Être bon dans les compétitions de programmation est en corrélation négative avec effectuer un bon travail,
d'après le directeur de la recherche de Google
Dans le domaine du développement logiciel, les compétitions de programmation sont nombreuses et disposent de leurs propres règles. Nous pouvons par exemple citer le « hackathon », un concept provenant d’une fusion des mots « hack » et « marathon », qui a su peu à peu se faire une place dans la culture de l’entreprise technologique, mais aussi des écoles d’ingénieurs.
Les hackathons peuvent se présenter sous plusieurs formes, par exemple :
- les hackathons en ligne : vous participez depuis le confort de votre propre maison, la présentation est faite en streaming, mais bien sûr vous vous occupez vous-même de votre nourriture (pizza ?) ;
- les hackathons à sponsor unique : ils sont organisés ou financés par une seule entreprise. La différence ici est que généralement le thème autour des activités est d'utiliser un produit déjà développé par l’entreprise (ou dont elle se sert activement). Dans les coulisses, il s'agit généralement d'espèces de grandes entrevues pour les participants et les meilleures équipes peuvent se voir offrir des emplois. Pour ce type de hackathon, il est normal d'avoir une limite de deux ou trois personnes par équipe ;
- le marathon Hackathon : ce type d’événement a une durée inhabituellement longue. Il peut aller d’une semaine à un mois. Les candidats pourront probablement apporter une version plus aboutie de leurs différents projets étant donné qu’ils disposent de plus de temps.
D’autres rendez-vous de programmation bénéficient d’une certaine popularité, à l’instar des compétitions comme la Pwn2Own, un concours annuel où des chercheurs en sécurité informatique essaient de pénétrer des ordinateurs équipés d'un système d'exploitation et de divers logiciels incluant un navigateur web entièrement mis à jour.
Si certains peuvent estimer que les compétitions en développement informatique participent à mieux armer l’individu dans le métier, et donc à être meilleur au travail, Peter Norvig, directeur de recherche pour le compte de Google, est de ceux qui pensent qu’être un gagnant dans les concours de programmation constitue un facteur négatif pour bien effectuer son travail.
Il reconnaît que sa conclusion est surprenante et insiste sur le fait que cela ne veut pas dire qu’il décourage les développeurs qui veulent remporter des compétitions. Pour lui, le problème réside dans le fait que les compétiteurs habitués à la victoire ont tendance à vouloir avoir la réponse très vite et passer à la prochaine étape. Toutefois, « vous avez de meilleures performances au boulot si vous êtes un peu plus réfléchi et que vous allez doucement et vous assurez que vous faites bien les choses ».
Source : YouTube
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