java), JDK (comprenant les bibliothèques logicielles de Java) et JRE (l’environnement d’exécution de Java également inclus dans JDK). Au-delà des améliorations techniques et autres nouvelles fonctionnalités introduites dans cette version de Java 11, la nouvelle version de la plateforme Java SE, annoncée avec un support LTS (un support à long terme), sera livrée avec une version commerciale de JDK 11.
Cette résultante est la conséquence des décisions d’Oracle annoncées en juin dernier et introduisant un modèle d’abonnement à la plateforme Java SE afin que les utilisateurs puissent bénéficier d’un support des ingénieurs d’Oracle pour cette plateforme. Selon les termes de licence d’Oracle, cet abonnement fournit aux entreprises des fonctionnalités et des outils commerciaux tels que Java Advanced Management Console pour identifier, gérer et ajuster l’utilisation du bureau Java SE en entreprise. Il inclut également le support Oracle Premier pour les versions actuelles et versions précédentes de Java SE.
Pour résumer, l’argument présenté par Oracle pour soutenir cette décision est que « les entreprises veulent une totale flexibilité quant au moment et à la manière dont elles mettent à jour leurs applications de production ». Cet abonnement serait donc un support complémentaire aux options gratuites utilisées par les entreprises pour gérer leurs outils Java. À ce sujet, l’entreprise explique que « l’abonnement Java SE complète les versions gratuites et continues de Java SE et la gestion de l’écosystème OpenJDK dans lequel Oracle produit maintenant des binaires Open Source OpenJDK, permettant ainsi aux développeurs et aux entreprises de ne pas avoir besoin d’un support commercial ou d’outils de gestion d’entreprise ».
Malgré ces propos qui se veulent rassurants, Andrew Haley, ingénieur en chef de la plateforme Java chez Red Hat, a tenu à préciser de manière claire et nette qu’Oracle ne fournirait plus de binaires gratuits de JDK après une période de six mois. Et les ingénieurs de l’entreprise n’écriront plus de correctifs pour les bogues OpenJDK après cette période.
Voyant des craintes s’élever au sein de la communauté Java à la suite de ces changements, Andrew Haley encourage la communauté à être optimiste et explique dans un billet de blog comment OpenJDK pourrait toujours évoluer sans le concours des ingénieurs d’oracle. À noter qu’OpenJDK est l’implémentation libre (sous licence GPL) de la plateforme Java SE d’Oracle. Elle se compose de plusieurs contributeurs dont Oracle, Red Hat, Azul Systems, SAP SE, IBM, Apple pour ne citer que ceux-là.
Selon le modèle de fonctionnement établi autour d’OpenJDK, les organisations collaborent pour résoudre les bogues critiques et les vulnérabilités de sécurité et publient les correctifs à intervalles réguliers. Pour Andrew Haley, qui assure actuellement la direction des projets de mise à jour de JDK 8 et 11, ce mode de fonctionnement ne devrait pas changer pour OpenJDK 8 et OpenJDK 11, même sans le concours des ingénieurs d’Oracle. Cela sous-entend qu’OpenJDK 8 qui bénéficie d’un support LTS jusqu’en 2023 et OpenJDK 11 au-delà de cette date recevront leurs mises à jour régulières comme prévu. Et pour encore rassurer la communauté sur le fait qu’OpenJDK survivra sans Oracle, Haley annonce, qu’en plus des personnes et organisations qui aident actuellement à la sortie des mises à jour d’OpenJDK, de nouvelles organisations, y compris Amazon Web Services, sont prêtes à apporter leur soutien au projet.
Avec le retrait du support d’Oracle dans l’implémentation des mises à jour d’OpenJDK, une question qui se pose fréquemment est celle de savoir comment les utilisateurs obtiendront des téléchargements gratuits de binaires OpenJDK compilés, par opposition au code source fourni par OpenJDK. Selon Haley, le projet de mises à jour OpenJDK lui-même devrait s’engager à fournir des fichiers binaires lors de la publication des versions. Mais si vous utilisez des distributions Linux, l’ingénieur en chef de Red Hat suggère d’utiliser les paquets OpenJDK fournis par le système et son gestionnaire de packages.
Pour les binaires OpenJDK de Windows et Mac OS, il incombera aux projets de mises à jour OpenJDK de décider comment et où construire les fichiers binaires. Cela dit, Haley déclare que son « équipe Red Hat est heureuse de s’engager à fournir des téléchargements Windows et Linux régulièrement mis à jour, testés (et en particulier par TCK'd) ». Mais Haley souligne qu’ils auront probablement besoin d’aide pour la construction et les tests sur Macintosh.
Enfin, Haley termine son propos en reconnaissant que l’absence du soutien des ingénieurs d’Oracle constituera un défi pour la communauté Java. Mais pour lui, ce défi devrait permettre à la communauté de prouver qu’elle peut toujours tenir sans cette entreprise. Un appel est donc lancé aux contributeurs pour assurer la pérennité d’OpenJDK.
Source : Java SE Roadmap, Red Hat
Et vous ?
Quel est votre avis sur le retrait du support d’Oracle pour OpenJDK ?
Êtes-vous rassuré par les déclarations de Haley quant à l’avenir du projet OpenJDK ?
Pensez-vous qu’OpenJDK pourra tenir sans le soutien des ingénieurs Oracle ?
Voir aussi
Java SE : Oracle soumet l’utilisation des fonctionnalités commerciales à une souscription mensuelle, la licence permanente n’est plus d’actualité
Oracle annonce des changements pour Java SE : deux versions par an, licence GPL, des fonctionnalités commerciales du JDK d’Oracle en open source
Oracle envisage de transférer le développement de Java EE à une fondation open source, une preuve de l’abandon de la plateforme
Java SE 8 : les mises à jour publiques seront disponibles jusqu’à décembre 2020 minimum pour les fonctionnalités non commerciales
Oracle annonce la disponibilité générale de Java EE 8, le développement de la plateforme sera désormais géré par la Fondation Eclipse
Bonjour
J'appelle cela une liberation. Pour être franc et avoir été pendant longtemps un codeur Java, la nouvelle de l'acquisition de Java par Oracle m'a été désagréable et les évènements consequents ne m'ont pas rassurés. On savait qu'Oracle essaierait de tirer le maximum de bénéfices.Enfin, Haley termine son propos en reconnaissant que l’absence du soutien des ingénieurs d’Oracle constituera un défi pour la communauté Java. Mais pour lui, ce défi devrait permettre à la communauté de prouver qu’elle peut toujours tenir sans cette entreprise. Un appel est donc lancé aux contributeurs pour assurer la pérennité d’OpenJDK.
Là, je vois une prise de conscience et un appel à ce que Java soit clairement du domaine libre. En gros, OpenJDK serait la base et norme, Oracle peut faire ce qu'il veut autour de cette base.
@++
On supprime on supprime... mais est-ce qu'au moins ça baisse en taille?
Je reviens sur le problème des modules.
Je suis passé sur le JDK 10 il y a quelques mois. Et je lance Geoserver sur mon poste.
D'après les solutions que l'on trouve sur Internet sur ce sujet, il faut rajouter à la ligne de commande la directive :
Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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6 SEVEN@SEVEN-PC MINGW64 /c/Outils/Programmation/geoserver-2.13.2/bin $ sh startup.sh GEOSERVER DATA DIR is F:\data\dev-compte-france\geoserver_data_dir [...] 29 sept. 06:05:48 ERROR [context.ContextLoader] - Context initialization failed org.springframework.beans.factory.BeanCreationException: Error creating bean with name 'KMLEncoder': Failed to introspect bean class [org.geoserver.kml.KMLEncoder] for lookup method metadata: could not find class that it depends on; nested exception is java.lang.NoClassDefFoundError: javax/xml/bind/JAXBException
--add-modules java.xml.bind
Alors, je force le trait exprès pour exagérer mais j'ai fait l'essai et bien sûr ceci ne fonctionne pas :
Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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2 sh startup.sh --add-modules java.xml.bind sh startup.sh -D--add-modules java.xml.bind
Il faut lire le contenu du script startup.sh livré par Geotools :
Là, on peut observer qu'en définissant à l'extérieur la variable d'environnement :
Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part
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82 #!/bin/sh # ----------------------------------------------------------------------------- # Start Script for GEOSERVER # # $Id$ # ----------------------------------------------------------------------------- # Guard against misconfigured JAVA_HOME if [ ! -z "$JAVA_HOME" -a ! -x "$JAVA_HOME"/bin/java ]; then echo "The JAVA_HOME environment variable is set but JAVA_HOME/bin/java" echo "is missing or not executable:" echo " JAVA_HOME=$JAVA_HOME" echo "Please either set JAVA_HOME so that the Java runtime is JAVA_HOME/bin/java" echo "or unset JAVA_HOME to use the Java runtime on the PATH." exit 1 fi # Find java from JAVA_HOME or PATH if [ ! -z "$JAVA_HOME" ]; then _RUNJAVA="$JAVA_HOME"/bin/java elif [ ! -z "$(which java)" ]; then _RUNJAVA=java else echo "A Java runtime (java) was not found in JAVA_HOME/bin or on the PATH." echo "Please either set the JAVA_HOME environment variable so that the Java runtime" echo "is JAVA_HOME/bin/java or add the Java runtime to the PATH." exit 1 fi if [ -z $GEOSERVER_HOME ]; then #If GEOSERVER_HOME not set then guess a few locations before giving # up and demanding user set it. if [ -r start.jar ]; then echo "GEOSERVER_HOME environment variable not found, using current " echo "directory. If not set then running this script from other " echo "directories will not work in the future." export GEOSERVER_HOME=`pwd` else if [ -r ../start.jar ]; then echo "GEOSERVER_HOME environment variable not found, using current " echo "location. If not set then running this script from other " echo "directories will not work in the future." export GEOSERVER_HOME=`pwd`/.. fi fi if [ -z "$GEOSERVER_HOME" ]; then echo "The GEOSERVER_HOME environment variable is not defined" echo "This environment variable is needed to run this program" echo "Please set it to the directory where geoserver was installed" exit 1 fi fi if [ ! -r "$GEOSERVER_HOME"/bin/startup.sh ]; then echo "The GEOSERVER_HOME environment variable is not defined correctly" echo "This environment variable is needed to run this program" exit 1 fi #Find the configuration directory: GEOSERVER_DATA_DIR if [ -z $GEOSERVER_DATA_DIR ]; then if [ -r "$GEOSERVER_HOME"/data_dir ]; then export GEOSERVER_DATA_DIR="$GEOSERVER_HOME"/data_dir else echo "No GEOSERVER_DATA_DIR found, using application defaults" GEOSERVER_DATA_DIR="" fi fi cd "$GEOSERVER_HOME" if [ -z $MARLIN_JAR]; then export MARLIN_JAR=`find \`pwd\`/webapps -name "marlin*.jar" | head -1` fi export MARLIN_ENABLER="-Xbootclasspath/a:$MARLIN_JAR -Dsun.java2d.renderer=org.marlin.pisces.MarlinRenderingEngine" echo "GEOSERVER DATA DIR is $GEOSERVER_DATA_DIR" #added headless to true by default, if this messes anyone up let the list #know and we can change it back, but it seems like it won't hurt -ch exec "$_RUNJAVA" $JAVA_OPTS $MARLIN_ENABLER -DGEOSERVER_DATA_DIR="$GEOSERVER_DATA_DIR" -Djava.awt.headless=true -DSTOP.PORT=8079 -DSTOP.KEY=geoserver -jar start.jar
Il démarre correctement.
Code : Sélectionner tout - Visualiser dans une fenêtre à part export JAVA_OPTS='--add-modules java.xml.bind'
Donc, c'est résolu pour lui. Mais tous les autres programmes Java démarrant par des scripts se pose le même problème, s'ils ne démarrent pas directement avec un JDK 9+.
Le .sh, ici, il est bien fait. Mais pour les autres que je rencontrerai, s'ils n'ont pas un JAVA_OPTS aussi bien placé : il faudra faire un cycle de lancement et examen des classes manquantes, édition à la main du sh pour rajouter un module, jusqu'à ce que ça marche.
C'est pas si instantané que ça.
C'est toutefois un cas un peu particulier, car il utilise une librairie de Java EE, et donc qui ne fait pas partie de l'API standard de Java SE...
La vrai solution serait de fournir une implémentation avec le programme.
Pour la grande majorité des programmes le fonctionnement reste identique qu'en Java 8 ou inférieur tant qu'on n'utilise pas les modules.
Petit retour d'expérience,
je suis passé de l'oracle JDK 10.2 à openJDK 18.9 sur l'image docker utilisée dans ma chaine de build, pas de soucis pour la compilation, signature, packaging et l'upload sur maven central sur bitbucket pipeline
Ces mêmes projets, par contre échouent lors des tests unitaires (Exception in thread "main" java.lang.reflect.InvocationTargetException durant la phase test maven, invoquant surefire) sur travis CI, alors que c'est la même image docker utilisée pour les 2 CIs (mais un build sensiblement différent, jacoco:prepare-agent par exemple).
L'ensemble des répos ayant un build automatique quotidien, demain je serais fixé sur la totalité, mais à priori, tout n'est pas si simple.
Edit, un upgrade vers Jacoco 8.2 semble régler le problème, mais ça reste bancal (change log jacoco: 0.8.2 -> Experimental support for Java 11 and Java 12 class files, including JEP 12 "preview features" (GitHub #719, #738, #743)
ça risque plutôt d'être l'inverse: tant qu'Oracle restera seul dépositaire de la spécification, c'est leur version qui sera considérée comme la base.
De plus les entreprises ont souvent tendance à installer la version d'Oracle plutôt que la version libre.
Ensuite Oracle peut très bien décider de ne plus diffuser gratuitement certaines évolutions de la spécification, de sorte que l'OpenJDK ne pourra plus suivre.
AJOUT
Et ce n'est pas que pure spéculation, il y a déjà un précédent. Quand Oracle a repris Java, une de leur premières mesures fut de ne plus fournir les protocoles de test de certification aux concurrents libres, notamment la machine virtuelle proposée par Apache.
Plus qu'à attendre que Red hat se fâche avec eux, et bientôt l'Open JDK sera considéré comme un concurrent.
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