Il faut participer pour la communauté.
On cotise pour ceux qui sont actuellement en retraite.
C'est pour ça que normalement il faut toujours plus de croissance et de gens qui bossent, parce qu'il faut qu'il y ait plus de personnes qui cotisent que de gens qui touchent.
Si il y avait autant d'actifs que de retraités chaque actif devrait financer une retraite, ce qui est impossible.
Les états font plus rarement faillite que les entreprises, donc je préfère que l'état gère ma retraite.
J'aurais encore moins confiance dans une entreprise privée...
De toute façon que ce soit l'état ou des entreprises au final ils prennent votre argent pour acheter des actifs toxique...
Ça peut finir en hyperinflation, si l'argent perd sa valeur vous aurez économisé pour rien...
À la limite investissez dans l'immobilier, parce que même si la bulle explose et que l'immobilier perd 95% de sa valeur, au moins vous aurez un endroit pour vivre.
Mais c'est vrai qu'il est probable que le système de retraite disparaisse, si ça se trouve dans 15, 20 ans ça n'existera plus.
Ça rappelle l'histoire du RSI, il y une loi de l'UE qui permet de s'assurer dans n'importe quel pays, mais la France fait croire aux indépendants qu'ils sont obligé de passer par le RSI.
RSI: la justice confirme l'affiliation obligatoire des indépendants
Comment les mandataires judiciaires et les magistrats véreux dépouillent les entreprises Françaises au profit de l’état.C'est une guerre qui dure depuis plus de quatre ans. La fronde des Libérés, collectif d'indépendants hostiles au monopole de la sécurité sociale, a débuté en 2014 à grand renfort de tribunes anti-RSI et de publications sur Facebook.
En colère contre le RSI, ils estimaient avoir le droit de se tourner vers d'autres organismes. Le leader du mouvement, Claude Reichman, un ancien chirurgien dentiste, assurait même à l'époque, qu'il envisageait le départ d'un million d'indépendants. Une hémorragie qui n'a jamais eu lieu, même si des demandes de désaffiliation sont régulièrement parvenues aux différentes caisses régionales du RSI ces dernières années.
2 394 demandes de désaffiliation ont été adressées au RSI en 2017 (contre 1800 en 2015). Sur ce nombre, 529 ont ensuite entamé des démarches pour réintégrer le régime, et 1191 ont entamé des démarches judiciaires dans un tribunal des affaires sociales (Tass).
Elle en est où la promesse de mettre fin au RSI ?L’attribution aux caisses de sécurité sociale françaises, qui – faut-il le rappeler ? – ont toutes le statut de mutuelle, et aux URSSAF pour le recouvrement des cotisations, d’un droit exclusif s’est faite en violation de « l’obligation de transparence découlant de l’article 56 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne » et a produit « un effet d’exclusion à l’égard des opérateurs établis dans d’autres Etats membres » qui auraient pu être « potentiellement intéressés par l’exercice de cette activité de gestion ».
C’est donc bien la fin du monopole de la sécurité sociale qui vient d’être consacrée par la Cour de cassation.
Il aura fallu 25 ans à la justice française pour admettre ce qui était parfaitement clair dès la publication des directives de 1992 et dont le juge Thierry Brunet, du tribunal de grande instance de Nîmes, avait fait une juste application en jugeant, le 9 avril 2003, qu’un agriculteur français, « en faisant connaître à la caisse de mutualité sociale agricole du Gard sa volonté de mettre fin à sa participation à ce régime de couverture sociale spécialisé pour lui préférer un dispositif d’assurance conventionnelle directement souscrit auprès d’une compagnie d’un autre Etat membre de l’Union européenne » avait agi conformément aux lois de la République.
Indépendants: Philippe confirme la fin du RSI et promet un "coup de pouce"
Ça vient de la règle du déficit public inférieur à 3% du PIB.Edouard Philippe a dévoilé mardi le plan de l'exécutif en faveur des travailleurs indépendants, avec la suppression en deux ans de leur décrié régime social, le RSI, ainsi qu'un "coup de pouce" de 200 millions d'euros via des baisses de cotisations.
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Plombé par de nombreux dysfonctionnements depuis sa création, le RSI sera bien supprimé à partir du 1er janvier 2018, mais avec une "période transitoire" de deux ans pour intégrer les indépendants au régime général, dont bénéficient les salariés, a annoncé le Premier ministre.
Quelque 6,6 millions de personnes, actifs, retraités et leurs proches, sont actuellement enregistrés au RSI. Ses missions (retraite, assurance maladie, etc.) seront reprises par les organismes du régime général: Urssaf, CPAM... De même que ses 5.500 employés.
L'exécutif veut éviter de rééditer la "catastrophe industrielle" de la création du RSI, dénoncée par la Cour des Comptes.
Les états doivent faire des économies, donc les infrastructures se dégradent.
Allemagne : transports en commun vétustes, ponts impraticables,... Les infrastructures publiques à bout de souffle
Marcel Fratzscher, président de l’institut Deutsches institut für wirtschaftsforschung (DIW), dénonce cet état inquiétant : "De nombreux ponts sont en piteux état et ne sont plus praticables pour les voitures. On voit ça aussi dans le domaine du numérique où le débit internet est trop lent et c’est un problème pour les entreprises. De nombreux parents se plaignent aussi que les écoles de leurs enfants se délabrent", énumère-t-il.
Fédéralisme et rigueur budgétaire en cause
Selon Marcel Fratzscher, le fédéralisme est une des causes du non renouvellement des infrastructures mais la rigueur budgétaire est aussi un facteur explicatif. "Le fédéralisme allemand implique que la moitié des investissements publics viennent des communes mais un tiers d’entre elles n’ont plus un centime à dépenser, alors où rogne-t-on d’abord ? Sur les investissements car on ne peut pas couper dans le social. La rigueur budgétaire a aussi joué un rôle mais, en temps de crise, il aurait fallu faire preuve de flexibilité."
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